Mémoires de Soumissions 02

Informations sur Récit
Une histoire des désirs, vrais et fantasmés.
8.7k mots
4.62
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Partie 2 de la série de 2 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 03/04/2022
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J'ai souhaité commencer mon histoire par le présent avec Julie, jeune femme sexuellement épanouie et Robert, son initiateur et Pygmalion sexuel, jeune retraité, veuf, mais en pleine forme.

Un « Back to the Past! » s'imposait ; je vais donc vous présenter maintenant Lisa et Julien, charmant petit couple de province, la trentaine passée tous les deux et pas mal de problèmes et d'incompréhensions côté relations sexuelles.

Un destin de futurs divorcés ou de dépressions en chaînes. Mais les actes solitaires « du soir » de l'un vont changer radicalement ces prévisions pessimistes et entraîner leur future rencontre avec un couple très déluré de retraités qui va chambouler leurs petites vies. Un couple très ouvert et un rien pervers qui va avoir des visées bien précises sur eux également!

Comme chantaient les Silmarils il y a quelques années « Va-y avoir du sport! »

La jeune femme était sur le ventre, allongée sur le sol, pendant qu'un homme d'une cinquantaine d'années au moins, vu sa pilosité, son début de calvitie et ses rides, la pilonnait vigoureusement par l'arrière. Il était lui aussi allongé sur elle, pesant de tout son poids sur ce corps offert, son membre de belle taille entrait et sortait d'elle dans de longs et francs mouvements parfaitement rythmés. Un autre homme, plus jeune, était sur un fauteuil, nu. Il se masturbait allègrement les yeux mi-clos en observant cette scène. La femme hurlait son plaisir et lançait des « Fuck me! Fuck me hard! », « Come on, come on! You're a real man! My husband is a sissy! » et d'autres joyeusetés du même ordre.

Puis la femme, prenant appui sur ses avant-bras, avait relevé ses fesses et le mec l'avait sodomisée après lui avoir juste glissé deux doigts enduits de salive dans son petit trou au préalable. Visiblement, elle appréciait le traitement et l'autre gars dans son fauteuil s'excitait de plus en plus sur son sexe bien tendue. Un troisième homme arriva alors dans l'angle de la prise de vue fixe, lui aussi pas très jeune, une cinquantaine bien avancée voire plus. Il était doté d'un membre assez épais bien que de longueur normale. Il le masturbait comme un échauffe un muscle avant l'effort et le plaça au-dessus de la tête de la femme. Elle se mit alors à quatre pattes pour sucer l'objet qui se retrouvait maintenant devant son visage. Le nouveau ne se fit pas prier et le lui enfonça d'un coup sec et autoritaire jusqu'à la garde.

Sous les secousses que lui imposaient maintenant les deux hommes, des Tsunamis faisaient onduler la chair de ses fesses et remontaient jusqu'aux creux de ses rein. A chaque coup que lui mettait le gars qui la sodomisait ses joues se déformaient sous la pression de l'autre sexe qu'elle absorbait. Ils se servaient d'elle comme un simple objet à pénétrer, sans prêter la moindre attention à son confort, mais elle semblait bien aimer le traitement reçu...

Pour Julien, officiellement, la rubrique faisait référence à des « wife shared » ("épouses partagées" en bon Français), mais la puissance sexuelle de la scène, la façon dont elle était filmée et orchestrée, ne sentait pas vraiment le film amateur. Cela n'enlevait rien au caractère excitant de la séquence. Julien se masturbait en regardant tout cela depuis de longues minutes. Le fait de savoir que d'autres hommes pouvaient fantasmer tout comme lui sur le fait de « partager » leur épouse avec d'autres hommes l'excitait encore plus.

Voir ce jeune gars réduit à la portion congrue d'observateur pendant que deux mecs de l'âge de son père ou pas loin utilisaient sexuellement son épouse pour leur propre plaisir, le mettait étrangement dans tous ses états sans qu'il ne sache vraiment s'expliquer le pourquoi de la chose.

Dans la réalité de la séquence, le mec devait entendre tous les bruits de la scène qui se déroulait sous ses yeux, mais ne pas en voir grand-chose si ce n'est les fesses de celui qui recevait la fellation de Madame! Les soupirs et les cris de sa femme (ou de l'actrice), les bruits de pénétration, les glissements des sexes des deux mecs dans la bouche et l'anus de l'épouse... L'imagination travaillait beaucoup plus que la vision à moins qu'il ne soit doté d'une vision à la Superman!

En fin de séquence, les mecs avaient éjaculé sur le visage de l'épouse et le jeune gars s'était penché sur elle et avait léché le sperme largement répandu sous les regards goguenards du trio. Sa femme le regardait, le tenait pas la nuque et l'insultait en même temps. Un petit mouvement de la main de la belle effleurant le sexe du mec avait suffit à le faire jouir par terre (à moins que le fait de s'avilir devant tout ce petit monde lui ait suffit).

Julien ne savait pas, mais il avait joui abondamment sur son ventre aussi. Était-ce le fantasme de la femme partagée, la soumission de l'époux, les regards vicieux des deux autres hommes, un peu de tout cela sans doute. Toujours est-il qu'il avait joui vigoureusement sous l'action de sa main en regardant cette vidéo.

Ces scènes d'onanismes nocturnes se répétaient tous les soirs voire plusieurs fois par soir depuis plusieurs semaines. Julien était devenu relativement accroc à ces petites séances et les assumait plus ou moins. Plus dans le sens où il en retirait un plaisir évident et qu'il se disait qu'il ne pouvait y avoir de mal à se faire plaisir! Moins car il éprouvait quand même une honte à répéter ses séances alors qu'il avait une femme superbe qu'il aimait et qui dormait dans la chambre à quelques mètres de son canapé et de son bureau. Malheureusement, les feux du désir étaient bien calmés dans le couple et aller réveiller sa femme pour lui dire qu'il avait envie de lui faire l'amour n'aurait servi à rien.

Tout avait périclité il y avait environ deux ans, dans cette ville moyenne française assez classique. Un quartier de pavillons plutôt huppés, une zone d'habitation de la bonne bourgeoisie de province où se côtoient couples dans la trentaine et quarantaine ayant déjà réussi leur vie professionnelle et retraités aisés passant le temps entre deux croisières à l'autre bout du monde. Un quartier où il fait bon vivre et où parfois derrière le secret des chambres closes se cachent des désirs pas tout-à-fait maîtrisés ou avouables...

Avant leur déménagement, Lisa et Julien s'étaient discrètement promenés dans les environs. Ils avaient vu de près les belles maisons de constructions récentes avec des grands jardins, les arbres fruitiers dans les parcs, les piscines et les murs ceinturant ces propriétés privées sous alarmes, caméras de vidéo surveillance et rondes de sociétés privées. Un quartier de l'entre-soi où l'on ne veut pas être dérangés en résumé. Un endroit qui leur convenait parfaitement.

Quelques semaines plus tard, le petit couple avait emménagé. Julien avait obtenu un très bel emploi de directeur adjoint dans une des boites sérieuses du coin. La ville avait fait le choix de la Net économie et des start-uppeurs sur diplômés quittant les grandes agglomérations étaient venus s'installer au calme profitant de l'arrivée du très haut débit dans ces endroits tranquilles et éloignés de l'ambiance tendue des grandes citées.

Être dans les premiers à sentir les choses et l'air du temps a toujours quelques avantages. À moins d'une catastrophe économique, Julien avait un boulot lucratif pour de nombreuses années avec une stabilité de carrière assurée qui lui offrirait un statut local en prime. Il deviendrait sans doute un jour président d'une association, d'un club sportif, peut-être membre du Rotary et se présenterait sans aucun doute aux élections pour participer à la gestion de sa petite ville. Lui et sa femme seraient connus, respectés et la Police Municipale du coin les saluerait en les croisant.

A l'époque de leur aménagement, vous l'avez compris, un futur édile de province en devenir s'était installé dans ce quartier huppé avec sa charmante épouse au grand plaisir des voisins rassurés par ces nouveaux arrivants plus que respectables.

Elle est en plus une très belle femme au foyer, souriante et charmante, qui pense déjà à s'impliquer dans les associations caritatives du coin. Ils ne sont pas croyants, plutôt tolérants, mais pas totalement progressistes non plus. Ils n'ont rien contre l'homosexualité et ont même des « amis homos », mais « quand même c'est un peu bizarre non? ». Pas vraiment coincés ni ouverts par conséquent, plutôt simplement BCBG et totalement en phase avec l'endroit qu'ils avaient choisi. Une France du futur qui est encore dans un certain passé moral, qui ne veut pas se faire remarquer et aime par-dessus-tout être tranquille ou carrément se faire oublier. Une France qui s'amuse derrière des rideaux bien sombres et donne des leçons de morale.

Une vie sans nuage apparent, construite sur de longues études et des parcours en Grandes Écoles où ils se sont rencontrés avant de se marier en avançant dans l'âge. Une belle situation, des moyens, une femme bien sage et classe au foyer, Lisa et Julien ont donc tout du couple parfait et heureux pour les voisins qui se sont déjà renseignés sur eux et se préparent à les inviter à boire un verre ou à dîner. Dans ses quartiers où tout le monde s'emmerde un peu, soyons francs, l'arrivée d'un jeune couple dont la femme est si séduisante et le mari déjà présenté dans la presse locale, est l'événement du moment dont chacun veut être le premier à en parler de "source sure".

Sauf que... Sauf que ce n'est jamais aussi simple. Lisa et Julien ont vainement essayé d'avoir un enfant durant de longues années. Ils ont fait l'amour dans les règles de l'art aux heures et jours prévus. Ils ont fait tous les examens possibles et si rien ne clochait médicalement, aucun gazouillis charmant, aucune pleure nocturne n'est jamais venu égayer ou perturber leur vie. Cette blessure ouverte empoisonne petit à petit leur vie depuis des années sans qu'ils n'en aient vraiment conscience.

Ils ont pourtant tout essayé. La science ne pouvant rien pour eux et même sils n'ont rien dit à leurs proches, ils ont tenté des choses que leur propre morale réprouve (comme quoi, la morale a des frontières très variables en fonction de ses besoins comme on pourra le constater rapidement). Un mage devait les rendre fertiles à distance, une voyante leur a préparé des potions et tisanes qui étaient miraculeuses. Ils sont même allés voir une vieille gitane dont ils n'ont pas compris un mot à ce qu'elle leur disait, mais qui pour 500€ d'après son fils rencontré sur un marché devait exaucer leurs vœux. Mais rien! la gitane, de bonne ou de mauvaise foi, allez savoir, a surtout exaucé les siens au détriment du couple de Gadjo.

Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ont-ils fini par penser, totalement résignés.

Bien qu'ils soient tous les deux dans la force de l'âge et dotés d'une énergie naturelle qui devrait leur faire vivre leurs plus belles années, ils faisaient petit-à-petit aussi de moins en moins l'amour. Lisa ne refusait jamais les avances de son mari, mais elle commença par ne surtout plus les rechercher. Lui a fini par penser que ça ne l'intéressait plus vraiment et qu'un changement d'air serait bénéfique. Il s'est alors dit que ce nouveau poste et ce déménagement pourrait être une solution qui pourrait réveiller, pourquoi pas, les désirs de sa femme envers lui.

Il a donc fait des efforts supplémentaires. Il l'a invitée au restaurant, lui a proposé des sorties, il a acheté des fleurs plusieurs fois par semaine. Il s'est montré gentil, prévenant, attentionné, il lui a envoyé, un peu embarrassé, des petits SMS coquins, des courriels enfiévrés, mais rien, nada, nothing, le vide. Sa femme n'a pas hurlé au scandale, elle n'a même pas refusé de lui faire l'amour quand il le souhaitait vraiment beaucoup. Oh non. Il a essayé de lui parler, de s'expliquer. Elle n'a rien dit de spécial, mais l'a regardé comme s'il était le seul à se poser des questions. Une forme de détachement qui a encore plus perturbé Julien. Il avait la sensation qu'ils vivaient de plus en plus dans deux dimensions parallèles séparées par un mur invisible, intangible, bien présent dont il était le seul à observer les effets dévastateurs sur leur vie de couple.

Oui elle l'a embrassé, elle s'est dénudée, elle a caressé son sexe, s'est frottée, littéralement, contre lui. Son corps chaud et doux lové contre le sien tendait le sexe de Julien automatiquement. Il se pressait fortement contre elle, fébrile, ses mains parcouraient son corps, son sexe s'insinuait naturellement entre ses jambes. Chairs contre chairs, poils contre poils. Tendu par le désir, son sexe glissait entre les grandes lèvres de sa femme, cherchant naturellement le conduit d'amour désiré. Comme un homme souhaitant à tout prix retrouver le confort de sa caverne originelle, les désirs et les envies de Julien étaient transparents.

Une ou deux fois Lisa lui avait même offert une brève fellation du bout des lèvres ou s'était même mise en levrette, relevant ses belles fesses. Lui offrant cette vision de Paradis quand il lui saisissait les hanches la pénétrant amoureusement. La tête dans un oreiller, elle a même gémi comme si tout allait bien, mais elle n'a pas joui. Julien peut faire semblant de croire que tout va bien, mais quelque chose lui dit que finalement rien ne va. Il doit trouver une solution à leurs problèmes et remettre leur vie sentimentale et sexuelle sur de bons rails. Il aime sa femme et il veut qu'elle le sache, qu'elle le sente et qu'elle partage physiquement avec lui ces sentiments!

Dans ce marasme permanent, leurs rapports sexuels d'hebdomadaires sont devenus plus qu'irréguliers forcément. Le petit mari sollicite son épouse de moins en moins espérant que Lisa fera le premier pas, mais non. Il ne se passe presque plus rien aujourd'hui. Lisa ne réclame pas sa présence et semble s'accommoder de ce désert sentimental et physique. Toute la journée elle est souriante et enjouée avec ses voisins, le facteur ou les cantonniers, le soir quand son mari rentre, son visage se referme à toute émotion.

Entre espoir et désespoir, Julien a aussi découvert qu'Internet et quelques sites de vidéos pornos pouvait l'aider à penser à autre chose. Après le film du soir, quand Lisa part se coucher, il prétexte des courriels à lire et un dossier important à travailler, ce qui est parfois vrai, mais en fait il termine toujours sa soirée sur des sites X. Il se branle de plus en plus régulièrement dans son fauteuil ou sur son canapé, l'ordi portable ou sa tablette posés à côté de lui.

Cela devient son petit rituel du soir, son plaisir qui l'aide sans doute à rester constant dans ses humeurs. Il se donne donc tous les jours la jouissance qu'il n'a plus avec son épouse, sa main droite montant et descendant le long de son sexe, la gauche caressant ses bourses ou après quelques contorsions venant titiller ses fesses voire son anus. Il avait découvert cette zone érogène à sa grande surprise et presque par hasard un jour où tout allait encore bien avec Lisa. Dans le feu de l'action et de leurs jouissances mutuelles à venir, les mains de sa femme avaient serré convulsivement ses fesses, deux doigts venant effleurer son anus. Il avait eu comme une décharge électrique lors de ce contact furtif et avait éjaculé en elle de manière incontrôlée dans la seconde. Il s'était excusé de ne pas l'avoir attendu, Lisa avait simplement fermée les yeux lui disant "ce n'est pas grave".

Depuis que ces séances de travail manuel sous vidéos X sont régulières, il a donc souvent recours à des attouchements proches de son anus, le pénétrant parfois d'un doigt, mais comme par accident. Cela provoque encore et toujours immédiatement sa jouissance. Il en a consciemment honte, n'assumant pas vraiment les désirs de son corps. Un sentiment de culpabilité l'étreint. « Je ne suis pas un homo » se dit-il, « Non je ne suis pas homo, je n'ai pas envie de me faire sodomiser! ». C'est assez bête et puéril, mais c'est ainsi... Julien, comme beaucoup d'hommes n'a jamais pensé ou envisagé que cette zone pouvait être une source de plaisir sans justification d'une orientation sexuelle quelconque.

Étrangement, combien de mecs fantasment sur le fait de sodomiser leur compagne, mais considèrent comme un outrage absolu le fait que leur partenaire ait la moindre envie de les titiller sur ce versant du plaisir! Bref, du très classique, mais Julien ne le sait pas et cela le choque un peu d'autant plus qu'il n'a aucune expérience avec Lisa sur cet orifice fantasmé des plaisirs presque interdits.

Bref, des sites habituels de vidéos pornos et de masturbations appuyées et répétées en jouissances régulières, Julien a peu à peu surfé dans les méandres des commentaires des amateurs de ces sites. Il a trouvé des liens vers des forums de rencontres et d'échanges. Certains y racontaient des histoires très excitantes, d'autres, hommes ou femmes, couples ou personnes seules y cherchaient ouvertement des rencontres. Lui ne voulait pas tromper son épouse mais simplement trouver une solution à ses problèmes de vie de couple.

Il avait fini par discuter avec un Marcel65 avec qui il s'était très vite senti en confiance. Marcel65 ne le brusquait jamais, mais le travaillait discrètement l'amenant à se découvrir. Julien lui avait peu à peu raconté sa vie de couple depuis leur toute première rencontre avec Lisa. Il avait décrit à Marcel65 ce que ce petit couple modèle avait aimé faire, la platitude des dernières années, le désert de leur vie actuelle, le côté un peu prude de sa femme, sa retenue et son désespoir d'homme aimant ne pouvant plus assouvir aucun désir mutuel avec sa compagne.

Marcel65 l'interrogeait avec beaucoup d'empathie lui répondant dans un langage clair, sans faute d'orthographe ou de syntaxe et Julien avait été fortement rassuré par cet aspect sérieux et contrôlé de leurs échanges.

Son correspondant s'était un peu raconté aussi histoire de rendre la pareille. Jeune retraité de 65 ans, 45 ans de vie commune avec son épouse un peu plus âgée, ancien boulot de responsabilité dans les Forces de l'Ordre -dans les Renseignements Extérieurs en vérité, tout comme son épouse d'ailleurs, mais Marcel65 n'était pas rentré dans ces détails de leur passé d'agents au service de la France. Surtout ne rien révéler d'inquiétant pour Julien!

Pas d'enfant lui non plus donc un point commun et une compréhension parfaite de leur désespoir de couple car « tu sais Julien, ma Germaine et moi avons traversé des zones de turbulences en 45 ans de vie commune! Tu n'es pas seul! ».

Julien ne se doutait absolument pas que les propos de Marcel65 n'avaient qu'un seul but : lui rendre transparente sa vie et celle de sa femme!

Le dénommé Marcel (en fait et simplement c'était son prénom avec son âge), grand amateur des joies du sexe et passablement manipulateur n'avait qu'un seul objectif : jouir avec sa femme des derniers moments que la vie lui offrait en profitant de toutes les occasions qui se présentaient. Germaine et Marcel n'en avait stricto sensu rien à faire de ce petit couple de gentils imbéciles bien naïfs, ils avaient juste envie d'en profiter et de s'amuser sexuellement à leurs dépens. Et qui sait jusqu'où ils pourraient les amener pour leur plus grand plaisir et celui de leurs amis!

Ainsi, au bout de 15 jours d'échanges assidus, quand il avait été interrogé sur la taille de son sexe par ce bon vieux Marcel, Julien était parti le mesurer immédiatement. Au repos 7 cm et en érection 16 cm. La moyenne quoi. Julien mentait-il un peu et rajoutait-il un ou deux centimètres? Peut-être. Il se disait que ce n'était pas vraiment mentir que de tricher légèrement et que tous les hommes faisaient ça, non? Marcel qui était naturellement doté au-dessus de la moyenne, plutôt proche des 20 cm que des 15 en résumé, nota l'information, se doutant du mensonge de Julien et du complexe que Germaine et lui pourraient exploiter à loisir. Sans être hors norme, Marcel savait très bien se servir de son petit avantage naturel. Oh rien d'extraordinaire non plus, mais le genre de pénis que les autres mecs regardent silencieusement d'un air un peu admiratif sous les douches ou dans les vestiaires. Quant aux femmes, si certaines ne disent rien ou s'en foutent (si, si), d'autres et leurs regards heureux révèlent parfaitement leurs espérances fasse à ce sexe. Elles le découvrent souvent au dernier moment dans sa splendeur naissante ou lorsqu'une main part jouer les aventurières et que l'imagination tactile prend le pouvoir sur la raison pure.