Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 14

BÊTA PUBLIQUE

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Cet olibrius connaît bien mon point faible et en profite. Mon clito a déjà pris une dose de stimuli avec toutes ces mains de passage, sans exploser toutefois, je suis analement frigide je crois! Il est toujours prêt à s'exprimer et à se laisser conter fleurette par quelques doigts en goguette. Antoine passe de longues minutes à jouer avec, me rappelant régulièrement, à la manière d'un poisson rouge, de bien conserver ma position. Ses gros doigts le décalotte, le branle délicatement, le masse parfois vigoureusement, le titille, le câline, le tapote, le réveil d'agaçantes chiquenaudes, le pince pour tester ses réactions ... J'essaie lors de ces préliminaires libidineux d'éviter son regard, car mon désir commence à transpirer et mon bassin à se cambrer pour aller chercher sa main.

Lorsqu'il sent mon clito vibrer frénétiquement, suffisamment énervé pour ne plus tenir en place, sa queue vient prendre la place de sa main. Elle aussi n'est pas restée inactive pendant ce tripotage en règle et s'affiche déjà dans toute sa splendeur. Elle vient le caresser, lui donner quelques bifles, lui faire sentir, comme tout animal excité, l'odeur de son désir et de son impatience. Puis, sans trop attendre, à la manière d'un régisseur de théâtre, il vient tapoter mon sexe en se servant de son mandrin comme d'un brigadier pour lui signifier qu'il est temps d'ouvrir la scène pour le début de la représentation.

Mais au dernier moment, sans le laisser supposer, il change le style de la pièce, passe à l'étage inférieur et s'y introduit d'une seule traite. Il n'a pas eu besoin de forcer outre mesure la porte d'entrée, les cinq queues de la soirée ont très nettement élargi le passage du conduit. Malgré tout je ne peux retenir une grimace devant cette intrusion que je n'espérais pas.

Il fait quelques aller-retours afin de se sentir à son aise dans ce foyer qu'il a, semble-t-il, plaisir à découvrir et vient s'y ficher au plus profond. Il prend son temps et observe ma réaction en sentant mon anus se contracter sous l'effet de cet épais chibre enfoui. Il se comporte presque en seigneur du domaine et lorsqu'il est assuré d'avoir la maîtrise complète des lieux, il sort son paquet de tabac et ses feuilles qu'il dépose négligemment sur mon ventre!

Il entreprend de se rouler une cigarette. L'exercice est téméraire et sa réalisation périlleuse. Il surcharge son rizzla d'un mélange au ton brun et à l'odeur âcre et le malaxe dans tous les sens. Le papier roule sous ses doigts boudinés. Mon ventre sert de réceptacle à la grande majorité du trop-plein qui s'échappe lors de chaque tentative de roulage. Après moult efforts, sous un faciès concentré, mettant enfin un terme au suspense, il parvient, on ne sait trop par quel miracle, à lui donner une forme, qui même si elle ne ressemble que de loin à une clope, lui parait acceptable. Il présente le résultat de son œuvre à sa bouche pour lui donner la touche finale et l'humidifie en partie d'une langue baveuse pour en souder le papier. Après l'avoir examinée, content du résultat, il se l'enfourne dans le bec et lui donne vie d'un simple petit coup de briquet.

Son œuvre s'embrase et il tire goulûment une énorme bouffarde pour profiter pleinement de ses saveurs. Un nuage, digne d'une émission Chernobylienne, vient bientôt couvrir mon horizon qui n'était certes jusqu'alors limité qu'au plafond! Satisfait, il fait un brin de nettoyage, range son attirail et vient me bisouiller à de nombreuse reprise pour me faire partager le fumet de son infect tabac. Sa sucette à cancer virevolte encore un bon moment entre ses lèvres avant de trouver sa place définitive à la commissure gauche de sa bouche. Ainsi affublé, il reprend de me besogner.

Son rythme est varié, il alterne les longues chevauchées en plaine effectuées en douceur, les cols montés en danseuse et les petits sprints à l'approche de la ligne des points pour s'attribuer le maillot de meilleur grimpeur! Lors de ses pauses ravitaillement il n'hésite pas à énervé mon clito, qui est déjà dans tous ses états, prêt à exploser dans cette course aux plaisirs. Mes seins ne sont laissés pour compte, il les malaxe vigoureusement et s'amuse parfois à agacer mes tétons en tirant sur leurs anneaux pour vérifier leur élasticité jusqu'à ce que je grogne de douleur! Lorsque ses doigts les délaissent, c'est pour s'occuper de mon sexe et lui rappeler que, même s'il n'a pour cette fois pas les faveurs de sa queue, il reste en pole position de ses intérêts.

Comme prévu ce salaud arrive à ses fins et me fait jouir avant lui. Difficile de résister ainsi offerte sans réelle défense. Mon sexe et mon clito tout particulièrement prennent le pas sur mon esprit. La bataille est perdue d'avance! Mon bassin frémit sans retenue lorsque l'orgasme me submerge et je me mords les lèvres pour contenir mes gémissements incontrôlés. Salopeeeee!

Il ne tarde pas à me rejoindre après mon envolée. Ses gros doigts m'électrisent sans cesse le clito, devenu hyper sensible après l'orgasme, alors qu'il retapisse l'intérieur de mon arrière-salle d'une belle quantité d'un foutre chaud et épais. Après avoir offert son chibre à ma bouche pour un nettoyage complet et consciencieux et me rappeler le goût amer de mon cul, c'est Paul qui vient prendre sa place dans mon suçoir.

Il nous a rejoints en fin de soirée, un peu avant que j'aille me faire prendre une dernière fois par l'escalier de service. Il profite de mon entrejambe encore grande ouverte pour jouer avec mon sexe tout au long de ma fellation. Son pouce y a pris place depuis un moment lorsque son majeur vient s'introduire aisément dans mon arrière-train. Une fois bien en place, les deux compères de sa main droite décident de se retrouver pour faire la fête! Je les sens se frotter l'un contre l'autre, seule une infime paroi les sépare. La sensation est étonnante, déroutante, un peu désagréable, j'ai l'impression qu'elle va se déchirer.

Il ne peut s'empêcher de me rappeler que parfois le manque de mémoire peut avoir des conséquences imprévues et fâcheuses. Ma bouche pleine, occupée sans relâche à sa tâche, me procure une bonne excuse pour ne pas relever cette basse allusion au rosebud et l'invectiver sans retenue! Et comme pour illustrer sa remarque, comme si la soirée n'avait pas été suffisamment chargée, son index rejoint son majeur pour profiter également de mon postérieur accueillant.

Il joue avec cette pince de crabe qui a pris possession de mes orifices jusqu'à ce que j'arrive à mes fins et qu'il m'accorde une collation d'une bonne dose de foutre. Après avoir nettoyé, comme demandé, consciencieusement ses doigts, je reste encore un bon moment en position attendant patiemment que l'un d'entre eux m'autorise à lâcher mes cuisses et à me rhabiller. Ils n'ont pas l'air pressés ce soir, car Antoine vient de déposer deux bières sur la table qui se trouve devant moi. Ils s'y installent et commentent la soirée en profitant du spectacle de mon sexe grand ouvert. Il détaille à Paul mes amants, félicite mon attitude à leur égard, fait l'éloge de mes talents de serveuse, s'amuse du petit filet de foutre qui s'échappe de mes fesses.

Et quand enfin ils ont passé au crible l'ensemble de la soirée, il m'autorise à lâcher mes cuisses et à reprendre pied sur le plancher des vaches. À moitié ankylosée, les jambes un peu en coton, j'ai du mal à arquer. Mon cul réclame une prise en charge médicale, mais je fais la sourde oreille pressée d'aller glisser ma couenne sous la couette. Mais alors que je m'apprête à quitter ce palais du vice après m'être rapidement rhabillée que Paul m'interpelle.

- Tu n'aurais oublié quelque chose avant de nous quitter?

La pensarde un peu en vrac, je le regarde surprise. Je les ai salués, récupéré ma tenue de soubrette pour un futur lavage nécessaire pour faire disparaître les quelques taches de foutre dispersées ici et là, et puis quoi? C'est le vide!

- Tu n'as pas terminé ton repas, je crois savoir qu'un dessert attendrait ton bon vouloir derrière le bar, me trompé-je? L'aurais-tu dégusté en cachette?

- Non ... je ... je ..., sans trouver mes mots, je vais récupérer la capote que le patron a laissée bien en évidence. Je dégotte une paire de ciseaux, en coupe le nœud et gobe d'une traite le contenu. Il ne faut pas réfléchir dans ces cas-là. La grimace, elle, vient toute seule!

.....

Acte 2 - Mise en boite!

Je n'ai pas besoin de vous préciser que pour mes deux autres extra au bar ce fichu rosebud s'est retrouvé en tête sur ma liste de course de la journée! Comme vous pouvez le constater ces quatre derniers mois n'ont pas toujours été de tout repos.

Nous sommes même retournés faire un tour au ciné porno, Paul s'en serait voulu de ne pas avoir tout fait pour développer ma culture. Je le soupçonne surtout de me pousser à continuer de développer mes talents de suceuse! Je ne me rappelle plus vraiment du titre du film, mais pour ce que j'en ai vu! Ma soirée a surtout été rythmée par les cris simulés d'actrices en grande forme.

Cette fois c'est moi qui ai dû aller trouver chaque spectateur pour lui demander de le sucer, la honte totale! Je portais à cette occasion un top sans manche à fermeture éclair sur le devant qui permettait facilement de dévoiler toute ma poitrine, une jupe assez courte pour me permettre d'accéder aisément à mon clito à travers le fin tissu de mon shorty en dentelle et une petite paire d'escarpins noirs pour la touche discrète!

Je me souviens, par contre, encore parfaitement de la démarche que Paul m'a imposée pour réaliser ce challenge. Tout particulièrement de la phrase que je devais leur susurrer à l'oreille après m'être assise à leur côté et m'être assurée de toute leur attention en ayant dézippé entièrement mon top! Elle avait un léger goût de stupre, de lubricité, cette pointe de débauche qui vient titiller les contours de votre libido et faire ressurgir les rougeurs de vos anciennes candeurs!

La pénombre de la salle est, dans ce cas, un allié sans faille qui vous aide à assumer l'attitude de salope que dégagent votre tenue et vos paroles! Malgré cette noirceur qui m'évitait de croiser leurs regards libidineux, mon palpitant s'est à chaque fois emballé au moment de les aborder! Et c'est très souvent d'une voix mal assurée que je leur débitai mon sésame à turlutte ... "Bonjour Monsieur, autoriseriez-vous une jeune salope en manque de foutre à sucer goulûment votre admirable, merveilleuse et vénérable queue?". Et pour couronner le tout et ne plus laisser aucun doute sur ma démarche de dévergondée affichée, je devais en plus les remercier à la fin pour cette succulente semence qu'il m'avait accordée!

Mike et Paul s'étaient, ce soir là, positionnés en haut de la salle pour surveiller mes évolutions et m'avaient envoyé commencer ma quête dans les premiers rangs. Autant dire que j'étais inratable pour quiconque n'avait pas les yeux hypnotisés par le film de boules! Cette ombre qui se déplaçait régulièrement et qui disparaissait subitement entre deux sièges ne laissait aucun doute sur les raisons de ces plongées en eau profonde.

Certains spectateurs ont joué un peu avec mes seins avant de m'accorder leur faveur et de me permettre de me glisser entre leurs cuisses, d'autres, plus impatients, se sont empressés de m'attraper la nuque pour m'indiquer où se trouvait l'objet de leur désir, m'obligeant à réaliser ma prestation les seins copieusement écrasés contre l'accoudoir! Quelques-uns, surpris d'une telle apparition au beau milieu de la projection, croyant un court instant que l'une des actrices s'était échappée de l'écran, ont dû être sortie de leur léthargie passagère par une main polissonne s'aventurant à tâter délicatement leurs bas morcifs à travers leur jean.

Si cette obscurité me facilitait grandement la tâche, elle ne me permettait pas par contre de voir l'état de ces chibres que je déballais. Parfois quelques odeurs peu agréables m'accueillaient à la sortie de leur falzar qui faisait pour l'occasion office de pochette surprise. J'ai dû faire de gros efforts et travailler mon apnée pour en prendre une ou deux en bouche!

En dehors d'une cravate de notaire difficile à exécuter en étant coincée entre les fauteuils et qui m'a décoré le cou d'une épaisse dose de sperme tout gluant, et d'un embonpoint tellement proéminent que j'ai cru ne jamais arriver à atteindre le vermicelle barricadé derrière toute cette barbaque, le reste ne s'est pas trop mal déroulé! Ah non, il y a eu ce goujat aussi, qui, pour me remercier, m'a lâché une bordée d'urine tout juste après avoir éjaculé sous le prétexte fallacieux d'un nettoyage efficace du conduit! J'ai tout juste eu le temps de finir le dernier avant que la salle ne se rallume!

Combien j'en ai sucé? Vous êtes bien curieux, vous tenez mes statistiques? Une douzaine environ, je n'ai pas vraiment tenu les comptes, j'étais un peu sur une autre planète, navigant entre l'excitation d'une fellation bien exécutée, mon image insupportable de dépravée qui m'excédait, le regard de Paul et de Mike qui m'observaient voyager de fauteuil en fauteuil, une chaleur dans la salle qui m'était certainement très personnelle, le stress d'aller au-devant de ces dégénérés de la bite venus se défouler dans ce palais de la pignole! J'ai pu quand même me faire discrètement deux petits plaisirs dans la soirée, c'est déjà ça!

Les samedis en compagnie de Paul et de Mike se sont enchaînés sans vraiment réellement se ressembler. Il y avait à chaque fois dans leurs jeux une petite touche salace supplémentaire, une pointe de lubricité différente dans ma tenue, dans le contexte ou encore dans le lieu de débauche proposé pour casser une certaine monotonie! Ils avaient aussi souvent à cœur de me pousser dans mes retranchements pour ne pas que je m'endorme parfois sur mes lauriers, mon côté paresseuse prend des fois le dessus! Je suis encore loin d'avoir exploré toutes pages de mon guide du Routard des pratiques sexuelles, mais mon book personnel commence sérieusement à prendre forme!

Notre dernière sortie en date, il y a tout juste quinze jours, en est une belle illustration. Je ne suis toujours pas une exhibitionniste convaincue, déballer et exposer ma chair fraîche me demande toujours quelques efforts, même dans certaines situations très particulières ...

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Nous arrivons sur le parking déjà bien rempli d'un immense entrepôt un peu perdu au fin fond d'une zone industrielle excentrée. Pas un seul camion à l'horizon! Moi qui pensais, au regard de la tenue que Paul m'avait sortie, être bonne pour une séance d'exhib pour quelques routiers en mal d'amour! Il est resté, comme souvent, très discret sur le lieu de notre destination préférant papoter des dernières inepties politiques de notre gouvernement pendant le trajet. Cela me met à chaque fois dans un état de tension irrespirable de ne pas savoir à quelle sauce je vais être mangée.

Sous mon grand manteau bordeaux, fermé par une simple ceinture, seuls mes bas autofixants tiennent compagnie à mon string rouge vif et ce n'est pas mes stilettos noirs ni la longue paire de gants en dentelle qui me couvre les bras jusqu'au coude qui me donneront un air habillé! Il a trouvé, pour décorer mes seins, deux caches tétons rouges à paillette en forme de cœur avec des pompons! L'interminable écharpe froufrou rouge sang qui complète ma tenue me donnerait presque l'allure d'une meneuse de revues!

La simple porte d'entrée sur le côté du bâtiment serait restée discrète sans ce néon orange pétant qui clignote sans cesse le nom du lieu ... "The Klub". Deux bulldogs, tout de noir vêtus, encadrent la porte et nous détaillent de la tête au pied avant de nous ouvrir. À peine entrée, la petite brune perchée sur son tabouret derrière son comptoir nous interpelle d'une voix aiguë.

- Deux places pour ces messieurs dames?

- Bonsoir, non, deux invitations au nom de Paul ...

Elle consulte plusieurs fois sa liste et finit par s'exclamer bruyamment.

- Ah ça y est je vous ai trouvé! L'entrée se trouve à gauche de la scène, nous précise-t-elle en nous tendant deux petites cartes dorées au titre de VIP.

Je refuse le vestiaire proposé et réajuste machinalement le haut de mon duffle-coat avant d'emboîter le pas de Paul. Après un petit couloir et deux autres portes, nous atterrissons dans une grande salle au style très épuré.

L'entrepôt a presque été conservé dans son jus, tout au moins pour le bâtis, un plafond haut perché, des poutres métallique apparentes, des murs de brique blanches en partie terni par le temps. L'un des murs est en partie couvert de palettes, certainement des restes de son activité, dans lesquelles sont incrustés plein de pots très colorés avec des fleurs de toutes sortes.

Au milieu, quelques centaines de jeunes s'activent au son électro d'un Dj probablement renommé. Les yeux de certains me paraissent déjà dans le vague malgré le début de soirée. Un déluge de lights éblouissantes parcourent sans répit le public et deux grosses barres d'enceinte crachent leurs décibels assourdissants.

Ce roi des platines est situé sur une scène suspendue au plafond à trois ou quatre mètres du sol. De chaque côté de sa console, deux pin-up à forte poitrine se trémoussent en maillot de bain autour d'une barre de pole dance. Je remarque également trois ou quatre autres perchoirs surélevés disséminés dans toute la salle et occupés par ces poules danseuses ... à pas que, il y a un coq aussi, dont le string bretelle permet d'admirer une fine et luisante musculature qui ne doit pas laisser le fond de culotte immaculé de certaines des jeunes excitées qui se trémoussent à proximité!

Le bar vaut lui aussi le coup d'œil, car en dehors de sa décoration aux néons multicolores rappelant le kitch des années 80, son comptoir d'une petite dizaine de mètres fait office d'aquarium! Une multitude d'espèces de poissons aux couleurs et aux formes exotiques le fait vivre sans se soucier de l'agitation environnante! Nous ne nous y attardons pas à passer commande et nous nous frayons un passage pour rejoindre la scène et dégotter l'entrée évoquée.

Un monsieur muscle, un black au regard noir, remplit par sa carrure l'encadrement de la porte et nous cache un discret "privé" en lettres argentées. Après avoir montré patte blanche en lui présentant nos multipass dorés, nous accédons à l'arrière du décor. Une première loge sur notre gauche est occupée par une danseuse qui se prépare à relayer prochainement une de ses collègues. Une seconde fermée, où un nom est écrit à la craie sur une ardoise accrochée sur la porte, est probablement réservée au DJ. C'est la troisième qui intéresse Paul, celle où s'affiche en grand, à l'américaine, un "manager".

Un "entrée" assez sec répond à ses quelques coups de sur l'huis. Un homme pas très grand, assez trapu, à la barbe légère et entretenue et au visage de beau gosse au début de la quarantaine nous accueille d'un ton enjoué où sonne clairement ses origines Corse.

- Paul, mon ami, comment vas-tu? Je t'attendais avec impatience ... et voici Lucie, je suppose?

- Tes affaires fleurissent dis donc David à ce que j'ai vu en arrivant, tu fais salle comble avec tes soirées Dj!

- Oh ça tu sais, ça va, ça vient ... commente-t-il sans précision en faisant le tour de son bureau pour lui claquer la bise. Mais enlève donc cet horrible manteau me propose-t-il ensuite.

Gauchement je m'extirpe de ma pelure et la dépose sur le dossier d'une chaise à proximité. Je rabats, d'une pudeur un peu déplacée, le froufrou sur ma poitrine!

- Mais dis donc, tu nous as ramené un petit lot de premier choix. Elle n'est pas timide au moins? S'inquiète-t-il en apercevant mon geste. Et elle sait y faire surtout j'espère?

- Oh que oui, de ce côté-là elle n'a pas sa langue dans sa poche.

- Bon, tu me rassures, car elle ouvre la soirée et tu sais comme mes hôtes peuvent être souvent exigeants.

- Même si elle a parfois besoin d'un peu échauffement avant de se lâcher ils ne seront pas déçus!