L'Invitation

BÊTA PUBLIQUE

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Elle ne pouvait pas rester sans rien faire, surtout que cela s'aggravait de plus en plus chaque jour. Elle décida de consulter et trouva un créneau sur le site de son médecin.

Lorsqu'elle dut s'habiller pour se rendre à son rendez-vous, son corps était tellement sensible qu'elle ne mit aucun sous-vêtement sous sa robe. Tout en conduisant en direction du cabinet médical, elle sentit son stress augmenter. Elle se demandait ce qu'il allait trouver et espérait que ce n'était pas grave. Heureusement, lorsqu'elle entra dans la salle d'attente, il n'y avait personne. Le docteur n'avait pas de retard et ça la soulagea.

Elle dut tout de même attendre une dizaine de minutes avant que le docteur Longeron ne vienne la chercher. Ce dernier la suivait depuis presque trois ans et il ne devait pas avoir plus d'une quarantaine d'années.

- Bonjour mademoiselle Prenot, qu'est-ce qui vous amène, lui demanda-t-il alors qu'elle s'asseyait sur le fauteuil en face de son bureau.

Lucie lui raconta alors ses maux et ce qui arrivait à son corps, laissant le médecin perplexe.

- Vous savez que d'après la description de vos symptômes, ce serait plus un problème qui serait du ressort d'un gynécologue.

- Je n'ai pas réussi à avoir un rendez-vous rapidement, mentit-elle

- Ce n'est pas grave, je vais vous ausculter. Déshabillez-vous et allongez-vous sur la table de consultation.

La jeune femme retira sa robe sous l'œil surpris du médecin lorsqu'elle apparut entièrement nue. De tous ses patients, c'était sûrement elle qui avait le plus joli corps et sans vraiment pouvoir se contrôler, il sentit une érection naître dans son pantalon.

Lucie, elle, ne se posait aucune question. Elle avait trop envie de savoir ce qui lui arrivait et s'allongea sur la table pour se laisser ausculter.

- Je vais prendre votre tension, lui dit-il, la voix un peu rauque.

Tout en prenant les mesures artérielles au niveau de son bras, il ne pouvait s'empêcher d'admirer la poitrine dénudée qu'il trouvait magnifique.

- 12.7, votre tension est normale. Vous m'avez dit que vos seins vous faisaient un peu mal, je vais faire une palpation, si vous n'y voyez pas d'inconvénient.

L'homme était mal à l'aise mais il essayait de rester professionnel.

- Faites docteur, mais ce sont surtout mes mamelons qui sont douloureux.

Le docteur, la main un peu tremblante, commença à palper le sein gauche, faisant gémir involontairement la jeune femme. Avec application, ce dernier rechercha une anomalie avant de faire la même chose avec l'autre sein.

Une fois rassuré, il toucha le téton, faisant gémir de nouveau Lucie.

- Je vous ai fait mal? demanda-t-il inquiet.

- Heu... non, j'ai juste été surprise car ils sont très sensibles.

- Et là, je vous fais mal, dit-il en pinçant légèrement le mamelon.

- Aie...oui un peu.

L'homme se redressa, circonspect.

- Vous m'avez dit que vous avez aussi le bas-ventre en feu et que vous avez une perte d'énergie le matin.

- Heu...oui...

- Écartez les cuisses, je vais regarder ça.

Lucie était de plus en plus excitée par cet examen et, repliant les jambes, elle les écarta en grand pour bien lui montrer son intimité. L'homme se pencha pour mieux regarder la petite chatte rose et lisse tout en déglutissant.

- Je trouve les lèvres vaginales anormalement gonflées, dit-il, tout en posant ses doigts dessus.

Lucie frémit en sentant l'homme la toucher mais réussit à rester silencieuse. Sans vraiment s'en rendre compte, l'homme se mit à la caresser au lieu de l'examiner. Il fit courir ses doigts sur les lèvres tuméfiées, adorant le contact que cela procurait.

Lorsqu'il réalisa ce qu'il était en train de faire, il retira sa main comme s'il s'était brûlé.

- Excusez-moi, je voulais juste tester l'élasticité de vos lèvres.

- Vous avez trouvé ce que j'ai?

- J'avoue que je ne sais pas, je n'avais jamais vu ça. Vous devriez voir votre gynéco. En attendant, je vais vous prescrire des paracétamols à prendre toutes les six heures et peut-être aussi une cure de vitamines.

La jeune femme se releva et resta immobile face au docteur. Elle était de plus en plus excitée, surtout depuis que l'homme avait posé ses mains sur elle.

Le médecin était perdu, ne comprenant pas pourquoi cette femme lui faisait autant d'effets alors qu'il avait l'habitude d'avoir des patientes dénudées. Elle n'avait rien dit lorsqu'il l'avait caressé comme si cela ne la dérangeait pas. Ce corps lui plaisait tellement, qu'il ne réalisa même pas lorsqu'il la saisit pour la plaquer contre lui, l'embrassant sans vraiment l'avoir prémédité.

Lucie ne se débattit pas lorsqu'il posa ses lèvres sur les siennes, la serrant contre lui. Elle aimait sincèrement Marc mais n'avait pas la force de repousser le médecin, comme si sa volonté était annihilée. Elle y trouva même du plaisir alors que les mains de l'homme lui caressaient le dos.

Le docteur Longeron réalisa alors ce qu'il était en train de faire et repoussa Lucie.

- Excusez-moi, je ne sais pas ce qui m'a pris, balbutia-t-il

- Hein, non, n'arrêtez pas,

L'homme fut étonné par la réaction de la jeune femme

- Vous le voulez vraiment?

- Oui

Elle n'était plus dans son état normal, espérant juste que l'homme aille plus loin tant son sexe réclamait un mâle.

Mue par un réflexe animal, elle se retourna et appuya ses mains sur le bureau en bois, se cambrant pour s'offrir au médecin. Elle ignorait pourquoi elle agissait ainsi, comme si son corps ne lui répondait plus.

Le docteur, en voyant ce petit cul adorable, baissa son pantalon pour libérer un sexe déjà en érection. Dès qu'il positionna son gland à l'entrée de la vulve, Lucie poussa un gémissement presque inhumain tant cela l'excitait.

Longeron était comme dans un rêve en voyant cette superbe créature s'offrir sans réticence. Avec un plaisir encore jamais atteint jusqu'à ce jour, il s'enfonça d'un coup dans la chatte détrempée.

Lui saisissant les hanches, il se mit à la bourrer avec un bonheur incroyable alors qu'elle poussait des petits cris de jouissance à chaque coup de rein. Le médecin eut un peu peur que cela ne s'entende depuis la salle d'attente ou de son secrétariat mais c'était tellement intense, qu'il finit par occulter ses craintes.

Elle finit par ne plus savoir où elle se trouvait, se laissant baiser avec délectation. Sa vulve était si sensible que chaque pénétration la faisait toute vibrer. Jamais encore elle n'avait ressenti une telle chose, comme si ses sens étaient tous décuplés.

Elle n'était plus une femme mais une chienne en chaleur et elle se mit à jouir presque en continu.

Le médecin, lui aussi, prenait un grand plaisir et il sentit bientôt qu'il allait exploser. Lorsqu'il ne put plus se retenir, il resta enfoncer dans la vulve de Lucie pour l'inonder d'une semence bien épaisse.

Jamais encore, l'homme n'avait pris un tel pied, surtout lors d'une consultation avec une belle patiente. Il attendit que son sexe soit tari pour le retirer du corps de la jeune femme.

Cette dernière resta un long moment immobile avant de se redresser, réalisant alors ce qu'elle venait de faire. Elle était toute honteuse, se demandant pourquoi elle avait fait cela, trouvant son attitude vraiment impardonnable.

Elle aimait Marc et ne l'avait jamais trompé jusqu'à ce jour et pourtant, là, elle s'était donné sans vraiment réfléchir.

Sans un mot, sous le regard admiratif de son docteur, elle enfila sa robe. L'homme souriait bêtement avant de remettre lui aussi son pantalon qui était descendu au niveau de ses chevilles.

- Je... je vous dois quelque chose docteur?

Le médecin fut étonné par la question.

- Heu... non, tenez-moi juste au courant de votre état et venez me voir si cela ne passe pas.

- Oui, d'accord.

Lorsqu'elle sortit du cabinet, un couple et une femme d'un certain âge étaient assis dans la salle d'attente. Elle devint toute rouge lorsqu'elle constata qu'ils la dévisageaient, accélérant le pas pour partir au plus vite.

Sur le chemin du retour, elle se demanda si elle devait en parler à son chéri. Il risquait de le prendre très mal et de la quitter aussitôt. Non, elle s'était donnée au docteur sans vraiment l'avoir désiré, comme mue par une volonté étrangère. Elle se sentait coupable tout en étant victime et décida finalement de ne rien avouer.

Tout en roulant, elle se rendit compte que le feu en elle n'était pas éteint et que ses seins lui faisaient de nouveau un peu mal. Même son bas-ventre était encore en manque et elle eut vraiment peur. En arrivant chez elle, elle prit un antalgique puis se déshabilla pour passer sous la douche. Elle ne pouvait laisser du sperme sur son corps, préférant effacer les traces de sa tromperie.

Tout en se frottant sous un jet d'eau brûlant, elle sentit le plaisir revenir et pour se soulager elle se mit à se caresser les seins.

Mais que lui arrivait-il et pourquoi n'arrivait-elle plus à assouvir ses pulsions sexuelles!

Elle ne put résister à l'envie de faire glisser ses doigts dans sa fente de plus en plus sensible. Elle ne coupa pas l'eau, se doigtant très longuement, perdant tout contrôle avec ce qui l'entourait.

Lorsqu'elle reprit contact avec la réalité, elle était assise au fond de la douche, l'eau coulant sur sa tête, sa main entre les cuisses. Elle devenait complètement cinglée et elle se releva, quittant sa salle d'eau en titubant un peu.

Lorsque Marc rentra le soir, il la découvrit endormie sur le lit, entièrement nue. Il la trouva magnifique et eut envie de son corps. Elle avait énormément changé en quelques jours et il n'était pas fier de lui. Il savait que la drogue allait modifier son comportement mais pas à ce point-là.

Il se déshabilla en silence et alla la rejoindre. Ce corps était tellement captivant qu'il avait l'impression de le redécouvrir à chaque fois. Elle était parfaite et en plus, elle aimait maintenant de plus en plus le sexe, pour son plus grand plaisir.

Il lui caressa le visage avec délicatesse, voulant la réveiller en douceur. Elle ne devait pas dormir profondément car elle ouvrit presque aussitôt les yeux, paraissant surprise avant de se ressaisir.

- Tu es déjà rentré?

- Oui, il est dix-neuf heures

- Déjà! Je n'ai même pas préparé le souper.

Lucie allait se relever lorsque le jeune homme appuya sa main sur sa poitrine.

- Non, restes là, c'est de toi que j'ai faim.

La jeune femme resta sur le dos alors qu'il vint poser sa bouche sur un de ses mamelons. Elle poussa un petit cri lorsqu'il mordilla le téton devenu très sensible tout en glissant sa main entre ses cuisses légèrement écartées. Elle se mordit la lèvre lorsqu'il glissa ses doigts sur ses lèvres gonflées. Comment une simple caresse pouvait-elle procurer une si grande sensation.

Lucie ferma les yeux et se laissa aller au plaisir. Durant de longues minutes, il la téta tout en la caressant, la faisant gémir presque en continu.

En la voyant si réceptive, Marc eut une envie spéciale, une chose qu'elle lui avait toujours refusée. Il désirait tellement la posséder ainsi, qu'il libéra le mamelon de sa bouche pour lui demander.

- J'aimerais tant te prendre différemment ce soir.

Lucie mit quelques secondes avant de réaliser qu'il lui parlait

- Hein.. oui, comment?

- J'aimerais tant essayer une fois de te....

- Me quoi?

- Sodomiser... seulement si tu en as envie.

La jeune femme avait toujours refusé de se faire prendre de la sorte, trouvant cela contre nature et sûrement douloureux. Mais là, elle ne raisonnait plus de façon rationnelle et pour la première fois, elle ne fut pas catégorique.

- C'est que... je ne sais pas...

- S'il te plaît, juste une fois...

Lucie ne répondit pas mais sa volonté n'était plus aussi forte. Elle avait du mal à dire non à son amant, voulant lui faire plaisir et lui donner ce qu'il lui demandait.

- D'accord.

Juste en disant ce petit mot, tout son corps frissonna. Sans un mot, elle se retourna sur le lit pour se mettre à quatre pattes, à la fois apeurée et pressée d'offrir son petit trou.

Marc n'en croyait pas ses yeux, il allait enfin assouvir un fantasme. Il bandait comme un âne en se positionnant derrière elle. Il ne pouvait pas la pénétrer à sec, ne voulant pas lui faire de mal. Pour lui, la seule solution, était de commencer par sa chatte, histoire de lubrifier son membre.

Elle trembla de tout son corps et poussa un petit cri de joie lorsqu'il glissa sa queue entre ses chairs humides. Ce fut un vrai bonheur, surtout qu'elle avait cru qu'il voulait l'enculer.

Marc fit quelques va-et-vient avant de se retirer de cet endroit sublime. Lui, ce qu'il voulait, c'était de déflorer son cul.

Positionnant son gland contre le petit œillet, il se mit à pousser sans aucun état d'âme. Elle avait donné son accord en sachant ce qui l'attendait et il ne voulait pas y renoncer.

Cette fois, Lucie eut très peur en le voyant changer d'idée. Elle appréhendait tout en étant étrangement excitée, un peu comme si son corps avait envie de découvrir de nouvelles expériences.

Elle grimaça mais ne dit rien lorsque le membre s'enfonça de quelques centimètres. Cela faisait très mal mais c'était supportable, elle qui s'attendait au pire. Elle aima cette douleur lorsqu'il força un peu, découvrant une facette d'elle dont elle ne se doutait pas..

Elle ignorait la raison de ce nouveau plaisir, ne pouvant deviner que c'était une drogue qui la rendait ainsi.

Marc, en découvrant Lucie aussi passive, la saisit par les hanches pour mieux la pénétrer. Elle poussa un petit cri lorsque son cul céda, laissant le sexe s'enfoncer d'un coup au fond de ses entrailles.

Pour le jeune homme, c'était encore mieux que ce qu'il s'était imaginé, sentant son membre bien serré dans cet écrin de chair. Il se mit à faire de lents vas et vient, appréciant ce moment alors que la jeune femme gémissait en silence. Il préféra ne pas connaître la raison de ses plaintes, si elles étaient causées par l'agrément ou la douleur. Lui, ce qu'il voulait, c'était juste profiter de cet instant unique et ressentir ce plaisir incroyable.

Étrangement, il eut le sentiment d'être un dominateur en prenant par le cul cette femme qui était sienne. Il avait l'impression d'être beaucoup plus viril en possédant cette fille complètement passive.

Depuis le temps qu'il voulait l'enculer, il était fier de lui, un peu comme s'il sortait vainqueur d'une bataille engagée depuis de longues années.

Lucie eut mal au tout début avant de sentir son corps s'adapter rapidement. Elle se mit même à aimer lorsqu'il donna des coups de reins de plus en plus rapides, lui faisant ressentir des souffrances jouissives. Elle se mit à haleter lorsque son homme, trop excité, se mit à la prendre de plus en plus fort.

Pour mieux la posséder, les mains de Marc serrèrent plus fermement ses hanches se mettant à piocher dans son cul avec une force presque bestiale.

Ce fut pour la jeune femme du délire tant son corps aima d'être ainsi malmenée, oubliant la douleur pourtant toujours présente. Elle n'était plus qu'une marionnette avec laquelle un excité jouait et elle aimait cette sensation.

Elle poussa un long cri lorsqu'elle sentit les jets de spermes inonder ses entrailles et elle finit par s'écrouler, heureuse de s'être donnée ainsi.

Pour la première fois depuis presque une semaine, Marc n'eut plus honte d'avoir drogué sa petite amie. Grâce au produit qu'il lui donnait, il était arrivé à ses fins.

- Je sais que l'on n'a pas encore mangé, mais que dirais-tu de prendre une infusion?

N'attendant aucune réponse de sa jolie conjointe, le jeune homme se dirigea vers la cuisine, pour préparer les deux mugs, s'en oublier le petit supplément destiné à celui de Lucie.

*********

Deux jours s'étaient écoulés et nous étions le matin du quatorze juillet. Lucie mit très longtemps pour se lever du lit, se sentant de plus en plus étrange. Ses seins étaient devenus une zone hyper sensible et son bas-ventre était comme comprimé et toujours aussi chaud. Elle ressentait en plus une nouvelle fatigue et pourtant elle ne pouvait pas rester en permanence couchée.

Elle n'avait toujours pas pris sa décision pour le bal de ce soir, et, restant nue, elle alla dans la cuisine pour se faire son petit déjeuner. Comme il était près de dix heures et qu'il s'agissait d'un jour férié, elle fut surprise de ne pas trouver Marc.

C'est alors qu'elle découvrit le mot posé sur la table de la cuisine.

« Bonjour ma chérie. Je suis désolé, je sais que l'on avait prévu de passer la journée ensemble mais la personne qui était de permanence électrique est tombée malade et comme je suis le dernier embauché, on m'a envoyé à sa place sur un dépannage assez loin. Vu que tu dormais bien, j'ai préféré ne pas te réveiller mais je serai de retour demain matin au plus tard. Je te fais plein de bisous sur tout ton joli corps »

Elle fut très déçue en constatant que l'homme de sa vie ne passerait pas la journée avec elle. Elle décida de ne pas s'habiller, ne supportant plus le tissu sur sa peau. Finalement, elle n'irait pas au bal, ne se sentant vraiment pas bien et préférant restait tranquille dans son appartement.

Elle passa une grande partie de la journée devant le téléviseur, essayant de résister aux envies de se caresser. Elle savait que si elle touchait ses zones érogènes, elle risquait de ne plus s'arrêter.

Elle mangea juste une pomme au repas de midi et jeûna carrément lors du repas du soir. Elle ignorait ce qu'elle avait et cela l'inquiétait réellement. Il était 21h00 et elle était sur le point d'aller dans sa chambre lorsque la sonnette de la porte retentit.

Heureuse, elle se dit que Marc était revenu et courut lui ouvrir la porte. Il avait dû oublier ses clefs et elle n'allait pas manquer de se moquer de lui.

En ouvrant la porte d'entrée, elle resta statufiée en découvrant l'homme qui se tenait derrière. D'une quarantaine d'année, il était habillé comme un chauffeur de maître, la casquette sur la tête. Il tenait un sac en papier dans une main et eut l'air étonné en découvrant Lucie.

C'est alors que la jeune femme réalisa qu'elle était nue et ne sachant que faire, elle se contenta de masquer ses seins avec une de ses mains.

- Mademoiselle Prenot?

- Oui, bonjour, mais qui êtes-vous?

- Je suis le chauffeur personnel de Monsieur Fernal et je suis venu vous chercher

- Me chercher?

- Oui, pour le bal. Mon employeur s'est dit qu'avec les chaussures à talons, vous risquiez d'avoir du mal pour conduire votre voiture.

La jeune femme allait lui dire qu'elle n'avait pas l'intention d'y aller mais en voyant le regard de l'homme qui la fixait avec admiration, elle hésita d'un coup.

- Vous savez, mademoiselle, Monsieur Fernal compte énormément sur votre présence.

- Mais! il ne me connaît même pas.

- S'il vous plaît, si je ne vous ramène pas avec moi, je risque de perdre ma place.

Voyant que la jeune femme hésitait, il sortit de son sac une grande pièce de tissu bien pliée qu'il lui tendit de façon théâtrale.

- Pour que vous n'ayez pas de problème pour sortir de chez vous, voila une cape pour cacher votre corps, le temps qu'on arrive au manoir. Ce qui est d'après moi fort dommage car vous avez un corps fantastique.

Lucie était de plus en plus hésitante et elle se sentait très excitée en s'imaginant nue à ce bal mais elle pensait à Marc et trouvait cela immoral.

- Allez mettre vos chaussures et votre masque et je vous envelopperai de cette cape, lui demanda-t-il d'une voix autoritaire.

Pour la jeune femme, ce fut le déclic. Elle n'osa pas le contredire et alla dans sa chambre pour récupérer le carton sous le lit. Revenant dans la pièce à vivre, elle s'assit sur le canapé pour enfiler ses hauts talons avant de positionner son masque sur son visage.

Le chauffeur fut étonné qu'elle obéisse alors qu'il n'avait que haussé le ton. Fernal lui avait pourtant dit que cela suffirait mais il avait douté que cela puisse marcher.