L'Île de Marana Chapitre 10

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici
OmegaNu
OmegaNu
13 Admirateurs

Elles se répartissent les couchettes. Il n'y a pas tellement de place pour les sacs, et nous les laissons dans le fond, empilés sur le sol.

— Tes affaires puent, me dit la fille noire, il faudrait penser à les nettoyer.

— C'est ce que je vais faire.

— Et ce que tu as sur toi aussi.

— Oui, ne t'en fais pas, je vais nettoyer le tout en même temps.

— Je m'appelle Diana, me dit-elle. Viens, je vais t'aider.

La fille est très jolie, je la trouve sympathique. Pendant que les autres s'installent, nous sortons. J'emmène mon sac et nous allons sur le pont trouver la capitaine.

— Mon ami Arno voudrait faire sa lessive, avez-vous un endroit pour cela?

— Il peut aller sur le pont arrière. Il y a des bassins.

— Merci madame, viens Arno.

Nous passons à l'arrière du navire. Effectivement, il y a des bassines.

— Tu sais comment lessiver?

— Oui, bien sûr.

— On ne dirait pas, quand on voit l'état de tes affaires.

— J'ai expliqué, c'est un impondérable.

Elle prend mon sac et l'ouvre pour faire tout tomber sur le sol.

— Encore pire que ce que je ne pensais.

Elle prend des seaux pour puiser l'eau dans la rivière et la verser dans le bassin de bois, comme un demi tonneau.

— Allez, montre-moi ce que tu sais faire.

Je jette toutes mes affaires dans le bassin.

— Ce que tu portes aussi.

Son ton péremptoire me fait obéir tout de suite, même si elle n'est pas une des géantes noires. Mais c'est une fille noire, et cela me rappelle la directrice et ses amies. Je me suis promis d'aller la trouver. Alors, je retire mes vêtements et me montre nu à Diana.

— Tu es un sacré beau morceau de mec, me dit la fille. Je comprends les Mars.

Je place le reste des mes affaires dans la bassine et prends mon savon, puis je commence à frotter.

— Tu as l'air doué pour le travail domestique, remarque-t-elle, c'est bien.

Elle s'assied et me regarde. C'est assez dur. Il faut frotter fort et au bout d'une bonne heure, les odeurs ne sont pas vraiment parties, je dois recommencer avec de l'eau nouvelle.

Elle me fait raconter ma vie en France.

— Tu as vraiment subi cela avec ta directrice?

— Oui.

— Et tu n'as jamais rouspété?

— Non, je trouvais cela normal.

— Tant mieux, moi, je trouve cela aussi normal, tu dois être une perle rare. Je n'ai jamais trouvé un mec qui accepte, surtout un blanc.

— Pourquoi?

— J'aime ce que ta directrice t'a fait subir, mais aucun mec n'accepte.

— Ah...

— Il faudra que nous nous revoyions après le départ de cette île.

— Oui, ce serait sympa.

La capitaine vient nous voir.

— Tu t'en sors?

— Oui madame, mais c'était réellement très sale.

— Il va devoir laisser sécher ses affaires.

— Avec la brise, cela devrait aller assez vite, demain tout devrait être sec.

— Oui, s'il ne pleut pas, noté-je.

— Tu as tout lessivé? Me demande la capitaine.

— Oui madame.

— Tu restes comme cela, dans ce cas?

— Euh oui, madame, je n'ai pas le choix.

— Venez manger, le repas est prêt.

Je me rends compte que je suis complètement nu, mes affaires sont occupées de sécher. Diana me prend la main et m'emmène à la salle à manger. Les autres filles rient de me voir arriver tout nu.

— Tu n'en as pas assez des contrôles de police?

— Il faut que tu te déshabilles encore?

— Laissez-le, me défend Diana, pour ma part, je trouve cela très bien.

Elle me fait asseoir à côté d'elle, à la table avec les filles arabes. Nous mangeons du pain et du fromage, avec de la soupe de diass. Quand c'est fini, Diana me fait débarrasser et emporter le tout aux cuisines. Je vais voir si mon linge sèche bien. Diana me rejoint et me prend contre elle. C'est bizarre d'être avec une fille de ma taille.

Soudain, je suis dans ses bras, face à elle. Elle m'embrasse sur la bouche. Cela faisait très longtemps... Nous nous embrassons, je caresse ses hanches au travers de sa chemise.

— J'ai très envie de toi, me dit-elle tout bas.

Nous sommes dérangés par une femme d'équipage.

— La capitaine veut te voir, Arno.

— J'arrive, réponds-je un peu frustré.

Diana me laisse aller. Je trouve la capitaine dans le poste de pilotage.

— Alors Arno, tu te plais sur ce bateau?

— Oui. J'ai hâte de voir le Temple. Vous faites du cargo?

— Oui.

— Et que transportez-vous?

— Des outils, du matériel et des denrées pour le temple. Et puis quelques caisses aussi pour les villages sur la route.

— Il y a trois journées jusqu'au temple, c'est cela?

— Oui. Et depuis quelques temps, nous avons des touristes, d'un peu partout qui veulent connaître le temple.

— Ce doit être magnifique.

— Magique aussi. Tu verras. Les gens qui en reviennent son transformés, parfois certains plus que d'autres.

— Pourquoi?

— S'il y a une rencontre avec les déesses.

Encore une qui croit à cela. Une rencontre divine...

La capitaine appelle une femme et lui donne quelques ordres. Je regarde dehors et aperçois deux policières sur le quai. Elles m'interpellent.

— Tu es toujours là?

— Oui. Je dors sur le bateau et nous partons à l'aube.

— Bon voyage.

— Merci.

— Et n'oublie pas de venir nous voir quand tu reviens.

— Je n'y manquerai pas.

Vraiment, tout le monde est devenu sympa. Je me retourne, la capitaine est libre.

— Tash'A ne m'avait pas menti, tu es bien nu. Tu aimes cela?

— Oui, de plus en plus.

— Pourquoi n'es-tu pas nu en permanence?

— C'est encore difficile, surtout en ville, ici sur le bateau, ça va. En plus, je devais nettoyer toutes mes affaires.

— Je vais veiller sur toi pendant ton voyage.

— Merci madame.

Elle me soulève et m'embrasse puis me redépose. Je vais à notre cabine. Les filles sont en petite tenue sur leur couchette. Je prends celle qui reste, au milieu.

— Alors, le nudiste, tu es content de voyager sur ce bateau?

— Bien sûr.

— Tu aimes l'île?

— J'adore. Ce sont mes meilleures vacances.

— Tu dois être complètement cinglé, me dit une des Françaises. Comment fais-tu pour qu'elles semblent t'adorer, elles te traitent si bien maintenant.

— Il fait ce qu'il faut, intervient Diana. Regardez-le, il est superbe, les Mars l'adorent parce qu'il a le bon comportement. Il aime être nu, il aime les femmes noires qui sont fortes et autoritaires. C'est ce qu'elles recherchent.

Les filles me regardent d'un drôle d'air.

— Tu es bizarre. Enfin, nous n'allons pas nous plaindre...

— Arno, me dit la blonde, que vas-tu faire après le Temple Doré?

— Je vais dans le Nord.

— C'est interdit, me dit une Coréenne.

— Sans doute, mais des compagnes de voyage me l'ont proposé. Elles m'ont dit que personne n'y allait et que c'était très beau.

— Oui. Qui t'a proposé cela?

— Tash'A, une des guerrières.

— Tu as vraiment de la chance. Tu crois que nous pourrions venir?

— Je leur demanderai.

— Tu es folle? Dit une Française. Après le temple, nous nous dirigeons vers Mar-Oda, et nous restons sur la côte, la plage et tout. Ensuite, nous retournons chez nous. Je n'ai pas envie de tenter le diable et faire une connerie qui me vaudrait dix ans de prison.

— Elles n'ont jamais été si sévères avec des filles, rétorque Diana, uniquement les mâles récalcitrants.

— On ne sait jamais.

Il se fait tard. Quelqu'un éteint la lumière, et après quelques chuchotements, tout le monde s'endort. Tout à coup, je sens une main sur mon torse. Diana colle son visage au mien.

— Ne dis pas trop de choses à ces filles, me conseille-t-elle. Elles n'aiment pas l'île. Toi, tu es différent.

— Tu as raison.

— J'ai très envie de toi.

— Moi aussi.

— Je te veux, quand nous quittons ici, je t'enlève. Tu vivras nu chez moi.

Je souris. Toutes ces filles noires pensent à la même chose. J'irai trouver la directrice, je verrai ce qu'elle dira.

Je me réveille assez tard, il n'y a plus personne dans la cabine. Le bateau bouge, nous avons donc quitté Mar'Salla. Je me lève et sors dans l'étroite coursive et arrive sur le pont. Je vois la capitaine et la salue.

— Bonjour madame, où se trouve la douche?

— Tu peux utiliser celle-ci, me montre-t-elle.

— Et on peut nager dans la rivière?

— Nous allons trop vite, il vaut mieux attendre d'être à l'ancre.

Je vais sous la douche et me lave sous les yeux de la grande noire, puis alors que j'allais retourner à ma cabine, elle m'appelle.

Je retourne auprès d'elle.

— Tu veux venir dans ma cabine pour le petit déjeuner?

— Avec plaisir.

Et je la suis tout nu. Nous montons au pont supérieur, et voyons la cabine de pilotage. Elle me montre tout, sous les yeux de la pilote et puis nous allons dans sa cabine. Très belle, propre et luxueuse. Pas grande mais pratique. Nous nous asseyons à une petite table et mangeons du pain, des fruits et du thé.

— Merci beaucoup.

Je retourne à l'arrière et trouve mes vêtements propres et secs. Je prends le tout et plie les affaires pour les déposer dans mon sac. Je ne garde qu'un T-shirt avec un short. Alors, je descends ranger mon sac dans ma cabine et vais dans le poste de pilotage pour admirer le paysage.

C'est grandiose, magnifique, des arbres géants, des plantes de toutes les couleurs, des oiseaux géants aussi, sans compter les falaises, les cascades, les forêts denses, parfois une végétation jaune, puis rouge. Parfois la rivière est large puis devient étroite entre deux falaises. Le bateau avance sans bruit de moteur.

Les filles me laissent seul, et j'en profite pour m'imprégner de ces paysages. Je ne veux rien oublier.

Vers le début de l'après-midi, nous arrivons en vue d'un ponton au milieu de la forêt. Au loin, quelques huttes. Nous accostons et trois géantes noires presque nues, seulement vêtues de robes de peau tachetée, comme du léopard, arrivent et se postent devant le bateau. La passerelle est descendue et la capitaine les rejoint.

Les trois femmes en léopard chargent des caisses sur le bateau et en prennent également quelques-unes. Quand elles m'aperçoivent, elles m'observent bizarrement, presque hostiles. Pourtant, elles sont diablement sexy, et je me sens attiré par ces femmes.

Quand la passerelle est relevée, je vais trouver la capitaine.

— C'est une tribu satellite, m'apprend-elle, elles n'ont plus vu de mâle depuis très longtemps. Elles sont étonnées de te voir. Dans les temps anciens, elles s'occupaient de la capture et de l'entreposage des esclaves.

— Ah? Intéressant, on peut visiter?

— Non, il ne vaut mieux pas. Si tu vas dans le Nord après, tu tomberas parfois sur de tels villages. Tash'A te dira ce qu'il faut faire et elle pourra te protéger, il faut lui obéir, c'est une grande guerrière.

Nous partons vers l'amont. Quand le soir tombe, la capitaine fait placer le bateau près d'une petite île au milieu de la rivière ;

— Nous allons passer la nuit ici, si tu veux te baigner, c'est maintenant, vient-elle m'annoncer alors que je parle à Diana.

Je retourne à ma cabine, et y rencontre les autres.

— Nous sommes arrivés, je vais me baigner.

— Nous te suivons, dit une Arabe.

Je me mets tout nu et passe entre elles pour sortir. Je sors du bateau sur l'île et plonge dans l'eau. Excellente. Je nage et me fais rejoindre par les filles en maillot de bain.

C'est gai d'être nu, mais les sensations sont plus fortes quand je suis en présence de femmes noires. Je sors avant elles et vais me sécher, puis m'habiller. Nous dînons sur l'île, sur une petite plage de galets.

Quand les filles retournent au bateau, je reste un moment. Diana vient me trouver.

— Retire tes vêtements, et allons faire un tour.

En quelques secondes, je suis nu. Elle me prend la main et m'emmène par la petite plage vers l'autre côté de l'île.

— Tu me plais, Arno. Tu es mon type de mâle.

— Ah? C'est quoi ton type?

— Un garçon blanc soumis. Tu viendras chez moi, et je t'enseignerai comment vivre comme il faut, nu à mes pieds. C'est cela que tu aimes, n'est-ce pas?

Ses paroles m'excitent.

— Oui, réponds-je.

— Tu n'auras aucun vêtement, toujours nu et aucune liberté.

Je me sens transcendé par ses paroles. J'imagine Diana me dire cela pour de vrai. Ici, c'est un monde à part, et c'est déjà génial, j'imagine aussi la directrice me le dire.

Nous sommes dérangés. La capitaine m'appelle.

— Retournez à bord, maintenant.

Diana râle et passe devant. Je vais vers la capitaine.

— Tu aimes bien cette fille?

— Elle est gentille. Elle veut me revoir après les vacances.

Elle me ramène sur le bateau et je ne pense plus à mes vêtements. Je retourne à ma cabine. Les filles dorment déjà sauf Diana.

— Nous ne sommes jamais tranquilles, me dit-elle.

— Je promets que je viendrai chez toi après mon voyage. Je ferai tout ce que tu voudras et nous aurons tout le temps.

Elle a un hoquet de plaisir.

OmegaNu
OmegaNu
13 Admirateurs
12
Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
4 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a environ 6 ans
Prespectice

Quelle perspective magnifique cette promesse d'un jour vivre nu en permanence sous la coupe d'une Femme !

AnonymousAnonymeil y a environ 6 ans
Merci

J'aime bien ce genre d'histoire

Vive la suite je suis impassient

Desoler pour les fautes d'orthographe

Furansowa

OmegaNuOmegaNuil y a environ 6 ansAuteur
merci

Merci pour ce commentaire constructif, j'y prendrai garde et effectuerai les changements nécessaires dans les nouvelles histoires.

AnonymousAnonymeil y a environ 6 ans
idée originale

et drôle, mais vos chapitres sont le plus souvent noyés dans la répétition, des événements, de l'action, mais plus encore des dialogues ... on a le sentiment que ça tire en longueur et c'est dommage !

Partagez cette Récit

LIRE LA SUITE DE CETTE SÉRIE

Histoires SIMILAIRES

L'invasion Ch. 01 Une nouvelle voisine géante et sexy.
49 1/2 Shades James is looking for a threesome. Sarah has other plans.
Vive La Difference Black girl seduces white guy into femdom BDSM.
BDSM Waxing - a CFnm Story Submissive is humiliated and waxed by Dommes.
Cruise with a Difference Ch. 01 Katy invites her friend Kristen to go on an unusual cruise.
Plus d'histoires