l'Etablissement Chapitre 01

BÊTA PUBLIQUE

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Nous arrivons au bout de quelques secondes devant une autre salle. Dans celle ci, trône une belle femme, rousse, d'une quarantaine d'années selon moi. Elle se tient au centre d'un canapé, torse nu, la tête en arrière, son visage exprimant de différentes façons ses plaisirs. Cette femme épanouie, doit impressionner Émilie car sa respiration s'est calquée sur celle de l'inconnue. Cette dernière fait reposer ses mains sur les têtes de 2 jeunes hommes, chacun dévoué à complimenter un de ses seins. Les fins doigts de la femme s'enfouissent dans les tignasses de ses deux amants. Elle les guide, accentuant une pression par moments, la relâchant à d'autres. Ses élèves sont désireux d'apprendre et de satisfaire celle qui s'apparente à leur maitresse. L'extase de la femme monte subitement d'un cran, remplissant la pièce de gémissements sonores et puissants. Il est impossible de rester indifférent face à ce tableau. Je regarde alors celle que je guide, elle a déposé une main sur sa propre poitrine, caressant lentement son sein opposé à moi. Il est évident qu'elle vit la scène : ses yeux perçants rivés sur le trio, mais surtout, sa robe se déforme de plus en plus au niveau de ses seins, ses tétons pointant déjà fermement. A cette vue, Émilie m'est plus que désirable. Je suis obligé de fermer mes points avec force pour me restreindre de fondre sur elle et d'imiter les deux hommes derrière le miroir... je deviens fou, au bord du gouffre au moment où elle s'échapper un petit gémissement. Je préfère alors la laisser seule assister au spectacle, partant en quête de la prochaine scène pour l'abreuver de plaisirs.

C'est ainsi que je me balade seul, déjà bien excité dans les méandres de l'Établissement. Et ce n'est pas les visions qui s'offrent à moi qui vont améliorer ma condition. A la recherche de ce qui pourrait intéresser Émilie, je commence à avoir deux ou trois idées de ce que j'aimerais lui présenter. Reste encore à trouver une salle où ça à lieu... Est ce la providence, mais je finis par trouver ce que je recherche, assez rapidement d'ailleurs. J'ai face à moi un jeune couple, entre les mains d'un couple plus âgé, qui se fait équiper, doublant, triplant voire plus les passages de cordes. Les tressages se constituant progressivement sur leurs jeunes corps pour le plaisir des yeux. Cet art fait ressortir les rondeurs de la jeune femme. Vu leur état d'avancement, je ne pense pas qu'ils soient prêts avant encore dix bonnes minutes, ce qui laissera amplement le temps à Émilie de s'imprégner de sa scène devant laquelle je l'ai laissée.

A mon retour, Emilie n'a pas bougé. Enfin si, un petit peu. Elle est désormais appuyée contre le miroir : son bras et son front directement contre lui, tandis que ses yeux sont verrouillés avec intensité sur ce qu'il y a derrière. Je me rapproche sans la déranger, curieux de voir ce qui peut autant la captiver. Dans la pièce, les trois protagonistes sont toujours présents, les deux hommes toujours au service de la dame. Cette dernière est d'avantage inclinée sur le canapé que quand je l'ai laissée. Elle se retient uniquement par son bras au dossier, fermement agrippée, les deux hommes toujours sur elle. Leurs bouches sont toujours scellées sur ses seins, leur tête bougeant rapidement au rythme saccadé de la respiration de leur compagne du moment. Mais leurs mains ont visiblement parcouru ce beau corps féminin, pour le plus grand plaisir de sa propriétaire. Sa robe est tournée pour permettre à deux mains, au travers de la fente, d'apporter une méticuleuse attention à ce fruit mûre qui ne demande que ça. Les caresses semblent insoutenables car le bassin de la belle rousse se tortille dans tous le sens, se décollant régulièrement du canapé. Le visage de cette nymphe est défiguré par les différents plaisirs qu'elle éprouve. N'hésitant pas à guider ses amants de sa main libre. Mon regard dérive sur Émilie, toujours appuyé contre le miroir, respirant fortement. C'est alors que je remarque son autre main, celle reposant sur sa poitrine, pétrissant légèrement son sein, comme si elle était prête à arracher sa robe... je la trouve tellement désirable ainsi, alors qu'elle ne demande qu'un petit coup de pouce pour passer de l'autre côté... bientôt cela dit, bientôt, j'attends encore un peu pour la lancer dans le grand bain...

Je la laisse ainsi quelques minutes à contempler ce trio de désir. Puis j'arrache Émilie de cette vision de délectation, après que la femme ait atteint son n-ième orgasme, des mains et des langues agiles de ses amants. Je guide alors une Émilie, comme sonnée, au travers des couloirs jusqu'à la salle retenue.

A notre arrivée devant la vitre, tout semble être déjà en position. Je place délibérément Émilie là où elle pourra le plus profiter du spectacle. J'en profite pour faire glisser mes mains sur ses hanches, les maintenant plus que nécessaire. Mais je me réjouis surtout qu'elle ne fuie pas ce contact avec mes mains. Ses yeux s'ouvrent immédiatement en grands, le regard gourmand, mâchouillant sa lèvre inférieure à la vue de ce qui s'offre à elle. Il est vrai que ce qui se passe devant nous est saisissant... Le jeune couple est saucissonné, l'un face à l'autre, à un bon 1 mètre 50 du sol, dans la plus belle tradition du shibari, que leurs tortionnaires ont manifestement appris à maîtriser avec le temps. Les cordages rouges sont idéalement serrés, utilisant des anneaux argentés, faisant ressortir toutes les rondeurs de la jeune femme, sans mettre sa santé ou son intégrité physique en péril. Son compagnon, plus sec, fait l'effet d'un bélier médiéval, bien droit, fixant son aimée dans les yeux. Ceux-ci trahissent son excitation, et son désir, dans l'attente nerveuse de la suite. Les bras maintenus croisées dans leur dos, les jambes maintenues pliées avec leurs chevilles attachées, via un solide cordage, à leurs poignets. Incapables de bouger, à la totale merci de leurs maîtres de la soirée.

Le couple dominateur tourne lentement autour d'eux. Ils me font l'effet de deux oiseaux de proie tournant autour de ce qui fera leur festin. Leur visages expriment leur appétit pour cette jeune chaire, par des rictus et des passages de langue sur les lèvres. Emilie les regarde, curieuse, admirative, suspendu à leurs gestes, dans l'expectative du prochain mouvement. La réponse ne tarde pas à venir. L'homme choisit une plume, qui me semble d'être de faisan, la caressant de son doigt sur toute sa longueur. Sa douceur doit certainement lui convenir vu le large sourire qui apparait sur son visage. Croyez moi, ce sourire n'a rien de rassurant, loin de là... Bien que me sachant à l'abrit derrière la vitre, il me donne froid dans le dos. Il me terrifierait si je me trouvais dans la même salle que lui... La femme, de son coté, allume une belle bougie toute blanche. La jeune soumise, ne peut pas voir ce qui se prépare derrière elle. Mais, les gigotements et les regards affolés de son compagnon ne la rendent pas sereine. Je peux facilement voir sa mâchoire trembloter de là où je me trouve.

Ma voisine semble être parcourue d'un frisson. Je me demande quel peut bien en être la raison. Voudrait-elle prendre la place des dominants? Peu probable. S'imagine t elle à la place d'un des deux soumis? Certainement. Ou bien encore autre chose que je ne saurais imaginer? En tout cas, elle est absorbée par ce qui se passe de l'autre côté de la vitre. La domina regarde son partenaire tourner autour des jeunes tourtereaux, faisant glisser la pointe de sa plume sur une voute plantaire, l'intérieure d'une cuisse, toute la longueur d'un flanc compressé par les cordes, le cou. Les pauvres victimes ont bien du mal à rester de marbre face à cette avalanche de douceur. Les veines protestations et contorsionnement du jeune couple trouve manifestement résonnance chez Emilie, car je suis surpris qu'elle m'agrippe le bras, mais j'en suis ravi. Je la laisse faire. Trop heureux de sentir m'attirer vers elle pour loger mon membre entre ses seins tandis que la domina rentre en scène. En effet, elle vient de verser sa cire chaude sur le dos de la jeune femme. Les gouttes de cire la font immédiatement se redresser et se tordre, lâchant un son incompréhensible et étouffé par le bâillon. Je secoue légèrement ma tête à la vue de ce spectacle. Non pas qu'il me soit insupportable, mais je pense à ma ou mon pauvre collègue qui devra nettoyer la cire des belles cordes rouges demain...

C'est ainsi que les coups de plume et les gouttes de cire chaude pleuvent sur les prisonniers. Les poitrines, les tétons, les cous, les nuques, les fesses et les parties génitales ne sont en aucun cas épargnés, ni par la flamme ou la cire, ni par la douce morsure de la plume. Des larmes ne tardent pas à couler sur leurs visages déformés par le suve mélange de plaisirs et de douleurs éprouvés lors de ces traitements. Plus ils gigotent, plus leurs bourreaux excellent pour leurs faire ressentir de nouvelles sensations insoupçonnées. Leurs gestes sûrs se font plus précis, plus prolongés, évoluant avec une grâce envoutante pour les spectateurs. C'est tout simplement beau! Mais ce que doivent préférer les intervenant, c'est la confirmation, à chaque seconde du statut de chacun. Les soumis, entravés, ne peuvent rien faire si ce n'est subir les volontés des dominants, qui sont eux libres d'évoluer comme bon leur semble. Les premiers trouvent leur bonheur en lâchant entièrement prise, s'en remettant complètement aux seconds, cherchant absolument à ne rien contrôler.

Je reste un temps à côté d'Émilie à regarder ce quatuor s'épancher dans leurs plaisirs. Ça gigote, sourit, gémis, envoie des regards suppliants, cherche du courage dans un autre regard perdu, jubile et ainsi de suite. Je fixe des yeux celle que je guide, manifestement chamboulée par la vision, tremblante de ce que je crois être de plaisir. Il me tarde de la voir au center de l'attention, je veux voir l'expression de ses plus intimes désirs révélés au grand jour. Elle s'en serait que plus irrésistible à mes yeux? Je la laisse donc là, profiter du spectacle, caressant de sa main le bas de son ventre, dérivant dangereusement vers son pubis, le souffle court... Il faut rapidement que je trouve la salle suivante, avant qu'elle ne commence à se satisfaire seule, sans spectateurs autre que moi pour l'observer.

Je passe en revue les salles, je n'ai pas de temps à perdre. A la sixième, je m'arrête, un large sourire se dessinant sur mon visage. J'ouvre la porte discrète et rentre dans une salle. Au centre trône une table, une femme les poignets maintenus dessus, le fessier a l'air, à peine recouvert par son chemisier blanc immaculé, le galbe de ses fesses parfaitement exposé, sa féminité complètement visible. Face à elle, le même dispositif mais vide et deux hommes. J'inspire profondément, utilisant ma voix la plus séductrice pour leur faire ma proposition : "Bonsoir à vous", j'attends qu'ils se retournent tous les trois vers moi pour poursuivre, "seriez vous, par hasard, intéressés par un quatrième membre pour votre séance de fessées?"

Les regards scintillants valent toutes les réponses du monde. Je leur souris en retour, de ce sourire inquiétant de qui est dans la connivence.

C'est l'heure pour Émilie de rentrer dans le grand bain!

A suivre...

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7 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a plus de 2 ans

J'ai trouvé ton récit juste délicieux j'ai hâte de connaître la suite

Bisous

SheG

AnonymousAnonymeil y a plus de 2 ans

Juste génial ! J'aime les histoires lentes et sensuelles, cette série est un régal !

AnonymousAnonymeil y a plus de 2 ans

Excellent J'espère une suite.

AurailiensAurailiensil y a plus de 2 ans

oui belle idée bien écrite ! Voyeurisme, un soupçon de non consentement avec la relative innocence d'Emilie, perversité, psychologie au service de l'excitation... j'espère que la suite restera dans cette veine !

AnonymousAnonymeil y a plus de 2 ans

une petite remarque :

Tain:

Amalgame métallique (étain ou mercure) qu'on applique derrière une glace pour qu'elle puisse réfléchir la lumière.

Miroir sans tain.

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