l'Etablissement Chapitre 01

Informations sur Récit
L'Etablissment reçoit la visite d'Emilie.
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Partie 1 de la série de 3 pièces

Actualisé 06/14/2023
Créé 08/16/2021
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Voici ma première création. J'espère qu'elle saura susciter l'intérêt du lecteur.

N'hésitez pas à me faire un retour constructif.

Merci à ceux qui m'ont aidé à la concevoir.

Sur ce, bonne lecture.

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Je m'inspecte pour la 7ème fois dans le miroir. Mes yeux parcourent ma tenue de haut en bas, à la recherche du moindre défaut. La chemise rouge sombre ne présente aucun faux pli, le pantalon noir n'a pas de poussières et les chaussures de villes noires sont correctement cirées.

Malgré les apparences, je ne me prépare pas pour une rendez vous galant. Bien que, je dois le concéder, ça y ressemble en plusieurs points. Je ne suis que l un des employés de cet établissement pas comme les autres... Son principe est simple: permettre à tous les membres du club très privé, de jouir du moindre de leurs désirs, en toute sécurité et anonymement ; tant qu il soit possible de trouver un partenaire. L'ensemble tient grâce à une immense chape de silence, élégamment entretenue.

Seuls les employés connaissent l'emplacement de ce lieu, très originalement appelé l'Établissement, surtout qu'il ne se situe pas très loin de la civilisation. Les membres y sont individuellement conduits, derrière les vitres teintées des berlines, doublées d'un bandeau sur les yeux, par des chauffeurs exclusivement muets.

Ce soir, nous avons une "invitée". Il ne s'agit pas d'une membre ordinaire, elle sera pour cette nuit, bien plus que cela. Trois fois par ans, les membres peuvent recommander une personne, qui serait susceptible de profiter, le temps d'une nuit, de 19h a 6h du matin, de tout ce qu'a à offrir l'Établissement. Et le champ des possibles est vaste! Parmi toutes les nominations, une seule personne est choisie, je ne saurais cependant vous expliquer le processus de sélection, car je ne le connais tout simplement pas. N'oubliez pas que le mystère est de rigueur ici bas. Quoi qu'il en soit, notre "invitée" du jour se nomme Émilie, je fais parti du groupe restreint au courant de sa venue.

Émilie donc, a du recevoir il y a quelques semaines une invitation, sur papier gris aux lettres dorées, disant ceci:

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Chère Émilie,

Par la présente, vous disposez de l'infime honneur de pouvoir profiter, intégralement, de tout ce que peut avoir à offrir l'Établissement, gratuitement, le temps d'une nuit, pour satisfaire vos envies les plus intimes.

Un chauffeur vous attendra à la date suivante, pour vous y conduire. La tenue de soirée est exigée.

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Suivi de la date de ce jour. Sans d'autres indices que le "E" majuscule du verso, écrit en rouge sur le même fond gris que le recto. Elle aura eu beau chercher la signification du "E" ou de l'"Établissement", ses recherches ont du rester infructueuses. Nous veillons quotidiennement à ce que tout ce qui touche à notre petite activité n'intervienne nulle part sur la toile. C'est un métier d'entretenir un mystère. Par contre, quelqu'un sait maintenant tout d'Émilie, de sa vie, de ses potentielles perversions, étape indispensable de la validation de sa candidature, à son insu, avant d'envoyer le sésame.

Cela fait désormais 3 ans que je travaille presque quotidiennement ici le soir. En général j'accueille les membres, leur proposant une collation, avant de les envoyer dans le grand bain du plaisir et de débauche. Ça me convient parfaitement : le salaire est appréciable et il y règne une bonne ambiance entre le personnel. Certaines femmes ont même flirté avec moi, en début ou fin de nuit, et je suis rentré de bonté de cœur dans leur jeu. Tout comme il m'est arrivé d'avoir quelques aventures avec des jolies collègues, certaines même lors de mon service, entre deux réapprovisionnements des serviettes du sauna ou de la salle de massage. Et puis, il y 6 mois, on m'a proposé de servir de guide pour une "invitée", un honneur alors pour moi. Ayant entendu les histoires de collègues, j'en attendais beaucoup! Mais l'expérience s'est révélée assez décevante pour moi. L "invitée" était restée sur la réserve, passant le plus clair de sa nuit à regarder les différents couples ou groupes, dévoilant à peine ses envies malgré mes efforts, imperturbable et inexpressive, embrigadée dans sa conception désuète de la place d une femme dans la société. Mon enthousiasme pour ce soir est donc bien plus mesuré. D'autant plus, qu entre temps, j ai appris que certains "invités" n avaient tout bonnement pas répondu à l'invitation...

Délaissant le miroir, je braque mon regard sur une tablette. Un outil indispensable pour suivre la progression des différents chauffeurs. C'est ainsi que j'ai su qu'Émilie était bien en route. Mes collègues ont déjà commencé à accueillir les membres réguliers, venus profiter d'une soirée de jouissances charnelles. Ces derniers arrivent à quelques minutes d'intervalles, pénétrant dans l'Établissement par différents accès, leur permettant ainsi un passage aux sanitaires. On ne tergiverse pas avec l'hygiène. A en croire le signal qui se déplace sur la carte numérique, la voiture d'Émilie est à moins de 3 minutes.

Je prends 3 longues inspirations, les yeux fermés, me préparant mentalement au marathon que sera, je l'espère fortement, cette nuit. Ouvrant les yeux, je sors d'un pas ferme sur le perron de ce château de la renaissance, au moment où la voiture passe le portail pour s'engager sur les graviers de la cour d'honneur. Roulant au pas, la berline noire s'arrête, la portière passager arrière à mon niveau. Après un bref salut vers mon collègue, j'ouvre la porte arrière.

Jusqu'à présent, je n'avais encore jamais vu Émilie, cette femme blonde, assise à l'arrière de la voiture. Je dois bien avouer que ce premier regard a eu des répercussions en moi. J'ai beau avoir vu foison de magnifiques hérauts de l'espèce humaine, les critères de beauté habituels ne s'appliquent pas à cette femme. Me reprenant, je m'adresse à elle d'une voix douce. "Bonsoir Émilie, j'espère que vous avez fait bonne route"

La jeune femme est manifestement surprise par mon intervention, craintive, bougeant sa tête, essayant de capter quelque chose, avant de reprendre rapidement de l'aplomb :

- Je n ai pas eu à m'en plaindre, m'annonce t elle d'une voix mélodieuse.

- Vous m en voyez ravi. Permettez moi de vous aider à sortir, mais veuillez garder votre bandeau encore un peu, je vous prie.

Lui prenant le bras avec délicatesse, mes doigts glissent le long de sa douce peau vers sa main pour la supporter, avec fermeté. Ce simple contact physique est des plus savoureux. Émilie extrait une jambe, recouverte d'un fin tissu blanc, sortant de la fente de sa robe de soirée bleue nuit, rehaussée de petits points argentés, comme dans un ciel d été dénué de toute pollution lumineuse. Avec mon aide, elle s'extrait de la voiture, qui redémarre dès la portière refermée. Elle marche avec assurance dans ses élégantes chaussures noires. Je la regarde attentivement alors qu une légère brise s'engouffre dans ses cheveux lisses, les basculant dans son dos, en révélant un joli décolleté jusqu'à présent caché. Cette femme a un véritable charme, me faisant la guider en silence, captivé par sa sublime silhouette.

Une fois rentrés, je lui annonce qu elle peut retirer son bandeau. D'un geste fluide, elle le retire, battant à plusieurs reprises des paupières avant de les garder ouvertes. Mon regard se perd dans le bleu étincelant de ses yeux, suspendant ma respiration une fraction de seconde. Elle laisse son regard parcourir le hall d'honneur, fait de marbre et de bois, un somptueux tapis rouge courant au sol, un éclairage tamisé aux couleurs chaudes, avant de ramener ses yeux sur moi.

- bienvenue à l'Établissement, dis je en effectuant une respectueuse inclinaison de mon buste, par habitude. Je serai votre guide pour cette nuit.

- merci. Mon guide? Je dois dire que je n'ai pas très bien compris la teneur de cette invitation, m'avoue t'elle en perdant un peu de son apparente assurance.

Je lui parle donc de l'Établissement, ce que viennent y chercher ses membres. A cette annonce, ses yeux s'ouvrent en grand, prise complètement au dépourvu, presque affolé. Je la regarde se dandiner d'inconfort, ce qui m'amuse, tout en lui expliquant que je la guiderai, tout au long de la nuit, en fonction de ses préférences, afin qu elle puisse observer en toute discrétion ce qui se passe dans les différentes salles. Je remarque que ses joues virent au rouge alors qu'une lueur bien particulière commence à s'éveiller timidement dans son regard. J'en suis désormais convaincu, cette nuit promet d'être passionnante.

Après lui avoir offert une collation et la possibilité de se rafraîchir aux toilettes, je lui laisse le temps de digérer tout ce qu elle vient d'apprendre. Une fois que je la juge suffisamment en confiance, je l'interroge :

- avez vous des questions? Elle réfléchit quelques instants puis me demande,

- les gens savent qu ils... Qu ils peuvent être épies?

- le règlement leur informe que cette éventualité est possible, et qu'ils doivent nécessairement l'accepter pour devenir membre.

Elle hoche la tête, apparemment satisfaite. Je me garde bien pourtant de lui dire que ce même règlement interdit d'empêcher l'"invité(e)" de rejoindre les occupants d une salle. Mon instinct me dit que sa première intervention en rejoignant des membres sera mémorable.

- comment change t on de salle? enchaine t'elle,

- simplement sur votre demande, ou si je le juge pertinent, pour prolonger et améliorer l'expérience que vous vivez, je lui réponds, remarquant qu'elle se balance d'un pied sur l'autre, telle une enfant incertaine. Tranquillement quelque chose est en train de gonfler en elle. La personne qui a recommandé Émilie ne s'est pas trompée sur ses penchants, comme le montre sa respiration irrégulière.

- je reste donc maitre des circonstances?

- tout a fait.

- il... Il y en a vraiment pour tous les plaisirs...? Ose t elle à peine demander, d'une voix extrêmement faible, son corps parcouru de légers tremblements. Toute sa maitrise et son assurance s étiolent inexorablement.

- tout je ne saurais le dire. Mais nous trouverons bien quelque-chose s'y rapprochant, dis je en sui retournant un sourire complice.

J'observe ses joues virer désormais à l'écarlate, ce qui me ravi. En plus d'être physiquement à mon gout, cette femme a de réels penchants qu il me tarde de découvrir. Après ne courte pause j enchaine: "pour rendre l'expérience des plus agréables pour vous, il me faut connaitre vos préférences, ma voix baissant d'un cran, vos désirs charnels les plus profonds..."

Émilie est maintenant toute rouge, visiblement très mal à l'aise. Elle ne s'attendait manifestement pas à avoir à révéler ses désirs les plus secrets, ceux qui la gardent éveillée tard dans son lit, à un inconnu qu elle ne connait que depuis 5 minutes.

Je me délecte de la voir ainsi troublée, tel le chat jouant avec sa souris dont le destin est déjà scellé. Mes yeux se braquent sur ses lèvres alors qu elle commence a répondre.

"Je... Je ne sais pas, son regard encore affolé avant de se stabiliser suite a une profonde inspiration, j'ai... Toujours aimé regarder les autres, espérant même parfois me faire surprendre à regarder..." m'avoue t elle. Je comprends mieux maintenant la lueur perçue dans son regard un peu plus tôt, quand je lui ai fait miroiter du voyeurisme... Après une longue expiration elle continue, entrecoupé de silences :"j'aime aussi bien les hommes... Que les femmes... Surtout quand les jeux de pouvoir sont là... lorsque je peux m'abandonner... me retrouvant sans... volonté..." Et Émilie ' arrête là dessus, piquant du nez vers le sol, manifestement très gênée.

Dans un élan d'affection, pour cette femme qui vient de me livrer ses volontés les plus intimes, certainement qu'elle n avait jamais osé extérioriser jusqu ici, je prends ses mains dans les miennes. Lentement, elle relève sa tête, nos regards se croisent. Le sien exprime beaucoup d'émotions, trop pour que je puisse toutes les décrypter. J'y entrevois clairement de la honte, mais aussi de l'envie et une passion dévorante pour le moment muselée. En silence, lui tenant toujours la main, je l'entraine à ma suite.

Officiellement, la nuit de débauche peut commencer...

J'ouvre une porte en bois, m'effaçant pour laisser Émilie entrer dans un couloir sombre, mal éclairé à dessin. Elle passe ainsi devant moi, me permettant d'humer la délicate effluve de son parfum, à base de vanille. Elle s'arrête, marquant une courte pause pour me regarder. Ces yeux trahissent subrepticement ses doutes, remettant ses choix en question, j'imagine. Mais aussitôt son regard se ressaisit, empli de certitude. Je note avec délice à quel point son masque d imperturbabilité semble facilement voler en éclats, avant de se recomposer l'instant d'après. Il me tarde de la voir réagir aux différentes salles que je vais lui présenter.

Nous avançons en silence dans le couloir, jusqu'à la première flaque de lumière. Elle nous provient d'un miroir sans teint, comme on en trouve dans toutes les salles de l'Etablissment, de différentes tailles. Ici, la succession de 4 longs miroirs donnent sur une vaste salle en contre bas, qui grouille d'effervescence. D'un coup d'œil rapide je dénombre déjà une trentaine de personnes, à des stades variés.

Régulièrement, des personnes bien habillées, des deux sexes, rentent dans la salle par notre gauche. Certains affichent une certitude inébranlable quand d'autres sont plus nuancé, leurs gestes plus souples. Mais tous rayonnent d'une grâce qui leur sont propres. Émilie se tient le bras plaqué contre son corps, maintenu ainsi par sa main opposée. Son bras se logeant sous sa poitrine, tirant juste assez sur sa robe pour mettre en valeur le galbe de sa poitrine. Si je suis son regard doux et curieux, il saute de personne en personne, sans tellement s'attacher à quiconque. Ici, un homme déambulant en toute discrétion, manifestement en recherche ; là, une femme caressant le dos ou les épaules de gens qu'elle dépasse; par ici, une femme riant devant un collège d'hommes; par là, un homme, nu, sa virilité apparente et bien dressée, clamant son amour pour la gente féminine.

"Ce que nous avons sous les yeux, est ce que nous appelons le lobby, j'informe Émilie. Les membres arrivent tous par cette salle, où ils peuvent interagir, avec courtoisie, avec les autres membres déjà présents". En regardant le visage de notre invitée, je constate que ses lèvres bougent, dans une communication muette. Si elle ne semble prêter aucune attention à ce que je lui dis, je ne m'en formalise pas. Je préfère largement voir son regard réaliser une mise au point, se focaliser avec attention alors que sa respiration s accéléré lentement, mais de façon notable. "Une fois le choix du ou des partenaires fait, les amants d'un temps peuvent s'éclipser dans différentes salles, choisissant en général celle la mieux équipée pour satisfaire leurs désirs..." Ma voix faiblissant tout au long de ma phrase, jusqu'à n'être plus qu'un murmure au moment où mes yeux ont trouvé l'objet de l'intense attention d'Émilie.

Vers un coin de la salle, un couple, formé d'un homme d'âge mûr aux cheveux grisonnant dans un costume noir des plus classiques et d une jolie brune, en robe de soirée violette, qui semble à peine plus âgée qu Émilie. Ils s'embrassent avec une passion débordante. Leurs énergie, envie et vitalité sont si prenantes, qu'un cercle de spectateurs s'est formé autour d eux. Ce duo inspire, à leur insu, les autres membres dont les mains et les bouchent deviennent tout aussi baladeuses que celles de leurs modèles. Sans même ce concerter, le couple se dirige vers une porte, la foule s'ouvrant devant eux comme par magie, comme poussée par une aura matérialisée. Les yeux d Émilie expriment son envie de les suivre alors qu ils atteignent la porte. Sa délicate lèvre inférieure est parcourue de spasmes. Avec une lenteur extrême, je pose ma main sur la sienne, me rapprochant de mon invitée pour lui murmurer un simple "souhaiteriez vous les suivre?" Dans un silence en effervescence, Émilie se contente d'hocher de la tête pour seule réponse, ses yeux rivés sur le couple jusqu'à la dernière seconde, lorsque la porte se referme.

Se reconnectant à la réalité, Émilie me regarde. Je crois qu'elle ne s'est même pas rendue compte à quel point le couple l'avait absorbée. Je referme ma main sur la sienne, lui souriant. Je me fais la remarque que la soirée commence on ne peut mieux! Je sens l'excitation, celle qu'on éprouve avant un match à fort enjeu, les tribunes déjà pleines de supporters acclamant leurs favoris, monter en moi du plus profond de mes entrailles. Mais je me dois de la contenir, de ne pas me laisser aller. C'est la nuit d'Émilie, pas la mienne. Je dois garder à l'esprit que mon bonheur, mes désirs, mes fantaisies ne sont qu'auxiliaires. C est ainsi que je guide ma visiteuse jusqu'à l'ouverture donnant sur la salle, où le couple ne nous a pas attendu pour commencer.

Lorsque nous arrivons devant le miroir sans teint, nous sommes en mesure d'observer un enchevêtrement de vêtements et de peau sur un canapé en cuir marron. En y regardant de plus près, deux corps, encore habillés, s adonnent à un plaisir oral mutuel, dont nous obtenons des bruits feutrés. La chevelure de l homme nous fait face tandis qu il est allonge de tout son long dos sur le canapé et semble encore intégralement habillé. Sa tête est emprisonnée entre les jambes de sa partenaire du moment, bougeant suivant des petits mouvements répétés. La femme, reposant sur lui, a le pan de sa robe recourbé sur son dos, nous offrant une vue idéale sur son fessier. Le haut de son crâne et sa belle chevelure noire dépassent par moment la courbure de ses fesses, suivant un rythme, contrairement a son amant, aux mouvements imprévisibles. Bien que ne pouvant la voir à l'œuvre, je l'imagine aisément changée d'allure, jouant habilement de sa langue, sa profondeur de bouche et de ses mains.

Ayant démêler la scène plus rapidement qu Émilie, je la regarde. Ses yeux, jusque-là plissés, s'ouvrent en grand, graduellement. Ses lèvres dessinant un "o" muet. La vision semble lui plaire et j en suis ravi. Les premiers éléments sont toujours les plus importants, ce sont eux qui donnent le ton. Et là, les deux amants nous communiquent formidablement leur désir l'un pour l'autre, faisant ainsi monter ostensiblement d un cran la tension sensuelle chez Émilie. Mes yeux finissent par capter ses légers mouvements de lèvres. Je suis émerveillé, j ai le sentiment qu'elle s'imagine à la place de l'homme, goûtant avec envie cette vulve offerte, et pourtant dissimulée. La langue de ma visiteuse doit certainement s'activer dans sa bouche, si elle s'avère aussi lubrique que l'image que je me bâtis de cette femme. Continuant mon inspection, j'ai l'entière certitude qu'elle profite pleinement de ce moment de voyeurisme. Je le sais rien qu'à la vue de sa poitrine, montant et descendant, à un rythme soutenu. Chaque seconde qui passe, je ressens d'avantage l'aura de cette nymphe grandir, se matérialiser, comme nourri par l'excitation issue de ses visions, voire imaginations.

Je la laisse ainsi quelques temps contempler seule ce partage de plaisirs intimes. Les gémissements du couple ne tardent pas à gagner en force, assurance et propagation, hypnotisant encore d'avantage Émilie. Ainsi captivée, je m'éclipse silencieusement pour jeter un coup d'œil dans les salles adjacente, à la recherche de celle qui fera monter le plaisir chez l "invitée" sans bruler les étapes. Malgré que la soirée ne fait que commencer, beaucoup de salles sont occupées, ici par un couple gay dont je crains que les violents coups de reins soient prématurés pour Émilie. là, une séance de martinet claquant sur la chaire, encore trop tôt, pour n'en mentionner que deux. Je reviens enfin vers elle, une fois mon choix arrêté. Me plaçant derrière elle, je pose délicatement une main sur sa hanche, satisfait de la sentir frissonner sous ce simple contact inattendu. Ne réagissant pas outre mesure, je lui glisse à l'oreille "allons jeter un coup d'œil dans une autre salle..." Toujours comme hypnotisée, je la pousse en douceur vers l'autre salle, gardant ses yeux rives sur les amants jusqu'à la dernière seconde, allant même jusqu'à tendre la main vers l'avant, comme si elle voulait s'accrocher à eux.

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