l'Etablissement Chapitre 02

Informations sur Récit
Emilie rentre dans le grand bain.
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Partie 2 de la série de 3 pièces

Actualisé 06/14/2023
Créé 08/16/2021
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Voici le second chapitre de cette histoire, pour pleinement en profiter, je vous invite à lire le premier chapitre si ce n'est pas déjà fait.

Je tiens également à remercier les lecteurs qui m'ont laissé un commentaire ou des retours et qui, je l'espère, ont permis de rendre ce second chapitre encore plus savoureux que le premier.

Bonne lecture!

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Je remonte rapidement les couloirs peu éclairés, passant devant les miroirs sans tain, certains donnant sur des salles illuminées, d'autres non. Je suis un employé de l'Etablissement, un lieu où ses membres peuvent s'abandonner à chacun de leurs plaisirs et autres fantasmes. Si tant est qu'ils trouvent quelqu'un pour les y suivre. Ce soir, je guide Émilie, une belle blonde que j'ai temporairement laissée seule, devant un jeune couple ligoté, entre les mains de deux experts en la matière. C'est vers elle que je me dirige prestement, car il me tarde de la mettre face à la petite surprise que je lui ai préparée : la prochaine salle. La dernière fois que je l'ai vue, elle était comme hypnotisée par les dominations exercées devant ses yeux. Je la sentais prête à passer de l'autre côté du miroir. J'espère seulement ne pas arriver trop tard... Ça me contrarierait vraiment qu'elle ait commencé en mon absence. Mais j'ai foi en elle! Je sais qu'elle a su rester sage. Plus pour très longtemps, si tout se passe comme je l'imagine. Ces absences sont tout de même regrettables, il m'est techniquement impossible de veiller aux plaisirs d'Émilie tout en cherchant la prochaine salle adéquate. Il serait plus judicieux de mettre en place une petite équipe de 2 ou 3 personnes pour organiser les visites des invités. Surtout qu'elles restent très exceptionnelles! Je devrais décidément faire part de ces réflexions à la direction, mais il y a plus urgent pour le moment.

C'est ainsi l'esprit assailli de quelques doutes, que je retrouve l'invitée de la soirée. Sa silhouette, dans sa robe de soirée, se détache élégamment, en contre-jour, sur la tâche de lumière provenant de la salle derrière elle. Je m'arrête quelques secondes pour graver cette image, ô combien séduisante à mon gout, dans ma mémoire. Je rêve du moment où je pourrai la caresser et lui montrer tout l'effet, les chamboulements qu'elle exerce sur moi. Espérant fortement qu'une telle opportunité de le faire se présente à moi...

Me ressaisissant, je me place à côté de la charmante Émilie. Ses yeux ne perdent rien du ballet qui s'opère de l'autre côté de la vitre. Sa respiration est courte, rapide, superficielle. Il semblerait que je sois de retour juste à temps. Elle mordille de désir son indexe, sa poitrine bougeant au rythme de sa respiration saccadée. J'avais remarqué qu'elle n'avait pas mis de vernis sur ses ongles, certainement à cause de sa manie de mettre son doigt dans sa bouche. Son autre main est sur son ventre, elle serre avec sa robe et sa peau. Je vous mentirais si je vous disais que je n'ai pas ressenti une certaine excitation lorsque l'espace d'un instant, je l'ai imaginée enfournant autre chose que son doigt entre ses délicates lèvres.

Je détourne ma tête pour contempler le même spectacle qu'Émilie. Les soumis, toujours suspendus, sont tous les deux recouverts de la cire blanche, durcie sur leur peau, faisant un magnifique contraste avec les cordages rouges utilisés pour les maintenir en place. Mon esprit superpose une image nue d'Émilie, saucissonnée, à cette femme aux formes bien plus généreuses et soulignées par les cordages. Cette vision me plait et m'arrache un sourire. Dans la salle, je constate que l'homme a troqué sa plume contre des pinces à linge. Il a dû se régaler en les posant sur ses jouets humains. Je visualise aisément les veines protestations, grognements et gesticulations limitées tandis qu'il pinçait les tétons, la peau du cou et ou du ventre de ses soumis. Néanmoins, ceci ne devait être rien en comparaison des pinces posées sur leurs orteils. Le summum étant indubitablement celles sur les parties plus sensibles comme les testicules ou les lèvres intimes de ses victimes... Une sueur froide, voire glaciale envahie mon dos, j'espère vraiment, de tout cœur, ne jamais me retrouver seul face à cet homme qui semble maitriser la montée graduelle des douleurs.

Je me rapproche finalement d'Émilie, au point de pouvoir différencier l'odeur de son parfum à celui de son shampooing, humant ces essences avec ravissement, pour lui murmurer à l'oreille "Je sais que tout ceci vous plait énormément, mais j'aimerais vous montrer autre chose." J'use de ma voix la plus suave et sensuelle qui soit, pour être sûr de capter son attention et lui promettre un panorama encore plus exaltant pour elle. Tous les sous-entendus muets ont dû atteindre son esprit car elle hoche lentement de la tête, cherchant mon bras de sa main pour s'y accrocher. C'est donc satisfait et joyeux que je rembobine mon dernier trajet, guidant mon invitée vers sa prochaine destination. Au cours de la marche, je sens la main d'Émilie raffermir son emprise sur mon bras, et vous vous en doutez, je m'en réjouis fortement. Sous sa main, j'ai l'impression d'avoir la peau en feu, m'inondant d'une chaleur agréable. Je n'ai absolument pas l'impression de travailler, mais de profiter d'un somptueux moment avec une jolie et envoutante femme.

Je la guide prestement vers la salle retenue. En arrivant en face du miroir sans tain, je sais que le choix a été judicieux quand je sens Émilie me dépasser. Et je m'en délecte. Je la regarde amusé, son regard étincelant, s'avancer vers la lumière. Derrière la vitre, une jeune femme présente un fessier au côté droit rougit par la main ferme d'un homme vêtu de noir, s'abattant implacablement sur cette chaire rebondie, avec un mélange de respect et de désire manifeste. Je peux apercevoir Émilie réagir à la fessée, tout comme la jeune femme. Comme si cette main pouvait se dédoubler et l'atteindre elle aussi. Je trouve ça troublant, mais fascinant de voir en elle tellement d'empathie sensorielle. Son corps est parcouru de spasmes, se propageant à partir de ses hanches. En parfaite synchronisation avec la femme soumise à cette attention mordante.

Je m'approche d'Émilie, plaçant ma bouche au niveau de son oreille tandis qu'un second homme, habillé comme son confrère, vient masser puis pétrir la seconde fesse de l'inconnue. Je perçois distinctement les frissons qui parcourent le corps de l'"invitée".

- Pensez vous qu'elle apprécie les attentions prodiguées par ces deux hommes? Je murmure à son oreille.

Surprise par ma question, sa respiration se bloque, avant de me répondre par de petits mouvements de tête exalté, pour ne pas dire frénétique, qui m'incite à enchaîner d'une voix douce et sensuelle.

- Ces deux hommes devraient ils intensifier leurs soins?

Comme pour répondre à mes attentes, les deux hommes raffermissent leurs gestes sous le regard obnubilé d'Émilie. Cette dernière lâche un "oui" étouffé alors que l'inconnue face à nous minaude de son fessier.

- Donc vous me confirmez quece spectacle vous plait?

- Oui. Oui, double t elle doucement, comme indécise à se livrer d'avantage, c'est...

- C'est une pratique que vous affectionnez? La fessée?

Émilie se contente de se pincer les lèvres, mutine, pendant que je continue de la questionner paisiblement, sur le ton de la conversation, comme s'il s'agissait d'une question complètement anodine en pleine mondanités.

- Avez vous déjà reçu de telles séances?

- Non, rien de tel.

Puis elle se tait, d'un silence qui suspend le temps alors que l'intonation laissait supposer une suite..., avant qu'elle ne se livrer un peu plus.

- Mais de telles pensées m'ont déjà gardée éveillée la nuit...

Je souris, enchanté. Ceci peut sembler anodin, mais le fait que qu'Émilie se livre d'elle-même m'indique qu'une certaine relation de confiance est en train de se tisser entre elle et moi. Il s'agit maintenant de la consolider et de la développer.

- Que pensez vous préférer? Sentir la pointe de douleur qui s'abat sur vous lors de la fessée? Ou le fait de vous exposer, volontairement ou non, à votre partenaire pour lui procurer du plaisir?

Je la regarde attentivement pendant qu'elle semble réfléchir guettant ses moindres réactions.

- Je... Je... Un peu des deux... en fait je crois, balbutie t elle.

J'enchaine, pour la garder le plus possible dans la dynamique de parole.

- Êtes vous régulièrement soumise à des fessées?

- Euh... Non... seulement deux ou trois fois.

Cette fois ses joues rougissent, trahissant sa gêne, son trouble alors qu'elle enfonce instinctivement sa tête entre ses épaules comme si elle craignait d'être jugée.

- C'est toujours mieux que de ne pas avoir pu découvrir ce plaisir, non? dis je en lui souriant de bon cœur, sans aucune trace de jugement.

- oui c'est vrai, lâche t elle après un court silence.

-Pensez vous que cette jeune femme, derrière la vitre, apprécie ce qui lui arrive?

- hum.. Oui je pense, répond t elle, les yeux rivés sur les fesses rougeoyantes de ladite femme, alors que les fessées continuent de pleuvoir dessus.

- je suis d'accord, la morsure de ces mains fermes semblent lui plaire. Et encore, je pense que 'plaire' n'est pas assez fort pour qualifier ce qu'elle ressent. Vous donne t elle envie?

Je rentre enfin dans le vif du sujet, j'espère qu'elle répondra positivement à mes sollicitations.

- Ou.. Oui...

- Aimeriez vous que je vous place à sa place, là, maintenant?

- Je ne peux pas! je ne peux me permettre de les déranger!

- Pourtant c'est votre soirée Émilie, rien ne peut vous être refusé.

Je me retourne vers elle en disant cette dernière phrase et je constate, malgré le manque de luminosité, que la jeune femme est rouge de la tête aux pieds Je lui souris ouvertement, elle a réagi conformément à mes espérances. Bien qu'elle fasse non de la tête, son corps se laisse facilement décaler jusqu'à la porte que j'entrouvre, faisant gémir les joints. A peine ouverte, les gémissements de la jeune femme à l'intérieur, entremêlés des bruits secs des fessées, nous parviennent. J'ai besoin de l'ouvrir d'avantage pour enfin percevoir le fond musical qui règne ici comme dans chaque pièce. Pour celle-ci, il me semble reconnaitre du Wagner: c'est puissant, chariant beaucoup d'entrain. Alors qu'Émilie est comme pétrifiée, je prends plaisir à la pousser dans la pièce. Elle résiste! Enfin... Est ce vraiment résister quand on fait non de la tête tout en repoussant de ses paumes un mur imaginaire alors qu'une simple pression dans son dos la fait avancer? Elle est impatiente de découvrir la suite, je le sens. Et j'aime ça.

Dans la salle, des effluves de fleurs d'oranger nous assaillent. Refermant la porte derrière nous, je m'adresse aux trois occupants, mais mon message est principalement à destination de ma convive. "Bonsoir, je vous présente Émile, notre belle et timide invitée qui a été retenue. Il apparait qu'elle aimerait prendre part à vos jeux. Auriez vous l'amabilité de l'accepter parmi vous?"

Nous savons déjà qu'ils n'attendaient qu'elle, mais ça, elle ne le sait pas. Émilie est comme tétanisée, les yeux affolés, ne sachant comment réagir. Elle me jette des regards effrayés, déstabilisés qui m'amusent énormément. C'est consciemment que j'ai grossi le trait, disant tout haut ce que j'imagine qu'elle n'osait s'avouer qu'à demi-mots. Je la brusque un peu, mais je suis sûr qu'elle en sera ravie au final. Les trois membres de l'Etablissement lui sourient, surtout un des deux hommes qui semble particulièrement la trouver à son goût. Et il ne tarde pas à s'avancer vers nous. Une fois à un mètre de nous, il reste immobile, scrutant la jeune femme longuement avant lui sourire et de lui tendre sa main. Émilie ne la prend pas immédiatement, toujours figée. Je suppose qu'elle est trop intimidée, ayant trop peur après ce regard insistant de ne pas être considérée comme assez bien pour eux, car inexpérimentée. Elle ne doit pas savoir que beaucoup aiment modeler leur partenaire, et il n'y a rien de tel qu'une partenaire digne d'une page blanche pour s'amuser à la pervertir.

Une fois sa main dans celle de l'homme, ce dernier la guide soigneusement jusqu'à la table centrale. En chemin, il a même pris le temps de faire tourner sur elle-même l'invitée du jour. Les mouvements d'Émilie sont saccadés, visiblement mal à l'aise. Je entends son cavalier lui murmurer des propos inaudibles mais qui l'embarrassent aux plus hauts points vu sa mine rouge écarlate. Émilie se laisse ainsi guidée, mais j'ai la fierté de constater qu'elle ramène régulièrement son regard sur moi, je suppose que je devais être son point de repère dans cette tempête de découvertes. Il semble évident, dans un premier temps au moins, que chaque homme aura sa partenaire attitrée pour la suite de la séance. Alors que l'autre inconnue continue de se faire fesser à la main, Émilie se retrouve délicatement attachée à la table, en miroir par rapport à l'autre femme. Je peux constater que l'homme s'enquiert si les entraves ne sont pas trop serrées, ce qui semble la rassurer car ses regards reviennent déjà moins sur moi. Malgré tous les miroirs de la salle, je ne peux apercevoir le visage de celle déjà soumise aux caresses mordantes, à cause de ses longs cheveux le recouvrant. Les visages des deux femmes sont d'ailleurs très proches l'un de l'autre. Je ne sais si c'est par reflexe, mais l'adepte des fessées prit, malgré les attaches, les mains d'Émilie dans les siennes. Cette dernière, manifestement surprise, me fait sourire, tellement ses réactions sont spontanées. Sursautant à chaque gémissement, désormais sonore, qui s'échappe de sa nouvelle camarade quand elle reçoit une morsure de la main de l'homme placé derrière elle.

Je peux observer le second expert de la fessée se placer tranquillement derrière Émilie. Avec douceur et délicatesse, il l'invite à écarter d'avantage ses jambes pour présenter un dos le plus parallèle possible au sol. Puis, d'un geste toujours aussi souple et coulé, il relève lentement la robe de sa partenaire fortuite. L'homme m'empêche de voir dans les miroirs ce que la délicieuse Emilie a choisi comme sous-vêtement. Mais je peux la voir se mordre les lèvre d'anxieté, tremblant légèrement avant de baiser la tête, elle doit certainement se demander si elle a fait le bon choix en suivant cette homme, ou même en le laissant la faire entrer. Mon esprit, très imaginatif, la voyait avec un simple string assorti à la couleur bleu profond de sa robe. Mais ce n'est pas un string que l'homme jette négligemment sur le côté, plutôt un tanga blanc qui semble être finement travaillé de dentelles. je remarque vite qu'il est du même blanc que les bas désormais dévoilés. Émilie cacherait elle bien son jeu sous ses tenues classiques? En tout cas elle semble plus qu'apprécier les caresses du bas des fesses vers le haut que lui prodigue l'adhérent de l'Etablissement, vue le soupçon de décontraction qu'arbore son visage relevé, aux yeux clos. Petit à petit l'ambiance de la salle change. Bien qu'elle ait toujours des cheveux sur le visage, je peux voir la comparse d'Émilie la regarder tout en se mordillant la lèvre inférieure. Une vision des plus sensuelles, qui me plait énormément. Et qui ne manque pas de perturber d'avantage la pauvre Émilie, lorsqu'elle réouvre les yeux.

Les deux hommes en noir se concertent silencieusement, d'un simple mouvement de la tête et assènent simultanément une claque bruyante sur la paire de fesses leur faisant face. Ce bruit, tel un coup de tonnerre vif et bref, réveille en moi des pulsions. Je sens ma main prise de convulsions, qui veut participer également au spectacle que je vois et j'entends, le coeur battant. Émilie, surprise, a laissé s'échappé un petit cri alors que tout son corps bougeait, propulsé en avant, sous le coup. L'autre femme, elle, l'a encaissé avec un plaisir authentique, gémissant de plus bel. La tension érotique emplit la pièce pour le plaisir de tous. Les fessés s'enchaînent, toutes différentes, et les cris de surprise d'Émilie se muent petit à petit en soupirs puis en doux gémissement. Elle a finalement su se détendre et apprécier ce moment qui lui est offert, tenant fermement les mains de celle en face d'elle dans les siennes. Je sens comme une pointe de jalousie envers l'homme qui lui fait rougir, avec maitrise, le postérieur. Il est évident que ces deux hommes maitrisent mieux que moi l'art de la fessée. Ils varient la puissance des coups, les angles: de bas en haut ou de haut en bas, depuis la droite ou la gauche, doigts joints ou écartés etc... Je me console en me disant que j'apprends beaucoup en les regardant faire. Car, à en juger par le niveau sonore des gémissements, qui ne font qu'augmenter, les deux femmes apprécient énormément ces rudes caresses.

A un moment, les pulsions de l'inconnue sont si fortes que je la vois, avec ravissement, partir en avant pour plaquer ses lèvres sur celles de ma convive, emprisonnant quelques cheveux au passage. Prise au dépourvue, Émilie écarquille des yeux, elle tente une mouvement de recul bloqué par la fessée suivante, l'obligeant malgré elle à s'abandonner dans ce baiser et finalement l'apprécier. C'est un régal pour moi de la voir se lâcher ainsi. Je sens mon pouls s'accélérer, j'en frissonne de plaisir. J'ai même l'impression qu'elle redonne maintenant ce qu'on lui offre avec encore plus de passion. Les deux femmes gémissement désormais dans la bouche de l'autre. Je ne sais dire si c'est d'excitation, à cause du baiser ou des fessées. Certainement un savant mélange de tout ça. Je peux sentir les deux hommes également emportés par cette scène torride et généreusement offerte par ces deux femmes complices.

Je tente de refréner ma respiration face à ce spectacle. Je me rends compte alors, amère, que depuis que les fessées pleuvent sur Émilie, elle ne m'a plus concédé un seul regard. Les deux hommes ont ralenti leur cadence, leur regards rivés sur les deux femmes. Les yeux grands ouverts qui dévorent la scène, mais surtout la déformation dans leur pantalon en sont les meilleures preuves. Leur connivence est flagrante quand, sans faire mine d'échanger un signal, ils contournent, sans précipitation, la table dans le même sens pour changer de partenaire. Au passage, l'un prend une cravache qui n'attendait que d'être utilisée, alors que le futur partenaire d'Émilie choisit un martiner après être passé devant l'ustensile, et marqué un temps pour observer le postérieur de cette dernière.

Le bref temps de la rotation, j'ai pu observer, de loin, par reflet, l'intimité de ma protégée. Il me semblait scintillait sous l'effet de son excitation. Il me parait si appétissant que ma bouche s'en assèche immédiatement. J'en suis contraint à me mordre la lèvre pour contenir mes pulsions. Ce quatuor a su faire monter ma libido et la température de la pièce me semble t il, ou bien ce n'est que mon corps qui se transforme en fournaise à devoir rester ainsi sur la touche.

Les deux hommes explorent le territoire inconnu qui se dresse respectivement devant eux. Une fois leur instrument temporairement entreposé sur les dos, ils prennent à pleine mains ces fessiers, les pétrissant fermement n'ayant d'autre conséquence que de faire gémir et grimacer les amantes, toujours empêtrées dans ce baiser ininterrompu. Il n'est brisé que par les morsures simultanées et manifestement inattendues, de la cravache et du martinet. L'inconnue redresse son torse, ses seins se devinant pointant sous son chemisier, sa tête, amenant ses longs cheveux à décrire une belle arabesque avant de retomber sur son dos, a bout de souffle. J'ai l'impression que le temps est en suspens, me permettant d'observer les moindres détails. Émilie, elle, s'est au contraire affalée sur la table, enfouissant sa tête entre ses épaules, faisant gigoter ses fesses en passant son poids d'un pied sur l'autre.

Durant plusieurs minutes je les observe s'amuser. Les femmes reçoivent ces morsures qui les mettent dans un étant second. Tantôt elles s'embrasses, tantôt gémissent bruyamment, mais agissent souvent de concert, comme muent par la même force. Derrière elles, les hommes savourent d'appliquer au mieux ce traitement qui requiert une bonne dose de subtilité. Puis, un bruit léger m'arrache à cet état contemplatif. Le porte à côté de moi vient de s'entrebâiller. Ceci est en général le signe que quelqu'un cherche à parler au guide. Je jette un regard furtif à Émilie. Elle semble beaucoup trop absorbée dans sa séance pour remarquer que je vais m'absenter. C'est donc sans crainte de perturbée l'invitée que je sors de la pièce et plonge dans la pénombre du couloir.

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