Les Préservatifs 04 (La Jouissance)

Informations sur Récit
Aidée par son mari, elle retrouve l'orgasme.
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Partie 4 de la série de 4 pièces

Actualisé 08/22/2023
Créé 07/14/2023
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Les préservatifs - 4 (la jouissance)

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Ce texte étant une fiction, les scènes décrites sont le fruit de l'imagination. Toute ressemblance avec des personnes existantes serait purement fortuite. Les personnages présentés sont tous majeurs.

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Arthur repense aux journées mouvementées qu'il vient de traverser. Il y a eu d'abord son mariage où il a été cocufié par le photographe officiel avant même la cérémonie, suivie de sa nuit de noce ratée, puis, quelques jours plus tard, l'humiliation de voir sa jeune épouse se faire prendre par son père devant lui. Il ne peut rien reprocher à Fleur, bien au contraire. C'est lui-même qui lui a offert la liberté sexuelle qu'il lui faut pour prendre le plaisir auquel elle a droit et qu'il ne peut lui donner avec son 'équipement' sous-dimensionné. Arthur se rend compte que sa propre humiliation, qui devrait être très dure à supporter, lui apporte une certaine excitation. Être le témoin, ou plutôt le voyeur des plaisirs que prend sa femme avec d'autres hommes n'est pas douloureux pour lui mais excitant. Il aime la regarder dans ces situations et a ainsi l'impression de participer. Être exclu lui serait beaucoup plus difficile, mais, si c'était un moyen d'apporter à Fleur le plaisir qui lui revient, il serait prêt à subir cela pour elle.

Ils partent demain pour leur voyage de noce d'une semaine en Guadeloupe. Arthur s'en réjouit. Il espère que ce séjour permettra à Fleur de retrouver enfin cet orgasme fort qu'elle avait eu dans des circonstances particulières et qu'elle n'a retrouvé que lorsqu'elle s'est donnée à son père. Arthur a bien compris que cette dernière fois n'était exceptionnelle pour Fleur que parce qu'elle avait réalisé un fantasme né pendant son adolescence. Il sait qu'il lui faudra trouver d'autres circonstances qui permettront à sa femme d'atteindre cette jouissance extrême dans des occasions bien différentes et qu'il espère nombreuses.

Fleur et Arthur viennent enfin d'arriver à leur destination, après un voyage qui s'est éternisé car l'avion a été retardé par un problème technique. Dans leur chambre d'hôtel, ils ne peuvent que profiter d'un repos bien mérité. Arthur aurait aimé commencer ce séjour si symbolique par les étreintes qu'il attendait, mais Fleur se sent trop fatiguée par le voyage pour ça. De plus, elle rappelle à son mari qu'un mini-bus doit les attendre de bonne heure, le lendemain, pour une visite rapide de l'île. Leurs moyens ne leur ont pas permis de réserver plus d'une semaine et Arthur comptait surtout profiter de la plage, dans une chaleur qui les changerait du temps peu clément de décembre en métropole, mais Fleur voulait au moins faire un minimum de tourisme.

Le lendemain, la visite les ravit. Lorsque le mini-bus les dépose à l'hôtel, en milieu d'après-midi, c'est vers la plage proche de l'hôtel, que le couple se dirige. L'endroit est bondé et ils ont du mal à trouver une place pour poser leurs serviettes. Fleur a choisi de porté un micro-bikini qui ne laisse pas les hommes indifférents. Après quelques minutes de farniente, elle se relève en disant :

« Viens, Nounours, allons au bar. J'en ai assez de sentir sur moi ces regards qui me déshabillent. »

« Tu devrais t'en réjouir, ma si jolie femme », lui répond Arthur.

« Non, ça me gêne vraiment. Allez, lève-toi » , dit Fleur, qui l'entraîne vers le bar de plage.

Le barman, qui leur sert les cocktails demandés, ne porte qu'un boxer. Il montre ainsi sa peau dorée et ses muscles saillants. C'est un athlète dont le format conviendrait pour la NBA. Curieusement, Fleur ne se sent pas gênée par le regard du barman qui la déshabille bien plus que les hommes de la plage. Celui-ci est tout de suite intéressé par cette nouvelle cliente, comme en témoigne, dans son boxer, une bosse qui vient de grossir, aussi tente-t-il d'engager la conversation :

« Je suppose que vous venez d'arriver. Comment trouvez-vous l'endroit? »

Fleur répond instantanément :

« C'est très beau, mais il y a vraiment trop de monde sur cette plage ! »

« Il y a d'autres endroits inconnus des touristes où vous pourriez être tranquilles. Je connais une petite crique assez difficile d'accès qui est très peu visitée. On y a va d'ailleurs pour faire du nudisme sauvage », informe le barman.

Intéressée, Fleur ne laisse pas à son mari le choix de participer à leur conversation, car elle intervient immédiatement :

« Oh, oui, ça serait parfait ! Dites-nous où elle se trouve. »

C'est l'occasion pour le barman de tenter sa chance :

« Je pourrais vous y conduire demain matin. Je termine mon travail ce soir et j'aurais plaisir à vous accompagner pendant ma première journée de vacances. »

« Oui, bien sûr ! Merci », répond Fleur, sans même consulter son mari.

« Bon, alors disons à 9 heures ici même, demain. Au fait, je m'appelle Gabriel... », dit le barman.

« Moi c'est Fleur et mon mari Arthur. A demain », conclut cette femme si sensible au charme de l'homme qu'elle se permet un rapide baiser sur la joue, accompagné d'un « merci ».

Après un dîner très apprécié, ils regagnent leur chambre. Lorsque Fleur sort de la salle de bains, elle se présente intégralement nue. Elle sait bien ce qu'attend son mari, aussi dit-elle :

« Allez, mon Nounours, déshabille-toi, je vais bien m'occuper de toi. Allonge-toi sur le dos, tout nu. »

Arthur s'exécute et Fleur prend dans sa main une petite bite qui est déjà toute dure. Puis, après quelques mouvements de poignet, Fleur constate, une fois encore, que le zizi de son mari ne dépasse même pas de sa paume. Pourrait-elle le faire grandir encore un peu? C'est ce qu'elle se dit en se mettant à genoux au-dessus de lui, en 69, pour prendre le sexe en bouche. Elle suce, suce, suce et aspire, sans grand résultat. Alors, Fleur se contente de sucer doucement, lentement, comme s'il s'agissait d'un suce d'orge ou de la sucette qu'elle aimait bien, gamine. Un peu de liquide coule du méat. Le goût lui plaît assez. Son appréciation est peut-être un peu faussée par les sensations d'une langue sur les lèvres de sa chatte. Arthur cherche à lui rendre la pareille. Il est vrai que, même si cela ne compense pas la petitesse de son sexe, ses capacités dans ce domaine sont bien au-dessus de la moyenne. Lorsque le bout de la langue vient titiller le clitoris, cela donne à Fleur l'envie d'une autre caresse.

Elle change complètement de position pour se placer à genoux, cuisses bien écartées, face à lui, au-dessus de lui. Alors Fleur reprend la petite bite entre deux doigts et en frotte le gland sur les lèvres de sa chatte qui mouille énormément. Son excitation vient d'une idée perverse qui traverse son esprit. Elle a envie du baiser très intime de ce petit sexe. Alors, elle vient frotter le bout du gland sur son clitoris, avant de le serrer entre pouce et index pour bien ouvrir le méat. La pointe de son clitoris s'y engage un peu. Fleur se met à trembler d'excitation. Elle a l'impression d'avoir inversé les rôles, même si peu, et elle se sent alors proche d'un orgasme purement cérébral. Mais, encore une fois, sa jouissance reste inaccessible.

Fleur, dans la recherche d'un apaisement, continue de frotter doucement le gland entre ses lèvres vulvaires. Elle a l'intention de faire jouir son mari sur sa chatte, dans sa toison pubienne, mais elle veut faire durer le plaisir. Elle va le faire lentement. Arthur apprécie ce moment et l'attente de l'éjaculation, que sa femme retarde en le caressant si lentement. Il finit par exprimer une question qu'il se pose depuis un moment :

« Ma chérie, j'ai eu l'impression que le beau barman ne te laissait pas indifférente. Te sens-tu attirée par lui? »

« Oui, il me plaît bien. J'aime la couleur de sa peau et ses muscles si... », répond Fleur.

« si... virils, peut-être? », complète Arthur, qui ajoute :

« Et autre chose t'attire, n'est-ce pas? »

Après un instant d'hésitation, Fleur confirme :

« Oui, il y a cette grosse bosse dans son boxer. J'imagine sa taille... surtout en comparaison avec ce que je tiens entre deux doigts en ce moment, mon chéri. Je me demande ce que je ressentirais si un engin pareil me pénétrait. Je serais complètement écartée, dilatée. Ce serait peut-être douloureux, n'est-ce pas? »

« Oui, évidemment », répond un Arthur excité à cette idée, « et elle doit être aussi très longue ... trop longue ... »

« Elle va me défoncer ! », crie presque Fleur, qui ajoute, après avoir retrouvé son calme :

« J'espère que tu ne seras pas fâché, mon amour, mais je vais sûrement te faire encore cocu. »

Arthur pense à cet instant au fait que cela va se passer pendant leur voyage de noce et son excitation le fait éjaculer copieusement sur la chatte de sa femme volage.

Le lendemain, Fleur est si impatiente qu'elle pousse Arthur à s'activer, si bien qu'ils arrivent en avance à leur point de rendez-vous. Fleur porte une robe d'été d'un tissu très fin, simple, mais très courte. En attendant l'arrivée de Gabriel, Arthur serre dans ses bras sa femme si excitante. Il se presse contre elle. Il aimerait lui faire sentir la dureté de son petit pénis bien tendu, mais, avec son gros ventre, c'est mission impossible. Alors, il se contente de lui palper les fesses à travers le fin tissu de la robe. Il ne peut qu'exprimer sa surprise :

« Mais, tu n'as rien là-dessous ! », ce qui lui vaut la remarque de sa femme :

« Tu sais bien que nous allons à cette crique pour faire du nudisme. Une culotte n'aurait servi à rien. »

Fleur vient d'entendre des pas derrière elle et sait bien qu'à cette heure avancée, il doit s'agir du barman, aussi, traversée par une idée perverse, dit-elle tout bas à l'oreille de son mari :

« Serre-moi bien et fais remonter ma robe. »

Arthur obéit, encouragée par Fleur :

« Oui, comme ça. Plus haut ! Découvre complètement mes fesses. Je veux que Gabriel ne puisse plus résister, qu'il ne pense plus qu'à me prendre. »

Alors qu'Arthur laisse voir une seconde les trésors de son épouse puis laisse retomber la robe. Il lui murmure à l'oreille :

« Je t'aime ... salope. »

Le barman les salue, serrant la main d'Arthur et posant un baiser au coin des lèvres de Fleur, qui cherche à faire durer un peu ce contact trop furtif à son goût.

Après avoir suivi un chemin étroit et escarpé, ils découvrent une petite plage d'une dizaine de mètres, coincée entre des rochers. Ils y seront visiblement seuls. Arthur, qui portait un grand sac de plage en sort deux serviettes qu'il étale pour rien car Fleur vient de laisser tomber sa robe à ses pieds. Elle se présente nue devant Gabriel, qui se débarrasse de son short. Fleur entraîne immédiatement le barman vers l'eau, non sans avoir remarqué l'énorme sexe qui pend presque jusqu'au genoux. Arthur, toujours inquiet de se monter nu, se déshabille cependant tout en les regardant plonger dans l'eau. Sa petite bite durcit encore lorsqu'il remarque que Gabriel et Fleur profitent de toutes les occasions pour se frotter l'un contre l'autre. Après le bain, leur retour est tout aussi équivoque. A leur sortie de l'eau, Gabriel se serre contre Fleur et l'embrasse à pleine bouche, longuement. Ce baiser paraît interminable à Arthur, qui pourtant apprécie qu'il dure. Lorsqu'ils reviennent vers lui, il remarque le sexe dressé de Gabriel, dont le gland touche quasiment le nombril. Le barman, qui a bien vu le regard appuyé d'Arthur, lui dit carrément et familièrement :

« Arthur, je vais baiser ta femme. »

Le ton est sans équivoque. Arthur sait qu'il ne s'opposera pas, d'autant plus qu'il entend la remarque de sa Fleur :

« J'en ai tellement envie, mon Nounours, et je sais que tu le veux aussi ! Tu vas être un gentil mari cocu. »

Puis, guidant Arthur, elle ajoute :

« Couche-toi sur la serviette, sur le dos. Je veux t'offrir des plaisirs de voyeur. Tu vas être aux premières loges. »

Fleur se place au-dessus de lui, en 69, et prend sa petite tige en bouche. En même temps, elle se cambre bien, pour exciter, avec sa chatte offerte, l'homme qui vient de se placer derrière elle et de lui prendre les hanches. Arthur donne quelques coups de langue sur la vulve qui s'offre. Est-ce pour la remercier de ce qu'elle lui fait ou pour la préparer pour Gabriel? C'est sûrement un peu des deux. Le gland de l'énorme sexe est bien aligné, mais il ne touche pas la chatte de Fleur. Qu'attend-il pour la pénétrer? C'est ce que se demande Arthur. Puis, il comprend ce que l'homme attend. C'est au cocu d'offrir sa femme à l'amant d'un jour ! Il n'en peut être autrement dans une telle relation, se dit Arthur. Alors, lui qui n'avait jamais touché le sexe d'un autre homme, le prend en main. Il en frotte le gland entre les lèvres vulvaires qui s'ouvrent d'elles-même pour accueillir l'envahisseur. Arthur se sent prêt à lécher un peu le gland, pour contribuer ainsi à cette pénétration de sa femme, mais c'est la hampe qu'il sent passer sur sa langue tendue. Gabriel vient de planter d'un coup son membre dans le vagin de Fleur, qui pousse un cri de surprise :

« Ah ! Arthur ! Gabriel m'a écartée comme je n'aurais pas cru possible. Il me touche tout au fond et il pousse encore ! Non ! Ce n'est pas croyable ! Ah... ! »

« Profite, profite, ma chérie », l'encourage son mari.

Alors, devant les yeux d'Arthur, le coït devient rapide, furieux, brutal. Gabriel pistonne de toutes ses forces. A chaque coup au fond de son vagin, Fleur a l'impression qu'il lui retourne le col de l'utérus. Elle se sent proche de l'orgasme. Elle sait qu'à cette cadence il va bientôt jouir en elle. Fleur voudrait garder le contrôle de la situation, mais, sous les coups de boutoir, ses propos deviennent incohérents :

« Oui, là, jouis en moi, oui ! Non ! Non, retire-toi ! Oui, là, tout au fond, vas-y ! Non ! Non ! »

Lorsque Gabriel atteint la jouissance, ne sachant ce qu'il doit faire, il inonde le fond du vagin de Fleur d'une première grosse giclée de sperme, puis se retire et les suivantes arrosent le visage d'Arthur. Celui-ci, dans un réflexe, ouvre grand sa bouche et en avale un maximum.

Ils changent tous de position, guidée par Fleur qui veut se coucher sur les serviettes avec son amant d'un jour, qu'elle caresse partout tendrement de la main. Arthur qui s'est relevé, reste debout. Il n'y a plus de place pour lui sur les serviettes. Cette exclusion si symbolique l'excite. Il se contente de s'essuyer le visage, pour bien peu de temps, semble-t-il, car Fleur le réquisitionne :

« Gabriel a joui en moi. Tu sais que ma mini-pilule n'est pas efficace à 100 %, alors tu vas bien me nettoyer, comme un bon cocu doit le faire. Tu ne voudrais tout de même pas que je tombe enceinte de Gabriel? Imagine l'humiliation pour toi si j'accouchais d'un bébé de couleur ! Allez, au boulot ! »

A la fois convaincu et excité, Arthur se place entre les cuisses que Fleur vient d'écarter et s'acquitte de sa tâche. Il fouille de ses doigts pour bien faire ressortir le sperme qu'il aspire ensuite sur les lèvres de la chatte qui était sienne il y a encore peu de temps. Il serait presque fier du résultat, alors qu'il entend Gabriel dire :

« C'est bien, mais, tu ne seras pas toujours là, le cocu ! »

« Ce qui veut dire? », questionne Arthur, qui ne comprend rien.

Gabriel échange tout bas avec Fleur quelques mots qu'Arthur ne peut entendre, avant de répondre :

« Ta femme a grand besoin de ce que j'ai entre les jambes. Ça la change de ton petit zizi. Alors je l'emmène avec moi. Salut, cocu ! »

Estomaqué, Arthur ne sait comment réagir. Déjà Fleur a enfilé sa robe d'été et pris dans le sac de plage sa trousse de maquillage qui ne la quitte jamais. Ce sera son seul bagage. De la main, du bout des lèvres, Fleur envoie un baiser d'adieu à son mari, puis prend le bras de Gabriel.

Arthur, vaincu, laisse partir sa femme avec son nouvel amant.

A midi, Arthur se retrouve évidemment seul au restaurant. Les regards des autres convives lui sont difficiles à supporter. Ils s'étonnent visiblement de sa solitude alors qu'ils avaient remarqué ce couple d'amoureux. Arthur ne s'attarde pas et retourne dans leur chambre. Il n'a pas envie de se retrouver à la plage avec ces mêmes regards questionneurs. Même la télévision ne l'intéresse pas. Il va du fauteuil au lit, en proie à ses pensées. Que fait-elle avec ce métis? Il le sait bien. Il passe sans arrêt de tristesse à excitation. Il est ainsi pendant plusieurs heures.

Tout à coup, le téléphone sonne. C'est elle, se dit-il. Elle va lui annoncer qu'elle rentre bientôt. C'est certain. Il s'en réjouit. Il sera de nouveau son mari et elle lui racontera ses aventures qui vont l'exciter. Mais, à la deuxième sonnerie, il se rend compte que c'est le téléphone de la chambre qui sonne. Elle l'aurait appelé sur son portable. Il ne s'est pas encore aperçu que le smartphone est resté dans le sac de plage. C'est quelqu'un qui connaît bien l'hôtel pour connaître le numéro de sa chambre. A la troisième sonnerie, il se décide à décrocher.

« C'est Gabriel », entend-il, « Elle est bonne, ta femme, très bonne, alors je vais la garder encore un peu. »

« Oh, non ! C'était notre voyage de noce ! Quand reviendra-t-elle? »

« Ne t'inquiète pas, le cocu, elle te retrouvera à l'aéroport », lui répond Gabriel qui raccroche tout de suite.

Arthur reste sur son lit, anéanti. Un voyage de noce sans sa femme ! C'est insupportable et pourtant il devra faire avec, car il ne sait même pas où Gabriel l'a emmenée. Interroger le personnel de l'hôtel pour connaître l'adresse du barman serait vraiment humiliant. De plus, la confidentialité ferait qu'il n'aurait certainement pas de réponse. La joindre sera impossible car il vient de découvrir le smartphone de sa femme dans le sac de plage. Il est au 36ème dessous.

Cependant, après un long moment de déprime, il s'étonne de sentir son petit sexe se tendre. Cette situation l'exciterait-elle? Arthur ne peut que le constater. Alors, il va mieux vivre cette période. Il va l'imaginer dans les bras de son amant. Il va la voir prise rudement, défoncée. Il pense à la dilatation que le vagin de Fleur va subir à chaque pénétration. Peut-être sera-t-elle définitive, le privant du moindre contact avec sa trop petite bite? Et il s'en réjouit, tout en se branlant. Au moment où il jouit en s'en mettant partout, Arthur imagine les giclées du sperme de Gabriel dans le vagin de sa femme. Cette pensée l'excite tant que, malgré son éjaculation, son sexe n'a rien perdu de sa vigueur. Il continue de se branler, espérant une seconde jouissance. Arthur sait que sa femme est protégée par sa mini-pilule, même imparfaite. Elle pourra se faire prendre pendant toute la semaine et laisser son amant la remplir. Peut-être arrivera-t-elle à cette orgasme complet qu'elle espère. C'est en pensant à cela qu'Arthur s'astique la verge comme un fou. Son sexe, trop branlé, devient douloureux. Arthur ne jouira pas une deuxième fois.

Lorsqu'il va à la salle de bain pour se préparer pour le coucher, Arthur, remarque une petite boîte sur la tablette, à côté de sa brosse à dents. Mon dieu, ce sont les pilules contraceptives de Fleur ! Va-t-elle repasser pour les prendre. Il n'en est pas du tout certain. Lorsqu'il se couche, angoissé, Arthur tente de se remémorer la date des dernières règles de sa femme. C'était la semaine passée, se dit-il. Elle n'est pas dans une période dangereuse. C'est ça ! Puis, un doute l'envahit : n'était-ce pas plutôt la semaine précédente? Il n'en sait rien. Cette incertitude le fait éjaculer sans même se toucher.

Pendant tous les jours suivants, Arthur attend le retour de sa femme, mais rien ne se passe. Il n'a même pas un appel téléphonique. Il est retourné, seul, dans la petite crique où Fleur l'a abandonné après une séance torride avec le barman, ce nouvel amant qui lui a emprunté, ou plutôt volé sa femme. Arthur a essayé de revivre en pensée ces moments intenses, se mettant même nu, mais sa main sur son petit sexe ne lui a même pas fait atteindre la jouissance, tant il se sentait préoccupé par l'absence de sa femme. Il a fini par revenir sur la plage bondée, près de l'hôtel, sans y trouver le moindre plaisir.