Les plaisirs d'Anna -- 08 (callgirl)

Informations sur Récit
De femme adultère amoureuse à call-girl.
8.4k mots
4.26
4.8k
1

Partie 8 de la série de 15 pièces

Actualisé 06/15/2023
Créé 04/26/2022
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Ce texte étant une fiction, les scènes décrites sont le fruit de l'imagination. Toute ressemblance avec des personnes existantes serait purement fortuite. Les personnages présentés sont tous majeurs.

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Depuis quelques temps, Jules est souvent absent pendant des périodes d'une semaine, voire plus, pour son activité professionnelle, qui le conduit à se rendre régulièrement aux USA.

Craignant que qu'Anna se sente comme une épouse délaissée, abandonnée seule au foyer, Jules essaie de lui organiser des activités. Il vient donc de lui offrir un stage de tennis d'une semaine dans le centre de la France. Évidemment, il espère qu'elle pourra profiter de ce séjour pour faire des rencontres. Jules se complaît maintenant de plus en plus dans son rôle de cocu volontaire. Anna vient de partir et Jules a encore quelques minutes avant d'aller prendre son avion. Il profite de ce court moment pour aller jeter un coup d'œil dans le dressing. Il ouvre un tiroir où il sait que sa femme range la boîte de son diaphragme. Elle n'y est plus et Jules s'en réjouit, pensant qu'Anna a bien l'intention d'être coquine.

Une semaine plus tard, lorsqu'ils sont tous deux rentrés, Jules questionne sa femme à propos de son stage qu'elle a apprécié, mais il est étonné qu'elle ne lui donne aucun détail sur une quelconque aventure. Il l'interroge alors :

« Ma chérie, ne s'est-il rien passé d'autre pendant ta semaine? Que du tennis? Tu n'as rencontré personne? »

« Non, j'ai été sage », est la seule réponse d'Anna.

Jules se sent bien déçu. Après une semaine d'absence, il fait des manœuvres d'approche, mais se fait rejeter, avec un :

« Non, je n'en ai pas envie. »

Lorsqu'il revient à la charge, le lendemain, puis les jours suivants, le réponse d'Anna est la même. La frustration de Jules est totale car, après le refus de toute pénétration que sa femme lui impose depuis des mois, il n'a visiblement même plus droit à la masturbation qu'elle lui offrait régulièrement pour le soulager.

Une semaine plus tard, Jules repart encore aux USA pour une dizaine de jours, période pendant laquelle, tous les soirs, son travail terminé, il se masturbe en rêvant de sa femme et avec l'espoir qu'elle soit revenue à de meilleurs sentiments lorsqu'il va rentrer.

Dans l'avion qui le ramène de New-York, Jules pense encore à son épouse. Il est impatient de la retrouver. Il ne devait rentrer que dimanche soir, mais ses affaires ont mieux avancé qu'il ne le prévoyait. Le contrat auquel il travaillait depuis plusieurs mois a été signé dès mercredi. Jules, satisfait de ce résultat, a tout de suite décidé de revenir le soir même. Il a bien pensé à appeler Anna pour le lui dire, mais il s'est ravisé, préférant lui faire une surprise.

Ses pensées vont vers sa femme lorsque l'hôtesse vient lui remettre le bracelet ciselé qu'il vient d'acheter pour elle dans l'avion. Il a hâte de la revoir et de lui faire l'amour. Il l'espère, car il sait bien que, depuis quelques semaines, Anna est différente, moins présente, moins attentive à lui, et de plus se refuse totalement à lui. Il ne comprend pas cette attitude, cette période de froid qui les sépare actuellement. C'est encore à sa femme qu'il pense lorsque le taxi le dépose devant l'immeuble dans la soirée. Jules s'étonne d'abord un peu de trouver porte close, puis il se dit qu'Anna doit être sortie pour dîner avec une de ses amies.

Le décalage horaire lui pèse, aussi préfère-t-il aller se coucher maintenant malgré l'heure. Il sera ainsi en forme lorsque sa femme rentrera. La fatigue du voyage aidant, Jules est vite plongé dans un profond sommeil.

Il fait nuit lorsqu'il s'éveille. Un coup d'œil au réveil lui montre qu'il est plus de deux heures du matin. Jules se rend compte alors qu'il est seul dans le lit. Il commence à être vraiment inquiet de l'absence d'Anna. Puis il lui vient à l'idée qu'elle a peut-être laissé un mot. Jules cherche un peu partout dans l'appartement, sans succès. Lorsqu'il va renoncer, il aperçoit le smartphone d'Anna qu'elle a visiblement oublié. Il s'en empare et hésite un moment. Ce n'est pas dans ses habitudes d'espionner sa femme, mais l'inquiétude le pousse à le faire.

Jules ouvre l'application 'agenda' à la semaine actuelle. Tous les jours sont marqués avec la mention 'Ethan'. Maintenant, c'est évident pour lui, Anna a passé la semaine avec un homme et elle est certainement avec lui ce soir. Ce n'est pas cela qui gêne Jules, car c'est lui-même qui l'a poussée, à son plus grand plaisir, dans les bras de nombreux amants. Mais il l'a toujours su. Ils ont toujours été de connivence, dans la recherche de ces plaisirs sans amour. Cette fois, cela semble différent, caché, comme un vulgaire adultère. Non, elle ne peut pas m'avoir fait ça, se dit-il, elle a sûrement eu une occasion excitante, dont elle veut me faire la surprise en me la racontant à mon retour. Mais, malgré cela, le doute s'installe.

Jules est dans cet état d'esprit lorsqu'il va reposer le smartphone, mais, au dernier moment, il pense à l'historique des SMS. II découvre un premier message :

'Anna, mon amour, depuis la semaine merveilleuse que nous avons passé ensemble pendant le stage de tennis, j'ai hâte de te revoir, de t'embrasser comme un fou, de te serrer dans mes bras. J'ai envie que tu te donnes encore à moi, envie de te faire l'amour. Tu sais que j'aime ton corps, mais aussi simplement ta présence, tes regards, les mots que l'on peut échanger tendrement, tous les deux.'

La réponse d'Anna le perturbe encore plus :

'Ethan, cela m'a fait un bien fou de passer toutes ces nuits avec toi, dans tes bras, mais j'ai aimé encore plus ta présence de tous les instants, tes regards sur moi. Je me suis rendue compte que j'avais un besoin de tendresse, d'être, comment dire... redécouverte par un homme. J'avais besoin de sortir du cocon familial, en fait... de ma prison dorée. J'aimerais tant te revoir bientôt. Mais quand?'

Jules est bouleversé et sent une colère sourde monter en lui. Il a tout donné à Anna pour qu'elle puisse profiter de tous les plaisirs, souvent en se frustrant lui-même, et c'est comme cela qu'elle l'en remercie ! Ce n'est pas possible. Puis il poursuit sa lecture des messages qui suivent :

'Anna, mon amour, j'ai la chance de pouvoir venir à Paris pour un stage professionnel, la semaine prochaine. Tu m'as dit que ton mari serait bientôt aux USA pour plusieurs jours. Si c'était cette semaine là, cela serait merveilleux. Tu pourrais me rejoindre à mon hôtel et nous passerions ensemble toutes les soirées et... les nuits. Je serai logé au Stentor à Évry. Dis-moi vite que c'est possible. Je t'attend. Je veux vivre avec toi une passion dévorante. Je t'aime. Ton Ethan. »

La réponse d'Anna intervient moins d'une minute après :

'Je viendrai. J'ai trop envie de t'aimer, Ethan.'

Et c'est signé : 'Anna, ton amoureuse'.

Évidemment, pour Jules, tout s'éclaire maintenant. Lorsqu'il a envoyé Anna faire un stage de tennis, il espérait bien qu'elle ferait des rencontres et qu'elle lui reviendrait encore plus amoureuse pour lui faire partager ses plaisirs. Il a été très surpris et déçu, quand à son retour, elle lui a dit qu'il ne s'était rien passé. Elle l'a trompé. Jules l'accepte encore plus mal qu'un autre homme. Leur couple libéré était bâti sur cette confiance mutuelle, sur cette règle du jeu qui permettait tout, hormis cacher quoi que se soit à l'autre.

Il comprend mieux maintenant pourquoi elle était si distante, se refusant comme elle ne l'avait jamais fait auparavant. Elle était, elle est amoureuse, se dit-il. Cette idée lui est insupportable. Elle n'en a pas le droit, pense-t-il. Il faut qu'il la fasse revenir dans le droit chemin.

Cette pensée, comme un obsession, occupe l'esprit de Jules pendant le reste de la nuit puis la journée du lendemain. Pourtant, petit à petit, il finit par croire que ce n'est pas vrai, qu'Anna n'est pas amoureuse de cet homme. Elle est peut-être simplement entrée dans son jeu pour mieux profiter du plaisir qu'il pouvait lui donner. Elle va certainement lui raconter tout, dans quelques temps, pour partager ces moments ensemble, comme ils l'ont toujours fait. Et puis, l'évidence revient et la colère monte encore en lui. Toute la journée se passe entre ces deux extrêmes, ces deux certitudes qui alternent, ne débouchant finalement que sur le doute. Le fait qu'Anna ne soit même pas rentrée après la nuit ne va pas dans le bon sens.

Quand Anna arrive enfin, surprise de voir son mari ici, Jules se met à crier, lui assénant ses reproches, appuyés par les SMS qu'il lui montre. C'est 'une volée de bois verts' qu'elle reçoit en paroles. Elle voudrait répondre, lui dire qu'elle en a assez, qu'elle voudrait autre chose, mais son mari, qui hurle sans discontinuer, ne lui laisse pas la moindre opportunité. Alors, Anna court vers sa chambre et s'y enferme. Jules tape à la porte, mais elle ne lui ouvrira pas.

Anna est furieuse, mais, l'énervement la fait craquer et elle se met à pleurer sur son lit. Avec Ethan, elle avait eu l'impression de retrouver la passion d'une jeune fille pour son premier amour. C'était si bon. Épuisée, elle finit par s'endormir un moment.

Quelques heures après, à son réveil, elle sort de sa chambre et s'aperçoit que Jules n'est plus dans l'appartement. Tout à coup, cela l'angoisse. Anna a l'impression d'avoir cassé quelque chose d'irréparable. Elle se met à voir les choses différemment. Elle a une famille, des enfants, un mari qui lui veut du bien, une situation confortable. Son amant est marié, lui aussi. Comment pourraient-ils vivre ensemble, si ce n'est en cassant tout des deux côtés. Et puis, elle a un peu honte de son attitude avec son mari. Jules lui a offert une rare liberté sexuelle, quasi totale, et il est si peu demandeur, se contentant de la masturbation qu'elle lui fait de temps en temps. Anna sait bien qu'elle le frustre et qu'il ne lui reproche rien. Elle prend même plaisir à son pouvoir sur lui. Que lui faut-il de plus? Alors Anna décide de refermer la parenthèse amoureuse et envoie un message à son amant :

'Ethan, j'ai été heureuse avec toi, comme jamais. Notre relation ne peut pas durer. Elle ferait trop de dégâts dans nos vies. Alors, ne cherche plus à me revoir. Gardons tous deux un merveilleux souvenir. Je t'embrasse. Anna.'

Anna attend le retour de son mari, impatiente de tout remettre en ordre. Elle ne va rien lui refuser aujourd'hui. Elle veut se faire pardonner. Pour qu'il la retrouve comme il l'aime, elle ne s'est même pas lavée. Elle est encore pleine du sperme de son amant et elle vient même de retirer sa culotte pour être plus disponible pour Jules.

Dès que rentre son mari, Anna se jette à son cou, en disant :

« Pardonne-moi », sans un seul autre mot.

Jules l'embrasse comme un fou, mordant même sa lèvre. Il la bascule sur le canapé, relève la jupe, sort son sexe et s'enfonce en elle, en un coup, à fond. Jules sent bien l'humidité du vagin de sa femme. Il sait qu'elle est pleine du sperme de son amant et ça l'excite au plus haut point. Il la baise à une incroyable cadence, brutalement, comme s'il voulait lui faire payer son désarrois. Le coït effréné ne dure que quelques minutes et son sperme vient se mêler à celui de l'amant de sa femme.

Anna n'a pas joui mais a été heureuse de d'offrir ainsi sa chatte à son mari, qui en été si longtemps privé. Elle sait que cela ne suffira pas et qu'une discussion est inévitable.

Effectivement, après un moment de récupération, Jules, couché contre elle, lui dit :

« Anna, il faut que ça change. Je ne veux plus que les choses puissent évoluer comme ça. »

« Oui, je comprend. Je ferai ce que tu souhaiteras. Que veux-tu que je fasse? », lui répond Anna.

Jules prend un long moment de réflexion, puis lui explique :

« Voilà, je crois que, lorsque tu rencontres un homme, que tu le dragues et que tu fais l'amour avec lui, il y a toujours le risque qu'interviennent des sentiments. Tu n'y peux rien. Donc, il faudrait, pour tes aventures, dont tu as physiquement besoin, un contexte différent, dans lequel ce risque n'existerait quasiment pas... »

Anna l'interrompt en disant :

« Oui, je veux bien, mais je ne vois pas... »

Après un moment d'hésitation, Jules se lance :

« Il ne faudrait ni flirt, ni drague, ni choix d'un homme qui t'attire... »

« C'est à dire? », l'interrompt encore Anna.

Jules ne peut plus reculer. Il lui répond :

« Ce serait dans le cadre de prestations tarifées. »

« Tu veux faire de moi une pute? », s'insurge Anna.

Jules cherche à la rassurer :

« Mais non, ma chérie, je pensais à quelque chose de plus distingué, comme un job de call-girl. »

Elle reste songeuse un moment et Jules comprend alors qu'elle ne rejette pas l'idée d'emblée. A cette pensée, Anna a senti de petites contractions dans son bas ventre, qui trahissent son désir. Elle a toujours été fascinée, sans savoir pourquoi, par les femmes vénales. Aussi Anna n'en est-elle plus à la question du oui ou du non, mais en est déjà aux aspects pratiques :

« Tu sais que je n'aime pas faire l'amour avec des préservatifs. Ça me gâche une bonne partie du plaisir. »

« Je sais qu'il y a des entreprises qui protègent leurs 'escorts' en demandant un test à tous leurs clients. De plus, ces gens travaillent dans le haut de gamme, donc tu ne rencontreras pas des hommes peu soigneux », lui précise son mari.

« Je ne suis pas sûre que ça soit bien légal, tout ça? », s'inquiète Anna.

« C'est vrai, mais ceux qui organisent ça sont souvent protégés par des gens très haut placés. »

Anna reste pensive un bon moment puis se décide :

« Je crois que je vais accepter ta proposition, mais je compte sur toi pour t'occuper de tout. »

Jules confirme :

« Oui, je vais te trouver un bon contact. Mais d'abord, il y a un point important : dans ces conditions, la protection par ton diaphragme me paraît trop risquée. Il faudra abandonner notre petit jeu des risques et que tu reprennes la pilule contraceptive. Tu t'occuperas de ce dernier point. »

Un mois plus tard, tout est mis en place. Anna a repris la pilule. Jules lui a fait rencontrer, dans un beau quartier parisien, un homme qui fournit des call-girls à des gens très fortunés. Il lui a expliqué ce qu'il attendait d'elle et lui a fait passé deux tests, l'un médical et l'autre pour ses aptitudes 'professionnelles'. Ce dernier a été fait par le patron lui-même, qui n'a pu que la féliciter.

Anna vient de recevoir un appel téléphonique et Jules l'entend répondre :

« Oui, bien sûr... c'est très bien, évidemment... d'accord... au revoir. »

Pendant cette conversation, Anna a alterné de longues périodes d'écoute avec ces quelques mots. Après avoir raccroché, voyant le regard interrogateur de son mari, elle répond d'elle-même à sa curiosité :

« C'était la société de call-girls. Il me propose une soirée, demain. Il s'agit, m'a-t-il dit, d'apporter une présence féminine dans une petite fête organisée par le propriétaire d'un grand club sportif. Ce sera un cocktail dînatoire dans un château. Le client s'occupe de tout et il passera me prendre ici. Je dois prévoir d'y rester toute la nuit, mais c'est très bien payé. Ce n'est pas l'argent qui me motive, tu le sais. J'en ferai sûrement cadeau à des gens qui en ont besoin. Je dois être disponible toute la nuit. Y vois-tu un inconvénient? »

« Aucun, évidemment, mais disposes-tu d'une tenue de cocktail qui convienne? »

« Le client s'en occupe. Il fournit tout. Il a reçu toutes mes mensurations précises. Il est prévu que j'y aille en tenue décontractée et que je me change sur place en arrivant. »

Jules a bien noté l'excitation d'Anna à la pensée de cette soirée d'exception et il en est heureux pour elle.

Le lendemain, en fin d'après-midi, Jules voit une Bentley s'arrêter devant chez eux. Un chauffeur, en costume, sonne à leur porte puis accompagne Anna jusqu'à la voiture. Tout se passe très vite et Jules se retrouve seul.

La nuit va, pour lui, être longue, sans sommeil. Il va être à la fois torturé et excité par son imagination, car il est évident que, dans ce type de soirée, Anna ne pourra l'appeler à aucun moment.

Cette chaude nuit d'été s'est passée comme Jules s'y attendait et il commençait seulement à somnoler, quand Anna est arrivée dans une matinée déjà bien avancée. Ses cheveux sont ébouriffés et la fatigue se lit sur ton visage. Après un baiser furtif, Anna fait un bref passage à la salle de bain puis se couche, nue, dans le lit, à côté de lui. La main de Jules se pose sur la chatte d'Anna encore toute humide et dont les lèvres sont engluées de sperme. Elle ne s'est pas lavée et Jules sais que c'est un cadeau pour lui. Avant même de la caresser, il l'interroge :

« Raconte-moi. »

« Ah, non, plus tard. Je tombe de sommeil... »

Et Anna s'endort instantanément, sans finir ta phrase. Épuisé par cette nuit d'attente, Jules fait de même.

Quelques heures plus tard, ils se réveillent ensemble. Jules l'embrasse tout près de l'oreille et lui murmure qu'il l'aime. Puis, sa bouche vient se poser entre les cuisses d'Anna et il sent, sous sa langue, le fort goût de sperme séché sur les lèvres de sa chatte, qu'il se met à mâchonner. Anna l'arrête tout de suite :

« Non, c'est trop sensible. Viens sur moi. »

Jules se couche sur elle, alors qu'elle écarte bien les cuisses pour accueillir son sexe en elle. Le membre rentre librement dans son vagin, si bien lubrifié par tout le sperme qu'il contient. Jules commence ses mouvements, amples, profonds, mais il ne sent presque rien. C'est comme si les parois de son vagin ne touchaient pas sa pine. Pourtant il n'avait jamais été aussi excité, jamais sa bite n'avait été aussi dure et tendue, aussi grosse. Anna doit avoir, elle aussi, une impression bizarre, car elle lui dit, dans un murmure :

« ... je ne sens rien, presque rien... Excuse-moi, en fait je ne sens pas du tout ta petite bite en moi... Ma chatte a été tellement distendue, cette nuit... Il faudra attendre quelques jours... enfin, j'espère... Allez, retire-toi et allonge-toi sur le dos, à côté de moi. Je vais te raconter ma nuit. »

Jules s'exécute et il sens tout de suite la main d'Anna se poser sur sa bite, qui était devenue toute molle. Elle le branle doucement et son sexe reprend un peu de vigueur, mais sans une véritable érection.

Alors elle commence son récit :

« Lorsque je suis montée à l'arrière de la voiture, je me suis trouvée à côté d'un homme vraiment obèse, énorme. D'après son visage, il paraissait plutôt jeune. Je lui donnais tout au plus la quarantaine. Alors que la voiture commençait à rouler, il m'a d'abord complimentée :

'Bonjour Anna. Mon ami, Raphaël, m'a dit que vous étiez une des ses plus ravissantes call-girls, mais il était bien au-dessous de la réalité ! Voyez-vous, j'en oublie de me présenter. Je suis le propriétaire de l'Union Basketball Club. J'ai fait fortune dans l'immobilier, mais ce club est vraiment mon jouet. Nous venons de gagner le championnat d'Europe, d'où la petite fête de ce soir. Je ne vous donne que mon surnom : c'est 'Tiny'. Cela peut vous paraître surprenant compte tenu de ma corpulence, mais c'est ainsi et vous comprendrez probablement plus tard. Mais je manque à tous mes devoirs : un peu de champagne vous serait-il agréable?'

Je ne peux qu'acquiescer et je suis agréablement surprise lorsqu'il ouvre, face à nous, un magnifique petit bar en ronce de noyer. Nous devisons pendant le trajet, qui n'est pas bien long. Je ne me souviens plus très bien des sujets, mais j'ai retenu une phrase à propos de la soirée :

'Vous allez faire le bonheur de mes joueur,s qui apprécient toujours les présences féminines.'

Cela m'a fait penser que je ne serai pas la seule femme invitée et m'a un peu rassurée. Je me voyais mal seule face à une équipe sportive.

Avant d'arriver à l'héliport d'Issy-les-Moulineaux, j'avais déjà bu deux pleines flûtes de champagne et je me sentais bien plus décontractée. J'ai apprécié le voyage en hélicoptère qui nous a amenés en Sologne. J'ai surtout bien aimé l'arrivée sur le parvis d'un très beau château. En descendant, Tiny m'a dit :