Les plaisirs d'Anna -- 02 (croisière)

Informations sur Récit
Moments érotiques et premier adultère en vacances.
5k mots
4.47
12k
2

Partie 2 de la série de 15 pièces

Actualisé 06/15/2023
Créé 04/26/2022
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Les plaisirs d'Anna -- 02 (en croisière)

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Ce texte étant une fiction, les scènes décrites sont le fruit de l'imagination. Toute ressemblance avec des personnes existantes serait purement fortuite. Les personnages présentés sont tous majeurs.

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Peu de temps après le réveillon qui a été révélateur sur la possible liberté de sa femme, Jules a commencé à préparer leurs vacances d'été. Les grand-parents ayant accepté de garder leur petits enfants à cette période, le couple pourra en profiter pleinement. Jules attend beaucoup de ces vacances. Pendant des semaines, Jules avait cherché à pousser Anna vers une liberté sexuelle qu'elle n'était visiblement pas prête à prendre. Cependant, peut-être lasse de ces pressions répétées, Anna avait fini par lui répondre :

« Mon amour, je le ferai peut-être, pour te faire plaisir, mais laisse-moi le temps de m'habituer à cette idée. Ce n'est pas si facile pour moi ! »

Jules avait alors réservé un séjour dans un club de vacances, en Grèce, séjour commençant par quelques jours de croisière sur un voilier et se poursuivant dans un club pour récupérer de la fatigue.

Au moment de l'embarquement, Jules et Anna avait eu le plaisir de découvrir un voilier de taille modeste, prévu pour n'accueillir que quelques couples, l'équipage se composant du commandant, un vieux loup de mer, et d'un jeune mousse.

Après un court trajet, ils accostent et débarquent sur une petit île.

Sous un soleil de plomb, le petit groupe gravit lentement un sentier à flanc de colline. Jules s'arrête un instant et se retourne pour voir le chemin parcouru. Tout en bas, les voiles blanches de leur voilier, qui parait d'ici vraiment minuscule, se détachent sur le bleu aux reflets d'émeraude de la crique où il est amarré.

Jules reprend son ascension et rejoint vite Anna. Grimpant derrière elle, il ne peut détacher son regard des cuisses dorées que le short très moulant découvre bien haut. Cette vision fait beaucoup d'effet sur sa virilité. Il désire sa femme dont la peau brille sous l'effort. Jules se sent un peu en manque. En effet, la croisière sur le voilier lui donne de nombreuses occasions d'apprécier des corps féminins largement dénudés, mais la promiscuité lui interdit d'apaiser son désir. Jules et Anna partagent leur cabine avec un autre couple, plus âgé, assez peu sympathique, qui n'apprécierait certainement pas leurs ébats.

Le groupe arrive maintenant au sommet de la colline. Leur effort est récompensé par la vue du temple dont les colonnes resplendissent sous le soleil. Cette petite île grecque renferme quelques merveilles sur lesquelles le temps parait avoir eu peu d'emprise. Anna, devisant avec sa voisine, s'étonne de l'état de conservation des statues et bas reliefs. Aux abords du temple, les dalles de pierre, chauffées à blanc par le soleil, renvoient une chaleur difficilement supportable. C'est alors un des hommes du groupe qui donne le signal du retour, en laissant entrevoir les délices de l'apéritif bien glacé qui les attend sur le bateau.

La descente est évidemment bien plus facile et certains courent presque sur le sentier. Jules a retenu un peu son épouse et ils suivent le groupe d'assez loin. Anna sent le bras de son mari entourer ses épaules. Alors, elle se tourne vers lui, et, s'arrêtant un instant, lui offre sa bouche. Puis ils reprennent leur chemin, en se tenant par le cou. En marchant, les doigts de Jules viennent se glisser un peu sous le bord du bustier d'Anna. La main progresse jusqu'à venir entourer le sein sous le fin tissu noir. Deux doigts font rouler le téton et le serrent par petites pressions successives, pour le faire durcir. Anna apprécie cette caresse et laisse son mari continuer. Mais, lorsqu'il tente de dégager complètement le sein du bustier, elle l'en empêche en le réprimandant, car elle craint d'être surprise ainsi.

Après le repas, le voilier a repris sa route. La plupart des passagers se sont installés à l'arrière, à l'ombre du dais, pour y somnoler pendant les heures les plus chaudes de la journée. Anna, quant à elle, a préféré s'étendre sur le pont avant, malgré la chaleur, pour parfaire son bronzage. Elle a retiré son soutien-gorge et baissé son slip à la limite des poils du pubis, pour éviter au maximum les marques. Jules est venu s'asseoir à côté d'elle. Son regard passe alternativement du paysage, qui défile lentement, au corps de son épouse. Il aime la voir ainsi, presque nue. Il n'est pas le seul à apprécier ce spectacle. En effet, le mousse, un jeune grec qui a juste fêté ses dix huit ans, jette souvent des regards vers Anna. Il vient d'ailleurs trop souvent vaquer à diverses tâches sur le pont avant pour que cela soit vraiment nécessaire.

« Je crois que notre jeune mousse te trouve à son goût », dit Jules à sa femme.

« Il ne me déplaît pas non plus », lui répond-elle, « j'aime bien ses yeux noirs, mais c'est un vrai gamin, et de plus, il ne parle pas un mot de notre langue, alors... ».

Le jeune marin s'est assis sur le pont, près d'un tas de cordages. Il n'est pas très près d'Anna, mais il ne la quitte pas des yeux. Alors Jules ne peut résister à la tentation de l'exciter. Sa main se pose sur la hanche de sa femme. Ses doigts en épousent la forme, puis descendent plus bas, au creux de l'aine, à la limite du slip de bain. Il sent qu'il a capté le regard du jeune homme. Deux doigts se glissent alors sous le tissu pour venir jouer lentement avec les boucles du pubis.

« Laisse-moi », lui dit tout bas Anna, qui ne goutte qu'à moitié cette exhibition.

Pourtant, Jules n'en fait rien et continue sa caresse. Le couple est également dans le champ de vision du capitaine du bateau, qui tient la barre, derrière la vitre du rouf. Jules a remarqué, sur le visage du vieux marin, une sorte de grimace ridant encore plus son visage buriné. Ce n'est pas le regard réprobateur du patron du bateau qui intéresse Jules, mais celui du mousse, dans lequel se lit le désir. Alors, du bout des doigts, Jules commence sournoisement à faire glisser le bord du maillot, jusqu'au milieu du pubis dont les poils sont maintenant bien visibles. Anna proteste un peu, pour la forme, mais laisse faire son mari, car exciter le jeune marin ne lui déplaît pas. Cependant, un appel du capitaine éloigne le mousse qui doit participer à la manœuvre, car ils arrivent au mouillage prévu.

L'endroit est magnifique. Dans l'eau calme de la petite crique se reflètent les maisons blanches d'un petit village de pêcheurs. Les ombres s'allongent et le soleil est déjà moins fort. Anna décide de quitter le pont et de rejoindre sa cabine. Elle veut avoir le temps de se préparer pour la soirée. Le groupe a prévu de descendre à terre pour dîner dans un restaurant typique. Anna a choisi une robe blanche au décolleté profond. Elle sait que les pans croisés du tissu s'écartent souvent lorsqu'elle est assise. Elle n'a pas mis de soutien-gorge pour faire plaisir à son mari, qui aime deviner par instants sa poitrine nue et peut-être encore plus que d'autres hommes puissent, comme lui, jouir de cette vue furtive. Le dîner se passe dans une ambiance de fête. Chacun apprécie le cadre et la qualité de la cuisine. La chaleur invite à boire plus que de raison. Déjà, au moment de l'apéritif, l'ouzo avait fait des ravages. Pendant le repas, le vin rosé a fait le reste. Maintenant les rires fusent en réponse aux plaisanteries souvent grivoises. C'est un groupe un peu chahuteur et éméché qui quitte le restaurant peu avant minuit.

De retour sur le voilier, personne n'a envie d'interrompre une soirée si bien commencée. Aussi, la douceur de l'air aidant, lorsque l'un des hommes propose un bain de minuit, presque tous acceptent immédiatement. Seul un couple plus âgé refuse l'invitation. Les vêtements tombent rapidement sur le pont, et chacun plonge vite à l'eau pour se fondre dans une nuit plus discrète. Seule Anna reste un moment debout, en pleine lumière, avant de plonger. Elle a remarqué que le mousse, assis à l'avant du bateau, ne la quittait pas des yeux pendant son déshabillage. Sous l'effet de l'alcool, elle se sent capable de toutes les impudeurs. Lorsqu'elle s'exhibe ainsi, un frisson parcourt son corps et son sexe se mouille. Puis elle plonge enfin, sachant que le jeune marin continuera de la regarder, devinant ses formes dans l'eau transparente que cette nuit de pleine lune n'obscurcit pas complètement. Anna nage maintenant vers le groupe et y retrouve Jules.

Un reste de pudeur conduit les couples à se tenir à distance, d'une façon tout de même un peu hypocrite. Il faut respecter la bienséance, mais chacun essaie cependant de profiter de la situation pour épier les personnes de l'autre sexe. Jules se rapproche de sa femme et n'hésite pas à la frôler, à laisser ses mains glisser sur son corps, touchant ses seins, son ventre, ses cuisses. Anna s'échappe à chaque fois, cherchant en même temps à s'éloigner un peu des autres, car elle sait que son mari a trop envie d'elle pour s'imposer des contraintes. A l'instant, elle ne voit plus Jules. Il vient de plonger et il nage sous l'eau pour ressortir sous elle. Anna sent alors une main se plaquer sur son ventre et les doigts se glisser entre ses cuisses pour une rapide caresse de son sexe.

Dans leurs ébats, ils se sont rapprochés de la proue du bateau. Le jeune marin est ainsi aux premières loges pour les regarder. Anna l'a vu. Alors, elle se couche sur le dos, nageant à peine, cuisses un peu ouvertes dans sa direction. Penser qu'il peut ainsi entrevoir son sexe l'excite follement. C'est l'instant que choisit Jules pour entourer de ses bras la poitrine de sa femme et se plaquer contre elle, l'obligeant à reprendre une position verticale. Pour se maintenir à flots, elle ne peut que faire de grands mouvements de jambes, contrariés par Jules, dont le sexe tendu cherche à s'introduire en elle. Malgré ses efforts, la position ne le permet pas. Pourtant, Anna a senti plusieurs fois le gland gonflé écarter les lèvres de son vagin et s'y glisser un peu. Seul le marin a assisté à la scène, car, peu à peu, les autres couples sont remontés sur le bateau, s'occupant surtout à se sécher mutuellement. Puis, c'est au tour de Jules de sortir de l'eau. Anna ne le suit pas, mais s'éloigne vers la proue, où elle vient reprendre sa position en faisant la planche.

Alors, se rendant compte qu'à cet endroit la coque les cache aux yeux des autres, le mousse se met très vite nu et plonge vers elle. Anna, provocante, attendait cet instant. Le jeune homme vient nager près d'elle. Lorsqu'elle lui sourit, l'invite est claire, et le marin risque une main vers elle, touchant d'abord son flanc. Comme elle le laisse faire, il s'enhardit et vient flatter un sein, puis l'autre. Sa main glisse ensuite sur le ventre d'Anna, puis sur sa cuisse, sans qu'elle le repousse. Est-ce pour retrouver son équilibre ou pour le provoquer, mais elle vient d'écarter bien plus ses jambes. Ne sachant comment elle va réagir, le jeune homme, après un instant d'hésitation, fait glisser sa main sur la cuisse, vers l'intérieur, en remontant lentement.

Elle n'a pas réagi, ou seulement par un léger frémissement ponctué d'un soupir. Mais, lorsque les doigts viennent enfin au contact de son sexe, Anna se retourne violemment, et, dans une brasse rapide, essaie de se rapprocher de l'échelle de coupée. Le marin, frustré, part alors à sa poursuite et la rejoint en quelques mouvements puissants. Anna sent alors deux mains serrer ses hanches et un corps d'homme se plaquer contre son dos. Elle cherche à s'échapper, mais le marin la retient et l'entraîne par moments sous l'eau. Elle ne peut ignorer la virilité du jeune homme qui l'enserre, car, par instants, le sexe dur vient s'appuyer entre ses fesses. Leur lutte se passe le long de la coque, les cachant ainsi aux regards des autres. Pourtant, quand Anna finit par attraper l'échelle, le jeune homme la lâche, hésitant à se montrer nu avec elle, en pleine lumière. Le marin s'éloigne même un peu pour venir se hisser sur le pont avant en utilisant la chaîne d'ancre, plus discrète que l'échelle.

Anna s'est sentie très excitée par ce qu'elle vient de faire. J'ai tout de même joué un peu avec le feu, pense-t-elle. Maintenant, elle sait qu'elle n'est plus à la merci du jeune homme qui n'osera pas s'approcher. Alors, elle profite de la douche d'eau douce, qu'elle prend sur le pont, pour l'exciter encore. C'est pour lui qu'elle caresse lentement son corps sous l'eau ruisselante, s'attardant longuement sur ses seins, sur ses cuisses, et même son sexe, qu'elle touche devant lui, glissant un doigt entre ses lèvres intimes pour remonter ensuite sur son clitoris. Elle continue de regarder le jeune homme qui, bien caché de la vue des autres, est resté nu. Elle ne peut quitter des yeux ce membre qui bande pour elle.

Puis elle s'enveloppe dans une serviette de bain pour rejoindre sa cabine. Anna aimerait pouvoir faire l'amour avec Jules, pour éteindre cette envie, cette tension, cette excitation qui l'envahit. Malheureusement, la promiscuité dans cette cabine, qu'ils partagent avec un autre couple, le lui interdit.

Au matin, Anna est réveillée par un courant d'air frais venant du hublot ouvert sur le côté de sa couchette. La brise marine effleure son épaule découverte. Pour la première fois, elle s'était couchée nue sous les draps. En effet, hier soir, lorsqu'elle était rentrée, enveloppée dans sa serviette de bain, les occupants de la cabine dormaient déjà. Sans allumer, elle s'était alors contentée de se glisser nue sous les draps.

Le soleil parait déjà haut, mais Jules dort encore sur la couchette inférieure. Ils sont seuls dans la cabine, car les autres sont déjà montés sur le pont pour profiter de cette dernière journée de croisière. Un regard par le hublot laisse voir un ciel strié de longs nuages blancs, effilés, annonciateurs d'un proche coup de vent.

Jules se réveille à l'instant et vient rejoindre Anna sur sa couchette. Il rejette les draps, puis se love contre elle et l'embrasse tendrement. Il se plaque contre son corps chaud et roule avec elle. Il se déshabille rapidement pour mieux sentir la chaleur de son épouse. Jules, le dos appuyé à la coque, fait face à Anna qu'il caresse lentement, un bras passé autour de ses épaules pour la retenir au bord de la couche exiguë.

« Jules, laisse-moi ! On pourrait nous surprendre », lui dit-elle, refusant ses caresses.

« Ne crains rien », lui répond son mari, « ils sont tous sur le pont pour prendre leur petit déjeuner ».

Encore un peu réticente, Anna se laisse faire cependant. Elle aime sentir les doigts effleurer ses courbes, modeler ses seins. Elle est encore sous l'effet de l'érotisme de la veille. En effet, la nuit ne l'a pas apaisée. Elle a rêvé d'étreintes brutales avec le jeune marin, mêlant confusément souvenirs et songes.

La main de Jules a fini par glisser au confluent des cuisses, par y rechercher la moiteur de la vulve palpitante, dont elle suit les contours du bout d'un doigt. Anna desserre un peu ses jambes pour mieux offrir son sexe au doigt inquisiteur. Elle aime sentir son frôlement sur son clitoris, puis sa lente pénétration entre ses lèvres humides. Sous la pression de la main de son mari, elle finit par s'écarter encore plus, jusqu'à laisser pendre une jambe en dehors de la couchette, dans une position où l'on peut voir la beauté d'une femme alanguie ou bien l'obscénité d'un appel à la luxure. Les doigts de Jules s'enfoncent en elle, palpant fortement les parois du vagin trempé d'excitation. Anna a pris le sexe de son mari en main et le masturbe lentement, le serrant parfois à sa base pour faire grossir encore plus le gland dont l'extrémité se mouille. Elle a fini par céder à la demande de Jules qui voulait savoir comment s'était terminé son bain de minuit, soupçonnant quelque épisode érotique.

Alors, Anna raconte, portant ainsi encore plus haut leur excitation. Son récit est parfois interrompu un instant lorsque Jules retire ses doigts trempés de sécrétions vaginales pour les donner à sucer à sa femme, qui apprécie cette forte odeur dans sa bouche, cette sensation de plaisir interdit. Leurs caresses sont rythmées par le roulis de plus en plus fort du bateau, tirant sur son ancre, alors que le Meltem a forci et a levé une houle hachée. Un coup de vent se prépare.

Avant l'appareillage, le capitaine donne ordre au mousse d'aller vérifier la fermeture de tous les hublots. C'est ainsi que le marin entre précipitamment dans la cabine du couple et tend le bras vers le hublot ouvert, après un bref instant d'hésitation à la vue du spectacle qui se présente à lui. Jules et Anna ne se sont rendus compte de sa présence qu'au moment où ils ont vu sa main fermer le loquet au-dessus de la couchette. Surprise, Anna sursaute, mais n'a pas le temps de rectifier sa position indécente.

Jules vient à l'instant de bloquer le poignet du marin, pour attirer sa main vers le ventre de sa femme et la plaquer fortement sur la vulve ouverte. Anna ne pense même pas à protester, tant cette situation inattendue l'excite. Tout de suite, elle sent les doigts calleux palper ses replis humides, s'enfoncer en elle et la malaxer durement. Puis, la main remue rapidement, dans un mouvement imitant un coït violent. Anna sent le bout des doigts buter à chaque fois au fond de son vagin, contre sa matrice, lui arrachant parfois un petit cri étouffé. L'homme est pressé, car il ne peut s'attarder, le capitaine pouvant le relancer d'un moment à l'autre. Sa main se fait rapide et brutale. Anna ne peut s'empêcher de penser que, par cette violence, le jeune homme veut lui faire payer sa frustration de la veille. Je l'ai bien cherché, se dit-elle.

Alors, suivant son impulsion, elle ouvre le pantalon du marin et en sort un membre long et tendu, dont elle dégage le gland, faisant coulisser le prépuce entre ses doigts. Puis, Anna le branle rapidement, sans ménagement, avec la même brutalité que la pénétration qu'il lui fait subir. Quelques instants suffisent à conduire le jeune homme à la jouissance, et son éjaculation, longue et abondante, vient recouvrir de sperme le pubis d'Anna. Sans un mot, le marin rectifie sa tenue et quitte la cabine précipitamment.

Jules, follement excité par cette scène, regarde maintenant sa femme couverte de sperme. Alors, de deux brefs mouvements du poignet sur son sexe tendu, il déclenche son éjaculation, et son foutre vient s'étaler dans la flaque blanche sur le ventre de sa femme. Anna ne peut quitter des yeux son pubis recouvert de cette épaisse couche blanche, mêlant la semence des deux hommes. Comme elle, Jules regarde, sans dire un mot.

D'un doigt, il flatte alors le bord des lèvres intimes, puis les sépare presque jusqu'à leur base, en un sillon rouge, sans toutefois vraiment ouvrir le vagin. Les flocons blancs sont accrochés dans les poils du pubis d'Anna, mais pourtant un peu de sperme commence à s'écouler lentement. Le couple excité en suit la progression des yeux. Deux coulées glissent au creux de l'aine. L'une vient bifurquer vers une petite lèvre dont elle orne l'extérieur d'un filet blanc, faisant vibrer Anna d'excitation contenue.

Elle sait bien ce qu'elle risquerait si ces semences mélangées venaient à s'écouler en elle, alors qu'elle est toujours sans aucune contraception. Évidemment, il lui suffirait de s'essuyer immédiatement et d'arrêter ce jeu malsain de son mari. C'est ce qu'elle devrait faire, d'autant plus qu'elle est au milieu de son cycle. Anna le sait bien et portant cette pensée augmente encore son excitation. Alors, elle reste immobile et elle attend la suite. Ces pensées ont traversé son esprit en une fraction de seconde et son corps, immobile, est tendu comme un arc.

Tout de suite, plusieurs gros flocons de foutre se détachent des poils pubiens et descendent lentement, bien dans l'axe du sexe. Pas un mot ne s'échange et on entend seulement la respiration plus haletante du couple, qui suit cela des yeux. La coulée onctueuse atteint le clitoris, s'y accroche, comme si elle allait s'y fixer. Puis, après une seconde, un gros flocon s'en échappe et vient remplir complètement le sillon qui sépare les petites lèvres. Anna pense de nouveau à ce qu'elle risque en ce moment si cette flaque de sperme vient à s'écouler plus profondément, et cette pensée déclenche alors en elle un orgasme très cérébral.

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