Les malheurs de Clotilde Ch. 22

- Je sais.

- Vous savez?

- Mon rôle, outre d'être un des membres dirigeants d'Igor International, c'est d'être au courant avant les autres de ce qui nous intéresse.

- Je vois vous savez donc que ces deux contrats me sont nécessaire pour survivre, si je n'ai que le premier, ce ne sera pas suffisant. Ce n'est même pas certain que si j'ai les deux cela sera suffisant...

- Pour l'instant, parti comme c'est parti, vous n'en aurez aucun des deux.

- Comment ça?

- Vous n'avez pas les bonnes armes, vous n'avez pas certaines règles du jeu.

- Comme des pots de vins?

- Entre autres. Mais là c'est prouvable. Puis c'est possible si il y a des décisionnaire, comme avec des contrats d'états, de municipalités, de régions, ou de grandes boîtes où ce n'est pas le PDG qui négocie. Pas quand votre interlocuteur est le patron, qu'il n'a pas vraiment besoin d'argent puisque il en a déjà bien assez. Suffisamment pour que le bien de votre entreprise passe avant le reste.

- Je comprends.

- Votre projet pour lequel vous êtes en finale contre un autre concurrent, est potentiellement éliminé depuis hier...

- Comment ça éliminé??? Je n'ai pas encore eus le dernier entretien! Il n'est que dans deux jours!

- Vous connaissez votre concurrence?

- Oui, de nom. C'est Centre-énergie.

- Je vois. Connaître ses concurrents, ses forces et ses faiblesses est de la plus haute importance.

L'homme prend une télécommande, allume l'écran géant. Il lance une vidéo. Une belle femme de trente ans environs apparaît à l'écran. Châtain, très jolie même si elle est loin d'avoir la beauté d'Emma ou de Clotilde. Seule son cul tient hautement la comparaison, elle a l'air d'avoir de petit seins. Mais indéniablement c'est une très belle femme :

- Amélia Dunette, votre concurrente. Trente-trois ans, elle a reprit la société de son mari il y a trois ans. Il est décédé suite à un accident de ski. Il y a six mois, elle a fait un très un mauvais placement, ce qu'il fait qu'elle est financièrement aux abois. Sans aucune trésorerie d'avance, ni les moyens de casser les prix pour avoir les contrats.

- Si elle ne peut pas casser les prix, c'est plutôt une bonne nouvelle pour moi?

- Oui et non. Oui, car cela fait qu'elle est moins cher à court termes, mais que vous êtes plus économique sur le long terme. Non, parce qu'elle a certain codes que vous n'avez pas.

- C'est à dire?

Regardez, on a placé des caméras et des micros dans son bureau.

- C'est légal?

- Non, mais c'est une pratique courante dans le milieu, enfin, très rarement, voir jamais, pour des sommes aussi peu importantes.

- Vous saviez donc que je viendrais?

- Je le pensais fortement vu que vous n'avez pas trop le choix. Ce que je ne sais pas, c'est si vous allez accepter notre proposition ensuite. Même si j'ai ma petite idée.

- Il y aura donc une proposition?

- Oui, vous l'aurez en temps voulus. En attendant, regardez, Amélia apprend plus que très vite.

Henri lance la vidéo sur l'écran géant. La secrétaire d'Amélia fait entrer un homme dans le milieu de la quarantaine.

- Monsieur Hermann, bonjour.

- Bonjour Amélia.

Erwan connais l'homme c'est le PDG de la société pour laquelle il a répondu à l'appel d'offres.

- Asseyez vous donc dans le canapé, ce sera plus confortable.

- Avec plaisir.

L'homme s'assoit, Amélia s'assoit dans le fauteuil situé juste en face.

- Vous avez donc lu, le dossier que je vous ai envoyée.

- Oui, il est très intéressant. Pour l'instant votre concurrent à un très très léger avantage. Il est un peu plus cher que vous, mais sur cinq ans, il rattrape ce retard, et me permet de vendre un peu plus d'énergie pour le petit contrat, et prés d'un quart en plus pour le gros.

Erwan sourit.

- Bon, je dois dire que cinq ans c'est loin, mais ce n'est pas négligeable.

- Je ne peux pas baisser mes prix, mais j'ai d'autres arguments.

- Je suis tout ouïe, tout ce qui me permet de faire mon choix est le bienvenu.

Amélia lui sourit, tout en se levant, on voit qu'elle n'est pas habituée à ce qu'elle va faire.

- Je me suis renseigné sur vous. On dit que vous êtes un homme qui aime les femmes.

- En effet. Mais je ne vois pas ce que cela vient faire ici.

- Vous allez très vite le voir!

Elle déboutonne son chemisier, le laisse tomber. Elle a de petits seins en cônes, apparemment bonnet A. Hermann ouvre de grands yeux. Erwan aussi, il comprend qu'il va perdre.

- Disons une petite pipe pour vous remercier d'être arrivé en finale de l'appel d'offre. Cela vous irait?

L'homme avale difficilement.

- Ensuite une nuit d'amour si j'ai le contrat, cela vous ferait-il plaisir?

- Je dois reconnaître que vous êtes une femme magnifique.

- Pour le deuxième contrat, ce sera une journée de vingt-quatre heures, où je serais votre maîtresse, pour être arrivée dans les deux dernier. Si j'ai le contrat, ce sera deux semaine de vacances ensemble. Je serais là aussi votre maîtresse. Mais en plus je vous offrirais ma porte arrière, à volonté. Pour info, je suis vierge de là. Cela vous va-t-il?

- Je dirais que vos arguments viennent de vous faire passer largement devant. J'irais voir votre concurrent, mais il n'est pas du tout mon type...

- C'est ce que je pensais.

Sur ce, Amélia s'agenouille entre les cuisses d'Hermann, elle déboutonne son pantalon, le descend, ce dernier soulevant ses fesses pour l'aider. Ensuite, elle baisse le caleçon, un sexe dur en sort. Amélia sort sa langue, titille le gland du mâle avant de gober son sexe. Elle ira au bout, poussant l'action jusque à avaler la semence de l'homme. Là, Hermann dit :

- Le contrat est à vous... Où plutôt les contrats sont à vous!