Les Amours d'Elyanor 1435 Pt. 04

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David9
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-pour punir?

-dissuader de recommencer... »

Alors qu'elles parlaient, elles marchaient dans le souterrain pour retourner dans la partie du château mieux chauffée. Une fois au salon, Elyanor servit un petit morceau de viande rouge à Siloé qui l'avala d'un seul coup.

« -Les vampires savourent leur nourriture, que ce soit ta viande, ou tes amants... Tu dois profiter de la moindre goute de sang dans la viande avant de l'avaler, et tu dois satisfaire tes amants pour que leur peau soit plus tendre et leur sang plus gouteux.

-comment saurais-je quelle quantité de sang leur boire?

-deux ou trois gorgées pour une homme jeune et fort, comme nous les aimons, une seule pour une femme...

-comment s'appellent les vampires entre eux?

-cousins le plus souvent... Mais en société, je devrais t'appeler ma fille et moi tu m'appelleras ta mère.

-cousins?

-nous descendons tous du même vampire, nous somme tous cousins...

- qui est-il?

-pas la moindre idée...

-respire t-on sous l'eau?

-non, mais tes poumons sont plus grand que ceux des humains, et tu consomme moins d'air pour respirer...ça te laisse une demi heure sous l'eau... »

Pendant toute la nuit, Siloé harcela Elyanor de questions, toutes plus loufoques les unes que les autres, puis finalement elle lui demanda

« -que se passe t-il si on est exposés au soleil? »

Elyanor qui lisait un livre jeta un regard noir à Siloé pour lui faire comprendre que la question était allée trop loin. La jeune vampire demanda des excuses et retourna à sa propre lecture. Un peu plus tard, Elyanor referma son livre et vint s'asseoir a coté de Siloé.

« -as-tu réfléchi à l' endroit où tu voulais aller? Un endroit où nous ne sommes pas connues, où nous pourrons dormir sous nos deux oreilles?

-je pensais à Venise mère...

-Venise? Nous ne pourrons plus aller chevaucher dans la lande à Venise!

-non, mais...je voulais voir le monde, voir des gens qui ne sont pas des paysans qui veulent nous bruler, ou des maraudeurs...

-alors Venise est un endroit pour toi!

-Tu y es déjà allée?

-oui... Il y a quelques siècles, j'imagine que tout a changé, mais a l'époque, c'était une ville de culture et de poésie...

-allons à Venise Elyanor! S'il te plait...

-d'accord ma chérie, d'accord... Je dois t'avouer que l'idée me plait à moi aussi... En plus, j'ai une connaissance à Venise dont l'un des Confiants est capitaine de bateau, ça devrait aider.

-qu'est ce qu'un Confiant?

-c'est un humain qui a sauvé un vampire...

-sauvé un vampire? Comment?

-en lui offrant un abri contre la lumière du soleil, même s'il le faisait sans savoir que c'était un vampire. Le soir, le vampire révèle sa nature et le remercie comme il peut. Le plus souvent, les vampires sont extrêmement influents dans les hauts milieux, être un Confiant promet donc de l'ascension sociale. Mais le Confiant est lié par un pacte d'honneur avec le vampire, et si l'humain révèle la nature de son maitre a n'importe qui, il sait qu'il peut s'attendre a de cruelles représailles. Les vampires ne mentionnent pas ces représailles dans le pacte, mais elles sont parfaitement claires pour le Confiant.

-il y a beaucoup de Confiants?

-trop peu pour nous assurer de vivre en paix... »

Avant le lever du soleil, Elyanor écrivit une lettre a son correspondant de Venise lui demandant d'envoyer son Confiant a sa propriété Galloise pour prendre en charge le déménagement, en échange d'une bonne récompense. Elle lui parla de ses projets pour la Ville, mais ne mentionna pas le nom de Siloé, ni comme sa suivante, et encore moins comme sa fille. Puis, elle scella l'enveloppe et la laissa sur la table pour aller la porter le lendemain au relais de poste le plus proche, où elle trouverait bien un cocher. Elle rejoignit ensuite Siloé, déjà blottie sous la couette pour ne pas avoir froid. Elle se serra contre elle et l'embrassa dans le cou.

« -tu ne voulais pas me faire découvrir le plaisir que tu ressentais quand je te mordais?

-oooh si Elyanor!

-montre moi...Et rappelles toi, même si je ne suis pas une femme comme les autres, une gorgée suffira...

-bien mère...

-je n'aurais pas dû te parler de ça... »

Elyanor s'agenouilla sur le lit, et Siloé se glissa derrière elle. Elle fit glisser les longs cheveux de sa maitresse le long de son dos pour libérer son cou, puis elle enfoui le visage derrière son oreille. Elle traça un petit sillon sanglant dans le cou d'Elyanor qui frissonna de plaisir en sentant son sexe s'humidifier alors qu'elle pensait au plaisir à venir. Siloé chercha longuement la veine de sa mère, et une fois repérée, elle referma ses dents dessus. Un petit filet de sang s'en écoula jusque dans sa bouche alors qu'elle injectait son venin a Elyanor qui tremblotait. Quelques seconds plus tard, elle se figeait en soupirant, même si Siloé n'avait pas encore bu la moindre goutte de sang. La jeune vampire posa sa main sur la vulve de sa mère et glissa un doigt au chaud, éclaboussant le drap de quelques gouttes de mouille. Puis elle décida de retirer ses dents et d'attendre pour plus tard de plus longues étreintes vampiriques avec sa maitresse. Alors qu'elle aspirait les dernières gouttes de venin et de sang, Elyanor revint à la vie et fut projetée face contre le lit. Siloé fut entrainée avec elle, et alors qu'Elyanor continuait de jouir, Siloé embrassait son cou et remuait ses doigts à l'intérieur de son vagin agité par de folles contractions.

Epuisée par cet orgasme fulgurant, Elyanor roula sur le dos, ruisselante de sueur et s'épongea le front du plat de la main. Siloé vint se lover contre elle et caressa les dernières gouttelettes de transpiration qui s'écoulaient dans le cou de sa maitresse adorée. Elle lui embrassa la joue et savoura le gout salé de la peau de la vampire.

« -alors?

-je n'avais pas connu ça depuis des millénaires!

-c'est vrai?

-oui...c'était vraiment fantastique ma chérie...

-merci.

-tu veux que je te morde?

-non, je crois que le soleil va bientôt se lever...

-bonne réponse petite vampire... Tu deviendras fantastique, j'en suis sure... Tous tomberont à tes pieds.

-Je ne veux que toi maman... »

Et elle la serra dans ses bras en s'endormant.

Le lendemain, Elyanor courut au relais de poste et confia la précieuse lettre a un cocher, en lui assurant une grosse récompense lorsque la réponse lui reviendrait. Puis elle retourna au manoir où elle trouva Siloé en train de préparer ses affaires.

« -tu as encore le temps ma chérie, la lettre n'arrivera pas avant un bon mois, et la réponse prendra peut être encore plus de temps... »

Mais Siloé jugeait plus sûr de faire ses affaires maintenant, comme ça disait elle, dès que le bateau arriverait, elles pourraient partir. Sa maitresse la laissait faire, amusée, et l'aidait même parfois en rangeant les livres de sa bibliothèque. Le matin, elles se rendaient dans leur réduit quelques minutes avant le lever du soleil pour pouvoir s'aimer un moment. Elyanor devenait dépendante de la morsure de Siloé, qui lui refusa parfois ce plaisir, rien que pour avoir le plaisir de pouvoir enfouir sa tête entre les cuisses de sa maitresse et respirer les effluves enivrantes qui s'en échappaient. Puis le soir venu, le même manège recommençait, et bientôt, la bibliothèque fut vide.

Comme l'avait prévu Elyanor, deux bons mois passèrent avant qu'elle ne reçoive une réponse à sa lettre. Elle paya grassement le cocher qui s'était occupé des lettres et retourna l'ouvrir devant Siloé. Elle la lut a voix haute, imitant le ton hautain de son ami, ce qui fit rire un moment Siloé

« Chère amie,

C'est avec plaisir que je vous accueillerais dans ma ville en souvenir de ce que vous fîtes pour moi il y a longtemps... Non loin de chez moi se trouve un hôtel

Particulier dont le propriétaire souhaite se débarrasser et que je peux vous retenir à un modeste prix. Je vous dois bien cela. Sitôt votre lettre reçue, j'ai envoyé un

Message a Sir Anthony, mon Confiant depuis de nombreuses années. Jamais il ne m'a déçu, et il vous mènera à moi sans qu'il ne vous déçoive. Ses hommes ont une confiance aveugle en lui, et un déménagement ne soulèvera pas de questions. Toutefois, mais il vous le reprécisera, j'ai insisté, la compagnie d'une femme comme vous à bord d'un navire ne saurait qu'échauffer les esprits des matelots, aussi je vous conseille de ne pas trop vous montrer.

Ceci étant dit, Sir Anthony a quitté Venise quatre jours avant que je ne confie cette lettre au messager qui me l'a remise. Il devrait donc arriver en vue des côtes anglaises aux alentours du 26 avril si le temps est beau. Il a reçu pour instructions de venir seul à votre résidence de nuit une première fois, puis vous conviendrez d'une date à laquelle ses matelots pourront venir chercher vos bagages.

De mon coté, je règle le problème du logement, et vous garantit une demeure des plus agréable au sein de notre belle ville.

En attendant de vous revoir Lady Elyanor, je suis votre plus humble servant

Lorenzo Cassini DiAngelo »

Elyanor termina la lecture et alla consulter le calendrier... Sir Anthony arriverait d'ici la fin de la semaine. Siloé avait eu raison de la presser à faire ses bagages.

« -dis Elyanor, qu'as-tu fais pour...Lorenzo Cassini DiAngelo?

-trois fois rien... Et tu pourras l'appeler Lorenzo là bas...il est charmant tu verras. Toutes tes affaires sont prêtes ma chérie?

-oui... »

Trois jours plus tard, un peu après le coucher du soleil, on frappa à la porte de l'entrée. Siloé descendit ouvrir et invita à entrer l'homme qui se présentait devant la porte. Elle fit une révérence polie à son hôte

« -Sir Anthony...je vais vous annoncer.

-merci...mademoiselle?

-Cutbrith... Siloé Cutbrith Sir Anthony... Lady Elyanor est ma mère

-vampire?

-oui...

-mon maitre ne m'a parlé que d'une vampire...

-car ma maitresse ne lui a parlé que d'une vampire... Suivez-moi »

Siloé trouva Elyanor au salon en train de lire un essai sur la grandeur de la Venise des doges... Elle se leva pour aller saluer Sir Anthony qui lui fit un chaste baisemain du bout des lèvres.

« -quel plaisir de vous revoir Lady Cutbrith

-et moi donc Anthony... Siloé s'est déjà présentée?

-oui madame... Elle vient avec vous?

-évidemment...

- pardonnez-moi...mais je n'ai pas de seconde cabine à disposition pour votre fille madame

-ce n'est rien mon ami... Mais dites moi plutôt... Quand pouvez-vous revenir?

-dès demain si vous le désirez madame... Mon navire est à quai à Eastdale, a moins d'une journée de charrette, et a a peine deux heures pour vous... Nous revenons demain récupérer tout ce que vous voulez, et vous nous retrouvez la nuit suivante au port.

-c'est d'accord. Revenez un peu avant le lever du soleil, vos hommes ne nous verront pas, et je vous expliquerais de nouveau ce qu'il vous faudra faire.

- que prévoyez-vous d'emmener? Combien de charrettes dois-je retenir?

-je pense qu'une dizaine sera suffisant... Que penseront vos hommes de deux femmes à bord?

-ce que je leur dirais de penser... Que vous êtes deux passagères de marque et que la récompense sera d'autant meilleure a l'arrivée que le voyage vous aura été agréable...non ne vous inquiétez pas, mon maitre offre la récompense...

-je lui rendrais en temps utile.

-je vais partir madame... Je reviendrais la nuit prochaine

-nous vous attendrons. Au revoir Anthony

-au revoir Lady Cutbrith...Miss Cutbrith »

Sur ce, il prit congé et Siloé partit derrière lui fermer la porte. Quand elle revint, elle trouva Elyanor en train de ranger les derniers livres de la bibliothèque dans une grande malle.

« -pourquoi n'as-tu pas parlé de moi à Lorenzo?

-pour lui faire une surprise...

-une surprise? Qui, moi?

-oui

-pourquoi?

-tu es sa sœur ma chérie... »

Siloé resta abasourdie par la nouvelle. Mais après tout, c'est vrai se dit-elle, elle avait bien le droit d'avoir des frères et sœurs, et sa maitresse avait parfaitement le droit de transformer qui elle voulait... Une question restait quand même dans l'esprit de Siloé

« -combien ai-je de frères et sœurs?

-hmmm...je dirais, sept frères, et une sœur.

-où vivent-ils?

-eh bien, Lorenzo a Venise, Lucille en Allemagne, et les autres, un peu partout dans le reste du monde je crois... En général, les membres des familles de vampires ne restent pas tous au même endroit, ça attirerait beaucoup trop l'attention sur eux »

La nuit suivante, a peine une heure avant le lever du soleil, Sir Anthony et ses hommes arrivèrent. Siloé alla se coucher en évitant de se faire voir, mais lorsqu'elle passa sur la mezzanine, un des hommes leva la tête et l'aperçut. Siloé s'arrêta net et son regard croisa celui de l'homme. Du jeune homme plutôt. Ils restèrent là à se regarder pendant une dizaine de secondes, puis ils détournèrent la tête tous les deux en même temps, l'un appelé par son travail, l'autre repoussée par le lever du soleil. Elyanor pendant ce temps donnait ses dernières instructions à Sir Anthony, puis elle emprunta un chemin détourné pour ne pas se faire voir et alla rejoindre Siloé dans son lit.

La jeune vampire revoyait dans sa tête le visage du jeune homme et essayait de l'en chasser, mais elle n'y parvint pas, et dû se résoudre à s'endormir tout en l'imaginant lui sourire.

Quand elles se réveillèrent et parcoururent les couloirs du château, Elyanor et Siloé ne purent qu'être admiratives face au travail de Sir Anthony. Il ne restait plus rien dans le château à part les murs. Ils avaient tout emmené à Eastdale dans leurs charrettes, et devaient à l'heure qu'il était en train de les vider dans les cales du navire. Elyanor et Siloé firent un brin de toilette, puis elles se mirent en route. Elles coururent cote à cote jusqu'à la ville, puis elles ralentirent, et trouvèrent une voiture qui vint à leur rencontre, conduite par un des hommes de Sir Anthony, que Siloé avait remarqué dans le hall du château

« -b'soir m'dames...pas galant vot' autr' cocher d'vous laisser plantées là, hein? Allez, monter voir dedans, c'est l'captaine qui m'envoie vous chercher... »

Une fois a l'intérieur, Elyanor et Siloé pouffèrent de rire le plus silencieusement possible

« -heureusement que nous ne sommes pas sensées nous mélanger a eux! Il nous aurait fallu un interprète...

-Mère, vous ne m'apprîtes point la langue des gens du peuple...

-tu as l'air si cruche quand tu parles comme ça ma chérie! »

Le voyage en perspective les mettait de bonne humeur, même si les craintes de Lorenzo de voir deux femmes à bord d'un navire pendant une traversée risquerait de rendre les choses un peu plus délicates pour elles. En arrivant, elles furent accueillies par Sir Anthony qui les mené directement a leur cabine. Sur le chemin, Siloé chercha du regard le jeune homme du château, mais elle ne le vit pas. La cabine était très exiguë, mais les vampires s'y attendaient, et cela ne les gainait nullement. Sir Anthony leur montra une sommaire cabine de douche qu'il avait fait faire monter par son maitre charpentier. Les seules présentations a l'équipage furent celles faites au maitre coq, le cuisinier du bord qui, apprit Elyanor, était également un Confiant de son fils. John le maitre coq ne connaissait toutefois pas la relation entre son maitre et Elyanor, pensant simplement qu'ils étaient amis. Parlant plus discrètement de leur nature, Elyanor et Siloé furent présentées au second, Mr Stilwell, un grand gaillard barbu taillé dans un bloc de roc. Une fois qu'il fut parti s'occuper de superviser le chargement des affaires des vampires, les mises au point reprirent

« -le sang frais ne peut pas se garder à bord, et il est hors de question que vous vous nourrissiez de l'équipage... J'ai amené quelques animaux, mais je crois qu'il faudra contrôler votre faim pendant la traversée. Si cela s'avère impossible, le capitaine ou moi-même vous donneront sans problème quelques gouttes.

-merci bien messieurs... Anthony, avez-vous fait clouer des planches devant notre fenêtre?

-absolument madame...

-bien... Dans ce cas, nous pouvons nous retirer... Le soleil ne va pas tarder à se lever, et il serait dommage que votre équipage nous voie bruler...

-effectivement... Quand vous vous réveillerez, nous serons déjà partis »

En effet, lorsque le soleil se coucha, Siloé se réveilla sur un plancher instable et manqua de tomber. Elle n'avait jamais pris la mer, au contraire de sa maitresse qui marchait dans la chambre comme si elle était sur la terre ferme. Elles s'habillèrent et allèrent dans la cabine du capitaine écouter le bilan de la journée. Le vent était bon, la mer calme...le voyage ne durerait pas plus de deux semaines, et après, Venise... Le capitaine les convia à manger à sa table en compagnie du second et des autres officiers. Elyanor et Siloé ne mangèrent que de la viande peu cuite, et trempèrent leurs lèvres dans des coupes de vin et de sang mélangés.

Cette routine s'installa dès les premiers jours, puis le temps devint de plus en plus sombre, et une nuit, la tempête éclata. Les hommes hurlaient dans le bruit des vagues et du vent pour se faire entendre, tandis que les officiers donnaient leurs ordres dans un porte voix. Elyanor et Siloé ne pouvaient pas rester dans leur chambre trop petite sans se cogner à tous les murs, et elles sortirent sur le pont en se tenant aux rampes fermement. Siloé regarda tous les matelots en espérant trouver un visage connu, puis son regard se posa sur le jeune homme du château. Il montait dans les haubans pour réduire la voilure, il devait être gabier. Elle ne parvenait pas à détacher ses yeux du jeune homme, priant intérieurement pour qu'il ne lui arrive rien. La voix amplifiée du second, paniquée, la sortit de sa contemplation

« -LOÏC MON GARS! BAISSE-TOI! »

Une corde flottant au vent frappa le gabier dans le dos et il perdit l'équilibre, dégringolant des haubans pour finir dans l'eau. On lui lança une corde pendant que les matelots continuaient le travail, mais la mer était déchainée, et une vague le projeta contre la coque du bateau. Sa tête cogna et il perdit connaissance. Incapable de lutter, il coula à pic. Siloé hurla de terreur et courut sur le pont. Elyanor essaya de la retenir, mais la jeune vampire l'évita. Elle grimpa sur la rambarde du bateau et sauta à l' endroit ou avait coulé le jeune homme, malgré les hurlements de sa maitresse et les mains des hommes qui essayaient de l'attraper pour la faire redescendre.

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