Le Professeur

BÊTA PUBLIQUE

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Je décampais sans demander mon reste.

Chez Clara, le « grand maître » pris la direction des opérations. On était au milieu de l'après-midi. J'avais prévenu Clara de mon arrivée et je la trouvais en train de se détendre dans un bain chaud. Pendant qu'elle terminait ses ablutions, je préparais la chambre.

Disposant de grosses bougies sur leurs chandeliers, je fis brûler un peu d'encens, puis je fermais les volets et tirais les rideaux afin que seule la lumière des candélabres donne un peu de clarté. L'ambiance que j'avais créée était assez réussie, « mystique » à souhait. Tout ce qu'il fallait pour une cérémonie d'initiation.

Ayant revêtu un peignoir « new-age » avec broderie doré et signes cabalistiques, je me sentais dans la peau du « grand maître ».

Tout étant prêt, j'allais chercher la « pucelle ».

Clara s'était parfumée, pomponnée, elle était vraiment enivrante. Pendant que je conduisais la néophyte à la chambre où elle allait être initiée, il fallut que je fasse appel à toutes mes ressources pour maîtriser mes émotions et avoir l'air d'un maître expérimenté et sûr de lui.

Arrivé au seuil de la chambre, je demandais à Clara d'une voix solennelle :

— Veux-tu être initiée aux plaisirs de Sodome?

— Oui, je le veux, me répond Clara sûre d'elle.

— As-tu bien réfléchie? As-tu pesé le pour et le contre car il n'est pas de retour possible?

— Oui, Grand Maître!

— Qu'il en soit ainsi! Offre-toi à moi, fais-moi l'offrande de ton anus.

Je guide Clara vers le lit, l'assied et lui enlève sa nuisette.

Je m'efforce d'avoir l'air de tout contrôler, il faut que je sois parfait dans mon rôle de « grand maître » habitué à initier les vierges... En fait, je suis tout sauf sûr de moi mais je puise le calme dans les profondeurs de mon esprit. Et j'y arrive, est-ce l'entraînement à passer des concours du temps où j'étais en classe prépa?

Je me défais de mon accoutrement et m'assois à côté de Clara. Je décide d'éviter de donner une touche sentimentale à sa première sodomie, je ne l'embrasse pas, je ne l'étreins pas comme j'en ai pourtant furieusement envie. Pas de geste de tendresse, seul le plaisir pur dénué de sentiment doit être présent.

J'allonge Clara sur le dos, je lui écarte les jambes et me mets à la lécher très doucement. Je titille son clitoris de mon majeur. Clara gémit, son plaisir va crescendo. Je lèche sauvagement sa vulve pendant que je plonge mon index dans un pot de crème que j'ai placé sur un guéridon juste à côté du lit.

Je pénètre très lentement son anus d'un doigt ferme ce qui déclenche des feulements de chatte en chaleur. Excellents signes, la vierge est prête...

Je retourne Clara doucement, elle se penche en avant, les mains posées sur le lit, le cul tendu vers moi. Le spectacle est magnifique, ses bas noirs, son porte-jarretelles, son cul divin, je me régale du spectacle.

Je m'agenouille derrière elle, elle gémit d'avance à l'idée de ma caresse. J'écarte les globes charnus de son cul, son anus apparaît au fond de sa vallée secrète. Plus bas, sa vulve baille, ses poils poisseux de sa mouille sont collés entres eux. Mes doigts fouillent sa chatte par devant. Ma bouche se colle dans le sillon ouvert de ses fesses.

Une délicieuse odeur, différente de celle de tout à l'heure, chatouille mes narines. Ma langue ouvre doucement la rosette brune de son cul qui s'écarte sous la pression humide. Je l'encule de ma langue à petit coups vifs qui lui arrache des cris perçants.

Puis, je remplace ma langue par mon index que j'enfonce lentement, complètement. Je commence un lent va et vient en faisant également un mouvement circulaire comme si je voulais élargir son orifice. Clara est au comble du plaisir et succombe à un orgasme fulgurant pendant que je titille son clitoris de la pointe de ma langue.

Je laisse Clara récupérer et je retire mon doigt.

Je place Clara en levrette et m'approche de ses fesses. Je peaufine sa position de telle sorte que son petit calice soit bien exposé. Je bande vraiment comme un âne, c'est une sorte de dépucelage pour moi aussi : ma première sodomie! Mais je ne peux évidemment pas l'avouer à Clara.

Sur un ton empreint de gravité, je déclare :

— Vierge Clara, que le plaisir soit avec toi!

Je m'enduis le pénis de crème très généreusement et présente mon sexe à l'entrée du cul de Clara.

Je pousse doucement et mon gland pénètre lentement, le sphincter n'offre pas de résistance, Clara est bien détendue, offerte.

Pendant que mon sexe s'enfonce, Clara pousse quelques gémissements.

Ca y est, je suis enfoncé à fond, mon ventre est collé aux fesses de Clara.

— Vas-y, dis-je, bouge à ta convenance, comme tu le sens. Ecoute tes sensations.

Clara entame alors un lent mouvement de va et vient avec ses fesses, faisant coulisser doucement son anus sur mon vit. Elle prend son temps, essaie divers mouvement de rotation. Elle gémit, elle râle, elle est aux anges.

Je masse son clitoris d'une main et étreint ses seins de l'autre.

Elle accélère et amplifie le mouvement. Je vois ma bite aller et venir dans son cul avec des bruits de succions très obscènes, je suis au comble de l'excitation, je ne vais pas pouvoir me retenir très longtemps...

Clara vient avant moi, elle se fige, se cambre et s'empale à fond sur mon membre d'airain. Le crie de plaisir qu'elle pousse sans retenu déclenche mon orgasme. J'éjacule mon plaisir à longs et grands jets dans ses entrailles.

Au bout d'une éternité, je retire mon sexe de son calice et nous nous écroulons sur le lit.

Mon sexe reprend déjà de la vigueur.

Clara me chuchote à l'oreille :

— J'ai encore envie!

— Pas de problème, dis-je en la repositionnant en levrette.

Cette fois, c'est moi qui vais prendre la pleine maîtrise des événements.

J'embrasse à pleine bouche la chatte qu'elle expose de manière si obscène, je lèche les traces de mouille salée et sucrée à la fois, quel nectar enivrant! Clara gémit pendant que je pénètre son vagin baveux à deux doigts.

Puis ma langue la fouille profondément, très profondément, le goût est divin, l'odeur merveilleuse. Mes mains pétrissent ses mamelles, ses gémissements me font bander plus fort encore, j'ai l'impression que mon gland va exploser.

Ma queue pénètre son anus avec un bruit de succion qui m'excite davantage.

Ses mains griffent mes reins, mes hanches s'agitent d'avant en arrière, tandis que je pilonne son cul. Clara crie son plaisir. Je ne veux pas jouir encore, je veux lui donner encore d'autres sensations.

Je me retire et un « plop » sonore et obscène se fait entendre lorsque mon gland se sépare de sa rosette.

Je lui lèche la raie à grands coups de langue vifs, ses gémissements me rendent fou. Elle pousse son postérieur vers mon visage. J'écarte encore ses fesses et l'encule de ma langue qui gagne du terrain car sa rosette se distend, son cul s'agite sous mon visage écarlate de désir. J'ai son goût dans ma bouche. Quel bonheur!

Je me redresse derrière elle, c'est mon doigts qui va prendre le relais de ma langue. Je porte mon index à ma bouche, je le suce pour le mouiller et je l'enfonce doucement dans sa chatte par devant pour en récupérer un peu de mouille, puis trempé à point, je l'engage très doucement dans le petit trou dilaté de son anus. Je pousse lentement, les premières phalanges sont englouties, son cul s'ouvre à nouveau peu à peu et je me régale du spectacle et des mouvements que font ses fesses écartelées sous l'inquisition de son sanctuaire le plus secret. Clara hurle sa jouissance tandis que je glisse un autre doigt. Je l'encule de mes doigts, et je vois sa rondelle s'ouvrir sous la pression. Je les retire délicatement.

Son anus reste ouvert un instant. J'en profite pour glisser mon gland turgescent dans son orifice doux et chaud.

Je pousse fermement et ma hampe est engloutie sur toute sa longueur par son cul préparé avec soin à cette intromission. Je suis dans ses entrailles, je l'encule au plus profond de son être, je la possède toute entière.

Mes hanches s'agitent doucement, puis brutalement, j'accélère la cadence. Je pilonne furieusement son cul, je l'encule, je la défonce, elle jouit comme une folle.

Mes coups de boutoir qui fouillent son cul se font plus profonds.

La sensation est affolante, son sphincter enserre mon sexe comme il ne l'a jamais été.

Les feulements de Clara qui crie sa jouissance déclenche mon plaisir et un feu d'artifice de jets de foutre inondent ses entrailles.

Nous mettons longtemps à revenir à nous.

— Mille mercis Grand Maître, c'était fabuleux. Tu m'as ouvert les portes de quelque chose de fabuleux. Je ne pensais pas découvrir un plaisir aussi nouveau et intense à mon âge.

— Ce n'est rien! C'est toi qui as tout fait.

— Non! Si tu ne m'avais pas guidé sur ce chemin inconnu, si tu ne m'avais pas fait bénéficier de ton expérience, donné tous ces conseils, ça n'aurait pas marché. Je n'aurais sans doute même jamais essayé!

— Allons, allons, Marc t'aurais « initié » aussi bien que moi, dis-je en pensant qu'il faut « prêcher le faux pour connaître le vrai ».

— Sûrement pas Paul! Je n'aurais jamais essayé avec Marc, je peux te le garantir. D'ailleurs, mon refus le défrisait salement. Cela commençait à poser des problèmes dans notre couple!

— Quoi, une bêtise pareille!

— Mais oui Paul. Ce n'atait pas si anodin qu'il y parait. Marc disait que je me refusait à lui, qu'une femme aimant vraiment son mari serait prête à tout pour apporter un peu de nouveauté, de piment, dans la vie sexuelle du couple. Bref, il m'accusait de ne plus l'aimer!

— Eh bien, tu vas lui faire une bonne surprise lorsqu'il rentrera. J'imagine que tu vas « l'initier ».

— Oui! Je vais sauver mon couple grâce à toi. Merci, vraiment merci Paul!

— Mais de rien, Clara, de rien. J'ai eu beaucoup de plaisir à t'initier, plus que du plaisir d'ailleurs. J'ai des sentiments pour toi... Mais nous avons chacun un compagnon, auquel nous tenons... Pourquoi faut-il rester monogame?

— Oh! Mais à l'occasion, on peut se faire des câlins tous les deux. Je suis pour que l'on continue discrètement de temps à autres, il ne faudrait pas perdre les bonnes habitudes.

— Tiens Clara! Voici un petit cadeau. C'est l'usage, le maître offre ceci à celle qui vient d'être initiée.

— Oh! Qu'est-ce que c'est? demande Clara les yeux pétillants d'excitation.

Elle prend le petit coffret de bois vernis que je lui tends et l'ouvre précautionneusement.

— Waouh! c'est beau, dit-elle en prenant le bijou. Eh! Mais il y a mon nom gravé et la date d'aujourd'hui!

— C'est pour marquer l'événement.

— Tu es un choux Paul. Mais comment est-ce qu'on le porte?

— Tu ne vois vraiment pas Clara?

— Ben... non.

— C'est un bijou anal. Tu lubrifie la partie ventrue et tu l'insère délicatement dans ton anus. Il restera en place. Tu peux convenir avec Marc que lorsque tu le portes c'est que tu es d'accord pour les pratiques anales. Pas de bijou, pas de pratique sulfureuse.

— Astucieux! Ca porte un nom particulier?

— On appelle ça un « rosebud ».

— Eh bien merci Paul! me dit-elle en m'embrassant sur la joue.

Plus tard, lors du dîner, je fais une vanne douteuse à Clara : elle me parle et je ne réponds rien.

— Eh Paul! Ouh ouh! Je te parle, répond-moi.

Moi, toujours silencieux, je la regarde dans les yeux.

— Mais qu'est-ce qui se passe Paul?

Silence de ma part.

— Mais enfin Paul? Tu vas me répondre oui.

Je finis par lui balancer avec un clin d'œil :

— Je parle pas aux « enculées »!

— Oh! Salaud!

Elle se lève, je me sauve et elle me poursuit. Arrivé dans la salle à manger, elle me lance tous les coussins du canapé.

-Tu vas me le payer, me dit-elle avec une moue amusée.

Elle me rattrape et fait semblant de m'assaillir de coups de poings et de pieds, je m'écroule sur les coussins et elle se jette sur moi. Elle se met à me chatouiller, je n'en puis plus de rire.

— Pouce, pouce! dis-je en m'étouffant.

Nous regagnons la cuisine bras dessus bras dessous en rigolant.

Nous finissons le dîner et passons la nuit dans les bras l'un de l'autre.

Je rentre chez moi le dimanche matin. Anne m'accueille en faisant une drôle de tête. Je décide de faire comme si je ne voyais rien.

La semaine suivante, Clara me téléphone un après-midi, elle veut me voir de manière urgente.

— Salut mon chéri! me lance-t-elle enthousiaste.

— Qu'y-a-t-il donc de si urgent?

— C'est un peu délicat Paul, mais très intéressant pour toi.

— Allons bon, dis-je inquiet.

— En fait, voilà : en discutant « problèmes sexuels » avec une amie, j'ai appris que celle-ci avait les mêmes soucis que moi dans son couple. Son marie voudrait la sodomiser, elle s'y refuse et ça fait tout un tas d'histoires entre eux.

— Bon ben, je ne vois pas en quoi ça me concerne Clara.

— Eh bien mon amie refuse tout net. Et ce, pour les mêmes raisons qui m'ont fait dire non à Marc : la peur de l'inconnu, le manque de confiance envers un mari que l'on sait être un débutant, lui aussi, dans le domaine, le manque d'informations, bref...

— OK Clara, mais je ne vois toujours pas en quoi je suis concerné.

— Mais Paul, tu es bouché ou quoi! C'est un boulot pour le Grand Maître que tu es. Non?

Je suis complètement décontenancé. Je n'aurais jamais imaginé que cette histoire allait avoir une suite.

— Eh doucement, Clara! J'espère que tu n'as rien dit, que tu ne m'as pas impliqué.

— Mais non! Enfin, tu me prends pour qui? Je me suis contenté d'écouter ses problèmes, mais je me suis dit que tu pourrais les résoudre. Je me trompe ou c'est bien le rôle de ta société secrète?

— D'abord, ce n'est pas « ma » société secrète. Ensuite, faut voir.

Dépuceler du cul une autre femme constituait une perspective très alléchante! Je commençais à cogiter intensément. Pourquoi pas, me dis-je?

— Ecoute Clara, il faudrait que tu m'en dises un peu plus. Cela va te paraître peut-être incongru, mais comment est-elle physiquement. Il faut qu'il y ait tout de même un minimum d'attirance entre un grand maître et la femme qu'il initie.

— Oui je comprends ça Paul. Eh bien! Elle te plaira sûrement, je suis sûre que c'est ton genre.

— Doucement Clara, ne nous emballons pas. Emploie le conditionnel, rien n'est fait. De plus, il y a des frais. Normalement, une cérémonie d'initiation coûte cher. D'une part il faut couvrir les frais de fonctionnement de la société secrète, location de locaux, accessoires, etc. D'autre part c'est un peu comme une psychanalyse qui coûte cher pour s'assurer que le patient est suffisamment motivé.

— Je pense que ça ne serait pas un problème, elle est avocate, avocate renommée.

— Bon! Je te propose de reparler à ton amie. Tu avances prudemment, tu lui dis qu'une amie t'a dit qu'il existait une société secrète dont les grands maîtres pourraient peut-être résoudre ses problèmes. Tu lui donnes quelques détails sur les buts de cette société, tu lui dis que ton amie y a eu recours et qu'elle est satisfaite. Bref, tu verras bien jusqu'où ne pas aller trop loin.

— D'accord Paul. Si j'ai ton feu vert, je fonce.

Mais en réfléchissant, je me dis que c'est impossible :

— Attends Clara, ça ne marchera jamais. Tu m'as laissé te guider, tu t'es donnée à moi parce que tu me connaissais bien. Non seulement tu me connaissais, mais tu avais des sentiments pour moi. Jamais une femme ne se fera initier par un parfait inconnu, sans sentiment. Franchement, si tu me m'avais connu ni d'Eve, ni d'Adam, tu te serais faite initiée par moi? Sois franche.

Clara semble réfléchir intensément un moment, puis me dit :

— Oui! Sans problème. Premier point : il faut que tu comprennes que nous ne sommes plus des gamines, je ne dirais pas que les sentiments ne comptent plus pour nous, pas du tout, mais il est sans doute plus facile pour nous d'avoir du sexe sans sentiments que lorsque l'on débute dans la vie. Deuxièmement : te « consulter » c'est un peu comme allez chez le docteur, chez un spécialiste qui résout un problème pour vous. Cette relation peut très bien ne pas prendre du tout un tour personnel.

— Alors OK Clara! Fonce!

Mon cerveau bouillonne, mes pensées tournent à toute vitesse.

Marc possède un local, un ancien appartement pas trop défraichi dont j'ai les clés, cela pourrait constituer un local de la société secrète.

Ensuite, le prix de l'initiation : le fixer élevé pour paraître crédible, peut-être même un peu plus que ça pour dissuader la future cliente. Après tout, l'initier sera bandant au possible mais compliqué, risqué, donc si elle laisse tomber, je n'aurai pas vraiment de regrets.

Et justement, côté risques, il y a Anne ma femme. Bien que ce soit l'hiver sexuel entre nous, je tiens à elle, je l'aime. Si elle apprend mes frasques... Et puis zut, tant pis, je suis frustré, c'est trop tentant.

Clara me rappelle dans la soirée. Elle n'a pas perdu de temps, elle a revu son amie qui est très intéressée, pour elle, le prix n'est absolument pas un problème. Clara me donne son numéro de téléphone mobile et son prénom : Juliette.

Le "grand maître" qui sommeille en moi s'éveille et prend la direction des opérations. Je téléphone à Juliette.

Je lui donne quelques compléments d'information et lui dit que le mieux serait de se rencontrer. Alors, et alors seulement, elle saura si elle veut aller plus loin.

Juliette ne perd pas de temps et me demande si je serais libre tout de suite. Nous convenons de nous retrouver dans un bar à mi-chemin de nos habitations respectives.

Juliette est charmante, non ce n'est pas le mot qui convient. Elle a du chien, du « sex-appeal », pour tout dire elle m'excite. Je m'aperçois rapidement que je ne dois pas non plus la laisser indifférente.

Nous discutons longuement, elle pose des myriades de questions. J'invente, j'improvise ou je me sert de ma très récente expérience avec Clara.

Elle est d'accord avec le prix très élevé que je demande, d'accord avec tout.

Elle sera la deuxième élève de mon cours de sodomie si particulier. Elle aussi apprécie l'aura mystique que je donne à tout cela.

Juliette aussi aura droit à son bijou.

Elle me rappelle quelques temps plus tard. Elle est ravie, sa vie de couple a prit un nouveau départ, « grâce à moi » m'assure-t-elle.

En fait, comme Clara, Juliette a des amies dans l'embarras...

C'est ainsi que mes cours particuliers de sodomie ont démarrés sur les chapeaux de roue.

Les choses vont un peu mieux avec ma femme, évidemment, je ne suis plus frustré. Elle aussi va mieux dirait-on, que fait-elle pour ça?

Je ne goûterai sans doute jamais aux joies du sexe anal avec ma femme, je ne cueillerai jamais le pucelage anal de ma femme et cela m'attriste. Mais je me fais une raison.

Un jour, une de mes élèves m'apprend que pendant qu'elle se fait initier par mes soins aux plaisirs interdits, son mari se fait initier par une grand maître femme.

Elle me demande si je la connais. Je bredouille :

— Sûrement, tous les membres de la société se connaissent. Mais ton mari, que fait-il entre ses mains?

— J'aime autant qu'une femme autre que moi lui apprenne tout ce qu'il doit savoir : la délicatesse de certains gestes, la manière de s'y prendre, enfin tout. Il ne s'agirait pas qu'il « salope le boulot » et que je n'éprouve aucun plaisir ou que, pire, il me fasse mal.

— C'est certain! C'est bien pour cela que nous avons aussi des Grandes Prêtresses.

Je ne savais plus que penser, qu'est-ce que c'était que ça? Cette femme prêtresse n'était pas vraiment une concurrente, mais comment avait-elle eu vent de mes activités pour les copier?

Le succès de mon entreprise ne se démentant pas et comme je n'avais plus entendu parler de cette « concurrente », j'oubliais l'incident.

Enfin Marc rentra.

Je le vis quelques jours après son retour. Nous bavardions depuis un moment déjà lorsque la conversation aborda le sujet délicat :

— Paul! Mon vieil ami! Je ne te remercierai jamais assez de ce que tu as fait pour moi. Pour Clara et moi plus exactement.