Le Modèle

BÊTA PUBLIQUE

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- Elle est encore plus belle sur le lit que sur l'estrade, j'adore cette fille

- Elle est à vous Monsieur

- Merci Lilian, j'adore mon métier, surtout lorsqu'il y a une récompense comme maintenant.

Et tout en disant ça, il se mit à se déshabiller, comme si cela était normal.

Élisa qui assistait à la scène telle une spectatrice, frémit en le voyant se mettre nu. Elle avait dépassé le stade de la révolte et c'est soumise qu'elle resta sur le lit à attendre qu'on la prenne de nouveau. Elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle restait si passive, un peu comme si elle se moquait de ce qui arrivait.

C'était tout de même de son corps dont il était question et elle ne bougea même pas lorsque le professeur s'allongea sur elle. Finalement elle s'était résignée dans le fait de leur appartenir afin que sa réputation ne soit pas entachée même si une petite voix lui disait qu'elle ne faisait pas le bon choix.

Elle poussa un gémissement lorsque le sexe du professeur s'enfonça en elle, ce qui fit rire Lilian

- Elle adore ça, continuez Monsieur.

Il n'avait pas besoin de le motiver car cette fille était vraiment bandante. Vu que sa vulve était déjà complètement détrempée, il attaqua tout de suite par des coups de rein puissants, trop excité par ce corps superbe qui était à leur entière disposition.

Durant de longues minutes il la posséda avec hargne, la faisant gémir de plus en plus fort.

Élisa sentait le plaisir monter progressivement en elle. Elle oublia presque qu'elle subissait un viol surtout lorsque tout son être explosa dans un plaisir sans nom. Elle n'aurait jamais dû ressentir cette jouissance mais l'orgasme qui s'empara de son corps fut d'une violence extrême.

Elle resta de longues minutes à reprendre ses esprits, ne sachant plus trop où elle se trouvait tant le plaisir avait été intense. Lorsque enfin elle sortit de sa torpeur, ce fut pour voir les deux hommes quitter sa chambre, heureux de la soirée qu'ils venaient de passer.

Elle attendit encore un peu avant de se lever puis elle se dirigea vers la douche pour laver son jeune corps abusé. Étrangement, malgré l'humiliation qu'elle venait de subir, elle s'en voulait surtout de ne pas être plus atteinte moralement.

Elle venait de subir un chantage puis un viol et pourtant elle n'était pas si traumatisée que ça.

La seule chose dont elle était certaine, c'est qu'elle détestait ces deux hommes mais qu'elle ne pouvait rien faire pour l'instant.

*************

Elle dormit très mal cette nuit-là, repensant à ce qui s'était passé et au bourbier dans lequel elle s'était enfoncée. Elle aurait dû quitter l'établissement plutôt que d'accepter ce boulot de modèle mais comment aurait-elle pu deviner qu'on allait la faire chanter.

Au petit matin, elle n'avait presque pas dormi et c'est avec les yeux rouges et le teint très pale qu'elle attaqua les cours de la journée.

Son état n'échappa pas à Élodie qui s'inquiéta en la voyant. Durant toute la première heure elle ne cessa de lui demander ce qui se passait et Élisa finit par craquer, lui expliquant tout ce qui lui était arrivé depuis son entretien avec le directeur.

- Les salops, ce sont des vraies pourritures, il faut aller voir les flics.

- Et que tout le monde me traite de pute ensuite.

Tout le reste de la matinée, les deux filles ne se dirent plus rien, chacune plongée dans ses pensées et lorsque l'heure du repas sonna, Élodie, une lueur malicieuse dans le regard, lui dit.

- Je ne t'ai jamais présenté mon frère.

- Je ne savais même pas que tu en avais un.

- Il est lui aussi dans cet établissement et est passionné par l'électronique. J'ai une idée et il peut peut-être t'aider.

- Je ne vois pas comment

- Si cela te dit, on peut manger ensemble.

Élisa, n'ayant plus rien à perdre, finit par accepter et laissa son amie passer un coup de téléphone pour demander à son frangin de les rejoindre à la cantine.

Lorsqu'elle le vit, les cheveux en bataille, des lunettes trop grandes pour lui et une tenue bien colorée, elle ne put s'empêcher de lui trouver du charme malgré son allure lunaire.

- Je te présente Alexandre, et voilà Élisa mon amie,

- Bonjour

- Bonjour... Ma sœur m'a dit que tu avais besoin d'aide.

Élodie expliqua rapidement à son frère les malheurs d'Élisa qui ne sut pas trop où se mettre lorsqu'elle narra les séquences de sexe qu'elle avait dû subir dans sa chambre.

- Comme tu es un champion dans tout ce qui touche l'électronique, je me disais que l'on pourrait peut-être piéger la chambre d'Élisa pour filmer à leur insu ces deux pourris.

- C'est possible, et comme je n'ai pas de cours cet après-midi, je peux m'en charger rapidement.

Élisa devint toute blanche.

- Vous n'avez tout de même pas l'intention de me filmer lorsque je suis seule avec eux.

- Tu vois d'autres solutions?

- Heu...non.

Finalement, même si cette solution lui faisait très peur, elle se dit que si cela lui permettait d'en finir avec eux, elle n'avait pas le droit de laisser passer cette chance. C'est tout de même en hésitant un peu, qu'elle tendit au garçon ses clefs en sachant ce qu'il allait faire.

- Je ne sais pas pour combien de temps j'en aurais, mais restes ce soir avec ma sœur pour que je puisse te les rendre lorsque j'aurais fini. J'ai quelques achats à faire avant pour que ce soit parfait.

- Je te rembourserais

- Laisses tomber, c'est cadeau, dit-il en riant.

Lorsque Élisa reprit les cours après le repas, pour la première fois depuis deux jours une lueur d'espoir l'habitait. Le seul problème était qu'elle allait devoir offrir de nouveau son corps pour en finir et cela lui faisait peur tout en l'excitant un peu. Durant l'après-midi, elle fut beaucoup moins stressée et cela fit plaisir à Élodie qui n'était pourtant pas sûre que son idée puisse marcher.

Les deux jeunes femmes prirent leur repas du soir ensemble, préférant sortir de l'établissement pour ne pas tomber sur Lilian. Élodie avait envoyé un SMS à son frère pour lui indiquer l'endroit où elles se trouvaient et c'est vers la fin du souper qu'il entra dans la brasserie, un sourire aux lèvres.

- C'est fait, tout ton logement est sous surveillance mais il faudra les faire parler si on veut avoir un moyen de pression.

- Je ferais de mon mieux mais...

- Mais quoi?

- Je serais filmée alors qu'ils...

- N'aies pas peur, tu seras floutée au montage.

Même si cela ne la rassura pas complètement, elle se dit qu'elle devrait tout faire pour que ça marche. Les trois jeunes gens restèrent ensemble jusqu'à 20h30, discutant de tout et de rien. Élisa trouvait Alexandre vraiment mignon et même ses discussions étaient intéressantes.

Lorsqu'elle dût les quitter pour se rendre à la salle de dessin, elle eut un petit serrement au cœur mais se ressaisit rapidement. C'était ce soir qu'elle se libérerait de ces hommes et elle ne devait surtout pas flancher.

En franchissant la porte de la salle 223, il y avait une dizaine de garçons déjà installés derrière leurs chevalets. Ils attendaient sagement alors que Lilian était sur l'estrade en train d'y placer une chaise.

- Le professeur sera un peu en retard mais on commencera sans lui. Il m'a chargé de diriger le cours.

- Heu... d'accord.

- Vas vite te foutre à poil que l'on commence rapidement.

Élisa se demanda ce qu'il faisait sur l'estrade avec la chaise mais préféra ne pas poser de questions. Elle alla dans le réduit pour retirer ses vêtements sous l'œil gourmand des garçons qui attendaient de la voir nue pour pouvoir la peindre. La plupart étaient déjà présents la veille mais elle essaya de ne pas trop les regarder pour ne pas paniquer.

Lorsqu'elle réapparut dans la grande salle, complètement dénudée, Lilian lui fit signe de le rejoindre sur l'estrade.

- Tu vas t'asseoir sur la chaise, les jambes bien ouvertes et avec tes doigts tu écarteras ta chatte au maximum.

- Mais, c'est immonde, je ne peux pas faire ça

- Fais-le et tais-toi.

S'approchant de son oreille il lui chuchota

- N'oublie pas que tu es à moi, alors, obéis...

Il prenait un plaisir malsain à l'humilier devant tout le monde mais elle ne voulait surtout pas lui faire le plaisir de craquer. Respirant lentement, elle s'assit sur la chaise et écarta les cuisses en grand.

Alors que Lilian la fixait, se demandant si elle allait le faire, elle posa ses doigts de chaque côté de son sexe et l'ouvrit telle une belle huître rose

Ceux qui se trouvaient en face d'elle ouvrirent les yeux en grand, jalousés par ceux positionnés sur les côtés et qui ne pouvaient pas voir l'intimité offerte.

Voyant cela, Lilian les rassura en leur donnant ses directives.

- Ceux qui ne peuvent pas voir sa chatte, vous pouvez vous lever de temps en temps pour l'examiner, même de près.

Un brouhaha se fit entendre alors qu'Élisa demeurait immobile. Elle avait décidé de rester impassible et une excitation bizarre l'envahit lorsque des garçons commencèrent à défiler devant elle, s'accroupissant pour admirer la jolie moule ouverte.

- Vous pouvez regarder mais vous ne touchez pas, c'est réservé au professeur et à moi.

Les garçons présents pensèrent qu'il plaisantait alors que le défilé fut incessant devant la jeune femme immobile. Du coup, ce fut les garçons dont les chevalets étaient placés devant elle qui furent lésés et qui durent eux aussi s'approcher pour admirer la petite chatte offerte.

Personne ne fit attention au professeur qui arriva alors qu'ils étaient agenouillés devant les cuisses écartées de la jeune femme. Ce dernier sourit en voyant la scène et après avoir fait signe à Lilian, il alla s'asseoir au fond de la classe sans rien dire, laissant se dérouler cette exhibition forcée.

Lorsque la fin du cours arriva et que Lilian annonça que c'était terminé, pas un seul élève n'avait commencé son dessin, et c'est un peu frustrés de devoir s'en aller, qu'ils sortirent de la salle.

Une fois qu'il ne resta que Lilian et le professeur, Élisa se leva pour aller s'habiller. Voyant cela, Chardon la stoppa.

- Qui t'a demandé de bouger?

- C'est que... le cours est fini

- Le cours est peut-être fini mais pour toi ça ne commence que maintenant. Tu vas rester nue.

- Nue!

- Oui, ce soir tu es notre pute et on va commencer ton dressage.

Le sang d'Élisa se figea dans ses veines. Seul son appartement était truffé de caméras mais s'ils s'amusaient avec elle ailleurs, ça n'était pas du tout bon pour elle.

- On ne va pas chez moi?

- Tu es pressée de te faire baiser

- Non, je veux juste aller me coucher et dormir.

Les deux hommes éclatèrent de rire.

- Tu vas te coucher c'est sûr, mais ce ne sera pas pour te reposer.

Le professeur sortit d'un sac un collier et une laisse et s'approcha de la jeune femme. Cette dernière comprit immédiatement ce qu'ils allaient en faire et elle eut peur tout en étant étrangement excitée.

- Mais! je ne suis pas une chienne

- Si... tu es la nôtre.

Elle ne bougea pas un muscle lorsqu'il lui mit le collier autour de son cou, la traitant telle une bête. Accrochant la laisse qui devait mesurer un mètre, il lui dit.

- Puis-ce que tu veux retourner chez toi, on va t'y accompagner

- Toute nue!

- Oui.

- Mais, si on croise des étudiants!

- À cette heure il ne doit pas y en avoir beaucoup mais si cela arrive, ils découvriront une jolie salope.

Lilian était pendant ce temps parti dans le débarras pour fouiller ses affaires afin de prendre sa clef. Il sentait qu'ils allaient bien s'amuser cette nuit même si la fille risquait de ne pas aimer du tout ce qu'il avait en tête.

Même si cela était effrayant, la seule chose vraiment importante était qu'ils allaient l'amener dans sa chambre et elle préféra ne pas résister de peur qu'ils changent d'avis.

Elle n'eut même pas le droit de se chausser et c'est avec les pieds nus et le corps complètement dénudé qu'elle sortit du bâtiment.

Heureusement il faisait déjà nuit mais ce fut un vrai supplice pour elle que de marcher ainsi jusqu'à son hébergement. La chance fut tout de même avec elle car ils ne croisèrent personne sur leur chemin et c'est soulagée qu'elle franchit la porte de sa chambre alors que les deux hommes lui emboîtaient le pas.

La jeune fille avait envie de lever la tête ou de regarder un peu partout pour chercher où se trouvaient les caméras mais elle se retint de justesse. Il ne fallait rien divulguer pour que le piège puisse fonctionner et elle devait les inciter à parler le plus possible.

Ne se forçant pas trop, elle se mit à pleurer et d'une voix chevrotante elle demanda.

- Mais! pourquoi vous me faites ça, pourquoi vous me traitez comme une chienne.

Cela fit rire les deux hommes et c'est Lilian, d'une voix cruelle qui répondit.

- Parce que tu es à nous et que l'on va faire ce que l'on veut de ton corps.

- Et si je ne veux pas

- Tu es conne ou quoi, tu n'as pas compris que si tu résistes, tout le monde saura que tu es une salope, une pute qui se fait payer pour être à poil dans le cours de Monsieur Chardon.

- Non ce n'est pas vrai.

Lilian la gifla alors.

- Tais-toi et va te mettre à quatre pattes sur le lit. Depuis ce matin j'ai envie de t'enculer.

Élisa avait déjà subi des sodomies même si elle n'aimait pas spécialement ça. Sachant qu'elle était filmée, elle préféra en rajouter.

- Non, pas ça, je n'ai jamais fait ça.

- Va te mettre sur le lit où tout le monde recevra les photos que j'ai prises de toi hier.

Faisant celle qui était vaincue, elle obéit au garçon et lentement, tout en pleurant, elle se mit dans la position demandée après avoir grimpé sur le matelas.

Elle était étrangement excitée et sans bouger elle attendit le bon vouloir des hommes.

Ce fut Lilian qui se déshabilla en premier et elle jubila presque en sachant qu'elle allait être filmée alors qu'il se plaçait derrière elle. Elle poussa un petit cri lorsqu'il positionna son gland contre son petit œillet et d'une voix suppliante elle lui dit.

- S'il te plaît, ne fais pas ça, ne me prend pas par là. Je n'ai rien fait de mal, je voulais juste payer mes études en acceptant ce travail proposé par le directeur.

- Ta gueule

Et il choisit ce moment-là pour forcer le petit trou d'Élisa, la faisant crier de douleur.

Là, elle ne jouait plus la comédie car il lui fit réellement mal.

Une fois le sexe légèrement enfoncé, il lui saisit les hanches pour mieux la pénétrer.

- Putain j'adore, elle est vraiment serrée.

- Vas-y lui répondit le professeur, défonces cette pute.

Élisa ne se retenait pas pour gémir fortement. Elle se laissait sodomiser en sachant qu'elle était filmée et cela était très étrange. En pensant qu'Alexandre la verrait ainsi, elle sentit la mouille couler de sa chatte mais elle ne devait pas montrer son contentement.

Son cul céda d'un coup et le garçon s'enfonça entièrement, poussant un cri de triomphe. Il pensa être le premier à forcer ce petit cul et il se mit à la prendre avec force, aimant entendre les hurlements qu'Élisa poussait sans aucune retenue.

Lorsqu'elle sentit le sperme inonder ses entrailles, elle sut que sa vengeance prenait un très bon tour, oubliant la douleur qui irradiait son cul.

- Cette salope est à vous, Monsieur Chardon.

- Mets-la sur le dos, moi je préfère sa chatte.

Élisa fut soulagée de ne pas être reprise de la même manière et se laissa retourner sans rien dire. Elle essaya de ne pas le montrer mais lorsque le sexe du professeur glissa dans sa chatte lubrifiée, elle faillit gémir de plaisir.

Durant tout le temps que dura le coït, elle se força à rester silencieuse et dût se faire violence pour ne pas être emportée par une jouissance puissante.

Il était très tard lorsqu'ils quittèrent sa chambre après l'avoir longuement baisée. Ils l'avaient prises par tous les trous, la considérant comme leur poupée gonflable.

Elle était trop épuisée pour aller se laver et s'endormit comme une masse. Maintenant c'était à Alexandre de jouer en espérant que ce qu'elle avait subi durant toute la soirée n'avait pas été en vain.

******************

Le directeur était blanc et regardait Élisa sans trop savoir quoi lui dire.

- Vous avez regardé la vidéo, Monsieur?

- Heu oui, et j'avoue que je n'en reviens pas. Ce qu'ils vous ont fait est impardonnable et je comprendrais que vous vouliez porter plainte même si cela pourrait nuire grandement à notre école.

Élisa resta un instant silencieuse avant de dire.

- Si je ne porte pas plainte, ils continueront à sévir dans l'établissement.

- Pas si je fais le nécessaire pour que Monsieur Chardon ne puisse plus enseigner et que Lilian Delporte soit interdit d'examen durant les dix prochaines années.

- Ils pourraient aller dans une autre école.

- Non, ils ne pourraient aller nulle part.

La jeune femme regarda le directeur

- Et pour mes études! je serais obligée de faire le modèle pour un autre professeur?

- Heu non pas du tout... Si vous ne portez pas plainte, l'établissement prendra en charge tous vos frais jusqu'à votre examen.

- Tous?

- Oui, votre hébergement et votre nourriture

- Et pour mes autres dépenses

- Heu... vous aurez en plus une bourse.

- Une dernière chose, si vous pouviez confisquer et détruire le téléphone de Lilian car il a des photos de moi que je ne veux pas voir circuler.

- D'accord, je m'en occuperais.

Élisa avait gagné même si elle aurait bien aimé que Lilian soit beaucoup plus sanctionné que ça. Le film qu'elle avait donné quelques heures plus tôt au directeur avait été efficace et les paroles prononcées par les deux hommes ne souffraient d'aucune équivoque.

Heureusement, même si on pouvait admirer son corps, Alexandre avait flouté son visage mais cela ne gênait en rien à la compréhension de la vidéo.

- Monsieur, je ne porterais pas plainte, mais j'espère ne pas faire une erreur. Sachez que je le fais pour vous et pour l'école.

- Merci Élisa.

Épilogue.

Sept ans s'étaient écoulés depuis les événements et Alexandre et Élisa étaient devenus inséparables. Après avoir obtenu avec brio leurs diplômes, ils s'étaient même associés pour créer une start-up qui marchait très bien.

En tout, ils étaient à la tête d'une équipe de vingt-deux personnes et ils continuaient en permanence à s'agrandir.

Ce jour-là, Élisa devait recevoir un homme en entretien car ils recherchaient une personne pour le nettoyage des locaux.

Ce n'était pas elle qui avait sélectionné le CV ni convoqué l'intéressé mais lorsqu'elle lut le nom, elle ne put s'empêcher d'être surprise.

Lilian Delporte, 27 ans, marié, 1 enfant. Diplôme : Bac littéraire.

Elle qui pensait ne plus le revoir eut une montée d'adrénaline et demanda à sa secrétaire de faire rentrer le prétendant au poste. Finalement, elle tenait peut-être sa vengeance, même si depuis, de l'eau avait coulé sous les ponts.

Lilian, en franchissant la porte, blêmit en découvrant Élisa.

- Mais! qu'est-ce que tu fais là!

- Assieds-toi on va discuter.

L'homme n'était plus aussi arrogant qu'autrefois. Son visage creusé et sa tenue vieillotte prouvaient qu'il devait avoir du mal à joindre les deux bouts. Finalement, le directeur avait bien œuvré car il se retrouvait sans diplôme universitaire pour le plus grand bonheur d'Élisa.

Hésitant, Lilian vint s'asseoir en face d'elle. Il avait une petite famille à faire vivre et il avait trop besoin de ce travail.

- Tu vois Lilian, je ne suis pas rancunière, aussi, j'ai décidé de te donner le poste et tu commenceras demain.

- C'est vrai?

- Oui, et tu seras notre esclave comme tu voulais que je le sois autrefois.

L'homme, en entendant les paroles d'Élisa, se leva d'un bond.

- Tu es toujours aussi salope. J'ai fait une erreur en venant ici.

- Tu ferais une erreur si tu partais car j'ai ton adresse et je ne pense pas que ta femme apprécierait de voir la petite vidéo que j'ai toujours en ma possession.

Lilian devint livide.