Le Club - Partie 37

BÊTA PUBLIQUE

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- Mais bon sang, lui cria-t-il, totalement affolé. Que se passe-t-il?

- Je pense que je peux te répondre, fit la voix de Thomas dans son dos.

Une onde de terreur envahit l'ancien maître de « la cour des miracles » qui revint à ses bons vieux réflexes : se cacher derrière les femmes. Il saisit Sophie toujours aussi docile et la mit devant lui en et plaça son arme sur sa tempe.

- Ne t'approche pas, Thomas! Hurla-t-il. Ne t'approche pas ou tu seras venu pour rien : ta chère petite nièce sera morte.

Thomas s'approcha de lui doucement en affichant une expression d'un détachement qui ne rassura pas Ryan. Il sut que ce n'était pas Thomas Serfati qui le menaçait de son arme à la crosse d'ivoire mais bel et bien le monstre à sang froid que l'on surnommait « le frère ».

- Allons bon, Ryan! Tu n'as pas envie de savoir comment je t'ai piégé?

Ryan trouva étrange que Thomas décide se vanter de la sorte mais il décida de profiter de cette erreur de son ennemi. S'il pouvait gagner suffisamment de temps pour se déplacer mine de rien en direction de son véhicule, il aurait une chance d'échapper à ce traquenard.

- Comment as-tu fait?

- Mais c'est toi qui m'as indiqué que Lorna n'était pas digne de confiance tout simplement. Ton maudit ego qui t'a poussé à venir triompher alors que ton plan était loin d'être abouti. Tu te souviens m'avoir traité de « roi de la paranoïa »? Non? Moi, j'ai relevé l'expression parce que la seule personne qui l'utilisait était justement Lorna. J'ai compris que tu l'avais retournée et que ma femme était en grand danger. J'ai donc appelé Henryk, le dernier ami qu'il me restait encore pour qu'il envoie des hommes pour la sauver. Heureusement, Martina a été bien plus clairvoyante que moi, elle a immédiatement compris que Lorna n'était plus la même et elle a saisi la première occasion pour s'enfermer dans la panic room de la forteresse ce qui a fait que ta chère veuve noire a passé plusieurs jours à se casser les dents sur la sécurité de cette pièce fortifiée avant que les hommes d'Henryk n'arrivent. La suite ne fut qu'un fabuleux piège pour t'amener à sortir de ton trou. Cependant, j'ai une question : comment as-tu fait pour piéger Lorna?

- Mais elle est ma chienne depuis des années. J'avais envoyé mes chers petits frères Smith pour s'occuper d'elle lors de la guerre intestine du réseau. Tu ne savais pas qu'elle et son petit copain travaillaient pour le réseau? Pas pour le bon camp malheureusement pour elle parce ses employeurs me l'ont vendue contre le maintien de mon aide quand ils ont senti le vent tourner. Ils se sont révélés très efficaces si je n'avais pas commis cette erreur, tu n'aurais jamais vu qu'elle était une de mes petites chéries. Tu...

Soudain Ryan se rendit compte qu'en réalité Thomas ne l'écoutait pas et il comprit qu'une nouvelle fois, il s'était servi de son défaut en l'encourageant à se vanter de ses victoires. Il l'avait laissé parler et pendant ce temps, il s'était concentré sur une seule chose : capter le regard de Sophie. Ryan était persuadé d'avoir totalement détruit l'esprit de la jeune femme pourtant au fond de lui Thomas gardait l'espoir que la jeune fille ait conservé un minimum de libre arbitre. Alors que Ryan continuait son discours inutile, les regards des deux derniers survivants de la famille de Paul Moreno se croisèrent enfin et un dialogue silencieux s'entama. Thomas ne voulait faire passer qu'une seule idée : « Je suis là maintenant, libère-toi! ». Et avant que Ryan ne put réagir, les yeux azur de la jeune fille retrouvèrent un semblant de lumière et elle donna un grand coup de coude dans le ventre du monstre qu'elle appelait son maître et qui l'avait violée tant et tant de fois. Thomas saisit cette occasion et ouvrit le feu le touchant à l'épaule gauche. Les deux corps furent projetés l'un à l'opposé de l'autre dans une sorte de chorégraphie ridicule qui ne fit pas rire Thomas. Toujours concentré sur son objectif, il ne s'intéressa pas à Sophie que l'effort de volonté qu'elle venait de produire avait fait sombrer dans l'inconscience pour se concentrer sur Ryan afin de terminer le travail commencer dix auparavant. Il posa son pied sur le bras droit de son ennemi et de l'autre projeta son arme loin de lui avant de braquer son arme en direction de sa tête.

- Vas-y! Le défia Ryan. Cette fois je ne te ferais pas le plaisir de te supplier. Fais donc ce que tu aimes plus : assassine-moi!

- Te tuer? Pourquoi je me salirais les mains pour une larve comme toi alors que j'ai déjà eu tout ce que je voulais. Non, je vais te laisser entre les mains d'une personne qui a de bonnes raisons de t'en vouloir.

Il pivota un peu et Marie-Pierre arriva à son niveau. Elle portait une estafilade au niveau du front à l'endroit où la balle de Sophie l'avait frôlé.

- Il est tout à toi, concéda Thomas. Tu peux en faire ce que tu veux. Tout ce que je te demande c'est de voir son corps une fois que tu en auras fini.

- Tu le verras, répondit Marie-Pierre. Cependant, il risque de manquer certains morceaux.

Thomas se contenta de sourire puis s'éloigna alors que Marie-Pierre posait les pieds sur la poitrine de celui qui naguère avait participé à son kidnapping et à l'interminable viol collectif qui avait fait d'elle une veuve noire. Ryan comprit qu'elle comptait bien prendre sa revanche et il se mit à hurler et à supplier Thomas de revenir mais ce dernier l'avait déjà chassé de ses pensées. Il s'approcha de Sophie toujours inconsciente, la prit dans ses bras et l'emmena loin du monstre qui l'avait fait tant souffrir.

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