Le Club - Partie 37

BÊTA PUBLIQUE

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- Tu ne m'arrêteras pas, décréta-t-il, sûr de lui.

- Je sais, répondit-elle. Alors emmène-moi avec toi. Si nous n'avons jamais pu être ensemble vivants, soyons-le maintenant.

Il la dévisagea totalement décontenancé et pour la première fois depuis tellement longtemps, elle revit le jeune homme innocent qu'elle avait sauvé après que son père ait tenté de l'assassiner pour couvrir ses propres méfaits. Finalement, il sourit et l'embrassa.

- Jana, fit-il. Si j'avais été un homme, tout aurait été différent.

Ce fut à son tour de l'embrasser pour le faire et pour ne pas gâcher ce dernier instant puis la porte du bureau explosa et les policiers pénétrèrent dans la pièce. Uron se tourna et son regard croisa celui de Spencer Gubler. Il vit un peu de son passé dans ce jeune homme déterminé et lui adressa un sourire, juste avant de basculer dans le vide.

CHAPITRE 5

La porte de la cellule d'Amandine Blenon s'ouvrit brutalement. L'ancienne maîtresse de maison occupait ce petit espace seule depuis que le monstre qui avait détruit sa vie avait osé vendre sa fille et sut donc que David Angel venait pour elle. Elle fut immédiatement choquée par l'expression d'enragé qu'elle lut sur le visage du maître des lieux qui l'avait toujours habituée a un masque impassibilité même quand il se préparait à commettre les actes les plus immondes. Il l'agrippa par le bras pour l'entraîner vers sa chambre. Consciente de devoir se plier à son diktat sous peine de subir de terribles représailles, elle n'opposa aucune résistance.

Angel la jeta sur son lit et l'obligea à se mettre à quatre pattes.

- Ecartes les fesses, salope! Ordonna-t-il.

Les larmes au bord des yeux, Amandine comprit l'horreur qui l'attendait mais elle ne pouvait rien faire pour y échapper sinon tenter d'amoindrir sa douleur. Elle posa donc ses mains sur ses fesses et les écarta afin de faciliter au mieux l'accès à son anus et ainsi rendre la pénétration moins douloureuse pour elle. Cependant elle savait que compte tenu de la taille conséquente du sexe d'Angel et du fait qu'il n'utilisait jamais de lubrifiant, la sodomie allait se transformer en calvaire sans nom.

Angel était loin de ces considérations et il insinua son pénis dans la raie culière de sa victime offerte. Il pressa sans aucune pitié sur son sphincter anal et s'enfonça d'un coup sec dans ce rectum qu'il adorait tellement meurtrir. Amandine ferma les yeux en agrippant les draps de satin de plus en plus fermement au fur et à mesure que le membre de chair envahissait ses entrailles. Angel tira alors sur sa queue de cheval avant de se mettre à la pistonner avec toute la puissance dont il était capable. Amandine se redressa en hurlant mais bien entendu son tourmenteur n'en fit aucun cas. Il profita même de cette situation pour lui malmener la poitrine qui sursautait au rythme de ses coups de boutoir.

En dépit de l'habitude qu'elle avait de ces séances, Amandine eut l'impression que celle-ci durait une éternité tant Angel se montrait brutal en malmenant toutes les parties de son corps qui avait le malheur de tomber entre ses mains. Heureusement, Angel finit par jouir dans ses entrailles lui accordant la libération qu'elle espérait tant.

Peu de temps après, Amandine retrouva un peu ses esprits pour voir Angel pendu à son téléphone.

- Combien sont-ils Sanders? Autant que ça? Que tous les hommes rejoignent leurs postes! S'ils décident d'entrer, ils doivent le payer cher!

Il coupa la communication puis composa un autre numéro qui visiblement sonnait dans le vide.

- Kyle? Kyle, nom de Dieu mais où es-tu? J'ai besoin de toi. Pourquoi est-ce que tu ne me réponds pas?

Il raccrocha et sembla se souvenir de la présence d'Amadine pour lui jeter un regard assassin.

- Qu'est-ce qui te fais rire, connasse?

- Mais ...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il s'était jeté sur elle et la projetait hors du lit. Elle atterrit lourdement sur le sol et il se mit à la frapper avec ses bottes. Elle ne put que se mettre en position fœtale pour se protéger de la pluie de coups qui volait sur elle. Au bout d'une dizaine de minute de ce traitement de choc, elle sombra dans l'inconscience mais il continua à s'acharner sur elle pendant encore plus de 5 minutes avant de s'en rendre compte. Pas rassasié, il décida de partir calmer sa colère sur une autre de ses petites soubrettes.

CHAPITRE 6

Diaz courait comme un perdu dans les couloirs de son sous-sol. Il savait que les policiers lui collaient aux basques. Il avait perdu un temps précieux à tenter de contacter ses complices alors que seul Uron avait daigné lui répondre et désormais sa maison grouillait de ces cafards puants. Il se retrouvait désormais prisonnier dans sa propre maison. Il ouvrit la porte cachée de sa « tour aux délices » pour se retrouver dans la salle désertée par la quasi-totalité de sa petite famille. Ses soi-disant fidèles employés s'étaient enfui dès qu'ils avaient entendu parlé de policiers rapidement suivis par les esclaves qui avaient saisi cette occasion pour reprendre une liberté qu'elles croyaient perdues à jamais. Tous étaient tombés entre les pattes du cordon de police installé dans le parc de la tour et désormais les rôles étaient inversés, les tortionnaires devenant les prisonniers. Pourtant, une prisonnière n'avait pas réussi à passer outre son conditionnement tant il fallait dire que les souffrances qu'elle avait connue depuis ces dernier mois avait été infernales. Diaz retrouva un peu de confiance en voyant Amanda-Jean recroquevillée dans un coin et se dit qu'un policier interrégional même réduit à l'état de larve constituait un otage des plus précieux. Il récupéra un couteau de torture placé sur un établi puis s'empara de celle qui avait été son esclave la plus excitante pour s'en servir comme bouclier humain alors que les policiers entraient dans la salle. Son cœur manqua exploser quand il réalisa que Shemar Morgan et Emily Proctor les menaient.

- N'approchez pas! Hurla-t-il en plaquant la lame de son couteau sous la gorge d'Amanda-Jean. N'approchez pas ou je la tue.

- Ne faîtes pas l'idiot, Diaz! Lui conseilla Emily. Vous n'avez aucune chance.

- Ta gueule, salope, lui cracha Diaz qui ne supportait pas de se faire dicter sa conduite par une pute qu'il avait baisée par tous les orifices.

- Réfléchissez bien, Guillermo! Intervint Morgan. Vous ne sortirez pas vivant de cet endroit si vous vous obstinez.

- VOS GUEULES!!!

A Ce moment un trait de lumière rouge se posa sur son visage et Diaz comprit qu'un sniper était en train de le viser avec son arme, il s'affola et voulut presser encore plus sur la gorge de sa victime. Sans le savoir, il offrit un angle de visée à Morgan et Emily qui firent feu de concert. Les deux balles firent mouche, l'une au ventre, l'autre en pleine tête. Diaz tomba à la renverse libérant sa victime qui s'écroula sur le sol en larmes. Emily accourut pour consoler son amie qui restait totalement inerte pendant que Morgan allait s'assurer du décès de Guillermo Palacios Diaz, l'ancien ouvrier devenu milliardaire et qui s'était imaginé en maître du monde.

CHAPITRE 7

La petite pièce au dessus du « bar des potes » voyait la réunion la plus impressionnante de policiers de la ville. Une quinzaine de lieutenant, de capitaines, de commandant et de commissaires s'y étaient retrouvés conformément aux ordres de leur chef et attendaient désormais son arrivée. Cet ordre pouvait paraître étrange mais dans la petite organisation de Corentin Marius, personne ne contestait les ordres du chef et puis en plus, ils avaient 3 bonnes raisons de se stationner dans leur petit QG : leurs nouvelles petites esclaves.

Au fur et à mesure de l'arrivée des gros bras, les quatre pauvres filles qui se retrouvaient emprisonnées dans ce lieu voyaient leur calvaire décupler tant le nombre d'hommes à satisfaire devenait imposant. Ainsi chacune d'entre elles se retrouvait violée dans tous ses orifices en même temps par des brutes sans délicatesse. Ainsi chacun des divans fatigués de la pièce voyaient des séances à quatre où les pauvres filles au bord de l'épuisement cherchaient à satisfaire au plus vite ces salauds avinés afin d'obtenir quelques instants de répit dans l'enfer qu'elles vivaient.

Igor Ustinov assis, nu, sur l'une des chaises de la pièce qui attendait son tour pour profiter de l'anus de la superbe Sarah Bonnet, ne pouvait s'empêcher de se demander pourquoi son chef mettait autant de temps pour arriver. Il obtint sa réponse mais il n'en aima pas la teneur quand la porte d'entrée explosa et qu'une vingtaine d'hommes armés pénétrèrent en hurlant.

- POLICE INTERREGIONALE!!!! HAUT LES MAINS!!!!

Tous les hommes de Marius, nus et pleins de vins se retrouvèrent démunis devant l'intrusion des policiers des unités d'élites. Leur petite fête se termina donc de manière détestable et William Fossett put donc rentrer pour admirer le résultat. Il posa le regard devant les jeunes filles que l'ont avait revêtus de couvertures. Elles ressemblaient à de petits animaux perdus et il resta un instant sur Olivia Carpenter et ne put s'empêcher de ressentir des remords qu'il chassa rapidement.

Il s'approcha alors d'Igor Ustinov qu'il savait être à la fois le lieutenant le plus fidèle de Marius et l'autorité la plus élevée dans cette troupe de ripoux après le commissaire.

- Alors Igor? Comment va?

- Fossett, grogna Ustinov. J'aurais dû me douter que vous étiez derrière tout ça.

- Et vous vous seriez trompé. Le véritable responsable de votre arrestation n'est personne d'autre que votre patron. Il vous a tout simplement vendu en échange d'un allègement de peine.

- Vous mentez, salaud!!!!

Fossett n'ajouta rien et laissa le commissaire adjoint à sa rage mais il savait que la graine qu'il avait planté allait germer doucement. Ustinov et plusieurs de ses hommes seraient eux aussi extradés dans la région Nord avec Marius et Fossett se demandait si ce dernier allait les compter parmi ses amis ou devoir surveiller ses arrières.

CHAPITRE 8

La résidence de David Angel était une véritable forteresse devant laquelle se massait désormais deux unités de la police interrégionale prêtes à intervenir. Cependant, personne ne se sentait pour l'instant le courage d'ordonner l'assaut. Pantkin et Diomandé arrivèrent alors que le commandant se posait vraiment la question sur l'angle à donner à l'attaque.

- La muraille est vraiment impressionnante, expliqua-t-il. D'après vos estimations, nous devons compter sur une bonne trentaine de défenseurs fortement armés. Si je donne l'ordre de lancer l'assaut, nous allons au carnage.

- Vous avez essayé de négocier? Proposa Diomandé.

- Oui mais le propriétaire est resté silencieux.

- C'est normal, confirma Pantkin. Ce n'est pas Angel qu'il faut contacter. Vous avez un mégaphone?

Le commandant hocha la tête et récupéra le mégaphone demandé auprès d'un de ses subalternes. Pantkin se rendit alors au milieu des voitures de police placées devant la grille d'entrée de la résidence.

- Alexander Sanders! Cria-t-il. Ici Jason Pantkin, responsable des forces interrégionales! Je veux vous parler!

- Vous pensez vraiment qu'il va vous répondre, s'étonna Thierry.

A ce moment, un homme sortit de la guérite de sécurité. Il portait son arme bien en évidence afin de ne pas affoler les policiers qui se trouvaient en face.

- Je vais à sa rencontre, décida Pantkin.

- Vous êtes fou, le contredit le commandant. S'il vous prend en otage?

- Alors vos snipers l'abattront avant qu'il n'arrive à la guérite. Croyez-moi, c'est notre seule chance d'éviter le bain de sang.

Pantkin s'écarta donc des voitures pour s'approcher du chef de la sécurité d'Angel. L'homme s'avança lui aussi afin de lui faire face.

- Que voulez-vous? Demanda Sanders.

- Que vous vous rendiez tout simplement.

- Ce n'est simple que pour vous. Sauf que je prends mes ordres de monsieur Angel.

- Nous savons tous les deux que cette personne n'est plus en mesure de donner des ordres depuis un certain temps et votre réaction dans le centre commercial l'a bien montré. C'était la première fois que vous lui désobéissiez, n'est-ce pas?

Sanders ne répondit pas mais il baissa les yeux en signe de honte et d'approbation. Pantkin sentit que la faille dans la détermination de son interlocuteur.

- Nous ne reculerons pas et vous le savez, ajouta Pantkin. Tout aussi équipés que vous soyez, vous ne ferez pas le poids contre nous et tout ce que vous allez obtenir c'est de faire tuer vos hommes pour un chef qui ne le mérite plus.

- Vous voulez que nous nous rendions mais vous oubliez que nous nous sommes rendus coupables d'exactions nous aussi.

- Cela peut s'arranger. Ce ne sont que des crimes mineurs qui seront sanctionnés par des peines mineures surtout si vous acceptez de témoigner contre les personnes qui ont défilé en ce lieu.

- Il faut que je réfléchisse et que j'en parle à mes hommes.

- Très bien mais sachez que dans une heure nos renforts arriveront et que nous serons tenu de prendre une décision définitive.

Sanders se retourna et repartit en direction de sa guérite. Pantkin retourna lui aussi vers la position des policiers.

- Alors? demanda Diomandé.

- Il ne reste plus qu'à faire preuve de patience.

Leur patience ne fut en fait éprouvée qu'une petite demi-heure jusqu'à ce que Sanders réapparut portant toujours son arme à bout de bras. Le chef s'avança de plusieurs pas et posa son arme sur le sol avant de s'allonger sur le sol alors que la grande grille d'entrée s'ouvrait. Pantkin se tourna vers Diomandé.

- A vous les commandes! Délégua-t-il. Angel est à vous comme promis.

Le détective privé sortit son arme et s'élança en direction de la villa et de l'assassin de sa fille.

CHAPITRE 9

Epuisée par la nuit qu'Angel lui avait encore fait subir et toujours recroquevillée sur la moquette de la chambre, Amandine sursauta quand il revint dans la chambre comme une tornade. Il tenait une arme à la main et son visage était toujours celui d'un fou. Heureusement, il ne s'intéressa pas une seconde à elle, portant toute son attention sur les écrans de sécurité qui lui révélèrent que ses hommes avaient abandonné leur poste pour laisser entrer la police qui assiégeait sa résidence. Il posa son arme, se versa un verre de whisky et éclata de rire.

- Trahi de tous les côtés, déclara-t-il. Mais s'ils croient que je vais me rendre aussi facilement, ils se trompent.

Il déclic l'inquiéta alors et il se rendit compte que son arme avait disparu. Il se retourna pour réaliser qu'Amandine avait trouvé la force de se relever et le braquait désormais avec sa propre arme. Il sourit alors de toutes ses dents.

- Allons bon! Lança-t-il. Tu crois que parce que je suis attaqué de toutes parts, tu peux te mêler à la meute des loups. Tu oublies une chose : tu n'en pas les épaules ; tu n'es rien qu'une petite chienne! Une caniche qui présente son cul quand son maître le lui ordonne!

Il éclata de rire, persuadé qu'il ne craignait rien.

POUM!

Il écarquilla les yeux, totalement incrédule, tendant les mains vers cette femme qui était sa première victime et celle qu'il adorait le plus écraser.

POUM! POUM!

Angel ouvrit la bouche mais ce ne fut que du sang qui en sortit et il bascula en arrière.

CHAPITRE 10

Thierry atteignait le premier étage quand il entendit La détonation du premier coup de feu. Il se plaqua au sol en braquant son arme en direction de l'origine du son. Les deux nouvelles détonations lui indiquèrent qu'il n'était pas la cible du tireur et il se remit debout pour repartir en direction de la chambre d'Angel en longeant le mur. Quand il atteignit sa destination, la scène qu'il y trouva le stupéfia. Angel était indéniablement mort, allongé sur le dos, les bras en croix, le corps criblés de trois balles. Son visage était figé dans une expression grotesque d'incompréhension alors que ses yeux semblaient fixer le plafond. Thierry entra dans la pièce en tenant son arme devant lui pour se prémunir de l'assassin qu'il retrouva accroupi à moins d'un mètre du lit.

Amandine Blenon étouffait des torrents de larmes et le détective privé comprit que le psychopathe avait tout simplement été puni par l'une de ses victimes. Il s'approcha de la pauvre femme et se rendit alors compte qu'elle avait glissé le canon de son arme dans sa bouche dans le but évident de se suicider. Il lâcha alors son arme et s'accroupit à ses côtés pour tenter d'éviter un nouveau drame.

- Madame Blenon, fit-il. Je vous en prie, ne faîtes pas ça. Tout est fini, vous êtes libre maintenant.

« Madame Blenon » ; Cela faisait une éternité que l'on avait plus appelé Amandine de cette manière et encore moins qu'un homme ne lui avait plus parlé avec autant de gentillesse. Amandine porta son regard sur cet inconnu qui lui semblait sorti d'un autre univers. Il regardait avec compassion et sans aucune concupiscence.

- Madame! Je suis venu vous chercher pour vous ramener auprès de vos filles. Nous avons libérer aussi Laura, elle vous attend avec Maria chez vos parents, ils sont au courant de tout ce que vous avez dû accepter pour les préserver et ils vous attendent les bras ouverts.

Thierry posa la main sur la crosse de l'arme d'Amandine et doucement, il réussit à la lui retirer des mains. La jeune femme s'effondra alors entre ses bras, déversant d'un seul coup toute une année de souffrances et d'humiliations. Thierry l'accueillit bien volontiers, la serrant tout contre lui puis il enleva sa veste pour la poser sur ses épaules afin de lui accorder une tenue décente et il la souleva du sol et l'emmener loin de cet endroit. Avant de partir, il jeta un dernier regard pour le monstre qu'avait été David Angel et il se souvint qu'il restait un dernier psychopathe à éliminer en se demandant si Ryan Iortan n'allait pas réussir une nouvelle fois à passer entre les mailles du filet.

CHAPITRE 11

La nuit régnait dans la forêt de Fortlud et Ryan n'en pouvait plus d'attendre.

- Quand cette salope est-elle censée arriver? Demanda-t-il à Sophie qui se trouvait juste à se droite.

- Elle nous a appelés il y a 10 minutes pour confirmer qu'il n'y avait aucun problème, répéta son esclave sans se lasser aucunement.

- Tous les hommes sont en place?

- Oui.

- Parfait.

Il ne voulait rien laisser au hasard. Sa veuve noire numéro 1 lui ramenait la femme de sa vie et pour l'occasion il avait engagé une petite troupe de mercenaires qu'il avait placé sous les ordres de ses deux autres veuves noires. Ils quadrillaient toute la zone dans le cas, peu improbable, où ce maudit Thomas réussisse à retrouver sa trace et vienne troubler ses retrouvailles avec la fabuleuse Martina.

- Elles sont là, indiqua Sophie.

- Effectivement, la silhouette d'une femme se dessina dans la brume de la nuit. Elle portait un paquet et Ryan n'eut aucun mal à deviner qu'il s'agissait d'une autre femme. L'excitation le tenait et il ne se formalisa pas une seconde du fait que sa veuve noire ait conservé sa tenue de commando qui ne laissait visible que sa chevelure rousse. Il voulut aller à sa rencontre mais Sophie l'arrêta.

- Maître! La sécurité...

Elle se tut devant le regard enragé qu'il lui jeta et elle dut hâter le pas pour rester à sa hauteur alors qu'il courait à la rencontre des deux femmes. Il s'arrêta devant son esclave et il ne lui laissa pas dire un mot.

- Pose-la par terre! Ordonna-t-il.

Elle s'exécuta et posa le paquet contenant Martina sur le sol. Il en déchira le haut et un peu de la chevelure rousse de la belle Russe apparut ce qui accentua encore l'excitation de l'homme au masque. Il n'y tenait plus et lacéra littéralement le reste du sac pour voir apparaître le visage de ... Lorna, sa veuve noire. Il redressa la tête en direction de la femme en noir qui avait enlevé son masque et il découvrit qu'il s'agissait de Marie-Pierre Pomi dont il avait oublié jusqu'à l'existence. Cette dernière brandit son arme dans sa direction mais Sophie fut un peu plus rapide et deux coups de feu retentirent, voyant les deux femmes se blesser l'une l'autre. Au même moment, ce fut l'ensemble de la forêt qui s'emplit du vacarme d'une fusillade qui indiquait que ses hommes étaient soumis à une attaque en règle et il comprit qu'il était tombé dans un piège. Sophie se releva en tenant son épaule sanguinolente.