Le Club - Partie 36

BÊTA PUBLIQUE

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Elle se sentait affreusement nauséeuse et dut faire d'énormes efforts pour tourner la tête. Elle vit alors un jeune homme d'une vingtaine d'années assis à sa droite, à moitié endormi. Il sursauta quand il vit qu'elle bougeait et lui sourit.

- Bonjour mademoiselle Blenon, déclara-t-il. Je me présente je suis l'officier Spencer Gubler. Rassurez-vous, nous avons arrêté le directeur de la clinique pour ce qu'il vous a fait. Tout est fini, vous êtes libre.

Laura lui rendit son sourire mais son esprit ne réussissait pas à comprendre réellement ce qu'il lui disait.

CHAPITRE 8

Ming Ho bailla de manière ostentatoire pour marquer autant sa fatigue que son ennui.

- Tu n'en fais pas un peu trop? Remarqua Bogdan.

- Il n'a pas tort, ajouta cependant Santiago Cruz qui se trouvait installé à l'arrière de la voiture. Quand je pense que nous sommes obligés de faire la planque ici alors qu'au « bar des potes » nous avons maintenant quatre petites chattes en chaleur qui nous attendent.

Bogdan ne répondit pas. Il ne pouvait pas nier que monter la garde en bas l'immeuble de Shemar Morgan alors que celui-ci était parti était une aberration. Tout ça parce que le chef voulait s'assurer que la petite chienne qui s'y trouvait ne s'enfuyait pas. Cette dernière information lui donna une idée.

- Ce que le chef veut c'est que l'autre pute ne s'enfuit pas, non? Enonça-t-il à haute voix.

- Oui, confirma Ming

- Pour en être sûrs, on n'est pas obligés de rester dans la voiture.

Il ouvrit sa portière et descendit pour se diriger vers l'entrée de l'immeuble. Ses deux acolytes hésitèrent une seconde avant de comprendre le fond de ses pensées et lui emboiter le pas. Ils se rendirent à l'appartement de Morgan dont ils possédaient la clé que le concierge leur avait fourni sans leur poser la moindre question et entrèrent. Ils trouvèrent Emily Proctor installée devant la télévision dans cette nuisette quasi-transparente qui excitait tant leur chef. La policière interrégionale sursauta en constatant l'intrusion de ces trois brutes dans son environnement.

- Ne vous affolez pas mademoiselle! C'est la police, ricana Ming.

Bien entendu, Emily ne se décontracta pas car elle saisissait parfaitement les intentions de ces trois salopards et elle voulut bondir vers l'endroit où son arme était dissimulée mais Ming fut plus vif et la plaqua au sol. Elle se débattit pour se libérer mais le géant asiatique était trop fort pour elle et il la souleva du sol comme un fétu de paille pour l'emmener dans la chambre. Elle pouvait voir les deux autres qui commençaient à se déshabiller et elle frappa Ming au visage pour tenter de le faire lâcher prise, en vain. Bogdan s'allongea sur le dos dans le lit en se masturbant afin d'obtenir une érection satisfaisante. Ming attrapa Emily par le cou et serra.

- Maintenant ma salope, tu vas arrêter tes jérémiades.

Il serra encore plus fort et Emily sentit que l'air commençait à lui manquer. La peur pris le dessus et elle cessa de se débattre et Ming la déposa au dessus du bassin de Bogdan qui guida son sexe afin de l'empaler de la meilleure des façons. Ming appuya alors sur les épaules de la policières et le sexe du hongrois la perfora totalement les faisant crier tous les deux, exprimant deux émotions contradictoires. Bogdan posa alors ses mains sur les hanches d'Emily afin de lui imposer un rythme de va et vient à sa convenance et la pauvre fille fut contrainte de pistonner ce sexe bandé en elle. Santiago s'approcha alors dans son dos et elle le sentit qui étirait les bords de son anus. Elle ouvrit la bouche pour s'opposer mais Ming profita de cette occasion pour lui enfoncer le pénis au fond de la gorge et elle se retrouva obligée de sucer le sexe de l'asiatique pendant que l'hispanique la sodomisait. Les trois hommes réglèrent alors le rythme de leur pistonnage et Emily perdit le sens des réalités. Elle n'était plus que trois orifices que l'on ravageait sans vergogne. C'était à peine si elle sentait les mains de Santiago qui lui trituraient les mamelons et celles de Bogdan qui jouaient avec son clitoris. Puis Ming jouit dans sa bouche en prenant bien soin de lui boucher le nez pour l'obliger à avaler son sperme et elle déglutit ce liquide amer avec dégoût. L'asiatique la libéra finalement en souriant en reboutonnant son pantalon et fit signe à ses compagnons qu'il retournait à la voiture. Emily le remarqua à peine tant les affres de la double pénétration qu'elle subissait toujours retenait toute son attention. Finalement les deux policiers la laissèrent éreintée, l'anus et le vagin en feu et dégoulinant de sperme. Quand elle entendit enfin le bruit du claquement de la porte que l'on refermait, elle se recroquevilla sous la protection illusoire du drap en soie du lit, en jurant tous ses Dieux qu'elle ferait payer chèrement ces humiliations aux responsables.

CHAPITRE 9

Santiago et Bogdan arrivèrent dans la rue toujours sous le coup de l'extase qu'ils venaient de vivre. Ils ne cessaient d'échanger des remarques salaces sur la pauvre fille dont ils venaient d'abuser. Alors qu'ils s'approchaient de la voiture, ils virent alors que Ming s'était couché sur le volant.

- Regarde le gros, plaisanta Santiago. L'effort l'a tellement épuisé qu'il s'est effondré.

Bogdan sourit et voulut réveiller Ming en ouvrant sa portière de manière brutale. Quand il le fit, le géant asiatique s'effondra sur le sol, la nuque dégoulinant de sang. Les deux policiers se dévisagèrent sans comprendre et leur retard à la détente leur fut fatal. Un homme surgit de derrière le coffre et abattit Santiago d'une balle dans la tête. Bogdan fixa alors l'agresseur, l'air bête avant qu'il ne tire. Il reçut une balle en plein poitrine et s'effondra contre la portière de la voiture, un goût de sang plein la bouche. Une douleur horrible le terrassait alors que l'homme s'approchait de lui.

- Pitié, supplia-t-il. Je ne veux pas mourir.

- Il fallait y penser avant, répondit l'assassin. Tu n'as jamais eu de pitié pour tes victimes.

Il glissa son arme dans la bouche du policier et tira.

CHAPITRE 10

Emily était toujours enroulée dans les draps de son lit quand on tapa violemment à sa porte. Il fallut que le visiteur insiste de longues minutes pour réussir à la tirer de son état semi-catatonique et quand elle s'approcha de la porte, elle se rendit compte qu'on avait glissé un mot sous sa porte. Elle le ramassa.

- Les hommes de Marius ne vous causeront plus de problèmes. Vous pouvez quitter cet endroit et vous mettre en sécurité au plus vite. Je ne sais pas si nous nous reverrons, je dois m'occuper de la femme que j'aime. Bonne chance à vous Emily. Thomas.

CHAPITRE 11

- Cela suffit Morgan! S'énerva Marius. Nous tournons depuis des heures. L'excuse de s'assurer de ne pas être suivi ne tient plus.

- Calmez-vous! Tempéra Morgan qui stoppa la voiture en pleine campagne. Nous sommes arrivés.

Marius tourna le regard devant lui et vit un grand bâtiment perdu au milieu de la forêt et il lui fallut un petit moment pour le reconnaître.

- Le mémorial Stephens? C'est une blague?

- Pas du tout. Vous ne saviez pas que la région alimentait les fonds de cette association depuis des années. Plus exactement depuis que le juge a été président de l'assemblée régionale. Bien entendu, ce n'est qu'un détail mais qui prend toute sa valeur si on sait que le juge a rendu visite au conservateur juste avant de monter son dossier contre les membres du Club et qu'il a tenu à rester seul à admirer le tableau du grand maître Ortisz baptisé « l'honneur des vétérans ».

- Une cache?

- Je me suis introduit dans le mémorial voici une semaine et j'ai découvert que ce tableau cachait un coffre-fort blindé. Les dossiers sont certainement cachés derrière.

Marius fronça les sourcils et sortit son arme pour menacer le policier avec mais Morgan avait senti le danger et fait de même. Les deux hommes se tinrent donc en joue, leurs canons respectifs à seulement quelques millimètres l'un de l'autre.

- Qu'est- ce qui vous prend? S'étonna Morgan.

- Pourquoi n'avez-vous pas pris ces dossiers si vous les aviez à portée de main?

- Parce que le coffre était piégé de la même façon que celui du bureau du juge au palais de justice. Je savais que si je le touchais, le juge le ferais sauter et moi avec. Je ne suis pas fou. Tant que le juge était vivant, ce coffre était inaccessible.

Marius se décontracta et comprit qu'il avait toutes les cartes en mains.

- Baissez votre arme! Fit-il. Je vous crois.

Mais Morgan ne semblait pas enclin à lui faire confiance et Marius ne pouvait pas lui en tenir rigueur surtout qu'il avait bel et bien prévu de l'éliminer dès qu'il aurait obtenu ce qu'il voulait.

- Posons nos armes en même temps, proposa Morgan.

Marius sourit et acquiesça. Ils firent donc le geste de poser leurs armes entre eux.

- « L'honneur des vétérans », répéta Marius.

- Oui, confirma Morgan. Si vous voulez y accéder c'est le meilleur moment. A cette heure-ci tous les veilleurs sont endormis et personne ne vous en empêchera. C'est pour ça que j'ai tourné pendant tout ce temps.

Le sourire de Marius s'agrandit et il ramassa son arme pour menacer le policier avec. Morgan afficha une expression de surprise.

- Mais...?

- Ca suffit la mascarade maintenant. Je ne vais pas jouer au bon samaritain. Tendez les bras vers le volant tout de suite.

Morgan obéit et Marius le menotta au volant pour s'assurer qu'il ne s'enfuit pas dans la nuit.

- Je reviens. Si j'ai les dossiers, vous aurez ce que je vous ai promis.

Il mentait bien entendu.

CHAPITRE 12

Marius entra dans le mémorial et ne rencontra comme prévu aucune résistance. Il se dirigea directement vers la salle où se trouvait « l'honneur des vétérans ». Il s'agissait en fait d'un tableau 150 cm sur 300 cm de nature romantique et représentant un champ de bataille en proie au chaos. Marius qui appréciait l'art s'était souvent arrêté devant cette œuvre et la connaissait par cœur et ne la détailla pas pour se concentrer uniquement sur les moyens de la retourner. Il chercha donc une aspérité.

- Il n'y a rien derrière, fit une voix surgie d'outre tombe.

Comme frappé par la foudre, Marius se retourna pour braquer son arme dans la direction de William Fossett qui se tenait assis sur un banc dans la semi-pénombre du lieu. Le chef de l'unité TCD l'observait avec cet air inquisiteur que Marius ne lui connaissait que trop bien.

- Mais comment? Demanda le commissaire.

- Tu ne l'as pas encore compris?

La réponse s'imposait d'elle-même. Morgan était une taupe et les avait tous manipulés pour les conduire à s'entredéchirer.

- Joli stratagème, reconnut le commissaire. Je présume que les dossiers du juge n'ont jamais été là.

- Bien vu, confirma Fossett.

- Tu ne m'as fait venir ici que dans le seul but de triompher. Tu n'aurais pas dû m'affronter seul.

- Qui a dit qu'il était seul, fit une autre voix qu'il ne reconnut trop bien.

Emily Proctor sortit alors de l'ombre en braquant son arme dans sa direction. L'expression de haine affichée par la policière indiquait qu'elle gardait parfaitement en mémoire tous les sévices qu'il lui avait fait subir ces dernières semaines et Marius sentit que sa vie ne tenait qu'à un fil.

- N'avancez pas Emily Proctor où je tue votre chef!

- Et bien tire donc Antonin, le défia Fossett. TIRE!!!

Répondant à cet appel, Marius appuya sur la gâchette de son arme et découvrit avec surprise que rien ne se passa : son arme était vide.

- Morgan, comprit-il. Ce maudit traitre.

- Tout à fait.

- Que veux-tu donc à la fin. Me faire arrêter pour effraction?

- Oh non, je vais te faire arrêter pour bien plus que ça et grâce au mandat interlocal que le juge de Saint Servier a émis.

- Tu devrais te tenir au courant, le bureau du procureur Southerlyn a annulé ce mandat.

- Tu crois vraiment que le juge était assez idiot pour faire transiter un tel mandat par un bureau qu'il savait en ton pouvoir? Le mandat que Serena Southerlyn a cru neutralisé n'était pas le véritable mandat mais une contrefaçon émise par le bureau du juge Molanta à ton intention. Le vrai mandat est arrivé à l'office depuis déjà trois jours et en ce moment même des unités interrégionales se préparent à appréhender toutes les personnes impliquées cette sinistre affaire.

- Tu m'as manipulé. Pourquoi?

- Mais pour que tu fasses exactement ce que tu as fait c'est-à-dire éliminer le juge. Nous ne pouvions laisser ce salaud s'en sortir pour prendre le pouvoir à Lilleland. Tu as fait le ménage pour nous. Par ailleurs, tu savais que la paranoïa de notre défunt ami l'avait conduit jusqu'à cacher des caméras dans son appartements. Ridicule, n'est-ce pas?

Marius fut terrassé en réalisant les aboutissants de ces explications. Le sourire de Fossett se fit carnassier et il reprit son discours.

- Il reste que grâce à elles, nous avons maintenant de très belles images du chef de la police de Lilleland en train d'assassiner un juge de la haute cour avant de violer une jeune fille de 18 ans. Rien qu'avec ça, je peux t'envoyer dans le couloir de la mort.

- Que veux-tu à la fin?!? S'énerva Marius.

- Que tu fasses déposer les armes à tes hommes! Cette nuit, les unités d'élites interrégionales vont mener des opérations dans toute la ville et je ne veux pas que tes hommes s'y opposent au risque de provoquer un bain de sang alors tu vas les appeler pour leur ordonner de quitter leurs postes.

- Et pourquoi je ferais ça?

- Mais pour sauver ta vie. Parmi les mandats du juge se trouve une affaire de meurtre se déroulant dans la région nord, l'affaire Crose. Si tu es extradé dans la région Nord, tu ne risqueras plus que la perpétuité. Fais ce que je te demande et personne ne s'opposera à cette extradition.

- J'ai ta parole.

- Oui.

- Comment te croire?

- As-tu le choix?

Marius réfléchit une seconde avant de sortir son téléphone et de composer le numéro de son second.

- Igor? Fit-il. Réunit tout le monde au « Bar des potes ». Oui, tout le monde sans exception. Je veux faire un bilan avant de lancer les grandes opérations.

Il coupa son téléphone et se tourna vers Fossett.

- Satisfait?

Fossett se tourna vers Emily pour constater que la rage de cette dernière ne s'était pas dissipée bien au contraire. Elle s'approchait du commissaire en brandissant son arme.

- Tu crois que ça va suffire, salaud? Grogna-t-elle. Avec tout ce que tu m'as fait subir, tu ne mérite que crever comme un chien!!!

Marius devint blanc comme un linge et recula de plusieurs pas devant la menace que faisait planer la haine de son ancienne victime sur lui mais Fossett s'interposa entre eux.

- Emily, fit-il. Il n'en vaut pas la peine. Reste concentré sur tes objectifs! Morgan t'attend!

Il se retourna vers Marius.

- Une dernière chose : où se trouve la « tour des plaisirs » de Diaz? Où cache-t-il Amanda-Jean?

- Mais tout simplement chez lui, sourit Marius. La tour est un bâtiment ancien qui possède une salle secrète très bien dissimulée.

- Tu as compris? Déclara Fossett à l'intention d'Emily qui n'attendit pas son reste pour partir en direction de la ville.

Fossett la regarda partir avant de se reporter son attention vers Marius. Ce dernier avait retrouvé un peu de sa superbe.

- Tu penses que je suis fini mais tu te trompes, fanfaronna-t-il. Enferme-moi donc. Nous savons tous les deux que les murs des prisons ne retiennent pas les hommes comme moi. J'ai gardé des liens dans la région Nord et je me reconstruirais un empire. Tu réentendras parler de moi.

Fossett réalisa qu'il avait parfaitement raison. Une idée lui traversa alors l'esprit. Le mémorial était vide, personne ne pouvait plus témoigner des actes qui pouvaient s'y passer. Il lui suffisait de sortir son arme, d'éliminer ce monstre et d'affirmer qu'il avait tenté de s'emparer de son arme pour à la fois venger toutes ses victimes et empêcher qu'il n'en fasse de nouvelles à l'avenir. C'était tellement simple : un seul coup de feu et tout serait fini. Il glissa sa main dans sa poche pour prendre son arme puis les paroles de Thomas Serfati lui revinrent à l'esprit et il réalisa que s'il prenait la décision de faire justice lui-même, il deviendrait comme lui : un fantôme qui aurait peur de son ombre et incapable de faire confiance même à ceux qui l'aimaient encore.

Il enfonça sa main plus profondément dans sa poche et en ressortit ses menottes. Il obligea Marius à se retourner pour l'attacher.

- Fais ce que tu veux, lui glissa-t-il à l'oreille. Essaye donc de fonder un empire derrière les barreaux. Moi je vais me contenter de t'enfermer et ensuite, je vais t'oublier.

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1 Commentaires
misterbonemisterboneil y a plus de 13 ans
Où est le chapitre # 37 ?

Bon dénouement, un peu classique, mais efficace.

Je me garde une critique plus élaborée pour la fin.

En attendant, où est le chapitre # 37 ?

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