Le Club - Partie 31

BÊTA PUBLIQUE

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- Sonia, dit-il. Nous allons dresser cette jeune fille!

CHAPITRE 5

Morgan arriva dans le hangar 17 pour constater avec satisfaction le retour d'Emily, assurant ainsi le bon déroulement du plan prévu. Il salua la jeune femme et cette dernière détourna ostensiblement le regard en signe de dédain. Il se crispa immédiatement en se disant que quelque chose ne fonctionnait pas et son impression se renforça quand il fut convoqué dans le bureau de Fossett . Il y retrouva le chef de son unité mais aussi Pantkin qui affichaient tous les deux une mine affreuse.

- Nous avons un problème, Morgan, affirma, Fossett.

- Lequel? Demanda Morgan tout en craignant la finalité de cette conversation.

- Je veux parler de votre rencontre avec les membres du club et de ses conséquences.

La nervosité de Morgan devint colère.

CHAPITRE 6

Constantin Marius et ses hommes arrivèrent dans le quartier des hangars alors que la nuit commençait à tomber. Il se tourna en direction d'Oleg.

- Où se trouvent les hommes du gros Tony?

- Ils sont en train de prendre position dans les rues adjacentes mais cela va prendre du temps. C'est un véritable labyrinthe et les itinéraires de fuite sont légions.

Marius hocha la tête en comprenant la situation. Le hangar 17 ne signifiait rien pour lui mais il avait eu droit à un petit cours d'histoire intégré de la part de Guillermo Diaz. Cet ancien QG de la cellule du « frère » avait été choisi justement car ses occupants pouvaient l'évacuer par de multiples voies en cas d'attaque. Cependant le passé avait montré aussi que, si les assaillants menaient leur attaque de façon bien coordonnée, il se transformait en une souricière mortelle. Ce satané Thomas Serfati avait bâti sa réputation de croque-mitaine notamment grâce à un massacre retentissant perpétré au sein de ce lieu pourtant oublié au fil des années. Ce soir, Antonin Marius allait l'imiter et entrer à son tour dans la légende de Lilleland.

- Préviens-moi quand tout le monde sera en place, ajouta-t-il, prêt à patienter le temps qu'il faut pour réussir à enfin éliminer cette maudite épine dans son pied que représentait William Fossett. Nous...

Il ne put terminer sa phrase car une flamme impressionnante envahit le ciel de la soirée de la Lilleland. Le souffle de l'explosion atteignit les policiers quelques secondes plus tard et il leur fallut un peu de temps pour se reprendre et réaliser que le hangar 17 venait tout bonnement d'exploser.

- Putain de merde!!! Jura Marius qui commençait à en avoir marre de voir tous ses plans se terminer dans des explosions imprévues. Retarde au maximum les bleus et arrange-toi pour que nos « amis » disparaissent du quartier, ordonna-t-il à l'intention d'Oleg. Je vais voir ce qui a foiré cette fois.

Il grimpa dans la voiture et Bogdan n'attendit pas son ordre pour prendre la direction du hangar 17. Ils roulaient depuis seulement 5 minutes quand ils croisèrent la voiture de Morgan. Les deux voitures pilèrent et Marius, vert de rage, descendit pour se ruer sur l'officier interrégional qui affichait une mine affreusement réjouie.

- Bordel de Dieu!!! Enragea le commissaire. Qu'est-ce que vous avez foutu?

- Ca ne se voit pas? Répondit Morgan sur un ton presque badin. Je viens d'éliminer l'unité TCD.

CHAPITRE 7

Allongée sur le lit de sa cellule, Christine ne réussissait pas à calmer ses pleurs. Les plaies à vif de son dos et de ses fesses la faisaient affreusement souffrir et le souvenir du viol qu'elle venait de subir de la part de ce sadique policier noir était une épreuve qu'elle n'arrivait pas à surmonter. Elle se sentait vidée de toutes ses forces, au bord du suicide.

- Pourquoi pleures-tu? Questionna la voix sans pitié d'Angel.

Elle n'eut pas la force de relever la tête dans la direction de l'homme qui était le responsable de son calvaire perpétuel mais il ne comptait pas lui laisser de répit. Il s'assit à côté et la saisit par la queue de cheval pour la contraindre à le regarder droit dans les yeux. Son regard bleu et dur lui glaça le sang et elle oublia d'un coup toute douleur physique.

- Tu oses m'ignorer, petite chose insignifiante! Gronda-t-il. Tu crois peut-être que ce que je t'ai fais subir est le pire que ce que tu peux connaître? Attends un peu!

Il la força à se lever et l'entraîna à sa suite les escaliers. Ils quittèrent la villa puis traversèrent les jardins pour se diriger vers un bâtiment qui horrifia Christine : les cantonnements des ouvriers.

Il s'agissait d'un ensemble de préfabriqués démontables qui servaient de dortoirs à plusieurs dizaines d'ouvriers de toutes nationalités. Sans hésiter, Angel la fit entrer dans le premier de ces bâtiments en taule ondulé. Une odeur de sueur prit la soubrette à la gorge et il lui fallut un instant pour s'habituer à la relative obscurité de ce lieu à l'organisation spartiate. Il n'y avait qu'une seule grande pièce où elle dénombra 12 lits disposés en deux rangées de 6 se faisant face le long des murs mais elle ne les détailla pas longtemps car son attention fut rapidement attirée par des cris en provenance du fond. Elle se rendit compte qu'en dépit du fait qu'ils fussent en plein milieu de l'après midi, certains ouvriers ne se trouvaient pas sur le chantier de la muraille.

- Les équipes font les 3x8, expliqua Angel. Cela augmente le rendement. Bien sûr cela veut aussi dire que pour elle, le repos est un vain mot.

« Elle » n'était personne d'autre que la pauvre Laura Blenon. La jeune fille de 19 ans avait les poignets attachés au plafond dans une position qui rappela à Christine la position où elle avait trouvé Sandrine quand elle était venue la sauver. Sauf que la pauvre gamine subissait les assauts de deux ouvriers en rut. Un africain chauve se trouvait en face d'elle, le sexe campé dans son vagin, lui écartant les jambes au maximum et léchant goulument son opulente poitrine. Un pakistanais mal rasé et visiblement très sale se trouvait derrière elle et la sodomisait avec ardeur telle qu'il semblait lui déchirer l'anus à chaque coup de rein. La jeune fille avait une mine affreuse, elle avait le teint pâle, les traits tirés, des cernes très sombres sous les yeux et son corps était recouvert de tâches de sperme séché.

- Cela fait une semaine qu'elle « travaille » non stop, ricana Angel. Les résidents de ce lieu apprécient notamment ses gros nibards de grosse pute.

Sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit, il la traîna vers un autre bâtiment en tout point similaire au précédent où ils y retrouvèrent Amandine. L'ancienne maîtresse des lieux était saucissonnée avec une épaisse corde de chanvre et on l'avait fait basculer en avant sur un banc de telle façon qu'elle offrait ses fesses sans aucune protection. Elle paraissait tout aussi épuisée que sa fille et quand ils étaient entrés, ils l'avaient trouvée seule mais elle ne le resta pas longtemps. Un homme grassouillet entra et salua Angel avec déférence avant de jeter un regard concupiscent en direction de Christine qui trembla mais il passa à côté d'elle sans s'arrêter pour se diriger directement vers Amandine. Il défit sa salopette et bandit un sexe mou devant la bouche de la pauvre femme. Machinalement, cette dernière ouvrit les lèvres pour accueillir le pénis flasque. Rapidement, l'homme commença à pistonner la bouche de la pauvre victime expiatoire mais ne se contenta pas de cela. Après avoir retrouvé une vigueur qu'il jugea suffisante, il retira son sexe et fit le tour d'Amandine pour la placer en face de sa croupe offerte qu'il empala. Amandine sursauta à peine devant cette sodomie qui malheureusement ne devait pas être la première.

Christine se sentait mal mais Angel n'en avait pas fini avec elle et il continua sa petite visite. Dans le troisième bâtiment, ils retrouvèrent Jennifer. Elle était attachée, bras et jambes écartés, et affichait le même air épuisé que les autres cependant, il y avait une grande différence : elle était couverte de bleus.

- Jennifer sera toujours un fauve difficile à dompter, commenta Angel. Le premier jour, ils ont dû s'y mettre à quatre pour la faire rentrer dans ce bâtiment et elle a cassé le bras de l'un d'entre eux qui s'est un peu défoulé par la suite ; je peux le comprendre. Maintenant, c'est devenu un petit jeu, c'est un peu le putching ball du chantier en plus d'être le vide-couille des hommes du coin.

Comme pour illustrer les propos d'Angel, un grand asiatique entra sans les remarquer et se dirigea vers Jennifer. Il se mit à lui parler dans sa langue et le ton qu'il employait ne laissait aucune ambiguïté sur la nature injurieuse de ses propos. Il finit par lui cracher en plein visage puis commença à se déshabiller tout en continuant à couvrir la jeune fille d'insultes. Une fois nu, il s'agenouilla entre ses jambes. Il la pénétra de face et commença à la pistonner. A un moment donné, il approcha sa bouche de son sein droit. Il fallait dire que sa poitrine, aussi impressionnante que celle de Laura, devait être appétissante pour ces hommes. Mais il ne l'embrassa pas, il la mordit violemment, faisant couler un peu de sang et surtout laissant un trace de morsure qui vint s'ajouter à la dizaine d'autres déjà visible. Christine fut étonnée par le stoïcisme de la jeune femme qu'elle savait d'un tempérament bileux. Puis soudain, elle se sentit horriblement oppressée et se rendit compte que Jennifer la fixait avec intensité. En dépit des sévices qu'elle était en train de subir, la jeune femme ne se concentrait que sur une chose : Christine. Cette dernière comprit qu'elle allait devoir très bientôt affronter la colère d'une Jennifer qui avait trouvé comme seul moyen pour supporter l'épreuve qu'elle vivait : haïr celle qu'elle tenait pour responsable de cette situation. Angel s'était également rendu compte de ce regard chargé de haine et en semblait comblé. Il prit le bras de Christine pour l'emmener vers une nouvelle épreuve : retrouver Sandrine.

L'amante de Christine, celle pour qui cette dernière avait en vain pris tous les risques, se trouvait dans le dernier grand bâtiment. Si elle était totalement nue, contrairement aux autres, elle n'était pas attachée mais se déplaçait librement dans la pièce où elle se trouvait. Christine voulut l'appeler mais la main d'Angel serra un peu plus son poignet pour lui interdire cette option et ce fut en silence qu'elle assista à l'horrible scène. Deux ouvriers entrèrent et virent Sandrine debout. Cette dernière réagit immédiatement se jeta immédiatement à quatre pattes. Les deux hommes s'approchèrent d'elles et commencèrent à lui tourner autour.

- Dis-moi, Abdul, fit l'un des deux. J'ai rêvé ou cette chienne s'est prise pour une femme et s'est permis de marcher sur deux pattes.

- Non, Shin, répondit l'autre. Tu dois te tromper, c'est un animal et un animal ne peut pas marcher comme une femme.

- Pourtant, j'ai cru...

- Montre-lui qu'il se trompe, chienne!

Comme pour répondre, Sandrine se mit à aboyer à plusieurs reprises. Les deux hommes éclatèrent de rire mais cela ne leur suffit pas.

- Il fait chaud ici, remarqua Abdul. Elle doit avoir soif.

Il se dirigea vers la table qui se trouvait au milieu de la salle et y récupéra un bol. Il le renversa à quelques centimètres de Sandrine.

- Lape! c'est de la bonne soupe, ça te fera du bien.

Comme Sandrine hésitait, Shin posa alors brutalement son talon sur sa nuque pour lui coller le visage dans le liquide. Le visage de Sandrine se déforma sous l'effet du dégoût mais elle finit par sortir la langue afin de commencer à laper ce liquide et son expression de détestation s'accentua à chaque lapée qu'elle absorba. Les rires des deux hommes redoublèrent. Ils la firent se redresser et elle dut marcher à quatre pattes dans la moitié de la pièce jusqu'à un coin où se trouvait un gros bouledogue. Ils la forcèrent à s'allonger contre ce chien malodorant qui se sera contre elle et finit par glisser son museau entre ses cuisses. Elle voulut l'écarter mais un coup de botte lui interdit ce geste et elle dut au contraire écarter les jambes afin de faciliter l'exploration de son entrecuisse par les naseaux du chien. Les deux hommes continuaient à rire alors qui le chien enfonçait sa tête entre les jambes de la pauvre Sandrine qui semblait au bord de la dépression. Christine avait totalement oublié les propres douleurs et aurait tout donné pour échanger sa place avec celle de Sandrine mais elle savait que jamais Angel ne l'aurait permis. Il prenait trop de plaisir à la voir ainsi dévorée par le remord.

- Il en reste une, rappela Angel en l'obligeant à abandonner sa chère Sandrine toujours soumise aux explorations contre-nature du bouledogue.

Ils se retrouvèrent dans la cour du camp des ouvriers.

- Comme tu le vois, il n'y a plus de baraquement commun, expliqua le maître des lieux. Anne-Marie n'est pas devenue la chienne de toute une équipe d'ouvriers en rut comme les autres. Dès qu'elle est arrivée, elle a fait succomber le contremaître du chantier. Cela ne veut pas dire qu'elle a eu plus de chance que les autres car il se trouve que ce cher homme a des goûts...particuliers.

Ils entrèrent dans une petite baraque pour se retrouver dans une chambre bien plus lumineuse que les endroits précédents. Un seul lit était placé dans le coin Est et une petite bibliothèque semblait indiquer que l'occupant du lieu était bien plus éduqué qu'un ouvrier moyen. Cependant, Angel ne s'attarda dans la chambre pour se diriger vers une petite porte blanche se trouvant au nord. Christine comprit qu'il s'agissait des toilettes.

Quand Angel l'ouvrit, ils y trouvèrent Anne-Marie ligotée juste à côté du siège. Quand elle vit la lumière se poser sur elle, son visage se décomposa en un masque d'horreur. Christine remarqua qu'en dépit de la relative fraîcheur du lieu, Anne-Marie paraissait en nage et qu'on avait enroulé la corde qui l'emprisonnait autour du visage de façon à l'obliger à conserver la bouche constamment ouverte. Angel ferma la porte des toilettes et lâcha enfin le poignet de Christine.

- Ici, les toilettes sont très modernes, plaisanta-t-il. Tu vas voir à quel point.

Il dégrafa son pantalon et sortit son sexe pour l'approcher du siège sauf qu'au dernier moment, il le tourner en direction d'Anne-Marie qui se mit à gigoter, en vain. Il commença à uriner en direction du visage de l'ancienne assistante sociale et le jet de liquide se mit à couler dans la bouche de la victime ligotée qui ne pouvait rien faire d'autre que de l'avaler sous peine de s'étouffer. Une bonne partie du jet éclaboussa le corps de la jeune femme et Christine saisit avec horreur qu'elle n'était pas en sueur comme elle l'avait cru à l'origine mais recouverte d'urine. Angel vida sa vessie dans la bouche de son esclave qui l'avala en toussant et en pleurant mais il ne semblait pas encore en avoir fini avec elle. Il descendit son pantalon sur ses chevilles et posa ses fesses sur le siège. Christine le regarda déféquer l'air incrédule mais elle comprit le but de tout ce spectacle navrant quand il se releva.

- Oh, fit-il faussement déçu. Il n'y a pas de papier. Heureusement ces toilettes sont très modernes.

Anne-Marie qui avait compris où il voulait en venir se mit à hurler alors qu'il levait ses fesses nues et maculées d'excréments pour les approcher de son visage. Il les posa alors sur elle.

- Nettoie-moi! Ordonna-t-il. Ne fais pas ta mijorée, ce n'est pas comme si c'était la première fois. Notre ami Gaston chie au moins une fois par jour.

Le visage recouvert par les fesses d'Angel, Anne-Marie n'a pas d'autre choix que t'obtempérer sous peine de s'asphyxier. Elle sortit donc sa langue pour lécher l'intérieur des fesses du monstre responsable de sa déchéance. A chaque coup de langue, on pouvait l'entendre tousser fortement, conséquence du dégoût qu'elle ressentait à avaler cette substance obscène.

- Et n'oublie pas de bien me récurer la rondelle, ma belle, ajouta Angel. Oui comme ça. Je crois que tu as trouvé ta vraie vocation : chiotte vivante.

Christine manqua défaillir devant cette scène mais quand elle commença à trembler la poigne puissante d'Angel la rattrapa et la ramena à la conscience de manière brutale.

- Oh non, ma belle, grogna-t-il, pas question de t'enfuir comme ça.

Il l'entraîna finalement loin des baraquements et de l'enfer que vivaient ses camarades d'infortune. A mi-chemin, il s'arrêta.

- Je pense que tu as compris maintenant, lui cracha-t-il au visage. Tu as de loin la meilleure des situations... pour l'instant.

Le cœur lourd Christine fut obligée de reconnaître que même le supplice que ce tortionnaire noir lui avait subir n'était rien comparé à ce que les autres soubrettes vivaient au même moment mais elle savait aussi ce qu'Angel sous-entendait. Bientôt, les autres filles reviendraient, le cœur plein de haine après les sévices qu'elles avaient subis et elles allaient chercher quelqu'un sur qui déverser cette haine. Et il était évident que Christine serait immanquablement cette personne.

CHAPITRE 8

Sonia n'hésita pas une seconde, elle était bien trop heureuse de voir Laroquette déverser sa perversion sur d'autres victimes. Elle fouilla dans la poche droite du pantalon du vieux directeur pour en sortir une paire de menottes. A passage, elle se rendit compte que ce salaud bandait déjà à la seule idée de ce qu'il comptait faire subir à la plus rétive de ses pensionnaires.

- Dépêche-toi un peu, s'impatienta Laroquette. A moins que tu ne veuilles prendre sa place.

La seule évocation de cette possibilité eut l'effet d'un coup de fouet et Sonia sortit une paire de menottes de la poche du pantalon de Laroquette. Sonia se dirigea vers Carla-Magdalena qui saisit immédiatement ce qui l'attendait. La jeune fille s'arracha de l'attraction du regard de Laroquette en hurlant.

- Ca va pas!!!!

Elle se rua vers la porte de sa chambre mais celle-ci refusa de s'ouvrir. Carla-Magdalena se retourna avec une expression d'animal affolé dans le regard. Laroquette la fixait toujours, il avait volontairement relâché sa pression afin d'obtenir une réaction de rébellion qui allait rendre son petit jeu bien plus amusant.

- Tu veux ta liberté? Lança-t-il. Tu veux rentrer chez toi? Alors bats-toi! Prends ces menottes à cette fille et attache-là avec et tu seras libre!

Un esprit sain trouverait cette échappatoire absurde tant les possibilités de mettre fin à cette situation étaient nombreuses compte tenu de la position de dépendance de Laroquette envers les parents de Carla-Magdalena mais l'esprit de la jeune fille était loin d'être sain. Grâce au conditionnement, chacune de ses paroles résonnait dans l'esprit de la jeune fille comme autant d'ordres impérieux contre lesquels sa volonté tentait de lutter avec de plus en plus de faiblesse. La solution de sortie offerte par Laroquette lui apparut alors comme la seule possible et elle bondit sur Sonia qui bascula en arrière en lâchant les menottes. Sonia ne comptait cependant pas se laisser faire car elle savait très bien qu'aucune d'entre elle ne sortirait de ce dortoir ce soir et que la perdante de ce petit combat organisé par le directeur allait vivre un calvaire qu'elle voulait éviter à tout prix.

Carla-Magdalena, bien loin de ces réalités, tentait de l'immobiliser au sol mais elle accusait un déficit de plusieurs kilos et surtout la motivation de Sonia la prit au dépourvu. L'étudiante la frappa à l'entrejambe avec son genou avec toute la force dont elle se sentait capable, réussissant à se dégager. Carla-Magdalena, peu habituée à souffrir, se recroquevilla sur elle-même sous le coup de la douleur qui diffusa dans son ventre pendant que Sonia ne s'en laissait pas compter. Elle la frappa violemment au visage avec le pied.

- Pas le visage, les filles, plaisanta Laroquette qui s'était assis pour profiter du spectacle. Comment est-ce que j'expliquerais ces bleus à vos parents ensuite?

Penaude, Sonia hésita une seconde et Carla-Magdalena en profita. Le visage rougi par la douleur et la colère, elle fonça épaule en avant dans le ventre de l'étudiante lui coupant le souffle. Les deux jeunes filles percutèrent le mur derrière elle et Sonia cria. Laroquette se demanda si cette idiote allait le priver de l'immense plaisir qu'il était venu chercher et il décida que si jamais, Carla-Magdalena l'emportait, il ferait durer la punition de Sonia durant toute la semaine qui lui restait à passer avant la fin de son « stage de perfectionnement ». Sonia sembla lire son destin dans le regard du directeur car elle retrouva un élan d'énergie pour repousser Carla-Magdalena qui se relança toute de suite à l'assaut. Comme un torero, Sonia l'évita et elle percuta le mur l'épaule la première. La lycéenne cria de douleur. L'étudiante profita de son avantage et saisit le bras de son adversaire pour l'étirer de toutes ses forces. La pression exercée sur son épaule déjà lésée s'accentua encore et ses cris devinrent des hurlements. L'expression dénuée de compassion, Sonia tira toujours plus sur le bras de Carla-Magdalena et l'obligea à s'agenouiller. La jeune fille hurlait, jurait, insultait et finalement demanda pitié mais Sonia ne réduisit pas sa pression tant qu'elle ne fut allongée sur le ventre. A ce moment, elle s'assit sur elle afin de l'empêcher de se relever.