Le Club - Partie 31

Informations sur Récit
Morgan trahit l'unité TCD.
8.4k mots
4.35
14.2k
1
Récit n'a pas de balises

Partie 31 de la série de 38 pièces

Actualisé 02/07/2022
Créé 08/15/2009
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, un groupe d'hommes riches et puissants a fondé un club très secret avec pour objectifs d'écraser toute la région sous leurs bottes et de soumettre de jeunes femmes innocentes à leur bon plaisir.

Les membres du club :

David Angel, 35 ans, riche homme d'affaire blasé qui débarque dans la région. Son arrivée semble être l'élément fondateur du club.

Le juge de Saint Servier, 65 ans, juge puissant, il est surtout l'homme politique le plus influent de toute la région. C'est surtout le produit d'une éducation chrétienne stricte qui l'a frustrée pendant toute sa vie et dont il s'est totalement libéré grâce au club.

Guillermo Diaz, 45 ans, c'est un ancien émigré espagnol devenu millionnaire en fondant des sociétés spécialisées dans les services. Il a décidé de diversifier ses affaires en achetant un bar plus que particulier où il fait travailler ses victimes.

Guillaume Uron, 29 ans, c'est un riche héritier aux tendances psychopathes. Il a participé à la ruine de Sabato Orso, l'un des hommes les plus puissants de la ville et s'est notamment emparé d'Excelsior, son hôtel de luxe. Il est aussi le propriétaire d'un bar à pute.

Jean Laroquette, 58 ans, directeur de l'école Oscar Bono, c'est le responsable de l'académie où sont scolarisés tous les enfants de la haute société de Lilleland mais aussi un pervers de la pire espèce.

Antonin Marius, 41 ans, commissaire de police, c'est le chef de la police de Lilleland qui cache un pourri de la pire espèce sous des allures d'homme intègre.

Les victimes du club :

Amandine Blenon, 37 ans, c'est la femme d'un notable reconnu qui s'est compromis dans de sales affaires d'escroqueries. Abandonnée par son mari et ses amis, elle est tombée entre les griffes d'Angel qui s'est emparé de tous ses biens et s'est installé chez elle, la transformant en esclave entraînant sa fille Laura, 18 ans, avec elle.

Christine Veron, 31 ans, éducatrice spécialisée dans un centre d'hébergement pour sans abri, victime d'un chantage de la part d'Angel, elle se retrouve obligée de céder à tous ses désirs.

Jennifer Guillot, 19 ans, jeune marginale du centre. Angel provoque sa chute et la transforme en esclave afin de piéger Anne-Marie Leo, 25 ans, assistante sociale dans ce même centre.

Sandrine Forci, 40 ans, bourgeoise, voisine d'Angel, elle a eu le malheur de défier ce dernier qui s'est vengé en la contraignant de devenir son esclave pour éviter la ruine de sa famille.

Madeleine et Sarah Bonnet, 19 ans et 18 ans, lycéennes, manipulées toutes les deux par le juge avec l'aide d'un voyou nommé Jérôme (par la suite assassiné par le juge), elles sont désormais les esclaves sexuelles du vieillard lubrique.

Théodora Lupa, 40 ans, commerçante et femme politique, elle a dû tout accepter du juge pour éviter de se retrouver condamner à une longue peine de prison au Mexique.

Muriel et Sandra Guri, 20 ans, serveuses. Filles d'un homme d'affaire, elles doivent désormais se plier à la volonté de Diaz pour rembourser les dettes de son père.

Delphine Rugol, 27 ans, fonctionnaire. Elle a perdu une énorme somme d'argent en jouant avec Diaz qui désormais l'oblige à travailler dans son bar en extra et en profite pour abuser d'elle quand il le désire.

Caroline Georges, 32 ans, ingénieure et responsable de projet au conseil régional. Diaz a découvert qu'elle est en réalité un imposteur et il se sert de ce secret pour la faire chanter.

Harmony Vega, 22 ans, ancienne responsable d'accueil d'hôtel, Uron l'a jetée à la rue et contrainte à finir par travailler comme prostituée dans son bar pour survivre.

Angelica Rubicosa, 23 ans, superviseuse à l'hôtel Excelsior. Pour sauver sa situation, cette jeune femme a d'abord dû se vendre à Diaz avant de devenir l'esclave d'Uron.

Bella Cathy, 32 ans, Lieutenant -- colonel de l'armée. Uron a découvert un secret dans son passé et réussit à soumettre cette femme forte.

Sonia Ordoz, 20 ans, étudiante, fille d'un riche notable prise en train de tricher à un examen important, elle est devenue l'esclave de Laroquette pour ne pas être déshéritée par son père.

Anita Fuentes, 26 ans, professeure, réfugiée politique, Laroquette a réussi à compromettre ses chances d'obtenir un permis de séjour et désormais elle est obligée de se plier à sa volonté sous peine d'être expulsée dans son pays d'origine où elle est condamnée à mort par la dictature.

Morgane Bastier, 18 ans, lycéenne, Laroquette lui fait subir un lavage de cerveau pour en faire sa parfaite petite esclave.

Amanda-Jean Carpenter, 30 ans, policière interrégionale, victime d'un chantage de la part de Marius qui tient sa sœur Olivia, 22 ans, en otage qui l'oblige à se plier aux désirs de Diaz.

Anna Belknap, 28 ans, experte scientifique de la police de Lilleland, et Serena Southerlyn, 34 ans, procureure, Marius a découvert qu'elles avaient envoyés un innocent à la mort et se sert de ce secret pour abuser d'elles à chaque fois qu'il le désire.

Gwendoline Blouse, 18 ans, sans profession, Marine Ospins, assistante sociale, 24 ans, et Savannah Elliott, 26 ans, Médecin urgentiste, trois jeunes filles qui ont subi les foudres du « Club » en tentant de faire chanter Christine Veron.

LES ENNEMIS DU CLUBS :

Thierry Diomandé, 41 ans, détective privé, père d'Opale Opaline, victime décédée d'Angel, c'est aussi un ancien policier qui a connu une guerre larvée vieille de 10 ans.

Thomas Serfati, 40 ans, appelé aussi le « frère », considéré comme un anti-héros à Lilleland, il a naguère combattu son frère, l'ancien chef de la pègre de la région dans une lutte qui s'est terminé dans le sang. Aujourd'hui, il revient à Lilleland pour aider son ami Thierry à venger sa fille.

L'unité de traque des criminels dangereux, c'est l'équipe d'Amanda-Jean Carpenter composée notamment de William Fossett, Jason Pantkin, Emily Proctor, Shemar Morgan et Spencer Gubler. Ils ont décidé de sauver leur amie en se lançant dans une enquête illégale sur les exactions du « Club ».

CHAPITRE 1

Angel tirait Christine dans le couloir de sa villa. La jeune femme, soumise, résistait à peine à la volonté du maître des lieux en dépit du fait qu'elle était bien consciente du sort funeste qui l'attendait. Derrière eux, le géant Shemar Morgan les suivait à moins de deux mètres.

Le trio arriva dans la chambre d'Angel et ce dernier projeta la soubrette sur le lit. La jeune femme atterrit sur le ventre au dessus des draps en soie. Le souffle coupé, elle tenta de se redresser mais Angel la contraignit à rester à plat ventre.

- Mon cher Morgan, fit-il. Ouvrez donc l'armoire à votre droite.

Le policier interrégional se tourna sur sa droite et ouvrit les deux portes d'une grande armoire en chêne. A l'intérieur, il trouva le parfait attirail du petit sadique avec notamment un grand échantillon de fouets et martinets en cuir. Sans attendre les consignes d'Angel, Morgan s'empara de l'un des martinets dont les lanières en cuirs lui parurent particulièrement coupantes. Il s'approcha alors du couple ; Angel maintenait toujours Christine le ventre plaqué contre le lit. Inconsciemment, la jeune femme tendait les fesses comme une offrande à la punition qui s'annonçait.

- Cette petite salope a osé remettre en cause mon autorité, déclara Angel. Il est temps de lui rappeler où est sa place. Allez, mon cher!

Un sourire mauvais se dessina sur le visage de Morgan et il leva le bras. Quand il le rebattit, les lanières du martinet claquèrent brutalement sur la chair nue des fesses de Christine. Morgan était particulièrement musclé et sa force se répercuta dans le coup qu'il venait de porter. Sous l'effet de la douleur, Christine se libéra un peu de la gangue d'Angel pour pousser un cri de douleur. Morgan ne se formalisa pas de cette réaction et frappa à nouveau la directrice du foyer. Les lanières en cuirs pénétrèrent sa chair, laissant des marques rouges. Au troisième coup, le sang de Christine macula le martinet mais Morgan vit au regard d'Angel qu'il n'était pas satisfait. Au quatrième coup, les cris de Christine se transformèrent en pleurs désespérés et elle se mit à supplier ses tourmenteurs.

- Pitié! Assez! Je ferais tout ce que vous voudrez.

- Mais je n'en doute pas, lui rétorqua Angel. Et quand nous en aurons fini avec toi, tu n'auras même plus l'idée de me désobéir même pour l'autre conne qui te bouffe la chatte.

Angel se déplaça un peu et Morgan comprit qu'il désirait qu'il change de cible. Son coup suivant porta sur les reins de la suppliciée qui réagit comme si elle venait de recevoir une décharge électrique de 10 000 V. Elle se redressa et voulut s'échapper mais Angel pesa de tout son poids sur elle et elle dut s'avouer vaincue. Morgan frappa encore et encore et au fur et à mesure la résistance de la jeune femme s'atténuait.

Finalement Angel parut satisfait mais le prix payé par Christine était exorbitant. Tout l'arrière de son corps était zébré des marques de coups qu'elle avait reçus et les draps étaient maculés de son sang mais aussi de ses larmes et de son urine car elle s'était pissée dessus sous l'effet de la douleur. Angel s'allongea à côté d'elle et se mit à lui caresser la nuque comme il l'aurait fait avec un chien.

- Maintenant tu as parfaitement compris, n'est-ce pas?

Incapable de parler, elle se contenta de hocher la tête en guise d'approbation mais cette réponse ne suffit pas à son tortionnaire. Il lui expédia une claque sur les fesses. La force du coup fut décuplée par le contact sur les chairs à vifs et elle hurla une nouvelle fois.

- Je veux t'entendre, chienne! Tonna-t-il.

- J'ai compris la leçon, maître! Souffla-t-elle entre deux respirations rauques.

- Compris quoi?

- Que vous êtes le maître et que seule votre volonté compte! Je ne dois jamais remettre en cause vos ordres.

- Parfait!

Angel s'allongea alors sur le dos et fixa Morgan qui tenait toujours le martinet. Le policier semblait presque aussi épuisé que la soubrette et l'homme d'affaire comprit qu'il s'était vraiment déchaîné et il en éprouva une grande satisfaction. Cette petite séance avait bien plus eu pour but de tester cet inconnu que de réellement faire payer Christine. Si Angel avait décelé la moindre hésitation chez lui, il aurait immédiatement annulé l'opération et se serait débarrassé de lui.

- Mon cher ami, fit-il. Cette chienne est chaude comme la braise et je pense que cette petite punition a dû vous échauffer vous aussi alors ...

Morgan sourit et fit tomber son pantalon sur ses chevilles. L'érection qu'il afficha rassura Angel : Morgan avait bel et bien pris du plaisir à torturer cette jeune femme innocente. Il était bel et bien fait du même bois que les autres membres du Club.

Morgan semblait bien loin de ces considérations : il ne pensait qu'à son plaisir. Il s'allongea sur la jeune femme toujours couchée sur le ventre. La masse imposante du policier vint peser sur les plaies ouvertes de la soubrette qui sentit de nouvelles vagues de douleurs diffuser dans tout son corps déjà affreusement meurtri. Totalement prisonnière, elle ne put cependant pas échapper à ce nouveau supplice imposé par cet inconnu qui se glissa entre ses cuisses. Rompue aux jeux sadiques d'Angel, elle savait que sa seule échappatoire passait pas une docilité totale en dépit des souffrances qu'on lui imposait ; sa résistance conduirait immanquablement à des punitions encore pire. Elle écarta donc les jambes et sentit immédiatement le sexe de Morgan s'insinuer en elle avec une douceur qui la surprit. Cependant, il ne tarda pas à la pistonner et la friction de son corps sur les plaies de Christine la fit hurler de plus belle.

Angel observait cette scène avec un ravissement absolu. Morgan apparaissait comme une recrue idéale pour le Club : sadique et sans aucun remord.

CHAPITRE 2

La Bolivie était bien éloignée de la résidence de David Angel mais si on considérait la villa qui se nichait dans cette région montagneuse de la cordillère des Andes, on lui trouverait de grandes similitudes avec la forteresse que l'homme d'affaire psychopathe s'était bâtie à Lilleland. Il fallait dire que la paranoïa de son propriétaire valait au moins celle d'Angel bien que dans ce cas, elle ne s'attachait pas uniquement à sa petite personne. Cet immense bâtiment entouré d'une véritable muraille blanche de plus de 10 mètres de haut perdu dans un endroit désert avait été construite dans le seul but de protéger une personne : Martina Ivanova, la femme de Thomas Serfati.

Chargée de veiller sur ce lieu, Lorna Watts s'affairait dans la salle de contrôle dans le silence de cette grande maison. Soudain, une alarme l'alerta et elle dut abandonner à contrecœur sa tâche précédente pour se tourner vers les écrans qui transmettaient les informations des capteurs situés dans les environs de la résidence. Rapidement, elle constata avec nervosité que des intrus avaient envahi l'espace de sécurité de la résidence. Les capteurs thermiques dénombrèrent au moins une demi-douzaine de points avant de rendre l'âme les uns après les autres. En professionnelles, elle comprit que les intrus détruisaient les détecteurs capables de fournir des informations aux défenseurs de la villa. Elle se crispa car cela signifiait qu'elle n'avait certainement pas affaire à des amateurs. Elle oublia le système de surveillance extérieur pour se concentrer sur les défenses en se tournant vers une console de commande et y taper un code de sécurité. Un signal lui confirma que son ordre était passé. Elle revint aux écrans des caméras infrarouges situées dans la muraille pour voir apparaître trois silhouettes vêtues de noir prés du mur nord. Elle sourit quand ils voulurent tenter l'ascension en pensant à la surprise qu'elle venait de leur réserver.

CHAPITRE 3

Marie-Pierre vit les trois hommes qu'elle avait lancés à l'assaut de la muraille de la résidence s'écrouler. Elle grimaça en comprenant que cette muraille était piégée en plus d'être élevée.

- Elle est électrifiée, constata son second dubitatif. Mais comment?

Marie-Pierre ne répondit pas à sa question car ce n'était pas le moment. Elle savait seulement qu'un tel système de sécurité avait coûté une véritable fortune.

- Ils ont trouvé la porte d'entrée, annonça son second.

« Enfin une bonne nouvelle. » Pensa-t-elle.

Quand ils arrivèrent devant cette grande porte blindée, ils trouvèrent deux commandos en train de travailler sur le boîtier à code qui en commandait l'ouverture. Marie-Pierre les laissa continuer mais décida de prendre l'initiative de faire sonner l'interphone. Pendant un long moment, son appel resta sans réponse puis finalement l'écran s'alluma pour faire apparaître le visage d'une femme rousse qu'elle reconnut.

- Bonsoir Lorna Watts, fit Marie-Pierre. Cela faisait longtemps.

- Oui, avoua Paula. Depuis que j'ai quitté le réseau en fait. Que voulez-vous Marie-Pierre Pomi?

- Vous le savez bien, je viens récupérer Martina Ivanova.

- Il se trouve que j'ai été chargée de sa garde et il est hors de question que je déçoive celui qui m'a confié cette mission.

- Et moi, il est hors de question que je déçoive celui qui m'a chargé de lui ramener Martina.

- Alors nous avons un problème.

- Ne pouvons-nous pas trouver un terrain d'entente?

Pour toute réponse, Lorna coupa la communication et Marie-Pierre jura. Elle aurait tellement aimé que son opération se passe en douceur mais la seule présence de Lorna Watts consistait un écueil dangereux. Lorna avait fait partie des commandos du réseau pendant des années notamment durant la guerre interne et elle allait être difficile à se circonvenir. Elle se tourna vers les deux hommes qui travaillaient sur le boîtier de commande.

- Ouvrez-moi cette porte, tout de suite! Ordonna-t-elle.

L'impression d'urgence qui l'occupait depuis que ce maudit coup de téléphone la rendait folle mais elle était incapable de se contrôler et elle savait qu'elle ne réussirait à retrouver son calme que quand elle aurait atteint son but : retrouver Martina Ivanova.

CHAPITRE 4

Laroquette se sentait comme un enfant dans un magasin de bonbons. Depuis quelques jours, les résultats du conditionnement de ses petites élèves avaient dépassé toutes ses espérances. Il pouvait désormais choisir au grès de ses envies laquelle de ses étudiantes aurait l'honneur de passer un moment « privilégié » avec lui. Il avait pu goûter à l'antre d'amour si accueillant de Barbara Bava seulement deux nuits après avoir dépucelé la superbe Marlène Lac ; Emeline Forgue n'avait résisté que trois jours supplémentaires et Marina Calvo était tombée la semaine suivante. Il avait aussi eu l'extase de connaître un nouveau dépucelage avec la jeune Marie Hurtis mais il avait gardé le meilleur pour la fin. Il sortait tout juste de la chambre d'Ania Torra avec laquelle il venait de passer une semaine entière à lui faire découvrir tous les plaisirs de la soumission totale. Il avait adoré assister à la métamorphose de cette apprentie artiste en une parfaite petite poupée prête à assouvir tous ses désirs.

Cependant, toutes ces nuits passées avec toutes ces jeunes filles en fleur devenues ses jouets sexuels ne le satisfaisaient pas encore totalement car il manquait encore une pièce à sa collection, la plus tentante, et il comptait bien s'en emparer dès ce soir.

Il entra dans la chambre de Carla-Magdalena Mola et la trouva en plein travail, preuve d'un changement de comportement patent. Elle se trouvait assise à son ordinateur de travail sous la surveillance de Sonia Ordoz, chargée de son tutorat. Cette dernière tourna la tête vers lui et il fut comblé par le regard de peur et de haine qu'elle lui jeta. De toutes ses jeunes esclaves, Sonia était la seule à ne pas être soumise à un conditionnement quelconque ; elle conservait donc encore son libre arbitre et ne cachait pas son animosité envers lui. Il trouvait cette preuve de défi amusante car totalement vaine puisqu'en dépit de cette petite pointe de volonté supplémentaire, Sonia exécutait ses moindres volontés. Il s'approcha des deux jeunes filles en faisant mine de s'intéresser au document sur lequel elles étaient en train de travailler.

- Notre jeune fille rebelle a-t-elle révisé sa copie? Demanda-t-il à l'intention de Sonia.

- Oui, elle...

- Je peux répondre moi-même, s'insurgea Carla-Magdalena en quittant sa chaise.

- Je ne vous ai pas parlé jeune fille, lui rétorqua Laroquette.

Il la fixa droit dans les yeux. Son regard bleu azur se plongea dans celui vert de la jeune fille. L'affrontement dura de longues secondes durant lesquelles, Carla-Magdalena refusa de rendre les armes devant sa volonté et il craignit de ne pas réussir à s'imposer à elle. Puis, ce fut comme un déclic, Carla-Magdalena baissa les yeux pour fixer ses pieds, visiblement honteuse. Laroquette triompha intérieurement : il s'agissait d'une victoire fragile mais d'une victoire tout de même. Il reporta son attention sur Sonia.

- Est-elle toujours aussi insolente? Questionna-t-il.

- Malheureusement, hésita Sonia qui ne savait que trop bien où le pervers directeur voulait en venir.

- C'est plus que regrettable, estima-t-il en jubilant intérieurement. J'ai promis à sa famille d'améliorer son comportement avant la fin de son stage. Or elle doit rentrer dans seulement une semaine. Nous allons devoir recourir à des méthodes plus... radicales.

Carla-Magdalena releva la tête, une expression de surprise sur le visage. Laroquette la fixa de nouveau d'un regard directif et il la vit se contracter de tous ses muscles. Il sut qu'elle était en proie à des sentiments contradictoires : le conditionnement lui intimait d'obéir sans réfléchir allant ainsi à l'encontre de son instinct de survie qui comprenait bien qu'il valait mieux pour de s'éloigner au plus vite de ce monstre. Il la sentait bien plus tangente que toutes ses autres victimes, sa cousine comprise. Elle était bien plus rebelle et résistante au conditionnement et c'était aussi pour cela qu'elle l'excitait tellement, c'était un animal sauvage qu'il fallait dompter et il salivait d'impatience à le faire.