Le Club - Partie 21

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Hugo se redressa en voyant entrer ce nouvel arrivant mais il ne se départit pas de son expression arrogante ce qui indiqua qu'il n'avait pas reconnu l'homme qui l'avait blessé. « Tant mieux, songea Thomas, l'effet n'en sera que meilleur ». Il commença à contourner la table pour venir se placer en face du policier.

- J'ai déjà dit à votre chef que je ne répondrais plus à aucune question, le défia Hugo en se redressant.

- Je n'ai encore rien demandé, fit Thomas simplement. Je suis ici simplement en observation.

Il fit un pas pour contourner la table et saisit, l'air de rien, un stylo que Fossett avait abandonné en quittant la pièce.

- En observation? questionna Hugo dont la curiosité avait été piquée au vif.

- Je suis venu voir mon œuvre, expliqua Thomas en faisant un nouveau petit dans la direction du flic.

Il remarqua avec intérêt qu'Hugo avait posé sa main droite, paume à plat, sur la table, certainement pour soulager son épaule blessée.

- La plaie est nette, reprit-il pour conserver l'attention du flic.

- Vous êtes le gars que j'ai failli tuer dans le bureau? avança Hugo.

- Non, non, nia Thomas. Ne réécrivons pas l'histoire. Moi, je suis celui qui a envoyé ton pote dans l'autre monde.

- Balivernes, vous...

Avant qu'il n'ait le temps de finir sa phrase, la main de Thomas fendit l'air et il planta le stylo dans la main droite d'Hugo toujours posée sur la table. L'objet fut projeté avec tellement de force qu'il transperça l'appendice de part en part comme un couteau et se planta dans le bois de la table. Les yeux d'Hugo se teignirent de sang et il poussa un hurlement strident en portant sa main gauche vers la droite. D'un geste rapide et ferme, Thomas repoussa la main gauche d'Hugo et planta son visage à seulement quelques centimètres du sien.

- Qu'est-ce qu'il y a? lui lança-t-il, les yeux injectés de sang. Ca fait mal? Tu penses que ça ressemble un peu à ce qu'Opale Opaline a ressenti au moment de mourir? Ou à ce que ressentent toutes les femmes innocentes que tu violes tous les jours?

- Je n'ai jamais...

- NE ME MENS PAS!!!!!

Il arracha alors le pansement de sa blessure à l'épaule et enfonça ses doigts dans plaie encore sanglante. De nouveau Hugo hurla.

- Je veux tout savoir! ordonna Thomas. Tout ce que tu sais, en détails.

- Vous n'avez pas le droit, pleura Hugo. Mon avocat...

- Ne peux rien pour toi. Crois-tu vraiment que je sois un flic. Je ne suis pas comme eux, je ne suis même pas un homme, je suis un fantôme. Je suis venu ici pour vous éliminer tous et puis pour disparaître dans le trou de l'enfer d'où je suis venu.

Sur ce mot, il arracha le stylo toujours planté dans la main d'Hugo et ce dernier fut terrassé par une nouvelle vague de douleur. Thomas le releva pour continuer son petit jeu quand la porte s'ouvrit à la volée.

Fossett entra comme une furie dans la pièce bientôt suivi de Morgan et Pantkin. Thomas comprit que son show était terminé et il lâcha alors Hugo qui tomba de sa chaise pour aller ramper vers un coin de la pièce.

- TU VAS TOUT LEUR DIRE!!! Tonna une dernière fois Thomas. Ou alors je reviendrais te voir.

Pantkin vint s'interposer entre Hugo et Thomas.

- Je vous dirais tout ce que vous voulez, pleurnicha alors le flic, mais faîtes sortir ce type, c'est un vrai malade.

- Serfati, grogna Fossett, suivez-moi!

Thomas ne dit rien et suivit le chef de l'unité en dehors de la salle d'interrogatoire. Sitôt que la porte se fut refermée derrière eux, le policier perdit son calme.

- MAIS POUR QUI VOUS PRENEZ VOUS!?! hurla-t-il. NOUS NE SOMMES PAS LA GESTAPO OU L'ORGANISATION DU LOUP! IL A RAISON VOUS ETES UN MALADE!

- De quoi vous plaignez-vous, rétorqua Thomas, vous avez ce que vous voulez. Il va parler.

- MAIS QU'EST-CE QUE J'EN AI A FOUTRE! VOUS L'AVEZ TORTURE! AUCUNE DE CES INFORMATIONS NE SONT VALABLES DEVANT UN JUGE ET JE VAIS DEVOIR LIBERER CE TYPE.

Cette fois c'en fut trop pour Thomas dont la patience n'était plus une qualité depuis longtemps.

- DECIDEMMENT VOUS N'AVEZ RIEN COMPRIS! VOUS AGISSEZ EN SOUS-MARIN SANS AUCUNE AUTORISATION! VOUS CROYIEZ VRAIMENT QUE LES INFORMATIONS QUE VOUS AURIEZ OBTENUES DE CE GARS AURAIENT EU UNE QUELCONQUE VALEUR JURIDIQUE! QUANT A SA LIBERTE, CE MEC EST LIBRE DEPUIS LE DEBUT PUISQUE VOUS N'AVEZ AUCUN MANDAT OFFICIEL, IL EST JUSTE TROP CON POUR S'EN RENDRE COMPTE! AU MOINS MAINTENANT VOUS ALLEZ AVOIR DES INFORMATIONS POUR COMMENCER A ENQUETER ET UN VRAI MOYEN DE PRESSION POUR EVITER QU'IL NE COURRE REVELER VOTRE EXISTENCE A SES PATRONS.

Les deux hommes se firent face un long moment, chacun refusant de baisser les yeux et ce fut l'intervention de Pantkin qui brisa cette lutte de pouvoir.

- William, il faut que tu viennes, affirma-t-il. Il est dans un état d'esprit à tout nous révéler et je ne sais pas combien de temps cela va durer.

- J'arrive dans une seconde, répondit William en tournant la tête.

Mais quand il reporta son attention sur Thomas ce dernier avait disparu.

CHAPITRE 9

Le soleil était couché sur le golfe de Lilleland depuis belle lurette et les soubrettes d'Angel se dirigeaient toutes vers leurs chambres. Le maître des lieux avait fixé le couvre-feu à 21h et toutes savaient qu'un horrible cadeau les attendait ; ce soir le nouveau petit jeu pervers du démon qui régentait leur vie commençait. Jennifer fut la première à arriver devant la porte de sa cellule et elle découvrit donc le gode ceinture soigneusement posé devant l'entrée. Elle s'en empara et lut le nom qui y était gravé. Son sang ne fit qu'un tour quand elle réalisa qu'il s'agissait de celui de Laura. Elle envisagea un instant de jeter ce gode infernal dans l'une des poubelles du couloir voire même par la fenêtre mais elle savait pertinemment que le maître en serait informé immanquablement informé. Elle imagina même se ceindre du gode en faisant fi du nom inscrit dessus en arguant de la sa bonne foi mais ce genre de subterfuge ne duperait jamais le maître qui la punirait alors d'une manière encore plus douloureuse. Elle se résignait à accepter son sort quand elle entendit des pas dans l'escalier : Laura venait d'arriver. Jennifer se retourna et fusilla la fille Blenon du regard la faisant reculer de plusieurs pas. La jeune fille comprit ce que ces yeux injectés de sang signifiaient et elle n'en fut pas soulagée pour autant ; elle venait d'échapper à une sodomie sauvage mais elle savait parfaitement que la gorgone qui partageait sa cellule ne manquerait pas de lui faire payer au centuple chaque seconde du supplice qu'elle allait lui faire endurer. Depuis qu'elle avait quitté la cellule 1 pour rejoindre celle qu'elle occupait actuellement et à chaque fois que les lumières de la maison s'éteignaient, elle devenait la chose de Jennifer qui passait sur elle sa frustration de devoir obéir sans piper mot à tous les hommes qui passaient dans ce lieu. Ainsi, Laura avait découvert qu'il lui était possible de tomber encore plus bas dans l'échelle sociale : du rang d'esclave toute simple, elle était passée à celui d'esclave d'une autre esclave, contrainte de dormir à même le sol quand sa maîtresse de la nuit le décidait ou de passer une bonne partie de son temps de repos à s'adonner à toutes sortes de caresses toutes plus humiliantes les unes que les autres. Elle n'était plus qu'une poupée entre les mains d'une jeune fille à peine plus vieille qu'elle et si jamais elle se rebellait, cette dernière n'hésitait à jouer des poings contre elle et à ce petit jeu, Jennifer, la fille des rues, était toujours gagnante contre Laura, la fille à papa.

Laura prit une grande respiration et rassembla tout son courage pour réussir à reprendre sa progression vers sa cellule. Jennifer restait immobile devant la porte, la fixant toujours avec son regard haineux. Le cœur de l'ancienne lycéenne battait à tout rompre et elle aurait voulu s'enfuir jusque dans la chambre du maître pour se réfugier sous sa protection mais elle savait qu'il était à s'amuser de cette situation. Finalement, Laura arriva au niveau de l'ancienne résidente du foyer social et il lui fallut une forte dose de courage pour lever les yeux vers elle. Elle faillit défaillir tant la rage de sa compagne de champagne était palpable mais cette dernière ne dit rien, se contentant de lui tendre le gode ceinture. Laura hésita une seconde avant de le prendre, espérant toujours une intervention du maître qui lui épargnerait d'avoir à utiliser cet objet infernal mais bien entendu, elle ne vint pas.

Une fois débarrassée du gode, Jennifer entra dans la chambre sans un mot. Elle se dirigea vers la poutre latérale fixée au mur et s'y attacha les poignets comme les consignes du maître l'y obligeaient. Laura pénétra à son tour dans la cellule et s'équipa du gode ceinture en serrant les dents alors que l'épaisse porte de métal qui les emprisonnait chaque soir se refermait derrière elle, indiquant que le maître guettait leur action en ce moment même. Laura considéra Jennifer. Ainsi emprisonnée, l'ancienne vagabonde se retrouvait tellement cambrée qu'elle offrait sa croupe de manière obscène. Laura s'approcha d'elle et écarta ses deux globes fessiers pour placer le gode à l'embouchure de son anus. Jennifer se mordit les lèvres pour ne pas crier et Laura s'efforça d'être la plus douce possible mais malheureusement la taille et la surface calleuse du gode firent qu'il était impossible de rendre la pénétration supportable même pour une jeune fille qui avait déjà subi de multiples sodomies et quand Laura entama le mouvement de va et vient, Jennifer ne put s'empêcher de hurler.

- AAHHHHHH! beugla --t -- elle. SALOPE!!! JE VAIS TE TUER!!! JE VAIS TE RAVAGER LA GUEULE!!!!

Laura tenta alors de ralentir son rythme pour rendre le supplice supportable mais une sirène retentit alors dans la chambre indiquant le mécontentement du maître et elle dut accélérer au contraire son pilonnage et l'accélérer jusqu'à un tel point que le gode se colora de rouge : le rouge du sang de Jennifer. Cette dernière se mêla alors des sanglots à son flot d'insultes et de menace mais elle ne fut pas la seule à pleurer car dans le même temps, Laura se lamentait en imaginant la terrible vengeance que Jennifer allait lui faire subir.

CHAPITRE 10

Dans la cellule 1, celle d'Amandine et Anne-Marie, le spectacle était bien moins affreux mais il n'en était pas pour autant supportable. Amandine avait hérité du rôle de la suppliciée dans ce jeu de dupe et elle se retrouvait donc la même position que Jennifer dont les cris et hurlements se répercutaient jusque dans la cellule voisine. Cependant, ils finirent par être couvert par ceux de l'aînée des soubrettes de la maison. Amandine qui avait depuis longtemps renoncé à sa fierté, ne résista pas longtemps à la douleur qui lui vrillait les entrailles et explosa en larmes sous les coups de boutoirs décidée d'une Anne-Marie qui s'était fondu, bien contre sa volonté, dans le moule des esclaves de ce lieu maudit. Cambrée en avant, ses longs cheveux châtains blond maculés de sueur, Amadine s'accrochait de toutes ses forces à la poutre pour supporter ce nouveau supplice. Ses entrailles se résumaient à une douleur que chaque coup de rein de d'Anne-Marie rendait plus intense.

CHAPITRE 11

La honte envahit Sandrine alors qu'elle exhibait sans vergogne son fondement au regard pervers d'Angel. L'ancienne bourgeoise se penchait ostentatoirement pour faire admirer le gode qu'elle portait toujours figé dans son anus. Le maître des lieux, nu et allongé sur son lit, admirait cette scène d'humiliation tout en profitant des deux spectacles de sodomies sauvages qui se déroulaient dans les cellules de la maison. En regardant par-dessous ses aisselles, Sandrine ne pouvait que constater que tout cela l'excitait au plus haut point. Il se redressa et s'approcha d'elle. Elle dut résister au réflexe de fuite qui s'empara d'elle. Déjà une fois, elle y avait céder et quand il l'avait rattrapé, il l'avait roué de coup à tel point qu'elle en avait encore mal maintenant. D'un geste vif, il lui retira le gode, lui arrachant un cri puis elle sentit son gland qui se pressait contre son œillet anal et elle comprit qu'il comptait de nouveau tenter de la sodomiser. Elle serra les dents et ferma les yeux dans l'attente d'une souffrance qu'elle savait inévitable. Quand l'extrémité du membre imposant força la résistance de son sphincter, elle fut cependant obligée de rouvrir les yeux et poussa un rugissement de douleur. Elle s'avança dans l'espoir d'échapper à cette invasion qui la ravageait mais elle se cogna rapidement contre un mur et il se servit de ce nouveau point d'appui pour accélérer sa pénétration. Petit à petit, le sexe s'introduisit en elle, écartant ses intestins et accentuant la douleur qu'elle ressentait. Elle s'appuya contre le mur, posant sa joue contre la tapisserie comme si elle se sentait capable de capter la résister de la pierre. Malheureusement, ce n'était qu'une illusion et quand Angel, satisfait de la proportion de son membre à avoir pénétré en elle, commença à elle la limer, elle perdit presque l'esprit sous l'effet de la violence du mal qu'elle ressentit. Angel lui n'avait cure de ses cris bien au contraire, il la pistonna avec toute l'énergie dont il se savait capable tout en profitant des hurlements des deux soubrettes qui étaient en train de se faire sodomiser dans les chambres voisines. Il sentait la résistance de son sphincter qui s'amenuisait indiquant que bientôt il pourrait pleinement profiter de ce superbe petit anus qu'il comptait bien défoncer toutes les nuits jusqu'à la rendre folle.

CHAPITRE 12

Thomas était assis sur le toit du hangar 17, les pieds pendant dans le vide, observant les lumières de Lilleland. Il venait de s'allumer une cigarette et en humait la fumée en espérant que l'effet de la nicotine réussirait à calmer la rage qui bouillait en lui et à renvoyer au fond de son âme le diable qu'il avait dû libérer pour obtenir les informations qu'il désirait.

- La vue est belle, commenta Emily dans son dos.

Thomas sursauta. Il était tellement occupé à s'apitoyer sur lui-même qu'il en avait oublié de surveiller ses arrières. La policière vint s'assoir à côté de lui et lui sourit simplement. Il accueillit ce sourire sans arrière pensée comme une libération.

- Je ne pensais pas que vous étiez fumeur, fit-elle pour lancer la conversation.

- J'ai arrêté voici dix ans quand j'ai quitté Lilleland, expliqua-t-il. Il faut croire que décidément cette ville est néfaste pour ma santé.

- Sans doute, reprit-elle sans se départir de son sourire. Mon chef est vraiment en rage après votre intervention et pour l'instant, il serait plutôt d'avis de mettre immédiatement fin à notre courte collaboration.

- Alors il signerait son arrêt de mort et le vôtre par la même occasion.

Elle le dévisagea, totalement désarçonnée par cette déclaration et il comprit qu'elle cherchait à déterminer s'il s'agissait d'une explication ou d'une menace.

- Vous n'avez toujours pas compris comment fonctionnait Lilleland, enchaîna-t-il pour calmer immédiatement ses peurs. Vous pensez toujours que cette ville obéit aux mêmes règles que celles qui s'appliquent ailleurs et c'est une erreur fondamentale. Il y a quelque chose dans ses gènes mêmes qui fait qu'elle est unique, perverse et qui fait qu'elle finit toujours par broyer les gens innocents et honnêtes.

- Et comment l'expliquez-vous?

- Ca ne s'explique pas ; c'est ainsi.

Il se tut et fixa les lumières de la ville, conscient qu'elle ne se contenterait pas d'une explication aussi courte.

- J'ai une femme dans ma vie, reprit-il donnant l'impression de passer du coq à l'âne. C'est la femme la plus fabuleuse que le monde n'ait jamais enfanté et tous les hommes qui la rencontrent ne peuvent s'empêcher de tomber amoureux d'elle. Elle est belle comme le jour et son cœur comporte plus d'amour que vous ne pourrez jamais en imaginer et chaque seconde que je passe avec elle est un instant de bonheur... à une exception prés. Il lui arrive à certains moments, sans prévenir - parfois même au milieu d'une phrase - que son regard bleu se perde dans le vague. C'est parfois très furtif et parfois très long mais elle se perd dans un monde où personne ne peut l'accompagner et croyez-moi, ce n'est pas un endroit agréable loin de là. Je sais très bien quel est ce lieu et où il se trouve. Quand elle y va, j'aimerais tellement pouvoir aller la rejoindre pour pouvoir la réconforter, l'aider à surmonter ces instants de misère mais je ne fais rien car je sais que je suis la dernière personne qu'elle voudrait voir.

Il se tut un instant et son esprit s'évada une seconde vers ce pays lointain où il avait envoyé Martina se réfugier dans l'espoir qu'elle y demeurerait en sécurité le temps qu'il règle cette histoire. Cette pensée lui procura la force de continuer son récit.

- J'ai cru à une époque que je pouvais changer cette ville et j'ai affronté un homme qui n'était personne d'autre que mon propre frère. Tout cela a dégénéré en une guerre et ce n'est pas un effet de style ; il s'agissait bien d'une guerre et de nombreuses personnes sont mortes des deux côtés. Mon frère a tout tenté pour me détruire et un jour il a découvert l'existence de Martina. Elle n'avait rien à voir avec nous et n'avait même jamais posé les pieds à Lilleland. Pourtant, il l'a faite kidnapper et livrer à son plus fidèle lieutenant, un certain Ryan, et ses sbires. Pendant des jours ces hommes l'ont violée de toutes les manières possibles alors qu'ils ne la connaissaient même pas ; elle a survécu mais ils ont détruit toute son innocence et beaucoup de la femme qu'elle était ; ils l'ont brisée par ce que son seul crime était de m'avoir aimé. Voilà ce qu'est Lilleland.

De nouveau, il marqua un temps de silence comme pour retenir ses larmes mais c'était bel et bien le monstre tapi au fond de lui qu'il contenait ; ce démon qui avait traversé les couloirs de l'Excelsior comme un damné sans se soucier des morts qu'il laissait sur son passage, lancé qu'il était à la traque de sa proie : Ryan. Ryan qu'il avait fini par débusquer et éliminer comme un animal.

- Si je suis revenu c'est pour mettre fin aux exactions de monstres mais je ne fais pas d'illusions, je sais que je suis aussi monstrueux qu'eux mais je n'en ai pas peur parce qu'à Lilleland c'est ce qu'il faut pour arriver à obtenir justice. Je n'ai qu'un but : les mettre hors course car tant qu'ils vivront, ils continueront à faire des victimes et je veux protéger toutes les femmes qu'ils n'ont pas encore attaquées. Si vous n'acceptez pas de suivre cette règle alors vous allez payer le prix fort.

Emily le dévisagea une nouvelle, il savait qu'en parfaite psychologue, elle avait compris son message : « n'espérez pas sauver votre amie, elle est perdue. Plus vite vous l'aurez accepté, plus vite vous serez capable de prendre les mesure nécessaire pour que justice soit faite, coûte que coûte.».

Le bruit de la porte d'accès mit fin à leur conversation, Morgan venait de les rejoindre.

- Venez, dit-il, nous avons des informations essentielles.

Post note :

J'ai mis un certain temps pour éditer ce nouveau chapitre car j'ai malheureusement beaucoup de mal à écrire les derniers chapitre de mon histoire. C'est mon défaut, quand la fin de mes histoires approchent je deviens fénéant mais j'espère quand même pouvoir conclure car je ne suis vraiment pas loin de la fin.

Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
1 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a environ 14 ans
felicitations

vraiment une très bonne histoire, j'aime bien la partie avec angel ...

Partagez cette Récit

LIRE LA SUITE DE CETTE SÉRIE

Le Club - Partie 22 Partie Suivante
Le Club - Partie 20 Partie Précédente