Le Club - Partie 10

BÊTA PUBLIQUE

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Caroline bouillait intérieurement depuis qu'elle avait reçu le premier rapport de la commission. Depuis qu'elle avait reçu l'avis favorable du conseil régional pour le lancement de son projet désormais baptisé : « le centre Paradis » elle y consacrait l'essentiel de son temps et elle savait que les premiers mois étaient essentiels. Il fallait lancer les appels d'offre pour attribuer les marchés aux entrepreneurs afin de pouvoir lancer les chantiers au plus vite mais aussi pour pouvoir respecter au mieux les budgets. Pourtant depuis qu'elle participait aux différentes commissions d'attribution de marché, une étrange impression s'était emparée d'elle : les dés semblaient pipés. Les entreprises les mieux disantes et les plus réputées voyaient leurs dossiers sans cesse retoqués pour des raisons purement techniques, ralentissant la procédure. Pire, elle fut rapidement persuadée que les instances politiques voulaient favoriser une entreprise nommée l'AngDiaz, pourtant nouvelle venue dans le domaine de l'immobilier et présentant peu de garantie. En réalité, elle découvrit rapidement, qu'on ne savait pas grand-chose sur cette entreprise puisque même le nom de ses propriétaires était inconnu et que ceux qui la dirigeaient se cachaient derrière de vagues assistants aux pouvoirs limités. Tout cela inquiéta au plus haut point Caroline. Bénéficiant de son statut de chef de projet et de certains soutiens, elle avait apposé son véto à certaines décisions totalement fantaisistes mais elle ne savait combien de temps cela allait encore durer. Le parti de droite avait cessé de la soutenir et votait constamment contre elle et elle devait se battre pied à pied pour obtenir ce qu'elle désirait à tel point que ça en devenait désespérant. Le pire fut quand elle apprit que l'essentiel des marchés seraient attribués en un seul lot et que, bien entendu, l'entreprise favorite pour l'obtenir était l'AngDiaz. C'en était trop, elle lança alors ses assistants à la traque aux renseignements sur cette étrange entreprise surgie de nulle part. Elle devait la mettre hors d'état de nuire avant de se retrouver en face d'un seul vis-à-vis monopolistique qui risquait de lui voler le contrôle de son projet.

Deux jours plus tard, elle reçut une demande d'entretien d'un certain Guillermo Diaz qui se présenta comme le PDG de l'AngDiaz et comprit qu'ils avaient eux aussi saisi le danger qu'elle représentait et décidé de se dévoiler. Elle décida d'accepter de rencontrer ce Diaz sans savoir qu'elle faisait entrer le loup dans la bergerie.

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Guillermo Diaz était un homme étrange voire malsain. De forte corpulence, il la salua avec politesse mais elle décela immédiatement l'hypocrisie de son comportement. Il s'assit sans attend d'être invité. Il lui souriait mais ne lança pas la conversation préférant laisser planer un silence gênant, surtout pour elle. Cet affrontement psychologique dura quelques secondes et finalement elle perdit patience.

- Je suis heureuse de rencontrer enfin un responsable de la si puissante AngDiaz, déclara -- t -- elle avec un pointe d'ironie.

- Puissante, répéta -- t -- il visiblement peu choqué par le ton abrupt de son approche. Vous n'avez pas idée.

- Je pense avoir saisi l'essentiel. Je ne sais pas où vous avez acquis votre pouvoir mais votre expérience dans le domaine de l'immobilier et du BTP est ridicule et je ne pense pas que vous méritiez de travailler sur autant de chantier sur le projet du « centre Paradis ».

- Malheureusement pour vous, il semblerait que nous soyons en pole position pour obtenir les meilleurs lots au contraire. Après tout, c'est en forgeant que l'on devient forgeron.

L'arrogance de cet homme la rendait folle. Elle voulait lui faire ravaler son caquet.

- Vous avez peut -- être réussi à convaincre les membres de la commission d'attribution mais je vais m'opposer à ce que vous obteniez les marchés principaux et comme je suis le chef de projet, j'ai le droit de blocage sur de telles décisions. S'il le faut, je stopperais le projet jusqu'à obtenir que l'attribution aille à des maître d'œuvre qualifié et honnêtes.

Diaz ne sembla pas du tout impressionné par ses menaces. Bien au contraire, il se mit à sourire comme le ferait un adulte devant un enfant entêté.

- Nous savons tous les deux que vous ne ferez jamais ça, ce projet est bien trop important pour vous pour que vous risquiez de le voir prendre trop de retard au point de compromettre son avenir. Je sais que c'est son existence même qui a motivé votre venue dans notre belle région et j'en connais même les raisons profondes.

Elle resta sans voix devant une telle assurance mais Diaz ne semblait pas attendre de réponse et il reprit.

- En me recevant, vous avez commis une grossière erreur qui montre qu'en dépit de toutes vos qualités indéniables, vous n'êtes pas une habitués ni de la politique ni des affaires. Vous ne savez rien de moi : ce qui fait que vous n'avez aucune arme dont vous pouvez vous servir pour me faire abandonner. Par contre, moi je sais tout de vous parce que j'ai préparé cette rencontre depuis des semaines. Je connais tous vos petits secrets inavouables et aussi les plus graves. Et c'est pour cela qu'après cette discussion, non seulement vous ne vous opposerez plus à ce que nous travaillons avec vous mais au contraire vous soutiendrez sans condition la candidature de d'AngDiaz.

- C'est une blague?

- Non ce n'est pas une parce que dans le cas contraire, je détruis le « centre paradis » avant même qu'il ne soit sorti de terre. Et pour cela, je n'aurais besoin de rien d'autre que de vous.

De nouveau, elle resta sans voix devant l'impudence de cet homme. Elle voulut ouvrit la bouche pour répliquer mais il la devança.

- Cela fait maintenant un mois que le projet est lancé et vous vous êtes impliquée totalement dans ce projet, ce qui a rassuré la totalité des intervenants qui vous considèrent comme un ingénieur extrêmement compétent. Aucun ne sait qu'en réalité vous êtes un imposteur.

Le cœur de Caroline cessa de battre pendant une seconde.

- Arrêtez vos simagrées, se défendit -- elle. Ce sont les accusations les plus ridicules que j'ai entendu depuis...

- Officiellement, vous avez eu votre diplôme à la prestigieuse école de Unistad, continua Diaz comme s'il n'avait pas entendu sa réplique. Il y a 10 ans... non en fait 8 ans et demi. En fait en plein milieu d'année en fait. Etrange, non? Surtout quand on songe que c'est presque deux ans après la date normale à laquelle vous auriez dû l'obtenir. Cela a intrigué mes enquêteurs et ils ont donc poussé leurs investigations plus en avant et je n'ai pas été déçu de leurs découvertes.

Caroline l'écoutait en serrant les poings, elle ne savait que trop bien où il comptait en venir mais elle voulait comprendre jusqu'à quel point il avait percé ses secrets.

- Mes hommes m'ont rapporté deux événements. L'un d'entre eux étaient que vous aviez tout simplement disparue de la circulation voici 10 ans à seulement un mois de vos partiels finaux qui, selon tous les observateurs, ne devaient que valider votre diplôme compte tenu de vos évaluations tout au cours de l'année. Intrigant tout cela mais visiblement lié à l'autre événement qui est la mort tragique d'un certain Christian Païn.

Caroline se figea et le sourire de Diaz se fit plus carnassier.

- Il s'agissait de votre petit ami de l'époque n'est -- ce -- pas? Il est né ici à Lilleland dans la tristement célèbre « cour des miracles » et réputé pour être un ingénieur de talent presque un génie. Je me souviens de lui, il est revenu dans la région voici une dizaine d'années avec un projet fou : transformer son quartier de naissance en un ensemble de logements neufs à loyers modérés. Un projet pharaonique dont l'objectif affiché était de transformer la « cour des miracles » en noyau de modernité destiné aux classes modestes de la population en plein cœur de la ville de Lilleland... Cela me rappelle quelque chose, pas à vous? Malheureusement pour, il fut victime d'une horrible agression qui lui coûta la vie avant de pouvoir présenter son projet alors qu'il avait obtenu des soutiens notables. Un gâchis pour certains, le début de profits conséquents pour d'autres mais ce n'est pas le sujet.

Il marqua de nouveau un moment de silence pour considérer l'effet de laïus sur elle mais il reprit la parole avant de lui laisser le temps de se reprendre.

- Vous deviez l'aimer ce fou utopiste car sa mort semble vous avoir choquée. Comme je l'ai dit mes enquêteurs ont noté que vous aviez disparue de la circulation peu de temps après la mort de ce pauvre Païn. Mais ce sont des hommes efficaces et ils ont retrouvé votre trace... dans une maison de repos. La dépression est une dangereuse amante et elle vous a entraîné bien bas pendant plus d'un an. Mais vous êtes une battante et vous êtes finalement revenue avec la volonté de poursuivre les rêves d'un autre. Et c'est là que se situe l'astuce. Vous obtenez donc, selon vous, votre diplôme d'ingénieur et vous avez fourni tous les documents pour le prouver sauf que nous savons tous les deux que ce sont des faux. Vous n'avez jamais passé les examens de fin d'années à cause de votre dépression et surtout vous avez laissé passer le délai d'un an qui vous aurait permis de reprendre votre dernière année et donc perdu le gain de vos quatre années précédentes. La vie est cruelle, tout est une question de timing si votre ami était mort quelques semaines plus tard, si vous aviez remonté la pente quelques mois plus tôt alors nous n'aurions pas cette discussion.

- C'est de la science fiction, se défendit Caroline mais le ton de sa voix trahissait son trouble.

- Ne me sous -- estimez pas. J'ai retrouvé les professeurs qui officiaient à Unistad l'année où vous affirmez avoir passé votre diplôme et ils témoigneront qu'aucun candidat retardataire n'a été autorisé à passer les examens terminaux et j'ai bien mieux, j'ai retrouvé Loretta Opertolo.

Ce nom frappa Caroline comme une gifle et elle sut qu'il savait tout.

- C'était très habile de convaincre la responsable de secteur bientôt retraitée d'office et en contentieux avec sa hiérarchie de falsifier les documents officiels pour vous. Elle a dû vous coûter très cher... En fait, je le sais puisqu'elle me la dit. Voyez- vous le problème des personnes vénales est qu'on ne peut pas leur faire confiance et qu'elles vous trahissent toujours au pire moment. Comme je vous avais dit : toujours connaître les faiblesses de ses adversaires avant de les affronter, ceci est ma première leçon.

Caroline avait l'impression que le sol s'ouvrait sous ses pieds, elle avait accepté de rencontrer cet inconnu et elle se retrouvait désormais en position de faiblesse.

- Alors désormais vous savez que vous ne devez plus vous opposer à moi car je peux mener le « centre paradis » à l'échafaud d'un claquement doigt et le plus drôle c'est que ce sera de votre faute.

- Ma faute?

- Eh oui. Depuis que la commission donné son aval à votre projet, vous avez donné votre caution technique à tous les dossiers. Tous les documents portent votre signature et nous savons tous les deux que ce sont des faux éhontés. Il suffirait que je révèle ce que je sais dans la presse pour créer un scandale phénoménal qui provoquerait votre chute et celle du « centre paradis ». C'est simple, soit vous acceptez toute mes conditions soit c'est la fin pour vous.

Caroline fixa Diaz dans les yeux pour estimer s'il bluffait. Elle savait que si « Centre paradis » était abandonné, le conseil régional reviendrait au projet initial faisant appel à des investissements privés c'est-à-dire celui de ses concurrents. Il pouvait lui aussi perdre beaucoup dans cette histoire et elle voulait estimer s'il était prêt à transiger. Il lui rendit son regard et elle ne vit que calme et détermination. Elle comprit alors qu'il ne lâcherait pas prise et elle baissa les yeux.

Diaz se leva visiblement satisfait. Il avait remporté la bataille et il le savait. Cependant, il n'en avait pas fini avec elle. Il sortit un objet de sa poche et le jeta devant elle. Il s'agissait de la clé d'une chambre d'hôtel. Elle la fixa l'air bête.

- Ce soir à 21h, expliqua -- t -- il. Soyez à l'heure. L'hôtel est l'Excelsior. Il est fermé pour rénovation pour l'instant mais le propriétaire est un ami et il me permet d'occuper une des chambres même dans ces circonstances.

- Vous n'êtes pas sérieux, fit -- elle comprenant enfin où il voulait en venir.

- J'en ai assez de devoir sans cesse me répéter. J'ai pourtant fixé les règles, j'ordonne et tu obéis. Libre à toi de ne pas les suivre mais ensuite tu pourras toujours admirer les superbes immeubles de grands standings qui seront bâtis à la place de ton beau « centre paradis » si tant est que tu puisses encore poser les pieds sur le sol de Lilleland après le scandale que la révélation de ton imposture ne manquera de lever.

Il marqua un nouveau temps de pause pour lui laisser le temps de digérer cette nouvelle réalité.

- Ce soir 21h si tu veux avoir encore un avenir.

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L'hôtel Excelsior était lugubre. Totalement désert la nuit, l'immense immeuble en rénovation depuis son rachat suite à la faillite de son précédent propriétaire donnait une impression d'horreur à Caroline qui savait ce qu'elle acceptait en y entrant.

Durant toute la journée, elle n'avait pu se concentrer sur rien d'autre que sur l'affreux dilemme proposé par Guillermo Diaz. Elle devait choisir entre son intégrité et le projet auquel elle avait consacré chaque heure de son existence depuis la mort de Christian. Elle savait que si elle refusait de céder et que son secret était révélé tout serait fini et que jamais personne n'oserait plus prendre la défense des bannis de la « cour des miracles ». Christian l'avait fait et il en était mort. Même le juge Molanta n'aurait pas assez de pouvoir pour s'opposer aux promoteurs qui se jetteraient sur les terrains à fort pouvoir spéculatif réservés pour le « centre paradis ». Elle se souvint des grands discours de Christian quand il lui parlait de ses rêves pour son quartier de naissance alors ravagé par tous les maux de la terre : misère, trafics, drogues, prostitution, ... Elle se souvint de sa volonté de tout changer alors même qu'il apprenait que certains de ses amis venaient de mourir dans la guerre fratricide. Lorsqu'il la quitta, tout juste diplômé, c'était pour mener à bien ses projets. Elle savait que Christian n'était pas mort accidentellement mais qu'il avait été éliminé par les défenseurs du grand projet de rénovation du centre historique. S'il avait été capable de donner sa vie, elle pourrait en faire autant avec son corps.

La chambre correspondant à la clé donnée par Diaz se trouvait au deuxième étage. L'ascenseur étant toujours hors service, elle dut utiliser les escaliers. Le silence et l'obscurité étaient oppressant mais pas autant que ce qui l'attendait à l'arrivée.

Elle atteignit sa destination et prit une grande respiration avant de glisser la clé dans la fente électronique. Un voyant vert s'alluma et la porte s'ouvrit. A ce moment, une masse énorme surgit de l'obscurité et s'empara d'elle, l'entraînant de force dans la chambre. Elle se mit à crier mais dans ce lieu désert c'était peine perdue. Le géant était bien plus fort qu'elle et il la souleva du sol comme un fétu de paille, déchirant son gilet au passage.

- Ta gueule, connasse, tonna la voix brutale de Guillermo Diaz dans son dos. Personne ne peut t'entendre de toute façon.

Il lui tordit le bras dans le dos lui arrachant un cri de surprise et de douleur. Elle ne comprenait pas la signification de tout cela. Elle avait accepté de se livrer à lui alors pourquoi cette violence? Il la plaqua contre un mur prenant soin de lui cogner le visage contre le béton froid. Il semblait désirer lui faire le plus mal possible. Sous l'effet du choc, elle se mordit la langue et elle sentit un filet de sang s'écouler à l'intérieur de sa bouche. Elle serra les dents pour ne plus crier inutilement. Il s'était collé à elle, la forçant à rester plaquée au mur. Il était tellement grand et puissant qu'elle avait l'impression d'être emprisonnée entre deux parois de béton. Il la tira soudainement par les cheveux et elle put voir son regard brun et mauvais qui la dévisageait. A ce moment, elle eut l'impression qu'il allait la tuer et elle se mit à se débattre.

Ce regain de résistance réveilla les ardeurs de Diaz. Il lui tordit le bras encore plus fort et elle serra les dents encore plus. Il s'appuya encore un peu plus sur elle et elle se retrouva oppressée presque étouffée. Il lâcha enfin ses cheveux et sa main descendit vers sa jupe qu'il souleva. Elle tenta de lui résister de sa main libre.

- Laisse -- toi faire, ordonna -- t -- il. Laisse -- toi faire si tu veux vivre.

Elle ne savait pas s'il était sérieux ou s'il jouait un jeu mais son sang se glaça dans ses veines à ces mots et son bras s'effondra presque contre sa volonté. Il la troussa totalement dévoilant sa petite culotte de soie blanche. Il la baissa quasiment immédiatement et la força à soulever sa jambe droite tellement haut qu'elle en eut mal. Elle était totalement offerte. Il se plaça alors de façon à lover son entrejambe entre ses cuisses. Il lâcha enfin son bras afin de libérer son sexe de son pantalon et il la pénétra alors. Elle était totalement sèche, ce petit jeu n'ayant rien d'excitant pour elle, et la pénétration de ce sexe imposant lui irrita totalement le conduit vaginal. Il n'en eut cure et commença à la ramoner dans cette position horriblement douloureuse pour elle. Chacun de ses coups de rein, lui faisait presque quitter le sol et elle sentait ses grognements presque d'animal dans son cou. Ce coït obscène dura un temps bien trop long puis soudainement, il se retira et lui reprit les cheveux, la tira vers le bas. Elle se retrouva alors à genoux, le visage au niveau de sa queue juste au moment où celle -- ci déversait son flot de liquide séminal. Elle eut à peine le temps de fermer les yeux mais son visage tout entier fut inondé ainsi que tout le haut de son corps. Il la repoussa alors sans douceur comme une poupée de chiffon et elle se retrouva agenouillée contre le mur.

Il se dirigea vers le lit et s'y assit. Elle sentit le poids de son regard sur elle mais elle n'en avait cure, elle avait besoin de ces quelques instants pour rassembler ses esprits.

- Relève -- toi, ordonna -- t -- il finalement.

Elle resta quelques instants sans réaction puis se redressa doucement, elle fit redescendre sa jupe ; sa culotte avait disparu dans un recoin sombre de la chambre et elle savait qu'elle ne la reverrait jamais. Elle referma son gilet déchiré sur son pull et elle eut l'impression de retrouver un peu de la dignité qu'elle avait avant de glisser cette maudite clé dans la fente électronique.

- Avant de reprendre, parlons affaire, déclara -- t -- il. Dès demain, tu vas engager un nouvel assistant. Il s'appelle Adriano Silva. Officiellement, il sera chargé de te seconder dans ta fonction de direction de projet et tu vas voir, c'est quelqu'un de très capable. C'est un ingénieur compétent et diplômé, il cosignera tout les dossiers que superviseras afin d'éviter qu'ils ne puissent être attaqués à l'avenir. En privé, tu devras lui obéir aussi docilement que s'il était moi. Tu as bien compris?

Toujours sous le choc de ce qu'elle venait de subir, elle se contenta de hocher la tête en silence et il s'en contenta.

- Très bien alors maintenant ramène ton joli cul par là... pour le second round.

Le cœur battant, elle lâcha les pans de son gilet et s'approcha de ce géant qui désormais avait tout pouvoir sur elle.

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Le réveil avait été difficile pour Caroline tant la nuit que lui avait fait vivre Diaz avait été éprouvante. Son viol contre le mur n'avait été que le premier d'une longue série qui s'était éternisé jusqu'à l'aube et c'était totalement percluse de douleur qu'elle avait regagné son appartement pour ne dormir que quelques heures avant de retourner à son bureau où une masse impressionnante de travail l'attendait.