Le Club - Partie 10

Informations sur Récit
Diaz se lance dans l'immobilier.
7.8k mots
4.49
22k
1
Récit n'a pas de balises

Partie 10 de la série de 38 pièces

Actualisé 02/07/2022
Créé 08/15/2009
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, un groupe de 4 hommes riches et puissants a fondé un club très secret avec pour objectifs d'écraser toute la région sous leurs bottes. Afin de sceller leur alliance, ils décident d'asservir des jeunes femmes de différents milieux dont le seul défaut semble être d'avoir croisé leur chemin.

Les membres du club :

David Angel, 35 ans, riche homme d'affaire blasé qui débarque dans la région. Son arrivée semble être l'élément fondateur du club.

Le juge de Saint Servier, 65 ans, juge puissant, il est surtout l'homme politique le plus influent de toute la région. C'est surtout le produit d'une éducation chrétienne stricte qui l'a frustrée pendant toute sa vie et dont il s'est totalement libéré grâce au club.

Guillermo Diaz, 45 ans, c'est un ancien émigré espagnol devenu millionnaire en fondant des sociétés spécialisées dans les services. Il a décidé de diversifié ses affaires en achetant un bar plus que particulier où il fait travailler ses victimes.

Guillaume Uron, 29 ans, c'est un riche héritier aux tendances psychopathes.

Les victimes du club :

Amandine Blenon, 37 ans, c'est la femme d'un notable reconnu qui s'est compromis dans de sales affaires d'escroqueries. Abandonnée par son mari et ses amis, elle est tombée entre les griffes d'Angel qui s'est emparé de tous ses biens et s'est installé chez elle, la transformant en esclave.

Laura Blenon, 18 ans, c'est la fille d'Amandine et elle est devenue l'esclave d'Angel pour les même raisons que sa mère.

Christine Veron, 31 ans, éducatrice spécialisée dans un centre d'hébergement pour sans abri, victime d'un chantage de la part d'Angel, elle se retrouve obligée de céder à tous ses désirs.

Madeleine Bonnet, 18 ans, lycéenne, jeune fille manipulée de manière odieuse par son petit ami Jérôme, un voyou à la petite semaine, elle est devenu l'esclave sexuelle du juge de Saint Servier.

Sarah Bonnet, 17 ans et demi, lycéenne, elle est la jeune sœur de Madeleine et la dernière cible du juge. Comme pour sa sœur, elle a été manipulée par Jérôme pour devenir l'esclave du juge mais ce dernier s'est aussi servi d'elle pour éliminer le jeune homme qui devenait trop indépendant.

Théodora Lupa, 40 ans, commerçante et femme politique, elle a dû tout accepter du juge pour éviter de se retrouver condamner à une longue peine de prison au Mexique.

Muriel Guri, 20 ans, serveuse. Fille aînée d'un homme d'affaire, elle doit désormais se plier totalement à la volonté de Diaz et de son âme damnée Humberto pour rembourser les dettes de son père.

Delphine Rugol, 27 ans, fonctionnaire. Elle a perdu une énorme somme d'argent en jouant avec Diaz qui désormais l'oblige à travailler dans son bar en extra et en profite pour abuser d'elle quand il le désire.

*********************************************

Depuis l'immense baie vitrée de son bureau, Caroline Georges observait un cargo qui quittait le port de Lilleland en écoutant d'une oreille distraite le compte rendu de John Meritt, son assistant.

- Les derniers travaux de réhabilitations du centre ville seront terminés à la fin du mois, lui expliquait -- il. C'est un miracle, cela fait dix ans que la ville attend cela et c'est grâce à vous.

« La réhabilitation du centre ville » était l'appellation officielle de la transformation des quartiers populaires que tous appelaient naguère la « cours des miracles » en un centre résidentiel réservé à une population aisée.

Voici une dizaine d'année, les familles plus riches de la ville avaient décidé, suite à une sombre affaire s'y étant déroulée et ayant coûtée la vie à des dizaines de personnes, de détruire de ce quartier historique qui était devenu au fil des temps un véritable état dans l'état. Caroline ne connaissait pas tous les détails de cette histoire que les locaux dénommaient « la guerre des deux frères » puisqu'elle était arrivé des années après sa conclusion sanglante mais elle savait que cette affaire avait aussi permis à de nombreux spéculateurs immobiliers de s'enrichir en expulsant la population modeste qui vivait en centre ville pour revendre leurs logements rénovés à prix d'or. Une fois les bonnes affaires réalisées, les premières années, les projets annexes s'étaient retrouvés bloqués victimes de l'incompétence et de la corruption. Elle y avait mis bon ordre et désormais la « cours des miracles » n'était plus qu'un souvenir.

Cependant, elle ne se souciait pas vraiment de tous ces projets. Si elle avait obtenu ce poste de responsable de la direction régionale des travaux public, un véritable exploit à l'âge de 32 ans, c'était pour un projet bien plus grand que celui d'offrir des parcs et des centres de loisirs à de riches bobos. Elle poursuivait un rêve depuis presque 10 ans.

*********************************************

Caroline arriva dans le hall de la tour du conseil régional où elle devait rencontrer la commission. Elle attendait devant la porte de l'ascenseur quand le juge Constanza Molanta se porta à sa hauteur. Caroline sourit à celle qui était son soutien le plus solide. Le juge Molanta était une femme de 41 ans qui était surtout l'une des femmes les plus influentes de la région. Les deux femmes entrèrent dans l'ascenseur qui devait les mener à la salle de réunion.

- Cette réunion est très importante, affirma la juge Molanta.

- Je sais, reconnut Caroline, je suis préparée.

- C'est loin d'être gagné. Je vous soutiendrais quoi qu'il arrive mais comme vous le savez je suis minoritaire au conseil régional depuis les dernières élections et la plupart des élus sont les mêmes que ceux qui ont porté le projet de rénovation du centre ville. Pour eux, la seule idée s'occuper des classes populaires est totalement saugrenue.

- Si seulement Francis Veron était encore de ce monde, il pourrait nous aider. Lui qui a créé les centre d'accueil pour sans abri ne pouvait que soutenir un tel plan.

Le juge Molanta eut alors une expression étrange mais n'ajouta rien.

- Vous bénéficiez d'une grande crédibilité après avoir enfin réussi à terminer les travaux commencés voici 10 ans mais cela risque de ne pas être suffisant. Le parti de droite est majoritaire à la commission et il vous faudra les convaincre pour obtenir le droit de construire un immense complexe de logement à loyers modérés qui permettraient aux classes modestes de revenir dans le cœur de la ville de Lilleland. Le projet est séduisant pour nous mais rebutant pour eux qui ont tout fait pour détruire la « cours des miracles ».

Caroline hocha la tête. Elle serra le dossier qu'elle avait apporté avec elle alors que la porte de l'ascenseur s'ouvrit devant elle et qui contenait tous les arguments qu'elle comptait développer pour convaincre la commission. Elle laissa la juge prendre un peu d'avance et entra dans la grande salle en affichant son expression la plus déterminée.

*********************************************

Caroline ressortit de la réunion sous coup de son déroulement. Contrairement à ce qu'elle avait craint, elle avait vite compris que la commission n'était pas réfractaire à ses propositions, bien au contraire. Elle n'avait quasiment eu aucune question contradictoire et le vote s'était révélé une formalité puisque le bloc des élus de droite avait voté comme un seul homme en sa faveur à la surprise visible du juge Molanta. Caroline n'en avait cure, elle n'avait qu'une idée en tête : elle avait réussi à faire passer son projet et bientôt il serait lancé.

Elle reprit l'ascenseur, la tête dans les nuages et une vague de souvenirs l'envahit. L'image du seul homme qu'elle n'avait jamais vraiment aimé s'imposa à elle.

- C'est pour toi, Christian, se dit -- elle, c'est pour toi, mon amour.

*********************************************

Humberto ouvrit la porte du « Fundo » au juge de Saint Servier. Nous étions en plein milieu de l'après midi et le bar si particuliers de Guillermo Diaz était presque désert. Le propriétaire des lieux était bien présent et attendait son prestigieux complice. Le juge s'assit en jetant un regard intéressé vers le comptoir où deux jeunes femmes s'activaient en préparation de la soirée. Les deux hommes se serrèrent la main.

- Que prendrez -- vous mon cher? demanda Diaz.

- Un Martini sec.

Diaz se tourna vers le comptoir et lança la commande. Quand il revint vers lui, le juge entama la conversation.

- Les membres de mon parti ont soutenu le projet du complexe de la routourne mais je ne comprends toujours pas l'intérêt de la manœuvre. Après tout, nous sommes bien mieux depuis que les grandes familles ont chassé la mauvaise graine du cœur de Lilleland.

- Mon cher juge, en dépit de toutes vos qualités parfois vous continuez à réfléchir comme un notable et pire comme un politicien local. Je ne nie pas que le projet immobilier de grand complexe commercial et hôtelier défendu par certains aurait été économiquement viable pour la ville et pour les classes les plus aisées qui soutiennent votre parti mais nous devons nous poser les bonnes questions : quel est l'intérêt du club? Si vous aviez vendu les terrains à des capitaux privés, nous aurions été totalement exclus du jeu alors que dans cette configuration, c'est la commission, c'est-à-dire vous, qui va décider des de l'attribution des marchés. Il se trouve qu'Angel et moi venons de créer une entreprise de BTP. Pour l'instant elle est minuscule mais quand vous lui aurez fait bâtir cet immense complexe grâce aux finances régionales, elle nous aura seulement fait gagner des fortunes mais aussi mis sur la paille plusieurs de nos concurrents locaux et sera devenue incontournable. C'est le charme de la fonction publique mon cher.

- Vous oubliez cette Caroline Georges, ce projet est son bébé et elle risque de gêner vos beaux projets.

- Sauf que maintenant elle n'a jamais été aussi vulnérable.

Le juge voulut poser une nouvelle question mais il fut interrompu par l'arrivée des deux jeunes serveuses dans leurs tenues qui faisaient la réputation de l'établissement. Avec leurs vestes de majorettes et leurs culs nuls, elles constituaient un savoureux mélange de pureté adolescente et de perversité. Il les dévisagea alors qu'elles se penchaient pour poser les verres sur la table. L'une devait avoir 20 ans, petite et châtain brun. L'autre était un peu plus vieille mais plus aussi plus grande et avait noué ses longs cheveux bruns en une queue de cheval.

- Comment trouvez -- vous mes serveuses? Demanda Diaz.

- Charmantes, commenta le juge avec gourmandise.

La plus âgée des deux fit mine de s'évader après avoir déposé son verre mais Diaz l'attrapa par le bras pour la forcer à rester en place.

- Que diriez -- vous de pimenter un peu votre cocktail? proposa Diaz tournant un regard cynique en direction des deux jeunes filles qui attendaient tremblantes leur bon vouloir. Normalement, les clients n'ont le droit de ne mettre que les mains mais vous n'êtes pas quelqu'un comme les autres.

Le juge considéra les deux jeunes filles. D'habitude, il préférait toujours les filles jeunes mais le comportement de la fille brune indiquait qu'il restait encore chez elle de la volonté et il adorait ce genre de résistance. Diaz saisit l'insistance de son regard.

- Delphine? Parfait. Vous verrez, elle sait se servir de sa bouche.

Il tira sur le bras de la brune, Delphine, lui arrachant un cri. Elle disparut sous la table et une seconde plus tard, le juge sentit le contact de ses doigts qui tiraient sur sa braguette et sortaient son pénis. Elle engloutit le membre dans sa bouche sans autre forme de procès et il ne put que reconnaître que Diaz avait raison et qu'elle connaissait son affaire. Il s'affaissa sur sa chaise pour profiter encore plus des sensations qui montaient en lui. En face, l'autre jeune fille gratifiait Diaz de la même prestation et celui-ci semblait en tirer la même satisfaction. Cependant, il n'en oubliait pas le but de la visite de son invité.

- Vous savez pourquoi j'ai décidé d'installer mon établissement dans ce quartier? reprit -- il.

- Non, reconnut le juge qui ne s'était jamais posé la question.

- C'est à cause de sa proximité avec l'ancienne « cour des miracles ». Nous ne sommes pas comme Angel, nous avons connu l'époque de la guerre des deux frères. J'ai voulu m'installer ici parce que je veux toujours me souvenir des erreurs commises par le « caïd » pour ne pas les répéter.

Le juge se souvint alors de la sombre époque que tous les habitants de Lilleland appelaient « la guerre des deux frères ». A cette époque, il n'était pas aussi puissant loin de là. Contrairement à la quasi -- totalité de ses confrères qui avaient suivi soient le « caïd » soit le « frère », il avait compris le caractère destructeur de la lutte que se livraient ces deux frères et était resté en retrait de telle façon qu'il n'avait pas été éclaboussé à son dénouement tragique. C'était ce choix qui lui avait permis de devenir l'homme influent qu'il était.

Ces souvenirs furent chassés soudainement par une vague montante de plaisir. La langue agile de Delphine et son rythme rapide étaient en train de porter leurs fruits : il était au bord de la jouissance. Il posa les mains sur la crinière brune de sa fellatrice pour l'empêcher de se détourner en ce moment fatidique et il figea sa queue dans le fond de sa bouche. Il éjacula alors en plusieurs jets abondants et Delphine dut avaler ce liquide visqueux sous peine de s'étouffer. Quelques instants plus tard, Diaz imita son comparse et inonda la cavité buccale de Muriel de son sperme. Cette dernière recracha bruyamment, se maculant tout le visage et souillant sa veste.

*********************************************

Muriel avait été surprise de la réaction douce du seigneur après qu'elle ait ostensiblement refusé d'avaler sa semence. Il l'avait envoyé prendre une douche, ordonnant à Delphine de faire le ménage. Elle s'était attendu à une punition pour cette révolte mais elle ne se faisait pas d'illusion : elle finirait par venir. Si Diaz ne s'en chargeait pas lui-même c'était sans doute parce qu'il comptait la confier à Humberto et dans ce cas, comme ce dernier vivait quasiment avec elle, elle pouvait durer toute la nuit. Elle frissonna en pensant à ce que l'horrible cuisinier qui la violait en permanence pouvait bien lui réserver et elle réalisa que cela devait faire partie du plan.

Soudain, l'eau s'arrêta de couler sans explication et elle se rendit qu'elle n'était plus seule dans la salle de douche. Le vieillard invité par le seigneur se trouvait avec elle, il avait enlevé son le bas de ses vêtement affichant une érection très prononcée. Elle comprit mais trop tard que c'était l'explication de l'étonnante mansuétude de Diaz. Il s'approcha d'elle d'un pas décidé. Elle voulut s'échapper mais dans la pièce était trop étroite et il la bloqua sans problème. Il refoula dans un coin et se colla à elle, commençant à la peloter. Ses mains se baladèrent sur son corps, cherchant un contact toujours plus intime, plus humiliant pour elle. Il plongea sa main droite dans son vagin et entama un savant mouvement qui, chose horrible, fit monter en elle une chaleur qu'elle n'avait plus ressenti depuis des semaines et le jour où elle était tombée sous la coupe de Diaz. Ce vieillard était un expert dans ce genre de caresses intimes et elle vit aux regards qu'il lui jetait qu'il prenait une joie immense à la honte que faisait naître en elle ce plaisir que sa main lui procurait. Il en profita pour l'embrasser goulument. Quand il la relâcha, elle mit quelques secondes pour reprendre son souffle. Il profita de son désarroi pour la saisir par les épaules et la retourner. Il la fit se cambrer brusquement. Il posa une main ferme sur son cou, lui interdisant tout mouvement et de l'autre il commença à lui triturer doucement l'anus pour lui évaser l'œillet. Elle se mit à crier, comprenant ses intentions. Ni Diaz ni Humberto n'avaient jamais utilisé cet orifice et elle n'avait jamais envisagé subir cet outrage, avant ce soir. Elle dodelina ses fesses dans l'espoir d'échapper à cette horreur mais il la frappa violement au niveau des reins. Elle se plia presque en deux sous l'effet de la douleur.

- Arrête de bouger, petite conne, ordonna -- t -- il.

En pleurs, autant sous l'effet de la peur que de la douleur, elle comprit qu'il pouvait lui faire affreusement mal. Il la força à reprendre sa position cambrée et elle sentit son gland qui pressait sur son œillet anal et, vaincue, elle se contenta de serrer les dents en fermant les yeux.

Elle dut cependant les rouvrir quand il la pénétra sans ménagement entraînant une vague de douleur bien pire que celle qu'elle avait ressentie lors de son premier viol subi par Diaz ni même quand Humberto se livrait à ses jeux pervers sur elle. Il entama alors de la limer, lui arrachant des cris à chaque aller retour. En dépit de son âge, il semblait encore plus viril que ses deux partenaires réguliers et son enfer sembla durer une éternité d'autant plus qu'il prenait plaisir à jouer avec elle, ressortant parfois totalement de sa cavité anale pour y replonger immédiatement après. Au bout d'un certain de ce traitement, elle atteint un cap de non retour et elle plaqua ses mains contre la paroi de douche, se concentrant seulement sur sa douleur. A ce moment, elle n'était plus qu'un anus en feu attendant la libération. C'était visiblement, ce moment que le juge attendait. Il se figea soudainement en elle et il jouit au fond de ses entrailles. La sensation de chaleur qu'elle ressentit ne lui apporta bien entendu aucun réconfort et quand il la relâcha, elle s'effondra pour se recroqueviller dans le coin de la douche ; un endroit que malheureusement pour elle, elle ne connaissait que trop bien.

*********************************************

Comblé, le juge quitta la gamine de Diaz la laissant totalement anéanti. Comme il s'y était attendu, elle était toujours vierge de l'anus, Diaz détestant la sodomie contrairement à Angel et lui-même mais il appréciait bien d'autres pratiques qu'elle allait bientôt découvrir et qui lui ferait penser à cette soirée avec nostalgie.

En sortant de la salle des douches, il trouva l'autre chienne du tenancier collée derrière la paroi, l'air horrifiée. Il ne fut pas du tout étonné de la trouver là. Après le départ de la gamine, elle avait dû de nouveau reprendre la queue du juge en bouche afin de faire renaître une érection suffisante pour la suite des opérations et Diaz lui avait intimé l'ordre d'assister au spectacle. Le juge ne doutait pas une seconde que le maître des lieux n'allait pas se gêner pour expliquer à la gamine le rôle joué par la plus âgée dans son humiliation, histoire de renforcer encore l'inimitié entre les deux. Un jour, il ordonnerait à l'une de faire mal à l'autre et il les conditionnait pour qu'à ce moment --là, elles n'aient aucun remord. Cependant ce n'était pas le problème du juge et il voulait encore tirer un peu de plaisir de cette belle soirée. Il plaqua Delphine face contre mur, elle se mit à pleurer comme une enfant, certainement encore sous le choc de la scène à laquelle elle avait assisté. Il se colla à elle et planta un doigt dans son anus, ses sanglots redoublèrent.

- La prochaine fois, promit -- il, ce sera ton tour.

Il lui lécha le cou, remontant jusqu'à sa joue droite, son doigt jouant avec son œillet anal mais il savait qu'il n'avait plus la force de la pénétrer. Il la libéra alors, la laissant s'échapper en pleurs, satisfait de son effet.

En quittant le « Fundo », une question le taraudait cependant. Diaz ne lui avait pas expliqué comment il comptait asservir Caroline Georges qui était quand même une femme d'un autre gabarit que les cibles habituelles qu'ils avaient chassées jusqu'à présent. Même cette Delphine n'était en réalité qu'une fonctionnaire municipale subalterne qui avait obtenu son poste par la grâce de sa mère pas un ingénieur de haute volée responsable de projets qui avait su s'imposer dans les hautes instances régionales. De toutes leurs cibles, il n'y avait que Bella Cathy, l'une des cibles d'Uron qui pouvait lui être comparé.