Le Champagne et Ses Suites

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

- Autant faire la chose tout de suite, dit- il. Elle est partie prendre le café chez une copine, donc le champ est libre.

J'accompagne Adam jusqu'à chez lui. Dans son bureau, il ouvre un tiroir et sort un album. On retourne au salon et il l'ouvre sur une table basse. Il y a des photos de son mariage, auquel j'ai assisté en témoin. Farida est radieuse, ce qui la rend encore plus jolie.

- Elle n'aime pas vraiment se laisser prendre en photo, m'explique Adam. Je suis obligé d'attendre qu'elle veuille bien ou bien d'en prendre au vol. Ah, les voilà. Nos dernières vacances.

Il me tend l'album. Farida en maillot une pièce blanc, qui met en valeur sa peau bronzée. Nous avons raison, Charlotte et moi. Sous ses robes fermées jusqu'au cou, avec de longues manches et qui descendent jusqu'à mi-mollet, Farida cache un corps de mini-Vénus. Tout est en proportion avec ses un mètre soixante, mais elle a des contours de star du cinéma des années cinquante. Elle doit faire du quatre-vingt-dix au moins, et même aplatis par le Lycra du maillot, ses seins sont superbes. Elle doit être à peine sortie de l'eau, on voit les gouttelettes sur ses épaules, et ses tétons durs sont en relief majeur.

- Purée! Mais je n'avais aucune idée! L'exclamation involontaire m'échappe comme une explosion. Si ses étudiants de terminale savaient!

- Pourquoi tu crois qu'elle se fringue pour être invisible? N'importe quoi pour qu'il ne leur passe pas par l'esprit que leur prof de maths est une jeune femme. Et encore il y en a qui lui font du plat!

- Je les comprends. Si elle avait été la mienne, je n'auras rien appris du tout à force de baver!

- Attends. Tourne la page.

Farida en vacances c'est une toute autre histoire. Des short, des minijupes, des décolletés qui mettent en valeur cette magnifique poitrine. Elle doit frôler les 90- 60- 90 légendaires de Marilyn Monroe. Elle a un sourire à mille watts, qu'on ne voit pas souvent. Je tourne encore une page, et...

- Bordel! Jamais je n'aurais deviné...

J'en ai la mâchoire qui pend. Une seule photo, agrandie pour couvrir toute la page de l'album. Farida en short...et c'est tout! A l'air libre, ses seins sont des obus. Pour être sensationnelle, Farida en topless on ne demanderait pas mieux. Et elle est fière de se présenter ainsi, son sourire le dit. Et puis sa main droite, qu'on ne voit pas! Elle est enfouie dans le short, et si elle ne se tripote pas la foufoune, elle en fait sacrément semblant!

- Hé les garçons! Vous faites quoi, exactement?

Je ferme brutalement l'album. Depuis la porte ouverte du salon, Farida nous regarde, et n'a vraiment pas l'air d'apprécier. Adam balbutie, mais n'arrive pas à sortir un mot.

- Comme ça on se branle sur les photos privées des amis, me dit-elle.

Il y a longtemps, j'ai compris qu'une bonne majorité des femmes ont un sixième ou même un septième sens de quand les hommes mentent. J'ai trouvé que ne pas essayer de dissimuler est le moyen de faire passer l'orage éventuel.

- Tu nous as eus, je dis. Je plaide coupable. Mais deux choses. Tu es d'une beauté épatante sur ces photos, et je ne les aurais jamais vues, si, par pur hasard, Adam ne s'était pas aperçu d'une photo de Charlotte que j'avais dans mon portefeuille.

- Une photo dite intime, je suppose. Farida soupire. Dans ce cas-là, la réponse logique aurait demandé que Charlotte en voie une du même genre d'Adam, plutôt que de me montrer à toi, non?

- Logiquement, oui. Je sais que je n'aurais pas dû voir cette photo, mais je ne peux pas le regretter, non plus. Tu es magnifique!

- Aussi magnifique que Charlotte? Farida s'adresse à son mari.

- Euh... Dans un autre genre, disons, répond-il. Mais oui, certainement.

-Alors, cette fameuse photo...dans un autre genre, je vais être la seule à ne pas l'avoir vue? L'ironie résonne dans la voix de Farida.

Je suis interloqué. Ça, je n'avais pas vu arriver. Si la photo avait été une simple topless ou même une nue, je n'aurais pas hésité, mais...

- Montre-la-moi, merde! Farida est impérative. Je sors la petite Polaroïd et je la lui tends. Un grand silence tombe pendant qu'elle examine ma femme dans cette photo tellement...quoi? Pornographique? Obscène? Érotique? Le mot juste reste toujours introuvable, du moins pour moi.

- Elle a pris cette position volontairement? On sent que Farida s'inquiète pour Charlotte.

- Oui, tout à fait. C'est elle qui l'a choisie.

- Avec ces...trucs?

- Oui, ça aussi. Elle a aimé.

- Elle savait que tu la prenais en photo?

- Elle me regarde, donc logiquement oui.

- La logique n'y est pour rien! Elle a vu le résultat? Elle a réagi comment?

- Elle a été choquée par la preuve indéniable de ce qu'elle a fait, je crois. Elle a dit qu'elle se trouvait obscène, mais d'un ton qui m'a fait supposer que cette pensée ne lui déplaisait pas et l'excitait, même. Tu nous aurais vus cinq minutes plus tard, tu en aurais conclu que j'avais raison.

- Hum. Trop d'informations, merci. Tiens, voici ta photo. Fais attention à ne pas la laisser traîner. Tu nous laisses, s'il te plaît, Yves? Monsieur et moi avons des choses à nous dire.

Face à Farida en mode "enseignante sérieusement mécontente", je reprends la photo et je me tire.

Le soir chez moi, je me sens obligé de raconter ce qui s'est passé. À ma grande surprise, Madame rit quand je lui explique le déroulement des événements. Elle a trouvé le vibro là où je l'ai balancé, mais ne s'est pas rendu compte que la photo avait disparu. Ce qui l'intéresse davantage, c'est que je lui fasse une description minutieuse du corps de Farida.

- Ses seins sont aussi beaux qu'ils en ont l'air? me demande-t-elle.

- Ils sont d'une beauté, oui, je dis, anxieux de ne pas dénigrer la jolie petite poitrine de ma belle.

- Je suis jalouse.

- A cause de leur ampleur?

- Non! Parce que toi, tu les as vus et moi, pas. Tu crois que, maintenant qu'elle sait que nous faisons quelquefois des folies, elle s'habillerait autrement si on les invitait?

- Aucune idée. Je me vois difficilement dire à Adam qu'on s'attend à ce que Farida vienne dîner chez nous à moitié à poil!

- Idiot. Mais maintenant que tu sais comment elle s'habille en vacances, ce serait bizarre si elle arrivait en tenue de boulot comme les autres fois, non?

- Peut-être. C'est toi qui les invites ou moi? Et dîner ou apéro? Seuls ou avec d'autres?

- Pas toi et seuls! Ils savent de nous...et surtout de moi...des choses que je n'ai pas l'intention de partager plus largement. Ils vont vouloir en discuter...du moins Farida voudra.

- Tu es sûre? Comment tu sais ça?

- Je suis une femme, elle aussi, voilà tout.

- Ah.

Plus besoin de discuter. Charlotte appelle Farida et ils sont invités pour le samedi d'après.

La veille, je croise Adam en ville. Quand il m'invite à prendre un café, je sens qu'il a quelque chose à me dire. En effet, assis à la terrasse avec des tables vides autour de nous, il est pressé de déballer son sac.

-- Je dois te remercier, me dit-il. Cette histoire de la photo a rallumé le feu pour Farida et moi. Elle a retrouvé son enthousiasme, son imagination érotique aussi. Te laisse pas tromper par sa tenue habituelle. C'est une vraie petite allumeuse à ses moments. Tu verras, du moins je l'espère. Elle n'arrête pas de me parler de Charlotte, de comment elle est faite. Il va falloir qu'on fasse attention, toi et moi, de ne pas avoir l'air de s'attendre à... qui sait quoi? Mais ça m'étonnerait pas que vous retrouviez une Farida un peu différente, disons. Je ne dis pas plus...et toi, tu ne dis rien, compris?

- Je ne comprends rien à ce que tu radotes! Mais pas un mot, promis, juré.

Je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre chez moi, non plus. Charlotte ne veut pas que je l'aide à préparer quoi que ce soit et quand je propose de faire les courses nécessaires, elle me dit qu'elle s'est occupée de tout et que je ferais mieux de la laisser tranquille. Le jour arrive, elle me dit de lui foutre la paix. Je sors le vélo et je pars faire un tour jusqu'à une heure qui me laissera le temps de me doucher et m'habiller avant l'arrivée de nos invités.

Quand je rentre chez nous, la porte de notre chambre est fermée. Je commence à l'ouvrir, mais je la referme vite fait bien fait quand une voix impérative crie « Non! ». Je prends ma douche et quand je sors, Charlotte est prête. Elle a mis la robe de la séance de photo, verte, floue, mi-cuisse. Elle s'est maquillée un peu plus que d'habitude. Le soir du Champagne, elle est entrée dans le salon les jambes nues et sans chaussures, alors que maintenant, elle a ses talons de cinq centimètres, qui font qu'elle n'est qu'un peu plus petite que moi. Je ne reconnais pas les dim-up blancs qu'elle porte (elle ne met jamais de collant, donc logiquement...). J'ouvre la bouche pour commenter cette vision de beauté sensuelle.

« Va t'habiller. Ils arrivent dans cinq minutes, me dit-elle. Pas la peine de discuter quand elle prend ce ton-là, alors je m'éclipse pour me fringuer. Je suis sur le point de sortir de la chambre quand ça sonne. Charlotte fonce pour me devancer et ouvrir à nos invités.

Comme moi, Adam n'est pas connu pour son élégance, et s'il a une chemise repassée et un jean propre, il ne faut pas s'attendre à plus. Par contre, Farida...

C'est la troisième fois qu'ils viennent chez nous en couple. A chaque occasion auparavant elle a les cheveux couverts et une longue robe couleur boue depuis le col fermé bien haut, jusqu'aux mollets où on voit un pantalon dessous. Aucune trace de maquillage. Pas ce soir.

Elle a de magnifiques cheveux ondulés noirs et brillants qui lui tombent sur les épaules. Son décolleté est relativement modeste, mais laisse deviner ces superbes seins que j'ai vus au naturel...en photo seulement, hélas. Son chemisier multicolore met en valeur sa peau café au lait, et sa jupe, qui lui arrive à cinq centimètres au dessus du genou, est blanche, style portefeuille. Ses jambes nus et de jolis petits escarpins brodés complètent la transformation. Elle est sensationnelle, mais c'est Charlotte qui siffle en admiration.

- Ouah! Comme tu es belle, Farida! Si j'avais su, j'aurais fait un plus grand effort!

- Arrête ton char, Ben Hur! dit Farida qui affiche son sourire éclatant. Tu es très belle, et tu le sais. Cette robe te va très bien. Au fait, tiens. Une petite contribution. Elle tend une bouteille de Champagne à Charlotte. Je n'ai pas besoin de regarder de près pour reconnaître la marque.

Madame rosit et me passe la bouteille pour que je la mette au frigo.

- Un apéro? dit-elle. Yves, tu ramènes les deux demi-bouteilles? Elles doivent être bien fraîches...parce que j'ai du Champagne, moi aussi! Du sec et du demi-sec, selon les goûts.

Adam et Farida se regardent. Il est évident qu'ils ont du mal à ne pas pouffer de rire. Moi je garde une figure strictement neutre, mais mon cerveau danse un tango effréné dans ma tête. Que peut bien manigancer ma femme? Ou est-ce mon esprit mal-tourné qui crée une liaison robe-Champagne-sexe?

Au salon, Charlotte nous sert à boire. Je ne me suis pas trompé, si elle n'a certainement pas pu nous payer le vin de l'autre fois, celui de ce soir est de la même marque et les bouteilles ont la même forme. On trinque, on boit et les petites bouteilles sont bientôt vides.

Elle retourne à la cuisine chercher la bouffe, et Farida l'accompagne. On les entend qui rigolent ensemble. Adam et moi, on cause foot. On passe à table, où Charlotte nous présente une sélection de petits plats épicés. Pour boire elle sort encore une bouteille de Champagne très sec, et je remarque que ma belle et notre invitée ne se gênent pas pour en reprendre. Quand on quitte la table, d'après les étincelles dans les yeux de ma femme, elle est bien partie...mais vers quoi? Un sourcil levé d'Adam me dit que Farida, aussi, a un petit coup dans l'aile.

On s'installe dans le salon à nouveau. Nous deux sur le sofa, nos invités en face de nous dans les fauteuils. Ceux-ci sont assez mous et profonds, et la petite Farida s'y engouffre, ce qui fait remonter sa jupe de manière intéressante.

- Tu as fini de lorgner sous la jupe de Farida? me demande Charlotte à haute voix.

- Qui sait quand j'aurai la chance de la voir habillée de façon aussi appétissante? Autant profiter un max de l'occasion, non? Je parie que si ta robe était remontée aussi haut que la jupe de Farida, Adam regarderait avec énormément de plaisir!

- Tu crois? Alors tiens, Adam, regarde!

Et mon épouse remonte sa robe jusqu'à révéler son slip préféré, en dentelle verte, qui cache la fente de son minou et très peu d'autre. De là où il est assis, mon ami à une belle vue sur l'entrejambe de ma femme et il s'y donne à cœur joie. Charlotte rougit, mais elle ne se démonte pas.

- Ça ne te suffit pas, Adam? Regarde! Ils ne sont pas gros mais ils sont mignons, non?

Elle prend l'ourlet de sa robe à deux mains et la soulève carrément, ce qui expose sa poitrine nue aux regards d'Adam, mais aussi à ceux de Farida, qui semble fascinée par les petits seins de ma femme. Je remarque que notre invitée se tortille un peu, comme si quelque chose la démangeait dans sa culotte.

- Qu'est-ce que je suis plate, par rapport à toi, soupire Charlotte, sa voix un peu voilée par les effets du Champagne qu'elle a bu. Toi, tu as une vraiment belle poitrine. Je comprends tout à fait pourquoi tu te fais si discrète au lycée. Tu te ferais bigler à longueur de journée.

- Exactement. Tu as bien compris, répond Farida. Même en robe ou jupe normale, certaines de mes collègues se font bigler tout le temps. Je me vois mal me pointer avec une robe comme la tienne!

- Si tu le faisais un jour, je retournerais à l'école, je blague.

- Moi, aussi, déclare Charlotte. Ce n'est pas juste. Vous deux, vous m'avez vue en photo dans une position et une situation des plus... Elle s'arrête. Elle ne trouve pas le mot, le Champagne aidant.

- Libres? suggère Adam.

Farida rigole, un rire alcoolisé chez elle aussi.

- Plutôt occupée, dit- elle, derrière comme devant!

Ma femme est rouge pivoine.

- Allez-y. Moquez-vous de moi si vous voulez. Mais moi, j'y ai pris un pied merveilleux, et ça même avant de me soumettre aux désirs de monsieur que voici.

- Vous faites des photos comme ça depuis longtemps? me demande Adam.

- Non, c'est récent. Et ce ne sont que des Polaroïd. Tes photos de Farida étaient nettement supérieures du point de vu technologique.

- Quand il les a apportées à développer, je n'étais pas du tout tranquille, dit Farida. Même qu'on était aux Caraïbes, et qu'il n'y avait qu'une seule photo où j'étais topless, celle qu'il a fait agrandir. Des photos comme celle que j'ai vue de toi, jamais on ne pourrait les faire développer dans le commerce!

- Elles ne sont pas toutes comme ça! s'exclame Charlotte. Les autres sont des photos sexy, c'est tout.

- Prouve-le! répond Farida.

- Chiche! Charlotte se lève et va les chercher. Adam me regarde, je le regarde, aussi perdus l'un que l'autre. Nos femmes nous ignorent. Charlotte revient et va vers Farida pour montrer les photos. Elle se met à califourchon sur l'accoudoir du fauteuil, ce qui révèle de nouveau son slip aux regards d'Adam et moi. Elles rigolent comme des écolières.

- Là, tu es très belle, dit Farida, en regardant une photo qu'elle fait bien attention à ne pas montrer à son mari. Moi je connais l'ordre de ces photos par cœur. C'est celle où elle cache sa figure mais montre ses seins et son slip. Farida feuillète la petite collection attentivement. Elle passe une minute au moins sur chaque cliché en faisant des commentaires à voix très basse. Adam et moi faisons semblant d'écouter la musique que j'ai mise, et en finissant et en rechargeant nos verres.

- Elle est où, la fameuse photo porno? demande Farida enfin.

- Tu es sûre de vouloir la revoir? dit Charlotte. Elle n'est pas flatteuse pour moi.

- Quand même, oui.

Charlotte repart la chercher et revient une minute plus tard.

- Elle a l'air d'avoir été souvent regardée, dit Farida. Il faudra faire attention, ou on ne verra plus l'image. Si j'avais une photo de moi dans cette position, je la garderais précieusement, plutôt que de laisser mon lascar la partager avec ses copains. Et elle serait unique. Je ne me verrais pas prendre cette pose plus d'une fois!

- Tu n'as jamais essayé ça, Farida? C'est Charlotte qui demande.

- Dans mon....? Une bouteille? Un tournevis? Les deux? Non, jamais. Ça t'a fait quoi comme effet?

Ma belle soupire. Elle a commencé à se balancer d'avant en arrière, les yeux mi-clos. Adam regarde, étonné, parce qu'il est évident que mon épouse est en train de se frotter le minou contre l'accoudoir. Le triangle de son slip a glissé dans sa fente, et on peut voir les lèvres de son sexe, qu'elle écrase contre le cuir.

Sa voix se fait plus langoureuse...

- C'était un de ces moments où plein de bonnes choses se réunissent, elle commence. Un super vin, un homme qui me dévore des yeux encore plus que d'habitude... Je me sentais belle, et aussi un peu, comment dire? Louche, peut-être, ou polissonne? Yves avait mis du Django Rheinhart, et ça donnait un air de boîte de nuit d'avant guerre. Il manquait la fumée et l'odeur de cigarette, mais on ne fume pas, et ç'aurait été trop. Je savais qu'il voulait des nues plus osées et je sentais que j'étais partante pour ça. J'ai bu plus que ma part de la bouteille, donc adieu mes réticences!

- Et la dernière photo? Farida veut savoir.

- J'étais hyper-excitée. Le fait de pouvoir me lâcher aussi totalement devant l'objectif, sans le souci de faire développer les photos dans le commerce, m'a allumée incroyablement. J'étais prête à n'importe quelle folie à ce moment-là.

Je l'interromps.

- C'est ce que j'ai ressenti aussi. Que Charlotte était disponible comme jamais. Dans la position où elle était, normalement j'aurais titillé sa rondelle avec ma langue.

- Oh oui! j'adore ça!

- Mais c'était impossible avec la bouteille. Sa rondelle me faisait des clins d'œil, pour ainsi dire. Et voilà. Le tournevis était à portée de main...

- Le choc quand Yves m'a enfoncé ça! Mais qu'est-ce que c'était bon! Être doublement pénétrée de la sorte... impossible à faire comprendre à quelqu'un qui ne l'a jamais fait.

- A ton avis je devrais essayer?

- Oh, Oui! Au moins une fois dans ta vie.

- Chiche! Et tout de suite!

- T'es sûre, Farida? demande Adam à sa femme, qui est décidément pompette.

- Tu crois que je me suis habillée ce soir pour mourir ignorante? Faire quelques folies en vacances m'a plue. J'admets que ta photo m'a choquée, Charlotte. Je savais que tu étais belle et bien faite, mais te voir comme ça... Tu me jures que tu n'as pas été forcée de le faire?

- Ah non! C'était incroyablement bon...et comme j'ai dit, un de ces pieds! Elle en a les yeux qui brillent de plus en plus.

- A toi de jouer, Rida, dit Adam. Si tu en as vraiment envie, vas- y.

- Si tu nous faisais un striptease? suggère Charlotte. Ce serait chouette. Dis-moi ce que tu veux comme musique.

- Tu as du Raï? Quand j'étais lycéenne, ma copine Hana et moi, on s'enfermait dans sa chambre et on dansait, en s'imaginant devant des garçons admiratifs, dit Farida. Elle s'extirpe du fauteuil, ce qui me vaut la confirmation qu'elle porte un slip noir.

- Désolée, je n'en ai pas.

- Il y a une cassette dans la voiture. Je la cherche? dit Adam.

- Bonne idée. Ce sont mes chansons préférées.

Adam fait une grimace.

- Surtout ne la laissez pas chanter! C'est une supplice quand on a des centaines de kilomètres à faire!

- Tais-toi et va me chercher ma musique, ou je change d'avis!

Il se lève et sort, presqu'en courant. Même pas une minute plus tard, il me tend la cassette.

La bande démarre. Farida se met au milieu de la pièce, avec nous, son public, autour d'elle. Elle se perd dans le rythme, on dirait. Elle se déhanche langoureusement, les yeux à moitié fermés. Elle défait la ceinture de sa jupe. Elle fait semblant de la laisser tomber par terre, mais à chaque fois la récupère au dernier moment. Finalement...