Le Cadet

Mais avant d'en arriver la, Bruce fit jouir cinq fois cet après midi la, madame de la Bretèche. Il la quitta le soir épuisée de plaisir, les yeux cernés d'une fatigue tant physique que nerveuse, Hélène était épuisée avec le ventre douloureux d'avoir été pilonnée pendant deux heures durant. De plus, elle s'avisa une fois qu'elle eut remis les pieds sur terre, qu'elle s'était donnée sans précaution aucune et qu'elle avait laissé son amant jouir en elle à plusieurs reprises.

Dès qu'il eut refermé la porte et se fut enfuit, elle fit couler un bain dans lequel elle se glissa avec délice après s'être lavé le sexe à l'eau froide à l'aide de sa poire de caoutchouc.

Bruce revint au presbytère plus penaud que jamais. Quand Kermarec le vit ainsi, il s'approcha et lui mit la main sur l'épaule. « Ne t'en fait pas! Je te l'ai dit, tu en verras d'autres et de plus vicieuses. Madame de la Bretèche est parmi les plus désirables de nos paroissiennes, mais tu verras que parfois, tu seras confronté à d'autres, moins jeunes moins belles voir même de vieilles femmes, mais non moins vicieuses et exigeantes. »

« De vieilles femmes? Que veux tu dire? »

« Le sexe n'a pas d'âge mon vieux! Même passé la soixantaine ou encore plus âgées, elles en veulent tu sais! »

« Et....que fais tu dans ces cas la? »

Kermarec partit d'un grand rire, « Que fais tu du sacerdoce? Tu es la pour servir et venir en aide à ton prochain....en toutes les circonstances! »

« Tu veux dire que .... »

« Oui mon vieux, il faut parfois faire le sacrifice de soi! »

Bruce resta sans voix à regarder son ami qui se moquait de son incrédulité. Comment se pouvait il que de vieilles femmes... Il pensa à sa propre mère qui n'était pas si âgée, il se souvint du jour de son ordination quand elle l'avait serrée dans ses bras, qu'elle avait senti son sexe dur dressé sous sa soutane. Il se souvint, ému, du regard qu'elle lui avait porté après leur étreinte.

« A quoi penses tu? » Lui lança Kermarec.

Bruce rougit violemment, « A rien! »

« Allons, ne sois pas si coincé, je vois bien que ton émotion est forte, alors à quoi penses tu? »

« Je pense à ma mère »

« A ta mère? Je ...je n'ose comprendre. »

Bruce lui expliqua l'incident de ce jour si spécial dans la vie du jeune prêtre.

Kermarec demeura pensif, il regardait Bruce différemment désormais, « Ainsi tu as bandé quand ta mère t'a prise dans ses bras? »

« Oui, je te l'avoue. »

« Mais, je ...vous n'avez jamais été plus loin? »

« Non! » se récria Bruce, soudain choqué par Kermarec, « Non! » comment peux tu?

« Holà mon ami, ne te brusque pas ainsi! Tu sais, tu en apprendras d'autres par la confession!

Bien sûr au séminaire Bruce avait été éduqué en ce sens il savait que ces choses-là existaient. L'inceste était au programme et les prêtres ses éducateurs lui avaient dit à peu près tout sur le sujet et bien sûr au cours du temps dans sa paroisse Bruce allait se rendre compte de la réalité de l'inceste lové comme un serpent au sein des familles.

Autant de choses qui troublaient le jeune prêtre dont la bite se dressait toujours aussi triomphante sous sa soutane. Il apprit peu à peu à aimer et à conduire une confession qui poussait ses ouailles aux confidences les plus troublantes. Sa joie était sans bornes quand il voyait sur les bancs de l'église Mme de la bretèche venir confesser ses turpitudes, il prenait un malin plaisir à lui sortir les vers du nez et c'est ainsi que petit à petit il apprit tout de sa vie passée. En fait Hélène n'était autre qu'une jeune prostituée qui avait trouvé en son mari le moyen de quitter sa triste condition et de s'élever au rang de bourgeoise.

Dès lors les scrupules de Bruce disparurent, il se rendit plus volontiers chez les la Bretèche un peu comme on se rend au bordel. les enfants de la Bretèche étant tous pensionnaires, les contacts avec Hélène étaient ainsi facilités. Libre de son temps elle recevait Bruce quand il le désirait et les deux amants roulaient et roulaient encore dans le lit conjugal qui grinçait sous eux.

Kermarec avait rengainé ses remarques grivoises, les choses en somme, se normalisaient et les deux prêtres, devenus définitivement amis, se faisaient des confidences mutuelles sur leurs bonnes fortunes.

Kermarec régalait une veuve plus si jeune puisqu'elle avait atteint la soixantaine mais qui demeurait cependant une excellente amante au lit. Cette liaison durait depuis plus de dix ans à la satisfaction du prêtre et de la femme. Cependant Kermarec, de temps à autres se permettait quelques infidélités pour subvenir aux besoins pressants de quelques épouses de marins partis un peu loin de leurs femmes.

Bruce quant à lui resta fidèle à Hélène l'année qui suivit leur première rencontre. Le mari d'Hélène revint, trouvant sa femme en grande forme, aimante et amante, l'un ni l'autre ne se privèrent guère des jeux de l'amour et le ventre d'Hélène s'arrondit pour la cinquième fois.

Le mari d'Hélène étant désormais présent le prêtre se détourna petit à petit car leurs rencontres étaient devenues plus délicates, et s'avançant dans la grossesse Hélène finissait par trouver le prêtre trop membré au vue de son état.

Dès lors Bruce, se tourna vers d'autres femmes plus disponibles et qui réclamaient à leur tour les bienfaits de sa queue. Il en eu de jeunes et de plus âgés, des femmes seules, des femmes mariées, des femmes dont les maris étaient stériles et qui après dix années de mariage soupiraient se désespérant d'avoir un jour une descendance. Bruce fut sollicité en temps qu'étalon et après plusieurs années en poste il se murmurait au presbytère qu'il était le père de cinq à six enfants dans la paroisse. Personne jamais ne lui en tint rigueur, personne ne lui posa de question et la vie suivie son cours nimbé de mystères et de secrets lovés au sein des familles croyantes et muettes.