Le Cadet

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Les mois d'un jeune prtre qui dcouvre la vie.
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Bruce était le cadet et depuis sa plus tendre enfance il connaissait son destin. Dans sa famille, vieille famille noble dont l'origine se perdait dans la nuit des temps, le destin des enfants s'écrivait en lettres de marbre au fronton de leurs jeunes vies: l'ainé se destinerait à l'armée, et le cadet se donnait à l'église. Il en était ainsi depuis toujours et ce n'est pas la République qui aurait changé les choses, les De Heuretebise savaient où était leur devoir et rien n'aurait fait dévier un rejeton de son chemin tracé de toute éternité.

Gaétan, l'ainé, était déjà au prytanée et suivait fièrement, souvent en serrant fort les dents, mais il suivait, les cours prodigués par des officiers pas vraiment très tendre avec les jeunes. Bruce lui, était resté plus longtemps auprès de ses parents mais son éducation avait été tout de même emprunte de la rigidité dont les De Heuretebise savait faire usage. Dès l'école élémentaire chez les frères, Bruce fut pris en main par les prêtres et dument chapitré sur son avenir qu'on lui décrivait exaltant.

Et puis vint l'âge du petit séminaire, il lui fallut quitter le cocon familial à onze ans, surtout les jupes de maman, il y eut un intense moment d'émotion qui lui amena les larmes au coin des yeux, émotion vite réprimée quand il croisa le regard froid de son père. Au fond, le jeune Bruce se dit que la où il allait, peut être trouverait il un peu plus de chaleur humaine.

Les premiers temps furent néanmoins assez difficile, l'adaptation à sa nouvelle vie fut plus longue qu'il ne l'aurait cru, et le soir bien souvent il versa une larme en secret, sur son oreiller. Pour le reste, la discipline au séminaire lui sembla tout à fait acceptable au vu de ce que son père lui imposait au château familial. Le lever le matin à six heures été comme hiver, les ablutions à l'eau froide, torse nu, tout ceci en communauté, Bruce y était habitué. Le plus dur fut peut être la promiscuité et la proximité des corps, le jeune garçon se trouva gêné les premiers temps, il vit bien les regards sournois de certains de ces congénères ou même les regards torves des surveillants mais en fin de compte il ne s'en préoccupa plus.

Avec le temps il apprit bien des choses, les petites anomalies sous les douches ou bien le soir dans le silence et la pénombre du dortoir, les silhouettes qui se glissent sans bruit vers un lit ou un autre, les halètements sourds dans le noir, mais Bruce restait relativement indifférent à cet environnement trouble. Il était la pour une mission à accomplir et cette mission, il la mènerait à bien contre vent et marée.

Cela lui valut un statu un peu particulier, un frère professeur se rendit compte de la foi du gamin et il le prit sous son aile. Le père Emile était proche de ses élèves, il lui fut facile de gagner la confiance de Bruce qui se remit totalement à l'enseignement de son professeur.

Le père Emile faisait tout faciliter les études de Bruce, répondant sans faille à la curiosité aiguisée de son élève, le tenant par l'épaule pour une promenade dans le parc où il lui parlait de la vie exaltante de l'homme d'église, de l'évangélisation, de la puissance de l'Eglise, de la fierté de servir, etc... Bruce buvait ses paroles littéralement, il lui tardait de partir lui aussi, à la conquête du monde et de vouer sa vie à Dieu. Bien souvent le père Emile devait refreiner son élève, il le faisait toujours de sa voix douce et paternelle, maniant le prêche et la rhétorique, il tenait d'une main habile les rênes de son fougueux cheval.

Ainsi allait la vie du collège, Bruce étudiait dans le plus grand respect de ses professeurs, mettant toute son âme à la connaissance qui le délivrerait de l'obscurantisme où il se sentait encore plongé. Tout allait bien et les deux premières années passèrent comme en un rêve, Bruce voyait sa foi grandir de jour en jour, il se projetait avec exaltation dans un avenir de prière au service du seigneur.

Il atteignit ses treize ans, et cette année la changea pas mal de choses dans sa vie. D'abord il regarda mieux autour de lui, fut surpris du nombre de ses congénères qui la nuit se glissaient d'un lit à l'autre, parfois allant même jusqu'à se glisser dans la pièce où le surveillant avait son couchage. Il eut à repousser des avances, des attouchements sous la douche, des uns ou des autres, et poussé par la curiosité il découvrit la masturbation collective, les caresses et on lui parla même de choses qu'il n'aurait jamais imaginées exister au séminaire, des choses contre nature qu'il avait apprises dans la bible, qu'il n'avait pas comprises de prime abord et que le père Emile lui avait patiemment expliquées.

Ainsi, la nuit venue, les élèves de sa classe et tous les autres aussi, se livraient à la sodomie. Cela le révulsait quelque peu, jamais se dit il, il ne ferait ce genre de choses bannies par l'Eglise et ses commandements.

Bruce crut qu'il pourrait résister.

Pourtant un soir au fond de son lit il sentit quelque chose se passer en son bas ventre. Sa verge devint dure. Il pria, pria encore, mais rien n'y fit, son sexe demeurait raide. Il s'interdit de la toucher, encore moins de la caresser et il passa une nuit blanche.

En voyant sa tête le lendemain matin lors des ablutions, le père Emile lui demanda si cela allait bien. Bruce pour une fois fut évasif ce qui intrigua plus encore le père Emile.

Ce ne fut qu'après l'étude du soir qu'il put approcher son protégé et lui demander la cause de son air si fatigué. A bout de force physique et nerveuse, Bruce se confessa sans réticence. Il mit le père Emile au courant de sa nuit si pénible. Le père Emile lui conta la nuit de Jésus qui précéda la crucifixion, où il se sentit si délaissé par tous les siens et réconforta son jeune protégé.

« Cependant lui dit il, personne n'est tenu de souffrir comme Jésus, tu es homme mon garçon, rien qu'un homme, et personne ne saurait te jeter la pierre si parfois tu ....enfin, si parfois tu avais un accès de faiblesse. »

« De quelle faiblesse parlez vous mon père? » interrogea Bruce.

Le père Emile se rapprocha de lui et se pencha en confidence pour lui dire, « Personne ne t'en voudra si parfois, il te prend l'envie de te masturber. »

« Mais mon père, c'est un péché! »

« Je sais bien mon enfant! répondit précipitamment le prêtre, mais la confession est la pour soulager nos peines. Personne ne te fera jamais le grief de quoi que ce soit pourvu que tu le confesses par la suite. »

Bruce en demeura perplexe, partagé entre soulagement et honte de ne pouvoir se contrôler davantage. Cependant il se promit de lutter et cela dès ce soir.

La nuit fut une torture. Comme la nuit précédente, Bruce sentit son membre se dresser et les prières les plus ferventes n'y purent rien. Il bandait en priant, les yeux clos et les mâchoires serrées. Au petit matin, le père Emile n'eut pas de mal à comprendre ce qui s'était passé, Bruce avait une tête de déterré, pâle, les yeux cernés, il était hagard. Le père Emile sentit bien la que la situation devenait critique et convoqua Bruce dans sa chambre.

« Je vois bien mon garçon que cette nuit encore tu as du lutter. »

« Oui mon père! »

« Et...as tu cédé? »

Bruce releva fièrement la tête, « Non mon père! »

« Cela ne sert à rien mon fils. Ou bien tu cèdes ou bien tu deviendras fou d'obsession et de fantasmes. »

« De fantasmes? demanda Bruce, qu'est-ce que les fantasmes? »

« Oui les fantasmes, ces choses impures qui te traversent la tête et dont tu dois te séparer. »

« Quelles choses mon père? »

« Voyons, quand tu es ainsi, je veux dire ....le sexe tendu, à quoi penses tu? »

Bruce baissa la tête et ne répondit pas.

« Voyons, réponds moi en toute confiance mon enfant. »

Bruce demeurait silencieux.

« Quelle image as-tu dans la tête à ces moments la? Insista le prêtre. »

« Je.... Je n'ai pas d'image mon père. »

« Allons, mon petit Bruce, je sais bien comment fonctionne le corps humain, réponds moi franchement. »

Bruce demeurait butté.

« Penses tu à une femme? » tenta le père Emile pour l'aider.

Bruce acquiesça doucement de la tête.

« Qui? » interrogea le père Emile.

« Ma mère » Répondit Bruce dans un souffle.

« Hé bien voila! Mon garçon! Il suffit de l'admettre. ....Et comment la vois tu? »

« Je la vois nue mon père. »

« Nue? Tu l'as donc vue nue? »

« Oh! Juste une fois mon père, et il y a si longtemps. »

« Quand était ce? »

« Il y a longtemps mon père, mais l'image de ma mère nue m'est restée gravée, aujourd'hui elle resurgit toutes les nuits mon père. »

« Hé bien tu dois t'en défaire mon enfant. »

« Comment mon père? »

« Approche. »

Bruce fit trois pas en avant.

« Défais ton pantalon. »

Bruce regarda le prêtre les yeux ronds.

« Allons, fais ce que je te dis, nous n'avons pas trop de temps. »

Alors il défit son pantalon, le prêtre le regarda faire et quand il eut le pantalon aux genoux il avança la main et descendit le slip de Bruce. celui-ci eut un début d'érection qui attira un sourire au père Emile. Il avança sa main vers le sexe de Bruce et le caressa.

« Dis moi tu as une belle bite mon garçon! »

Bruce rougit en même temps que son membre enflait entre les doigts chauds du père Emile. Quand il fut bien dur, les doigts du prêtre se refermèrent sur lui et il le branla doucement. Bruce laissa faire et il sentit monter en lui un plaisir qu'il n'avait à ce jour jamais connu. Le père Emile le regardait en souriant tout en le masturbant, « pense à ta mère mon garçon! » il guettait sur le visage de Bruce les prémices de la jouissance qui ne tarda pas à venir. Bruce eut un mouvement de recul que le prêtre anticipa et il se mit à frémir tandis qu'il était secoué de spasmes. Il fut étonné de voir jaillir de son sexe un liquide blanchâtre qui jaillit et alla maculer la soutane noire du père Emile. Bruce ouvrait de grands yeux en voyant couler le jus épais sur le noir du vêtement ecclésiastique. Rapidement, le père Emile sortit un mouchoir et essuya rapidement les trainées blanches sur sa soutane. Il sourit à Bruce, « Je suis sur que tout ira mieux maintenant, ne sois pas honteux, cela arrive à tout le monde. »

« Oh! Vraiment tout le monde? » interrogea Bruce.

« Oui mon fils, à tout le monde. »

Bruce en fut très troublé mais il quitta la chambre du père Emile soulagé.

La nuit suivante il lui revint une bandaison malgré la séance en fin de journée. En soupirant, il prit son sexe en main et se masturba longuement avant de cracher son sperme à même le drap.

Il devint clair dans les jours qui suivirent que Bruce bandait à tout bout de champs, n'importe quand n'importe où, en pleine messe, en cours, au réfectoire au milieu de ses condisciples. On peut même dire qu'à partir de ce jour la son sexe ne le tint plus en paix, bandant à tout instant, le père Emile avait à coup sur, libéré le démon qui sommeillait dans le corps du jeune adolescent.

Bruce en souffrait, il était si sincère dans sa foi! Il savait bien que tout cela était péché, il y avait bien la confession, mais l'idée de confesser au père Emile ses masturbations quotidiennes le rendait mal à l'aise, il aurait tant voulu être sans tâche.

Mais nul ne dispose entièrement de sa vie et Bruce dut se confesser avec humilité, dire au père ses frénétiques mouvements de main pendant que sous ses yeux clos défilaient les images de sa maman. Le père Emile le réconforta, lui prodiguant encouragements et l'assurant de ses prières.

Ainsi allait la vie de Bruce au séminaire. Il en fut si découragé qu'il faillit renoncer au grand séminaire qui lui ouvrait la porte vers la prêtrise. Et puis à l'idée même du scandale familial, il chassa cette idée de son esprit et continua vaille que vaille des études somme toutes brillantes.

Il entra donc au grand séminaire, Bruce était devenu un jeune homme, grand, blond, un peu rougeaud sans doute, d'autant plus rougeaud qu'il bandait, et dieu sait si dans une journée notre séminariste bandait!

Le père Emile était devenu son maitre à penser et Bruce se confessait maintenant sans honte à son mentor. Dans le secret du confessionnal, le père Emile l'interrogeait sur ses raisons de bander. Depuis quelques temps l'image de sa mère s'était un peu estompée au profit de celle d'une cousine, à peine plus jeune que lui, bien en chair, et dont il avait aperçu l'été précédent un bout de sein débordant d'un corsage. Cette image, gravée dans son esprit, le tourmentait tous les soirs, lui faisant dresser une bite que bien des hommes lui aurait enviée.

Le père Emile lui-même en fut impressionné un jour qu'il se livra encore sur le sexe de Bruce à une masturbation dont il était désormais coutumier.

« Sais tu mon cher Bruce, que les femmes aiment à prendre un membre en bouche pour le sucer? »

« Oh! Vraiment mon père? »

« Bien sur, elles sucent leurs amants qui raffolent de ce genre de caresse buccale, il faut que tu apprennes tous les vices dont les femmes sont capables si tu veux être habile à la confession. Car sais tu, elles savent bien dissimuler leurs vices pour la plupart d'entre elles. »

« Je ....j'apprendrais mon père. »

« Oui, il le faut, cela est nécessaire à un bon prêtre. »

« Un bon prêtre, dites vous? Je veux être un bon prêtre.! »

« A la bonne heure mon petit Bruce! Mais il sache que le monde est vicieux, tu dois savoir déjouer le vice. »

« Je ferai de mon mieux mon père! »

« Je n'en doute pas, mais tu me sembles bien tendre encore pour aborder le monde! »

« Que voulez vous dire mon père? »

« Oui... tu dois apprendre toi-même le vice, la façon de se servir du corps des femmes, les trois trous qu'elles ont et qui leur servent à toutes sortes de turpitudes. »

« Les trois trous? »

« Oui, mon fils, les trois trous! D'abord la bouche qui leur sert à sucer le sexe de l'homme avec leur langue qui leur sert à lécher tant le sexe de l'homme que de la femme. »

« ....de la femme?? »

« Oui mon fils les femmes aiment les femmes aussi, tout comme les hommes aiment les hommes comme tu as pu le voir au séminaire. »

Bruce demeurait interdit devant toutes ces révélations.

« Allons! Remets toi , lui dit le père Emile, tu en verras d'autres et d'une autre facture! »

« Quels sont les autres trous mon père? »

« Que tu es naïf mon fils! Mais leur sexe bien sur! Leur sexe, où tu peux entrer le tien! »

Bruce sursauta, le sien? Comment le père Emile pouvait il supposer?

« Oui; leur sexe par devant et leur anus par derrière. »

« Leur .....anus? »

« Bien sur! Leur anus! Il leur sert aussi à l'amour. C'est même pour les jeunes filles le trou principal par où elle reçoivent leur amant. »

« Mais....mais comment cela? »

« L'anus de la femme mais aussi de l'homme est très souple et peut s'ouvrir à une bite. En plus les filles bien souvent préfèrent se faire prendre par l'anus cela évite le désagrément d'une grossesse non désirée. »

« Vous voulez dire... »

« Oui! Je dis qu'une femme se fait souvent prendre par le cul pour ne pas être mise enceinte! Comprends tu? »

« Heu...je ... »

« Pour ta gouverne, sache qu'il est préférable de procéder ainsi pour éviter tout embêtement. »

« Mais jamais je .....!!! »

« Ne dis jamais, jamais, mon petit! »

« Mais je serai prêtre! »

Le père Emile soupira et mis fin à l'entretient.

La tête pleine de questions, Bruce s'en retourna à ses études.

Il apprenait vite, la foi chevillée au corps, serrant les dents, Bruce avançait sur son chemin parsemé d'embuches qu'il découvrait à chaque instant à l'aide de son mentor, jamais loin, jamais à cour pour lui ouvrir les yeux. Mais plus le père Emile lui ouvrait les yeux, plus Brice prenait des œillères pour ne voir que son chemin et avancer sur lui.

Ainsi vint le jour où il fut ordonné prêtre.

Levé aux aurores, il tomba en prière dans l'église vide et s'absorba dans une profonde prière qui lui fit oublier le temps. Il sursauta quand quelqu'un lui tapota l'épaule, il ouvrit les yeux et vit un vieux prêtre qui lui souriait.

« Allons mon fils, il va être l'heure bientôt et la cérémonie est longue et éprouvante, il est temps de vous y préparer. »

Bruce se secoua et reprit pieds ans la réalité. Mais la réalité est qu'il bandait encore sous la soutane! Il en rougit devant le prêtre qui le regardait toujours. Bruce eut l'impression que l'autre savait. Impression idiote, mais qui lui effleura l'esprit et le fit rougir. Bien vite il se leva et fila vers sa chambre pour rejoindre les autres jeunes qui comme lui, attendaient la bénédiction de l'évêque.

Et la messe commença, Bruce était toujours dans le même état et il avait l'impression que cela se voyait, que son sexe déformait sa soutane. L'office était long, effectivement, près de quatre heures de célébration de dieu avec en point d'orgue les jeunes prêtres à plat ventre, recevant la bénédiction de l'évêque. Bruce sentait sous lui son sexe douloureusement dur contre les dalles froides de l'église, il en aurait pleuré de dépit, le jour de sa consécration! Quelle honte pour lui.

Rien n'y faisait et quand la messe pris fin, il se sentit un peu soulagé en revenant vers les siens. Son père le félicita avec le froideur habituelle qui était la sienne et sa mère, très émue, le serra fort dans ses bras. Son étreinte dura longtemps, beaucoup trop longtemps aux yeux de Bruce qui sentait son sexe coincé entre son propre corps et le ventre maternel. Quand elle le relâcha, elle sembla troublée et elle regarda son fils d'un drôle d'air. Ce fut fugitif mais suffisant pour que Bruce s'en aperçoive et ne pique un de ces far qui le faisaient ressembler à une tomate en pleine canicule.

Sa mère avait sentit le gourdin que son fils trimbalait dans sa soutane!

Elle effaça bien vite son trouble et le repas de famille qui s'en suivit permis à chacun de prendre le plaisir que l'on prend aux réunions familiales. Bruce, discrètement, lançait parfois des regards vers sa mère et la trouvait parfois rêveuse, un peu hors de fête.

***

Et puis la vie de prêtre pris son cour, Bruce fut affecté dans une paroisse riche de la ville voisine, ville de garnison où il côtoyait des officiers, des bourgeois, bref, le gratin de la ville. Sa hiérarchie avait été compréhensive avec lui, eu égard à son extraction noble et l'avait expédié ici en cette paroisse opulente. Les quêtes du dimanche étaient confortables, les bourgeois rivalisant de générosité et remplissant les corbeilles d'enveloppes plutôt que de menue monnaie.

Bien vite Bruce pris plaisir à vivre ici dans des sortes de délices qui ravissaient les autres prêtres devenus gourmands et jouisseurs comme des chats. Chaque jour apportait son lot de plaisirs, plaisir de bouche d'abord, car il sévissait aux cuisines des bonnes parfaitement aptes à mitonner les bons petits plats que leurs convives s'appliquaient à vider avec la conscience tranquille des nantis. Certains des prêtres étaient instituteurs à l'école privée à coté du presbytère, d'autres avaient leurs œuvres, un peu mystérieuses, et ils s'éclipsaient en prétextant un travail urgent à faire. Le mercredi la plupart étaient de catéchisme. Ils se distribuaient les classes en fonction de leur ancienneté et ils n'était pas question qu'il y ait des privilégiés! Arrivé le dernier, Bruce écopa d'une classe de garçons fort turbulents et bavards, issus de l'école laïque et qui avaient le don de lui donner un mal de tête à chacun de ses cours. Comme à quelque chose malheur est bon, il ne bandait pas pendant qu'il avait mal à la tête et de ce fait il leur pardonnait leur indiscipline.

Les plus favorisés des prêtres, se gardaient les classes de filles, sans jamais se le révéler, elles avaient leur faveur. Ils trouvaient la matière à fantasme, des plus jeunes aux plus âgées, c'est-à-dire grosso modo de entre huit et quatorze ans, les prêtres rêvaient en imaginant leurs jeunes corps encore nubiles. Arrivées à onze ou douze ans, soit l'âge de la communion solennelle, certaines tournaient garces et les faisaient réellement perdre la tête. Les filles s'en apercevaient et en rajoutaient en leur montrant plus qu'ils n'étaient sensés voir, leur petites culottes étaient souvent fort visible par exemple et un jour, une d'elles poussa l'audace jusqu'à venir le cul nu à l'église.

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