L'Appât Du Gain (Partie 04)

BÊTA PUBLIQUE

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- Alors? demanda Noël, vous ne trouvez pas qu'elle a des seins moelleux et qui ne demandent qu'à être tripotés

- Heu... oui....

Lorsqu'il tira sur un des deux anneaux, la douleur qui avait disparu se réveilla d'un coup et elle ne put s'empêcher de grimacer un peu. Elle ne s'était fait percer les tétons que la veille et depuis, ils n'avaient pas cessé d'être martyrisés.

Le traiteur attendait dans l'embrasure de la porte pour emmener les entrées, ne voulant pas être importun. Il n'était pas pressé de servir, se délectant de la vision qu'offrait le corps de cette fille nue. Il aurait bien aimé lui caresser les seins mais il n'était qu'un employé et n'avait pas le droit à ce plaisir charnel.

- Touchez-lui les fesses pour comparer.

Florian prenait de plus en plus confiance en lui et après avoir malaxé la poitrine quelques minutes de plus, il palpa le fessier de cette femme impudique.

Clémentine fixait Clarisse, ne comprenant pas pourquoi elle était excitée de voir son père la tripoter. Elle se dit que c'était irréel et pourtant cette jeune femme se laissait toucher devant son père et son grand-père.

Comment réagirait le sien si elle faisait la même chose devant lui.

Le septuagénaire aperçut alors le traiteur à qui il fit signe de servir. Seule Clarisse n'était pas à sa place lorsqu'il déposa les assiettes de hors-d'œuvre sur la table car cette dernière restait immobile près de Florian qui parcourait son corps avec avidité.

- Si on fait affaire tout à l'heure, lui dit alors Noël, je vous la laisse pour le reste de l'après-midi.

- Comment ça?

- Je vois que vous appréciez le corps de ma petite fille. J'ai pas mal de pièces dans cette maison, aussi, si on arrive à trouver un accord, vous pourrez l'emmener dans une chambre et vous amuser avec elle.

Clémentine faillit s'étouffer en entendant la proposition faite à son père. Elle hésita à se faire entendre, ne voulant pas gâcher la transaction.

- Je ne peux pas accepter cette proposition, dit alors Florian qui avait des scrupules.

- Pourquoi?

- Mais! C'est immoral.

- Comme vous voulez, mais elle est majeure et c'est un très bon coup.

- Je confirme, renchérit Philippe. Ma fille à une chatte très accueillante et si vous avez envie de la sodomiser, pas de problèmes.

Clémentine qui bouillait en les entendant parler de la jeune femme, ne put se retenir et dit d'une voix tremblante.

- Mais vous êtes des monstres. Comment un père ou un grand-père peuvent ils faire ça avec leur progéniture.

- S'il te plaît Clémentine, tais-toi, lui dit son père qui ne savait plus trop quoi penser.

- Mais! papa!

- Écoute ton père, jeune fille et laisse le choisir lui-même ce qu'il veut. Ce n'est pas parce que tu ne le ferais pas pour aider ton paternel que tu dois juger les autres. À ton comportement on se rend compte que tu es égoïste et que tu ne penses qu'à toi.

La jeune rouquine fut outrée qu'ils puissent penser qu'elle n'aiderait pas son père. D'une voix tremblante elle répondit.

- S'il fallait le faire pour l'aider, je le ferais, je ne suis pas égoïste.

- Et si je te demandais de dévoiler tes seins ou alors j'annule toute transaction?

Ce fut Florian qui réagit en entendant Noël demander à sa fille de montrer sa poitrine.

- Ça va trop loin, dit-il, alors qu'il avait toujours la main sur le corps de Clarisse. Vous ne pouvez pas demander une telle chose à ma fille.

- Je vais le faire et leur montrer que je ne pense pas qu'à moi...

La jeune femme se leva et vint se placer à coté de Clarisse. Le problème est qu'elle portait une petite robe d'été sans manche et qu'elle n'avait pas d'autre choix que de l'enlever.

Ne voulant plus être traitée d'égoïste, elle desserra sa ceinture puis fit passer son vêtement par-dessus sa tête sous les yeux avides des trois hommes. Même son père était admiratif en voyant sa fille se surpasser pour lui, en retirant sa tenue.

Lorsque la robe tomba sur le sol, elle ne portait plus que sa petite culotte rose, dévoilant un très joli corps et une petite poitrine dont les seins en forme de poire étaient très appétissants.

- Magnifique dit Philippe qui la voyait déjà dans son lit.

Clémentine aurait bien aimé mettre ses mains pour cacher ses mamelons mais elle ne voulait pas paraître lâche. Imitant Clarisse, elle plaça ses bras le long de son corps, respirant lentement pour ne pas paniquer.

Florian cessa de caresser Clarisse pour fixer les seins de sa fille qu'il trouva magnifiques. Il bandait depuis que la petite fille de son hôte s'était déshabillée mais là, en découvrant sa fille, son membre lui fit très mal tant il était tendu.

- Approche-toi que je puisse voir s'ils sont moelleux demanda Noël.

La jeune femme, en entendant le vieux lui demander de venir jusqu'à lui, eut un moment de panique. Elle était encore vierge et à part le docteur, aucun homme ne l'avait vu nu jusqu'à présent.

Là, elle allait se faire toucher et elle eut vraiment très peur.

Elle regarda son père qui la fixait sans dire un mot, découvrant de l'admiration dans ses yeux ce qui la rendit fière. Son regard, en plus de la contempler, avait l'air de lui dire d'y aller, aussi, malgré la frayeur, elle se mit à marcher vers le septuagénaire.

Même Clarisse trouvait le jeune corps délicieux et quoiqu'elle ne soit pas lesbienne, elle aurait adoré goûter aux deux petits mamelons.

Florian, tout en fixant sa fille, s'était remis à caresser Clarisse pour son plus grand bonheur. Elle adorait être parcourue par une ou plusieurs mains, s'étant découvert ce penchant seulement depuis la veille.

Lorsque Clémentine se trouva juste en face de Noël et qu'elle vit, apeurée, qu'il tendait le bras vers elle, elle ne put s'empêcher de fermer ses paupières comme pour le faire disparaître.

Lorsque sa main entra en contact avec son globe de chair, tout son corps fut parcouru par des vagues de frissons, lui apportant bien-être mais aussi répulsion.

D'un côté elle aimait cette sensation nouvelle alors que d'un autre, elle se mit à haïr cette jeune femme qui se laissait toucher uniquement pour que son père puisse négocier.

Des deux sentiments, ce fut le plaisir qui gagna et petit à petit, alors qu'il lui palpait les seins, la honte finit par disparaître et elle ouvrit les yeux.

- Tu es vraiment très belle et tu ne devrais pas avoir peur de te dénuder.

- Heu... merci.

La jeune femme était à la fois paniquée et flattée d'être ainsi complimentée. Les caresses qu'il lui prodiguait au niveau de sa poitrine avaient un effet presque électrisant et elle sentait des picotements jusque dans le creux de ses reins.

Florian avait du mal à croire que cette jeune femme qui se laissait tripoter sans rien dire était sa propre fille. Elle était magnifique et tout en caressant Clarisse, il imagina ses mains courir sur le corps de sa progéniture.

- Bien, il est peut-être temps de manger notre entrée, dit d'un coup Noël qui n'oubliait pas qu'il avait une affaire à traiter juste après.

Clarisse fit un joli sourire à Florian avant de retourner à sa place alors que Clémentine, soulagée que cela se termine, regarda sa robe sur le sol, se demandant si elle pouvait se rhabiller.

En voyant la petite-fille de l'hôte regagner sa place en étant dénudée, elle décida de rester en culotte et alla s'asseoir à cote de son père

Durant tout le repas, les plats se succédèrent et les filles purent manger sans être importunés. La discussion tourna autour de l'entreprise de Florian qui essaya d'en faire des éloges même si les chiffres parlaient contre lui.

Parfois ce dernier lançait des regards volés sur la poitrine de sa fille sans que cela n'échappe au vieux. Philippe attendit que le dessert soit servi pour caresser en toute impunité la poitrine de Clarisse qui miaula de plaisir.

- Vous ne nous avez pas répondu si vous vouliez vous faire plaisir avec ma petite fille une fois que notre affaire sera réglée, relança Noël un sourire sur les lèvres.

Cette fois Clémentine resta silencieuse, moins choquée que la première fois. En entendant la proposition, l'homme posa la main sur la cuisse de sa fille sans vraiment s'en rendre compte. Cette dernière se crispa mais resta silencieuse, ne voulant pas mettre son père mal a l'aise.

- Je ne peux pas, ce ne serait pas bien vis-à-vis d'elle.

- Si vous avez des scrupules on peut lui poser la question pour savoir si elle est d'accord.

Ils se retournèrent tous vers Clarisse qui prit son plus beau sourire.

- J'aime faire plaisir à papy, j'adorerais vous offrir mon corps si vous en avez envie.

- Heuu... oui...

Clémentine ouvrit de grands yeux, ne comprenant pas comment son père avait accepté une telle offre. Elle ne réagit pourtant pas lorsque la main de son père se mit à lui caresser la cuisse sans penser aucunement à mal.

Le dessert fut rapidement mangé et les cafés furent bus dans un silence pesant, juste rompu par le bruit des cuillères et des déglutitions.

- Que pensez-vous si nous allions dans mon bureau pour régler notre petite affaire.

- Oui, d'accord.

Alors que Florian se levait pour suivre le septuagénaire, sa fille l'imita pour l'accompagner.

- Non jeune fille, tu restes avec mon fils et ma petite fille. Je ne traite qu'avec ton père.

- Mais, je veux vous accompagner.

- Non ma puce, restes ici, Monsieur Rochon a raison, lui demanda Florian qui ne voulait pas contrarier son hôte avant la signature.

Clémentine maugréa mais finit par capituler et resta immobile, les bras ballants, un peu effrayée de rester seule avec eux.

Lorsque les deux hommes sortirent de la pièce, Philippe ne put s'empêcher d'examiner avec insistance la jeune femme qui se tenait juste devant lui. Elle était moins belle que Clarisse mais son corps fluet et pourtant bien proportionné était très émouvant, presque juvénile

- Pourquoi ne retires-tu pas ta culotte, comme l'a fait ma fille.

- Mais! bien sûr que non, répondit elle outrée.

- Comme tu veux, mais je sais que ton père aurait bien voulu que tu le fasses.

- Non, sûrement pas, il n'est pas comme vous.

- Pourtant il est d'accord pour baiser ma fille.

Clémentine ne sut pas quoi répondre à cet argument. L'homme avait raison et elle ne reconnaissait plus son géniteur. Du coup, elle n'était plus aussi sûre qu'il n'aurait pas voulu qu'elle se mette nue s'il était resté avec eux.

Philippe, voyant qu'il aurait du mal à la convaincre demanda à Clarisse de venir sur ses genoux

La jeune femme qui se prenait au jeu, lui répondit avec un air coquin

- Bien sûr papa, comme quand j'étais petite.

L'homme recula sa chaise pour permettre à sa « fille » de venir se poser au niveau de ses cuisses.

Devant le regard médusé de Clémentine, il caressa presque aussitôt la jeune femme, faisant courir ses mains sur son ventre et ses seins, comme si c'était habituel.

- Mais!

La jeune rouquine ne savait plus quoi dire et regardait faire le quarantenaire, choquée mais excitée aussi. C'était vrai que son père lui avait caressé la cuisse peu de temps avant, mais c'était différent. Là, ce n'était pas par accident qu'il pelotait sa progéniture et même si c'était très malsain, il se dégageait de la scène qui se déroulait devant elle quelque chose qui la mettait dans un état étrange.

- Tu aimerais que ton père te caresse la poitrine de cette façon? demanda-t-il à la jeune femme en la fixant droit dans les yeux.

Il malaxait les seins de Clarisse qui ronronnait de plaisir. Clémentine, était hypnotisée par cette main qui massait avec volupté le globe de chair, venant parfois tirer sur l'anneau qui pendait du téton.

- Heu... non... c'est immoral, finit-elle par répondre après avoir hésité quelques instants.

- Tu n'as pas l'air convaincu dans ta réponse lui répondit-il en riant.

Se penchant sur l'oreille de Clarisse, il lui souffla.

- C'est à toi de jouer, essaye de l'embrasser.

Même s'il n'était pas très fin parfois, il était tout de même assez perspicace pour ce qui était de la gent féminine. Il savait que la douceur d'une femme avait plus de chances de réussir que s'il essayait lui-même.

Clarisse, qui trouvait Clémentine très jolie, ne se le fit pas dire deux fois. Elle quitta les genoux de l'homme pour s'approcher lentement de la jeune femme pour ne pas l'effrayer.

Cette dernière recula instinctivement d'un pas avant de se ressaisir. Elle avait démontré en retirant sa robe qu'elle était courageuse et n'allait pas s'enfuir devant une autre fille.

Lorsque Clarisse se plaça devant elle, elle essaya de ne pas paniquer et elle sentit son corps trembler d'excitation sans qu'elle puisse rien y faire. À 19 ans, même si elle n'avait jamais eu de rapport, elle se sentait plus en sécurité avec la petite fille de leur hôte qu'avec son fils qui lui faisait peur.

Elle frissonna lorsque Clarisse posa ses mains sur son dos nu, l'attirant avec douceur à elle.

Philippe était comme au spectacle, les regardant avec satisfaction en sachant que Clarisse lui préparait le terrain. Il trouvait la rouquine vraiment à son goût mais il devait y aller lentement.

Clémentine chancela lorsque les lèvres de la jeune femme se posèrent sur les siennes. Elle avait souvent imaginé comment serait son premier baiser mais là ça dépassait ses rêves. Jamais elle ne s'était imaginée que ce serait d'une telle douceur et d'un tel érotisme.

Toute agressivité l'avait abandonnée et elle adora sincèrement ce baiser qui la chavira complètement.

Les deux jeunes femmes finirent par oublier Philippe tant le moment qu'elles se créèrent fut d'une grande intensité. Clémentine était transportée alors que tout en l'embrassant, Clarisse ne cessait de la caresser. Elle aurait voulu ce moment éternel même si cela s'avérait impossible.

Lorsque au bout de quelques minutes, les deux femmes finirent par se séparer, Philippe ne put s'empêcher de faire un commentaire.

- Vous étiez magnifiques toutes les deux, on aurait dit deux anges.

Clémentine reprit contact avec la réalité et aima les paroles de l'homme, elle, qui était plutôt romantique. Elle ne portait sur elle qu'une toute petite culotte et elle se rendit compte, étonnée, qu'elle était moins gênée devant cet inconnu. Malgré son angoisse latente, elle avait fini par s'habituer à être presque nue alors que cela l'horrifiait peu de temps avant.

C'est alors que Noël et Florian firent leur apparition, surprenant tout le monde par la rapidité avec laquelle ils avaient réglé leurs affaires. En fait, ils avaient déjà dégrossi certaines choses par téléphone mais malgré ça, le septuagénaire affichait un sourire qui laissait deviner qu'il était très content de la transaction effectuée.

Le père de Clémentine paraissait moins heureux car son visage fermé pouvait laisser penser qu'il s'était fait avoir. Cela n'échappa pas à Clémentine qui préféra ne rien demander pour éviter de contrarier davantage son père.

- Clarisse, si tu peux accompagner Florian jusqu'à la chambre tout au fond du couloir, pour lui montrer ta collection.

- Oui papy.

- Nous, on va tenir compagnie à Clémentine le temps que vous reveniez.

Cette dernière se sentit mal d'un coup, ne voulant pas rester avec les deux hommes, surtout dans sa tenue. Pourtant elle n'avait pas le choix et resta immobile alors que son père et Clarisse empruntaient le couloir et disparaissait de leur vue.

En attendant que les deux personnes en qui elle avait le plus confiance reviennent, elle allait demeurer avec eux, habillée uniquement d'une culotte.

Son père n'avait même pas bronché en sachant qu'elle serait à la merci des deux propriétaires, comme si cela était normal. Du coup elle fut un peu perdue, se posant des questions sur ce dernier alors qu'il partait se soulager avec cette fille.

Clarisse, en voyant l'homme la suivre, espéra ne pas se tromper de pièce, elle qui n'avait jamais été au bout du corridor. Elle était excitée comme jamais car depuis le matin, elle s'était exhibée et avait été à plusieurs reprises caressée sans jamais être comblée.

Son corps demandait du sexe et elle allait enfin pouvoir le rassasier ou du moins en partie.

En pénétrant dans la dernière pièce du couloir, elle fut rassurée en se rendant compte qu'il s'agissait bien d'une chambre. Elle imaginait la tête de l'homme s'ils étaient rentrés dans un débarras alors qu'elle était censée habiter dans cette maison.

L'homme, excité par cette créature magnifique, l'enlaça pour l'embrasser mais pour la jeune femme, le baiser n'avait rien à voir avec celui de sa fille. Clarisse le trouva un peu brut et pourtant elle se laissa aller, ne voulant pas le décevoir.

- Tu es vraiment belle, depuis que tu t'es mise nue, je ne rêve que de te prendre dans mes bras. J'ai rarement vu une femme avec un corps aussi parfait.

- Merci se contenta-t-elle de répondre.

Lorsqu'il la lâcha pour se déshabiller, elle alla tout naturellement s'allonger sur le lit. Elle n'était même pas choquée d'offrir son corps uniquement parce que Noël le lui avait demandé. Elle allait recevoir beaucoup d'argent le lendemain mais ce n'était plus vraiment l'appât du gain qui la guidait. Elle prenait du plaisir à obéir aux ordres, aimant que son corps soit apprécié des autres mais surtout elle s'était mise à adorer le sexe sous toutes ses formes.

En pensant au lendemain, alors qu'elle allait pouvoir reprendre le cours sa vie, elle eut un nœud à l'estomac, ne sachant pas pourquoi. Essayant de ne pas y penser, elle se concentra sur Florian, espérant qu'il soit aussi endurant que Philippe.

Lorsque l'homme se fut mis lui aussi dans le plus simple appareil, elle put constater qu'il bandait déjà de façon prometteuse et elle en fut tout excitée. Elle écarta les cuisses en grand lorsqu'il la rejoignit et c'est avec une jouissance presque immédiate qu'elle se fit prendre sans préliminaire.

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Clémentine avait envie de remettre sa robe qui traînait sur le sol car les deux hommes la regardaient de façon insistante. Pourtant, malgré l'inquiétude qui la gagnait, elle ne pouvait pas s'y résoudre, comme si se rhabiller lui était interdit.

- Tu ne veux vraiment pas retirer ta culotte, lui demanda pour la troisième fois Philippe que le bout de tissu embêtait plus qu'il ne l'aurait pensé.

- Je ne préfère pas, je suis déjà presque nue

- Un peu plus ou un peu moins, cela ne va pas changer grand-chose, dit en souriant Noël qui avait un verre à la main.

La jeune femme était perdue et elle aurait bien aimé que Clarisse soit présente. Depuis que cette dernière était partie avec son père, elle n'avait pas bougé d'un mètre, comme paralysée par la présence des deux propriétaires des lieux.

- Ma fille est nue avec ton père, ce serait normal que tu en fasses de même.

- Mais! Si elle est nue c'est qu'elle le voulait.

- Non, elle a juste fait ça pour nous faire plaisir.

Clémentine ne savait pas quoi leur répondre, n'arrivant plus à réfléchir. Elle eut très peur quand Philippe, qui était assis à coté de son paternel, se leva pour s'approcher d'elle.

Lorsque l'homme se trouva face à elle, elle était paniquée et pourtant, elle resta figée telle une statue de chair. Elle ne pouvait pas du tout bouger, un peu comme si une force la maintenait fermement.

Tout son corps frissonna lorsque, avec une douceur dont personne ne l'en croyait capable, il lui caressa la joue, lui souriant presque avec amour.

- Tu es très belle mais on a l'impression que tu n'en as pas conscience...

- C'est.... Heu...

- Tu devrais être plus en confiance, rajouta-t-il alors que sa main quittait son visage pour se poser avec délicatesse sur le côté d'un de ses seins.

La jeune femme était tellement stressée qu'elle ne s'en rendit à peine compte, apeurée et subjuguée par cet homme qui aurait pu être son père. Elle, qui n'avait aucune expérience, ne pouvait pas lutter contre ce quarantenaire au charisme déroutant. Il l'impressionnait tout en l'effrayant et elle perdait tous ses moyens alors qu'elle se croyait plus forte.