L'Appât Du Gain (Partie 03)

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Pour l'argent, elle accepte de dépasser ses limites.
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Partie 3 de la série de 6 pièces

Actualisé 11/15/2023
Créé 08/26/2023
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Clarisse était inquiète car elle ignorait complètement quels étaient les projets qu'avait Noël la concernant. Elle venait de passer une soirée agréable dans le bar de Dylan mais d'après les quelques mots prononcés par le septuagénaire, le reste de la nuit risquait d'être moins plaisant pour elle.

Elle l'avait rencontré ce matin, alors qu'elle était dans le train l'emmenant chez son amie Léa, et, malgré quelques réticences, elle avait accepté de lui appartenir durant 48h00 pour une grosse somme d'argent.

À vingt deux ans, avant que son chemin ne croise celui de Noël, elle était une jeune femme plutôt introvertie, fiancée à Julien et dont la vie sans vagues était déjà tracée.

Mais là, tout avait changé depuis qu'elle était entre les mains du père et de son fils. Après l'avoir prise de toutes les manières possibles, offerte à des inconnus et exhibée nue dans la ville, elle se demandait ce qu'ils avaient prévu pour la nuit à venir.

Ils se dirigeaient actuellement vers leur habitation et en imaginant tout ce qui risquait de lui arriver, elle se mit à caresser ses seins, faisant très attentions aux anneaux de tétons posés très récemment. Elle ne savait pas trop pourquoi, mais il n'y avait pas que l'argent qui la forçait à obéir, mais un certain plaisir et des pulsions qu'elle n'arrivait pas à déchiffrer.

Lorsqu'elle avait été attachée à la laisse et emmenée nue au salon du pierceur, elle avait éprouvé à la fin un sentiment étrange. De voir tous ces gens la fixer, parfois avec envie, elle s'était sentie belle voire même désirable.

Elle avait adoré tous ces regards sur elle et avait été envahie par un bien-être vraiment incompréhensible.

Elle était plongée dans ses pensées lorsque la voiture se gara devant la grosse bâtisse.

Elle sortit du véhicule avant même d'y avoir été invitée et, docile, elle se figea à côté de la portière en attendant les ordres.

Le vieux, lui fit signe de les suivre alors qu'ils se dirigeaient vers la demeure. Lorsqu'ils furent à l'intérieur, le trio se dirigea vers un petit salon qu'elle ne connaissait pas et obéit lorsque le septuagénaire lui fit signe de s'asseoir.

- Ma petite Clarisse, jusqu'à présent tu as été extraordinaire et on espère juste que cela continue comme ça.

La jeune femme fut très heureuse en entendant l'homme la féliciter pour cette première journée et, ne voulant pas passer pour une ingrate, répondit

- Merci monsieur mais il n'y a pas de raison que je vous déçoive.

- Même si ce que l'on te demande peut te paraître barbare.

Clarisse n'aima pas trop ce mot et l'inquiétude la gagna un peu.

- Qu'est-ce que vous entendez par barbare?

- J'ai peut-être mal choisi mon mot, je dirais plutôt douloureux pour être exact.

- Comment ça?

- Si tu es d'accord, on est attendu chez des amis qui sont adeptes de BDSM et on leur a parlé de toi. Tu serais leur soumise pour le reste de la nuit.

La jeune femme déglutit en se rendant compte que cela allait trop loin. Elle avait déjà dit oui pour le piercing et elle avait souffert mais là, c'était beaucoup plus effrayant.

Comme tout le monde, elle en avait entendu parler mais elle avait du mal à imaginer que certaines personnes puissent être adeptes de ça.

- Vous ne pouvez pas m'obliger à faire ce genre de truc, ce n'est pas dans notre contrat.

- Je sais, c'est pour cela que l'on te demande ton avis.

- Heuu... Non, ça me fait trop peur.

- On va te laisser y réfléchir tranquillement. Si tu es d'accord on nous attend là-bas pour minuit.

- Heuu... Oui je crois que je ne préfère pas le faire.

- Même si on arrondit les 250 000 euros que tu as presque déjà gagnés à 400 000 euros.

Philippe sourit lorsque son père annonça la somme. Il se dit qu'elle était trop intelligente pour se laisser berner aussi facilement et pourtant, le regard de la fille changea en entendant ce qu'il lui proposait.

- Tu as une demi-heure pour y réfléchir et j'espère que tu prendras la bonne décision

- Mais! si j'accepte...qu'est-ce que j'aurais à faire.

- Tu auras juste à te laisser aller et obéir, comme ce que tu as fait jusqu'à présent.

Clarisse était un peu perdue mais la somme annoncée la faisait rêver.

- Ils vont me faire mal?

- Il s'agit de BDSM, bien sûr que tu auras mal mais ils ne te feront rien d'irréversible. Je ne vais pas te mentir, ils auront tous les droits sur ton corps pour ce qui est du SM mais je te connais et je sais que tu ne nous feras pas honte.

- Et... si je veux arrêter au bout d'un moment... je garde mes 250 000 euros?

- Dans la mesure où tu auras commencé, si tu arrêtes tu perds tout.

La jeune femme était perdue, ne sachant plus quoi faire. Si elle acceptait et qu'elle décidait de tout stopper en ne supportant pas la douleur, elle perdrait tout ce qu'elle avait déjà gagné. Pourtant, si elle allait jusqu'au bout, la somme proposée donnait presque le vertige.

Après tout, ça ne pouvait pas être pire que ce qu'elle avait déjà enduré depuis ce matin.

- D'accord, je veux bien

En fait, le septuagénaire n'avait jamais douté un instant qu'elle accepte son offre. Elle était trop attirée par l'argent pour refuser cette opportunité. Vu qu'ils avaient encore un peu de temps devant eux, il l'envoya prendre une douche pendant qu'il discutait avec son rejeton...

Lorsqu'elle fut sous l'eau chaude, elle se rendit alors compte qu'elle avait toujours le collier en cuir autour de son cou, ayant oublié de l'enlever. Elle n'arrêtait pas de se demander si elle avait fait le bon choix tout en étant étrangement impatiente d'être entre leurs mains.

Elle savait pourtant qu'elle risquait d'avoir mal mais elle n'avait pas peur, comme si ce sentiment l'avait quitté depuis qu'elle avait été promenée au bout de sa laisse. À l'issue des deux jours, elle allait pouvoir s'acheter la petite maison dont elle avait toujours rêvée et continuer sa petite vie tranquille auprès de Julien.

C'est alors qu'elle pensa à Dylan, le patron du bar et des sentiments qu'elle avait eu pour lui lorsqu'ils s'étaient embrassés.

Non, elle devait le chasser de sa tête car son fiancé l'attendait chez eux, la croyant sagement à Marseille. Elle était une jeune femme bien sous tous rapports qui ne faisait ces écarts que pour améliorer leur vie future. Elle essaya de se convaincre qu'elle détestait tout ce qu'elle venait d'endurer, ne l'acceptant que par nécessité.

Dans le salon, les deux hommes étaient en pleine discussion, parlant de Clarisse et de son attitude.

- Elle ne le sait pas encore, mais c'est une vraie soumise dans l'âme

- Je ne sais pas si on ne va pas un peu trop vite avec elle. Il ne faudrait pas la faire partir avant l'heure.

- La carotte en argent qu'on lui tend occulte son raisonnement. On va déjà voir comment elle se comporte chez nos amis et si tout se passe bien, on pourra franchir un nouveau cap demain.

Lorsque la jeune femme fit son apparition, ils préférèrent changer de sujet de conversation.

- Je vois que tu es prête à partir. Comme tu dois te douter, tu vas rester nue pour le reste de la nuit.

Clarisse ne fut pas étonnée des propos de Noël. Elle ne s'attendait pas à ce qu'on lui tende des vêtements mais cela ne la gênait plus de rester ainsi.

Lorsqu'un peu plus tard elle monta à l'arrière de la voiture, elle était tout émoustillée et l'argent n'avait rien à y voir. En fait, pour la jeune femme, ce qui l'attendait était pour elle quelque chose d'inconnu voire même de mystérieux qui n'existait qu'au cinéma et elle allait le vivre en vrai.

Elle savait qu'elle allait avoir mal mais elle était sereine.

Après tout, Noël et Philippe seraient là pour la protéger si cela devait déraper, ne se rappelant plus que dans le bar, c'était Dylan et non eux qui étaient intervenus.

Le trajet ne dura pas plus d'un quart d'heure et petit à petit, même si elle n'avait pas peur, ce fut du stress qui s'empara d'elle.

Elle se mit à appréhender que son corps ne leur plaise pas ou pire, qu'elle ne soit pas suffisamment courageuse et qu'elle gémisse dès les premiers tourments. Ce n'était pas de la douleur qu'elle avait peur mais de sa réaction et de l'image qu'elle risquait de donner si elle n'était pas à la hauteur escomptée.

S'attendant à arriver dans la cour d'une maison, elle fut très étonnée en constatant que Noël pénétrait dans un terrain vague entourant ce qui ressemblait être une usine désaffectée. Le bâtiment paraissait lugubre et l'obscurité de la nuit n'arrangeait pas les choses.

Elle préféra rester silencieuse, ne pas montrer sa curiosité ainsi que son anxiété qui venait d'augmenter en découvrant l'endroit. Tout au bout de l'usine, deux voitures étaient stationnées et cela rassura un peu Clarisse qui n'aimait pas se trouver dans un lieu désertique.

Le septuagénaire se gara près des deux véhicules laissant Philippe sortir en premier pour ouvrir la portière à Clarisse. En voyant l'air perdu de la jeune femme, il sourit et expliqua d'une voix pleine de sous-entendus.

- Cette usine a fermé il y a quatre ans mais elle appartient toujours à nos amis qui n'ont pas réussi à la vendre. Depuis, ils ont un peu aménagé le sous-sol pour leur plaisir et je suis sûr que tu vas adorer la façon dont c'est décoré.

La jeune femme préféra ne pas répondre, n'appréciant pas trop l'humour noir de l'homme. Ils l'amenaient sous cette usine et Dieu sait ce qu'elle allait y trouver.

Une fois que Noël les eut rejoint, ils se dirigèrent vers une porte métallique qui était à moitié rongée par la rouille. Tout en avançant, Clarisse sentit l'excitation la reprendre alors que la vieille usine aurait dû au contraire la faire fuir.

Il ne faisait pas spécialement froid mais elle sentait la chair de poule recouvrir sa peau en ignorant ce qui l'attendait.

Philippe appuya sur la sonnette qui paraissait avoir été installée récemment. Il fallut quelques minutes avant que la porte ne finisse par s'ouvrir sur une femme d'une cinquantaine d'années superbement conservée.

En voyant les deux hommes, elle leur fit son plus beau sourire tout en leur faisant la bise.

- On vous attendait avec impatience. Je vois que vous avez amené la perle dont vous m'avez parlé.

- Tu peux voir qu'on ne t'avait pas menti, elle est très belle.

La femme s'approcha de Clarisse pour mieux l'examiner, la considérant comme un cadeau que lui faisaient ses deux amis.

Clarisse n'osait pas bouger, et, les bras le long du corps, elle se laissa inspecter comme si cela était normal.

- Tu vois ma petite Françoise que l'on ne s'est pas moqué de toi, lui dit Noël

La quinquagénaire ne répondit pas et se mit à tourner autour de la jeune femme pour mieux se rendre compte de sa beauté. Cette dernière tressaillit lorsqu'elle sentit la main se poser sur ses fesses, ne s'attendant pas à être pelotée par la femme.

- Stupéfiant, elle est parfaite, Paul va être ravi.

- Il y a une deuxième voiture, demanda Philippe, vous avez invité du monde.

- Oui, des amis à nous que vous devez peut-être connaître, Max et Virginie. Ce sont des jeunes qui voulaient s'initier en tant que dominateurs sur une soirée SM.

Clarisse qui restait sans rien dire, comprit à la moue que firent les deux hommes, que le couple invité leur était inconnu mais cela ne changeait pas grand-chose pour elle.

La dénommée Françoise continua d'examiner Clarisse, faisant courir sa main un peu partout sur son dos avant de venir se positionner devant elle pour lui tirer ses anneaux de seins, la faisant grimacer. Une fois son examen terminé, elle dit d'un ton enjoué.

- Magnifique, elle est vraiment superbe. Venez, rejoignons les autres qui doivent être impatients.

Clarisse était toujours heureuse lorsqu'on complimentait son corps. Elle s'était mise à aimer les flatteries même si ce qui l'attendait risquait de ne pas lui plaire. Pourtant, malgré les doutes qui l'habitaient, elle avait hâte de commencer et de leur prouver tout son courage.

En franchissant la porte, la jeune femme découvrit des marches en béton qui s'enfonçaient de façon inquiétante sous l'usine désaffectée.

- L'usine a été construite juste après la Seconde Guerre mondiale et mon grand-père avait prévu un abri anti-aérien au cas où une Troisième guerre surviendrait, ne put s'empêcher de commenter la femme, toute fière du bâtiment.

Ils descendirent au moins une bonne dizaine de mètres avant d'arriver dans une première salle aménagée en salon. Au milieu de la pièce, deux canapés se faisant face, encadraient une table basse alors que le long d'un des murs se trouvait un bar en bois derrière lequel se tenait Paul, le mari de Françoise.

Vu le nombre de bouteilles qui se trouvaient sur l'étagère derrière lui, ils devaient affectionner l'endroit et venir souvent là. L'homme, un shaker à la main, était occupé à préparer un cocktail pour le couple installé sur un des canapés.

Ces derniers paraissaient bien jeunes, ne devant pas dépasser les vingt-cinq ans alors que leur présence ici paraissait décalée. Clarisse supposa qu'il s'agissait de Max et Virginie, le couple invité par la femme.

En voyant arriver le petit groupe, les jeunes se levèrent pour venir à sa rencontre alors que Paul lui fit un petit signe depuis le bar, finissant de préparer la boisson.

Alors que Clarisse, en bonne soumise, se tenait en retrait, Françoise fit les présentations.

- Max et Virginie, des amis pour qui cette soirée SM est une première, et voici Noël et son fils Philippe, qui nous emmène leur soumise pour que nous nous amusions avec.

- Vous n'aviez jamais participé à une soirée SM avant? Demanda le septuagénaire

- Non, on en a toujours rêvé mais c'est la première fois. On a hâte de commencer surtout qu'elle est très belle.

Clarisse les écoutait et comprenait que pour eux, elle n'était plus vraiment humaine. Elle était juste un corps qui allait leur servir à assouvir toutes leurs pulsions et étrangement, cela ne l'effrayait pas.

- Si vous voulez, buvez tranquillement un verre pendant qu'avec Philippe, on va aller la préparer dans la salle numéro 12

- Vous ne voulez pas qu'on le fasse ensemble! s'exclama Max

- Je viendrai vous chercher lorsqu'elle sera prête, en attendant, goûtez au cocktail que Paul finit de préparer.

Le jeune couple et Noël allèrent s'asseoir, laissant la maîtresse des lieux et Philippe prendre la direction d'une porte qui s'avéra donner sur un couloir mal éclairé.

Clarisse, docile, les suivit sagement, voulant ainsi montrer toute sa bonne volonté. Les choses sérieuses allaient commencer et elle était sereine. Le corridor était large et de chaque côté donnaient de nombreuses portes métalliques, bien espacées les unes des autres et au-dessus desquelles des numéros y étaient inscrits.

C'est vrai que c'était un ancien abri anti-aérien et chaque salle devait autrefois avoir une fonction bien précise.

Le trio marcha jusqu'à la porte identifiée par le numéro 12 qui était à moitié effacé. Lorsque la femme l'ouvrit et qu'elle alluma l'intérieur, Clarisse frissonna en découvrant ce qui s'y trouvait.

La salle n'était pas très grande et au centre pendait un crochet fixé à une chaîne qui sortait du plafond. Plusieurs dessertes recouvertes d'instruments étranges et inquiétants étaient placées le long du mur et quelques fauteuils parfaisaient la décoration.

Philippe guida Clarisse sous le crochet alors que Françoise allait chercher des menottes en cuir, reliées entre elles par une chaîne métallique.

- Tends tes mains devant toi, que je puisse te les mettre lui demanda l'homme.

La jeune femme obéit sans réfléchir. Elle avait accepté la rallonge d'argent et maintenant elle devait aller jusqu'au bout. Le cuir des menottes était large et l'homme serra assez fort pour bien maintenir ses poignets. Lorsqu'elle fut attachée, il lui demanda de lever les bras pour faire passer la chaîne dans le crochet qui pendait du plafond.

- Tu peux actionner le mécanisme, demanda-t-il à Françoise qui était partie se positionner près du boîtier de commande installé sur un mur.

Dès que le cliquetis de la chaîne se fit entendre, Clarisse sentit ses bras tirer vers le haut et pour montrer sa docilité, elle se laissa aller sans la moindre résistance. Il ne fallut pas bien longtemps pour que ses pieds décollent du sol alors qu'une douleur dans ses poignets et ses membres supérieurs la firent grimacer.

Elle pendait tel un morceau de viande et lorsqu'elle fut à une quinzaine de centimètres du sol, Françoise stoppa le mécanisme. Elle ne réagit même pas lorsque Philippe s'empara d'une barre d'écartement et qu'il vint lui emprisonner ses chevilles dans les anneaux de cuir, lui maintenant ainsi les cuisses bien écartées.

- Elle est magnifique comme ça et on va pouvoir aller chercher les autres mais avant, je meurs d'envie de faire une chose depuis que je suis arrivé, dit Philippe.

Et tout en disant ça, il s'approcha de Françoise qu'il enserra dans ses bras tout en lui prodiguant un baiser enflammé.

- Tu m'as manquée, finit-il par lui dire une fois qu'ils cessèrent de s'embrasser.

- Tu m'as manqué aussi, mais on devrait arrêter car Paul risquerait de nous surprendre.

- Tu sais très bien qu'il n'est pas jaloux mais tu as raison, il vaut mieux aller les chercher.

Clarisse les écoutait sans vraiment les entendre. Elle était suspendue et ses poignets, ses bras et ses épaules lui faisaient énormément mal et pourtant elle restait silencieuse. Elle était telle une proie à la merci de chasseurs sans scrupules et au lieu d'avoir peur, elle sentait de l'excitation l'envahir sans en connaître la cause.

Lorsque Philippe et Françoise quittèrent la salle, la laissant seule, elle eut une montée d'angoisse. Se retrouver sans personne dans ce sous-sol lugubre l'effrayait bien plus que d'imaginer son corps torturé. Si elle s'était écoutée, elle aurait demandé à ce que l'un des deux reste avec elle mais là, elle n'était plus aux commandes de sa propre vie.

Heureusement, ils avaient laissé la lumière allumée mais cela n'empêchait pas Clarisse d'être apeurée, pendue au plafond sans la possibilité de bouger le moindre muscle. Elle imagina les fantômes du passé venir se servir de son corps suspendu. Elle imagina Noël et ses amis quitter le bâtiment en l'oubliant ici alors que des monstres affamés venaient se rassasier.

La peur laissa presque la place à de la terreur et elle se mit à trembler à l'idée d'être abandonnée ici.

C'est alors qu'elle entendit les voix provenant du couloir, dissipant la frayeur pour laisser la place à un grand soulagement. Ils étaient revenus et elle préférait ça au silence de ce lieu imbibé d'une histoire forçant l'imaginaire.

- Elle est magnifique comme ça, s'exclama Virginie en découvrant le jeune corps exposé. On va vraiment pouvoir tout lui faire?

- Oui, dans la mesure où c'est fait dans les règles de l'art et que cela ne nuit pas à sa santé.

Le jeune couple était pressé de commencer, ne se souciant même pas du bien-être de Clarisse. Pour eux, elle était une soumise née pour satisfaire leurs désirs masochistes et Dieu sait s'ils en avaient.

Ils tournèrent un moment autour du corps pendu, le caressant avec avidité en pensant à ce qu'ils allaient lui faire. Max introduisit ses doigts dans la chatte bien offerte vu que les jambes maintenues écartées la laissaient sans défense. Clarisse ne put s'empêcher de pousser un léger gémissement en sentant l'intrusion entre ses chairs humides.

- Elle mouille déjà, elle adore vraiment ça, s'exclama le garçon

- En effet et tu vas commencer par la punir en lui posant une pince sur son clito, répondit Françoise avec un grand sourire.

Le jeune homme était aux anges et se saisit de la pince que lui tendait la quinquagénaire. En voyant que Virginie regardait son compagnon, Philippe lui proposa d'aider son mari en écartant les lèvres de la chatte.

- Avant de mettre la pince, il faut bien exciter le clito pour qu'il soit plus facile à saisir.

Alors que les deux jeunes se positionnaient devant les cuisses écartées de Clarisse, Noël avait sorti son téléphone pour tout filmer. Il ne voulait rien louper de ce qu'ils allaient lui faire, surtout que sa petite vidéo risquait de lui être bien utile par la suite.

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