L'Appât Du Gain (Partie 02)

BÊTA PUBLIQUE

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- On prendra deux bières et un verre d'eau pour notre chienne.

- Heu... oui... bégaya le serveur peu habitué à ce genre de client.

Clarisse frissonna en l'entendant la comparer à l'animal. C'est vrai qu'elle était nue et qu'il tenait toujours l'extrémité de sa laisse et cela l'excitait bizarrement.

Le barman retourna derrière son bar en bois afin de préparer la commande. Il n'arrêtait pas de jeter des coups d'œil sur la fille qui restait immobile près de celui qui devait être son maître. Il avait entendu parler que ce genre de choses existait mais c'était la première fois qu'il voyait en vrai une esclave.

Elle était magnifique et envia même l'homme assis qui n'avait l'air pas très commode. Pourtant, jamais il n'aurait pu imposer à une femme d'être sa soumise, ayant trop de considérations pour le sexe dit faible.

C'est alors qu'il vit que de nouveaux clients étaient rentrés dans son bar et qu'ils s'étaient assis près de la table où se trouvait l'esclave. Il se dépêcha d'emmener les consommations pour prendre les autres commandes, surpris d'avoir autant de monde d'un coup.

Clarisse eut le droit de boire lorsque le barman déposa son verre et cela lui fit beaucoup de bien. Elle n'avait pas mangé le midi et pratiquement pas bu de la journée aussi vida-t-elle son eau d'une traite.

Le serveur était débordé car son bar habituellement vide se remplissait à vue d'œil. Clarisse attirait les curieux qui venaient prendre un verre pour la voir de plus près.

Noël et Philippe étaient aux anges en voyant comment leur protégée plaisait à tous ces gens. Ils étaient également surpris de constater qu'elle se laissait exhiber sans se rebeller malgré l'argent promis.

Et s'il n'y avait pas que la somme prévue mais des pulsions bien plus profondes et ignorées qui la guidaient vers cette soumission surprenante.

Peut-être que la jeune femme s'offrait parce que, inconsciemment, elle était faite pour ça.

Noël se dit qu'ils allaient devoir vérifier cette théorie alléchante même s'il était pratiquement sûr d'avoir raison.

Voulant la tester un peu plus, il eut une idée qui risquait tout de même de la révolter. Parlant à voix haute alors que les deux tiers des tables étaient maintenant occupés, il dit.

- Bonjour à tous, comme je vois que notre esclave vous intéresse, elle va passer entre les tables et vous pourrez la caresser. La seule chose que je vous demande, c'est de ne pas tirer sur ses anneaux de seins qui viennent d'être posés.

Un brouhaha se fit entendre, devenant assez fort après l'annonce du vieux. Philippe se leva pour décrocher la laisse et libérer la jeune femme.

Clarisse paniqua en entendant l'homme dire ce qu'il voulait qu'elle fasse. C'est vrai que depuis qu'ils la traînaient entièrement nue avec la laisse, elle se sentait bizarre, voire excitée mais là, c'était complètement différent.

Pourtant, en pensant à l'argent, elle se demanda s'ils avaient le droit de lui demander ça et pourtant elle se mit à se mouvoir lentement sans vraiment l'avoir ordonné à ses jambes.

Comment son corps pouvait-il obéir à Philippe alors qu'elle était encore indécise.

Elle se déplaçait comme dans un ralenti, s'offrant sans limitation pour le plus grand bonheur des gens présents.

Les clients, qui avaient presque tous leur téléphone en main, commencèrent à la caresser lorsqu'elle passait près d'eux, lui touchant les cuisses, les fesses, le ventre et même les seins.

Malgré les interdictions certains tirèrent sur les anneaux accrochés aux tétons, la faisant grimacer et pourtant elle continuait sans faillir de marcher entre les tables.

Elle n'était entre les mains de Noël que depuis le matin et déjà elle n'était plus la même. Elle se découvrait des penchants qu'elle aimait même si elle mettait ça sur le contrat qu'elle avait passé avec l'homme.

Elle dût s'arrêter de marcher lorsque des doigts s'infiltrèrent entre les lèvres de sa chatte, la mettant dans un état de transe. Il y avait de plus en plus de mains qui parcouraient son corps car les gens s'agglutinaient autour d'elle, mus par un instinct primaire qu'ils se redécouvraient.

.

Philippe, qui ne voyait plus Clarisse demanda à son père s'ils ne devraient pas intervenir car cela prenait des proportions imprévues mais son père lui fit non de la tête.

Après tout, si elle pouvait donner du bonheur à ces gens juste par sa présence, autant laisser faire les choses.

Pourtant le public dans le bar s'excitait de façon anormale et en plus des caresses, la jeune femme recevait également des claques sur les fesses ou les seins. Du monde continuait à rentrer dans le lieu qui devenait malsain.

Les plus excités étaient peut-être les femmes, jalouses de ce corps parfait. Ce fut même l'une d'entre elle qui harangua les autres pour baiser cette traînée.

Clarisse avait du mal à respirer avec ce monde qui se pressait de plus en plus contre son corps. Elle avait la tête qui tournait mais pourtant elle n'avait aucune peur malgré certaines douleurs causées par les petites violences qu'on lui faisait endurer.

Elle ne réagit pas lorsque des mains la soulevèrent du sol et qu'elle se retrouva allongée sur une table du bar.

Elle réalisa qu'ils allaient la violer et elle se laissait faire. Elle venait de se promener nue dans une salle pleine de monde et Noël l'avait abandonné à son sort peu envieux.

Est-ce que l'argent pouvait permettre une telle chose car là, il ne s'agissait plus d'une simple exhibition. Pourtant, malgré le danger qui n'était pas à négliger, la jeune femme acceptait la situation.

Elle se dit qu'elle leur appartenait durant 48 heures et que s'ils voulaient l'offrir à tous ces gens, elle ne pouvait rien dire.

Des tas de mains la parcouraient et certaines lui écartèrent ses membres. Dans le bar on ne s'entendait plus tant les gens parlaient fort, excités par ce qu'ils faisaient...

Certains arrivaient encore à réfléchir et essayaient de raisonner les autres mais ces derniers avaient trop envie de ce corps qui se laissait tripoter sans rien dire.

La jeune femme ne résista pas lorsque des mains lui écartèrent davantage les cuisses. Il y avait tellement de gens agglutinés autour d'elle qu'elle avait perdu le contact avec la dure réalité.

Son corps fut tiré pour que ses fesses soient dans le vide mais elle était tellement maintenue qu'elle ne risquait pas de tomber.

Étrangement, toutes ces mains qui étaient sur elle, avaient tendance à lui plaire de façon incroyable. Elle ne pouvait plus bouger et pourtant elle était vraiment bien même si ses tétons lui faisaient mal.

Philippe et Noël ne voyaient plus du tout où était passée Clarisse tant le bar était rempli de monde. Plus personne n'était assis et ils étaient tous amassés autour du corps qu'ils leur avaient offert.

Pourtant les deux hommes n'étaient pas inquiets, trouvant très surprenant le comportement de ces clients.

Comment une foule composée de braves gens pouvait-elle devenir autant surexcitée alors qu'elle était calme peu de temps avant.

De toute façon il y avait tellement de bruit avec tout ce peuple qui parlait à voix haute, qu'ils ne pourraient entendre Clarisse même si elle appelait à l'aide. D'un autre côté, de la savoir entre leurs mains était plutôt excitant et les deux hommes préféraient laisser faire.

La jeune femme aurait dû paniquer en se sentant plaquer sur cette table par ce public incontrôlable. Elle se laissait pourtant aller à des pulsions insoupçonnées et pas une fois elle n'essaya de se débattre, laissant la foule jouer avec son corps amorphe.

Elle poussa juste un gémissement en sentant son intimité forcée par un membre tendu sans vraiment voir son propriétaire.

Il y avait tellement de monde autour d'elle qu'elle s'était déconnectée de la réalité, n'entendant même pas les paroles qui se disaient dans le bar.

Lorsque l'homme qui était en elle, se mit à la prendre rapidement, Clarisse eut rapidement du plaisir. Elle était cette petite marionnette avec laquelle des inconnus jouaient et elle adorait vraiment ça. Tous les gens qui la tenaient fermement encourageaient l'homme entre ses cuisses, comme s'il s'agissait d'un exploit.

La jeune femme ne se rendait pas compte qu'elle était dans une situation dangereuse car le public, de plus en plus déchaîné, ne voyait plus en elle qu'un simple défouloir.

Elle eut un orgasme en même temps qu'il se vidait en elle, prenant un pied d'enfer. Elle ne réalisa même pas qu'une fois que son violeur se fut retiré d'elle, des hommes se disputèrent pour la prendre à leur tour.

Elle gémit de plaisir lorsqu'une queue vint de nouveau en elle alors qu'elle était caressée sans vergogne. De temps en temps des mains tirés sur ses anneaux ou maltraités ses seins mais elle se moquait de la douleur vu le bonheur qu'elle en tirait.

Elle n'entendit même pas la voix qui hurla dans le bar tant son esprit était ailleurs.

- Laissez-la, sortez d'ici, les flics arrivent.

L'homme qui avait dit ça avait tellement crié fort que le silence revint très vite. La peur de la police fit son petit effet et même ceux qui n'avaient rien à se reprocher, sortirent en vitesse du local.

Noël et Philippe se regardèrent, ayant peur d'un seul coup. Ils étaient toujours installés à leur table mais ils ne pouvaient pas partir en abandonnant la fille.

Dans le bar, ce fut une vraie cohue car les gens paniqués sortirent en se bousculant, ne voulant pas avoir des problèmes judiciaires.

Le corps de Clarisse fut abandonné sur la table et en quelques minutes le bar fut presque vide. Lorsque le père et le fils purent enfin se lever pour récupérer leur bien, le barman leur fit signe de ne pas s'en aller, leur faisant comprendre qu'ils n'avaient rien à craindre.

C'était lui qui avait hurlé pour protéger la femme en voyant que ses maîtres laissaient faire le public. Il ne voulait pas de problème mais surtout il trouvait la jeune femme magnifique et voulait la sauver.

Lorsque le dernier client sortit de l'établissement, il baissa le rideau métallique pour ne plus être importuné. Noël alla tout de même voir le corps de Clarisse qui se remettait doucement de l'épreuve endurée.

- Tu vas bien, lui demanda-t-il même s'il n'était pas spécialement inquiet.

- Heu... oui... ça va...

Clarisse essaya de se remettre debout, du sperme coulant sur l'intérieur de ses cuisses. Elle venait d'échapper à un viol collectif et le regrettait presque.

Le barman, en voyant la jeune femme se lever, fut vraiment soulagé. C'est alors qu'il craignit la réaction des hommes, et pour anticiper leurs dires, il essaya de se justifier.

- J'ai eu peur pour elle et je me suis permis... enfin vous me comprenez, je ne pouvais pas laisser faire ça chez moi.

- Vous avez eu raison et si vous ne l'aviez pas fait, je serais sûrement intervenu aussi, mentit Noël

- Je... si vous voulez, je peux vous faire à manger, proposa le jeune homme heureux de ne pas être blâmé.

Tous se rendirent alors compte qu'il était presque dix-neuf heures et la jeune femme qui n'avait pas mangé de la journée eut peur que l'invitation ne la concerne pas. Elle avait très faim mais n'osait rien demander de peur d'attirer les foudres de Philippe.

Le barman hésita un peu avant de proposer.

- Avant que l'établissement ne devienne qu'un bar, c'était un ancien hôtel et si vous voulez, je peux la conduire dans une chambre avec salle d'eau pour qu'elle prenne une douche.

- C'est une bonne idée, un petit nettoyage ne lui fera pas de mal

- Si ça vous dit, allez vous servir une boisson au bar, c'est moi qui offre

- Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, dit en riant Philippe qui n'avait rien contre un petit verre d'alcool.

En les entendant parler de douche, Clarisse fut tout heureuse de pouvoir en prendre une, espérant que l'eau atténue la douleur au niveau de ses tétons. Le barman l'emmena à l'étage alors que Philippe allait saisir dans le bar une bouteille de whisky et deux verres qu'il ramena à leur table.

- Tu as vu comment il la regarde dit-il en servant la boisson.

- J'ai remarqué, répondit en souriant Noël. J'ai l'impression que notre hôte est amoureux de notre belle Clarisse.

- Il n'est pas dans la merde

- Finalement, c'est presque dommage qu'il ait mis fin à la petite fête dans son bar. J'aurais bien aimé savoir jusqu'où des gens bien sous toutes les coutures, auraient pu aller en ayant tous les droits sur une jeune femme complètement nue.

- Sûrement très loin, on aura peut-être d'autres occasions de le savoir...

Les deux hommes se mirent à rire en trinquant à leur journée qui s'était plutôt bien passée.

À l'étage, le barman ouvrait une des chambres à la jeune femme et la guidait vers sa salle d'eau attenante pour qu'elle puisse se doucher.

- Je vais te chercher une serviette et du gel douche, je reviens tout de suite.

- Merci

Clarisse trouvait le jeune homme sympathique, le seul qui soit vraiment avenant avec elle depuis qu'elle était sous les ordres du vieux. Mais elle n'allait pas se plaindre, c'était elle qui l'avait accepté moyennant une grosse somme d'argent.

Il avait dû courir car il ne mit vraiment pas longtemps, revenant avec tout le nécessaire pour qu'elle puisse se laver. Il hésita une seconde avant de lui demander, d'une voix hésitante.

- Heu... pourquoi tu fais ça?

- Fais quoi!

- Avec ces hommes, pourquoi tu es leur esclave?

Clarisse se sentit mal à l'aise. Elle ne se voyait pas dire au garçon qu'elle le faisait pour de l'argent. Curieusement, elle ne voulait pas qu'il la prenne pour une femme vénale même si c'était le cas. Du coup, ne sachant quoi répondre elle resta silencieuse.

Le barman, en voyant que la jeune femme ne lui répondait pas, crut qu'il l'avait vexée et s'excusa.

- Désolé, ça ne me regarde pas, je n'aurais pas dû te le demander...

- Non, ce n'est pas ça... en fait je leur appartiens mais je serais bientôt libre...

Il la regarda étonné ne comprenant pas un traître mot de ce qu'elle expliquait

- Comment tu peux leur appartenir et être bientôt libre.

- C'est... c'est une sorte de contrat qui m'oblige à leur obéir, mais ce n'est que provisoire.

Le jeune homme était perdu et préféra changer de sujet. Lui tendant la main, il lui dit

- Au fait, je ne me suis pas présenté, je m'appelle Dylan

- Enchantée, moi c'est Clarisse et si tu ne m'en veux pas, je vais prendre ma douche.

- Oui, pardon... vas-y

La jeune femme entra dans la cabine et elle fut étonnée de constater que le patron du bar restait pour la regarder plutôt que de descendre pour préparer le repas.

Étrangement, de voir ce garçon la fixer la mettait mal à l'aise et elle ne comprenait pas vraiment la raison de cette gêne.

Depuis ce matin elle s'exhibait sans le moindre vêtement et là, elle se sentait troublée qu'il puisse l'observer.

Pourtant, elle laissa l'eau couler sur tout son corps, appliquant le gel douche de la paume de sa main. Avec délicatesse, elle nettoya ses seins faisant très attention à ses tétons percés.

Dylan restait figé, admirant la jeune femme sans pouvoir détacher son regard de ce corps magnifique. Dès qu'il l'avait vu rentrer dans son bar telle une princesse prisonnière des deux hommes, il avait senti au fond de son ventre une boule se former.

Il n'arrivait toujours pas à comprendre ce qu'il ressentait pour elle, la trouvant envoûtante et belle comme une déesse. Il s'imaginait qu'il était un héros qui l'arrachait des griffes de ses tortionnaires.

Le jeune homme émergea de son rêve éveillé lorsqu'elle coupa l'eau de sa douche pour sortir toute mouillée. Il ne sut pas trop ce qui lui prit mais il se précipita pour l'essuyer alors qu'elle n'avait rien demandé.

Voyant que le garçon voulait s'occuper d'elle, elle resta immobile pour qu'il œuvre sur son corps. Avec une rare douceur, il fit courir la grosse serviette-éponge sur sa peau détrempée.

Elle adora qu'il prenne soin d'elle, l'essuyant avec soin et frottant délicatement toutes ses zones érogènes.

La jeune femme découvrit en elle un sentiment étrange sans vraiment en connaître la raison.

C'est alors que le garçon prit conscience de ce qu'il faisait et, s'arrêtant net, il blêmit à vue d'œil.

- Pardon, excuses moi, je ne sais pas ce qui m'a pris, je n'aurais pas dû ....

- Dû quoi?

- heu... t'essuyer alors que...

Clarisse comprit ce qui travaillait le jeune homme.

- Tu as bien fait, j'ai adoré et c'est plus pratique lorsque c'est quelqu'un d'autre qui t'essuie. D'ailleurs j'ai encore le dos et les fesses toutes mouillées.

La jeune femme avait bien changé depuis le matin. Jamais auparavant elle n'aurait accepté que quelqu'un l'essuie à la sortie de la douche. Même Julien, son petit ami, n'avait pas le droit de le faire alors que là, elle y trouvait un plaisir inédit.

Le garçon, en entendant les paroles de Clarisse, se sentit tout heureux et se plaçant derrière elle, il l'essuya avec délectation. Elle lui faisait beaucoup d'effet et son sexe en érection trahissait ses pensées.

- Je crois que tu es sèche maintenant, lui dit-il à voix basse

Clarisse, heureuse et excitée à la fois se retourna pour lui faire face. Elle voulait le remercier mais en se retrouvant à quelques centimètres de lui, aucun son ne sortit de sa bouche.

Dylan, lui aussi fut ému de se retrouver si près de cette femme sublime et sans vraiment savoir ce qu'il faisait, il la prit dans ses bras pour la plaquer contre lui.

La jeune femme ne résista pas lorsque la bouche de l'homme vint se poser sur la sienne, trouvant ce baiser fantastique. Jamais encore, elle n'avait ressenti une telle sensualité alors que leurs lèvres se goûtaient avec délectation.

C'était un pur délice, que ce soit pour Clarisse ou pour son compagnon et ils ne savaient pas trop pourquoi ils ressentaient un plaisir aussi fort.

Clarisse pensa à Julien qu'elle embrassait souvent et pourtant jamais elle n'avait perçu ce vertige alors qu'elle pensait l'aimer.

Ils s'embrassèrent de longues minutes, se lovant l'un à l'autre. Les mains de Dylan parcouraient le dos nu de la jeune femme qui se laissait aller dans les bras du garçon. Contrairement à ce qu'elle endurait depuis qu'elle était entre les mains de Noël, là, tout n'était que douceur et ravissement et elle se sentait bien.

Lorsqu'ils cessèrent leur baiser langoureux, ils se regardèrent un moment dans les yeux avant de revenir à la réalité.

- Je crois qu'il faut que j'aille préparer à manger, lui dit-il en souriant.

- Oui... merci pour ce baiser, j'ai adoré.

Le garçon préféra ne pas répondre, ne voulant pas dévoiler à la jeune femme ses sentiments pour elle. Avec regret, il la lâcha pour descendre dans sa grande cuisine, évitant de se retourner pour l'admirer de nouveau.

Clarisse était un peu perdue et même si le garçon ne la laissait pas indifférente, elle préféra le chasser de ses pensées pour retourner voir ceux qui l'avaient achetée.

Lorsqu'elle arriva dans la salle du bar, elle les trouva installés à une table en train de boire un verre, une bouteille à moitié vide de whisky devant eux.

- Ah quand même! notre petite Clarisse daigne nous rejoindre.

- Excusez-moi, j'ai pris une douche plus longue que prévue

Noël la regarda longuement, puis, prenant un air curieux, il lui demanda

- Et qu'as-tu fait de notre hôte?

- Heu... Je crois que... Il est dans sa cuisine et il fait à manger.

Son hésitation n'était pas passée inaperçue et cela les fit sourire.

- Viens boire un verre avec nous, cela te fera du bien.

La jeune femme qui ne buvait que très rarement de l'alcool et qui n'avait rien dans l'estomac depuis le matin, préféra refuser.

- On ne te demande pas ton avis, tu viens t'asseoir et tu trinques avec nous, lui répondit Philippe sèchement.

- Il y a des verres sur le bar, tu t'en ramènes un, renchérit son père que cela amusait.

Clarisse comprit qu'elle n'avait pas le choix et docile, obéit à l'homme. Lorsqu'elle se fut assise à côté du fils, il lui servit un whisky qu'il remplit à ras bord.