L'Appât Du Gain (Partie 02)

Informations sur Récit
Suite des déboires d'une jeune femme vénale.
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1

Partie 2 de la série de 6 pièces

Actualisé 11/15/2023
Créé 08/26/2023
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Samuel et Joseph avaient fini par prendre congé, laissant Clarisse seule avec Noël, l'homme qui l'avait acheté et Philippe, son fils. Ce dernier effrayait un peu la jeune femme par son regard cruel et son attitude à tendance coléreuse, voulant la tester en permanence pour voir son endurance.

La jeune femme se remémora les raisons l'ayant emmené dans cette immense bâtisse, alors que le matin elle ne connaissait même pas le propriétaire de ces lieux.

Lorsque son chemin avait croisé celui du septuagénaire, dans le train qui l'emmenait vers Marseille, elle avait cru à un canular lorsqu'il avait voulu l'acheter.

Après de longues hésitations elle avait fini par accepter de lui appartenir durant 48 heures contre la somme de 200 000 euros. Elle avait même rédigé et signé un contrat et maintenant, elle était là et n'avait plus son mot à dire sans risquer de devoir rembourser les 100 000 euros qu'elle avait déjà perçus comme avance.

Philippe qui était frustré de ne pas l'avoir baisée depuis le repas alors qu'elle avait été possédée par deux hommes, lui fit signe de le suivre jusque dans sa chambre. La jeune femme connaissait la pièce car il l'avait déjà emmenée là-bas juste avant de dîner. Étrangement, elle était excitée par ce qui l'attendait même si l'homme lui faisait vraiment peur.

- Ne prends pas trop de temps, lui dit son père, l'après-midi est déjà bien entamé et on a rendez-vous pour son piercing.

Clarisse en entendant le vieux, sentit son ventre se crisper. Ils avaient tous les droits sur son corps à condition de ne pas l'abîmer.

Elle s'arrêta alors et tout en se retournant, demanda d'une voix hésitante.

- Quel piercing? Vous n'avez pas le droit.

- Dans la mesure où cela ne nuit pas à ta santé, tout nous est permis

- Mais! vous ne pouvez pas me faire ça.

Noël réfléchit quelques secondes avant de lui répondre

- Comme je reconnais que cela peut te modifier ton corps, je rajoute 50 000 euros à la somme prévue.

- Mais! un piercing à quel endroit?

- À tes tétons. Je ne suis pas obligé de faire cette rallonge mais je ne veux pas que tu me prennes pour un sauvage.

La jeune femme était très indécise, n'ayant jamais voulu ni tatouage ni piercing à l'exception des boucles d'oreilles. Là, ils allaient lui percer les mamelons et elle imagina la tête du Julien, son petit ami, lorsqu'il allait le découvrir.

Mais 50 000 euros en plus était une très belle somme et elle pourrait toujours lui dire qu'elle s'était fait percer pour lui, que c'était un cadeau qu'elle lui faisait.

- D'accord... je suis d'accord... Finit-elle par dire avec une toute petite voix en se laissant finalement convaincre.

Philippe qui s'énervait en voyant la jeune femme s'arrêter pour discuter avec son père, répliqua.

- Puis ce que tu es ok, tu fermes ta gueule et tu me suis, j'en ai assez de t'entendre te plaindre.

- Excusez-moi ...

La jeune femme baissa de nouveau la tête pour ne pas s'attirer davantage les foudres de l'homme. Lorsqu'il reprit le chemin en direction de sa chambre, elle le suivit sans dire un mot, sachant qu'il allait sûrement la prendre avec force pour passer son exaspération.

Depuis qu'elle était entre leurs mains, elle aimait de plus en plus le sexe et même si l'homme était effrayant, elle était excitée de lui offrir son corps, surtout en pensant à l'argent qu'elle gagnerait dans moins de deux jours.

Le vieux regarda la jeune femme suivre son fils, un grand sourire aux lèvres. Elle était vraiment addicte au pognon et ils allaient en profiter.

Il se demanda jusqu'où elle serait bien capable d'aller pour quelques billets de plus, sachant que son corps avait déjà était pas mal mis à contribution depuis le début de la journée.

Avec son fils, ils avaient souvent joué à ce jeu en faisant venir des jeunes femmes après leur avoir promis de l'argent mais là, elle dépassait de loin toutes celles ayant franchi ces murs.

Curieux de voir ce que lui faisait subir son fils, il décida d'attendre un peu avant de les rejoindre. À soixante dix ans, même s'il était toujours viril pour son âge, il avait découvert également du plaisir dans le voyeurisme.

Lorsqu'il estima avoir attendu suffisamment de temps, il se dirigea vers les quartiers de son fils avec jubilation. En s'approchant de la pièce, il se mit à entendre les cris que poussait Clarisse à intervalles rapprochés.

Il était suffisamment entraîné pour reconnaître de la douleur dans la voix de la femme, se demandant ce qu'il pouvait bien lui faire endurer.

En arrivant dans l'embrasure de la porte, il sourit en découvrant la scène, subjugué par ce corps splendide en train de se faire enculer alors qu'elle était positionnée en levrette.

Philippe se faisait plaisir et, la tenant fermement par les hanches, il donnait des coups de reins avec une rare violence, faisant hurler la jeune femme.

Pour se venger d'avoir trop attendu, il lui défonçait le cul même si elle n'y était pour rien.

Pourtant, malgré la douleur qu'elle devait endurer, elle restait immobile, se laissant démonter sans chercher à s'enfuir. Seuls ses cris dévoilaient ce qu'elle devait ressentir mais à aucun moment elle ne chercha à se dérober.

Elle lui avait offert son cul tout en sachant qu'il ne serait pas tendre et elle le laissait faire. Finalement, même si c'était l'argent qui dictait son comportement, elle l'impressionnait par son courage en les laissant faire des choses qu'elle se serait refusée en temps normal.

Noël s'approcha du lit et caressa la joue de la jeune femme qui cessa de crier alors que Philippe se déchaînait en elle. En sentant la main venir la réconforter, elle réussit à se calmer malgré la douleur toujours présente...

Elle finit de se faire prendre dans un mutisme total ce qui impressionna le vieux alors que son fils haletait dans l'effort.

Lorsque ce dernier poussa un cri, tout en se vidant dans le petit cul, il ne put s'empêcher de donner une claque sur ses fesses qui résonna dans toute la chambre, faisant gémir légèrement la jeune femme.

- Putain que j'aime la sodomiser, elle est géniale.

C'est lorsqu'il se retira de l'anus, qu'ils remarquèrent qu'elle saignait légèrement, preuve qu'elle avait été enculée sauvagement. Pourtant, Clarisse resta immobile, attendant l'ordre de bouger même après avoir été libérée.

Tout en continuant de lui caresser le visage, il lui dit d'une voix douce.

- Va prendre une douche ma belle, on nous attend en ville et les heures défilent vite.

Clarisse, docile, se leva avec difficulté, ayant l'anus très douloureux. Elle se dirigea vers la porte de la salle d'eau sans dire le moindre mot. Elle savait que bientôt elle se ferait percer le téton et même si cela l'effrayait, elle le ferait sans rechigner.

La jeune femme resta sous la douche un long moment, essayant de soulager son petit trou avec de l'eau bien froide même si cela n'était pas spécialement efficace.

Lorsqu'elle réapparut, elle était décidée à affronter courageusement l'épreuve qui l'attendait alors que les deux hommes discutaient tranquillement, assis sur le lit de Philippe.

- Je vois que tu es prête, on va pouvoir aller à Arleson, là où se trouve le salon du pierceur.

Le matin, ils étaient descendus du train à la gare de cette ville qui était plutôt grande. Ils avaient mis une vingtaine de minutes pour venir jusqu'ici et Clarisse fut contente d'y aller faire un tour.

En entendant l'homme, la jeune femme lui demanda.

- Où se trouvent mes vêtements que je puisse me vêtir?

Elle fut étonnée lorsque Philippe se mit à rire.

- Pour ce qui concerne ce que tu vas porter, c'est moi qui vais m'en occuper, répondit-il en la fixant froidement. Tu n'y vois pas d'inconvénient?

- Heu... non....

Clarisse eut un peu peur en imaginant une tenue en latex mais après tout, elle ne connaissait personne dans le coin et la récompense de 250 000 euros à l'issue de son séjour pouvait lui permettre d'accepter beaucoup de choses.

Lorsque les deux hommes quittèrent la chambre, elle les suivit songeuse. À quoi ses seins allaient-ils ressembler avec un bijou accroché aux tétons?

Et si la douleur était insupportable lorsqu'ils feraient le trou?

Alors qu'elle était plongée dans ses pensées, elle les suivit dans une pièce qu'elle ne connaissait pas et qui devait être une remise vu l'encombrement qui y régnait. Lorsque le fils ouvrit une armoire pour lui montrer un collier en cuir, son cœur se mit à battre violemment...

Avec un sourire glacial, il lui dit.

- Voilà ce que tu porteras pour aller à Arleson

- Mais! et les vêtements?

- C'est tout ce que tu auras, lui répondit-il en haussant la voix.

Clarisse était perdue, ne sachant plus quoi faire. Ils n'allaient tout de même pas lui demander d'aller en ville entièrement nue avec uniquement un collier de chien autour du cou.

Comment pouvaient-ils l'humilier de la sorte alors qu'elle avait été jusqu'ici toujours obéissante.

Pourtant, si elle refusait de le faire, elle perdrait tout l'argent qui lui était promis et ça, il en était hors de questions.

Après tout, elle se motiva en se disant qu'elle leur appartenait et qu'elle ne mourrait pas en y allant toute nue.

Ils voulaient la traiter telle une bête et elle allait le faire, aussi, respirant lentement, elle s'approcha de Philippe pour qui lui mette son collier de cuir.

Ce dernier fut étonné en voyant comment réagissait Clarisse. Il pensait qu'elle allait refuser d'aller en ville entièrement nue alors que là, elle acceptait même de porter le collier.

Son père, qui regardait la scène, fut comblé en voyant la jeune femme venir offrir son cou. Docile, elle laissa Philippe lui ajuster le cuir qui ne serra pas trop fort pour ne pas l'étouffer.

Pour l'argent, elle allait exhiber son corps magnifique et pour parfaire cela elle acceptait d'avoir les mamelons mutilés.

Vêtue uniquement du collier et d'une paire de sandales, Elle quitta la bâtisse pour monter à l'arrière du gros SUV de Noël. Elle ne se sentait vraiment pas bien en imaginant les gens en train de la regarder alors qu'elle déambulait en ville. Elle commença même à paniquer à cette idée et pourtant elle ne pouvait pas l'empêcher. Ils allaient l'exhibée au bout de sa laisse telle une petite chienne et elle l'appréhendait vraiment.

Durant les vingt minutes que dura le trajet, la jeune femme se mit bien au fond de la banquette pour passer inaperçue à chaque fois qu'ils croisaient un autre véhicule. Elle se demandait encore pourquoi elle n'avait pas refusé d'être ainsi trimballée, quitte à perdre l'argent.

En acceptant le contrat avec le vieux monsieur, à aucun moment elle n'aurait pu penser de se retrouver nue pour aller se faire percer les seins. Elle s'était juste imaginée devoir passer deux jours en compagnie de l'homme avec un peu de sexe comme paiement du marché. Là, plus les heures s'écoulaient et plus son corps était utilisé de façon inquiétante.

Lorsque le véhicule rentra dans la ville, Clarisse s'enfonça encore plus dans son siège, essayant de ne pas être vue. Il y avait pas mal de monde et cela la terrorisa.

- Vu le peuple qu'il y a, les places doivent être rares. Prends la première place que tu trouves, dit Philippe à son père, on finira en marchant.

En l'entendant, la jeune femme devint livide. Ils n'allaient tout de même pas lui faire traverser la ville ainsi. Rarement, elle n'avait été autant terrorisée, surtout que Noël roulait doucement à la recherche d'une place pour garer la voiture. Beaucoup de promeneurs ouvraient de grands yeux lorsqu'ils l'apercevaient dans le plus simple appareil, tapie dans la voiture.

Mais pourquoi ne lui avaient-ils pas donné de vêtements et qu'est-ce qu'ils avaient à gagner à l'humilier ainsi.

Le vieux trouva finalement une place dans un parking gratuit et après avoir arrêté le moteur, il sortit, imité par son fils. Clarisse n'osait pas bouger, tétanisée par une peur sournoise à la vue des nombreux badauds qui se trouvaient dehors.

Voyant qu'elle restait à l'intérieur du SUV, Philippe sortit de sa poche une laisse et alla ouvrir la portière. La jeune femme, en constatant qu'elle n'avait plus le choix, préféra sortir avant qu'il ne s'énerve. Tremblante, elle se retrouva debout devant lui alors qu'il accrochait la chaîne à son collier comme si elle n'était qu'un petit animal.

- Le salon est à un kilomètre alors détends-toi

La jeune femme préféra ne pas répondre car elle ne se sentait vraiment pas bien. Les gens présents sur le parking avaient cessé leurs occupations pour regarder cette fille splendide qui dévoilait un corps parfait.

Certains prirent même leur téléphone pour la photographier tant sa présence en ces lieux pouvait être surprenante.

Lorsqu'ils se mirent en route, Clarisse n'eut d'autres choix que de suivre les deux hommes, tirée par la laisse que tenait un de ses maîtres. Sa nudité ne passait pas inaperçue et durant tout le trajet pour les mener au salon, les gens se retournaient ou s'arrêtaient pour admirer son corps.

Au fur et à mesure qu'ils avançaient, Clarisse se sentit partagée entre plusieurs sentiments. Elle était à la fois honteuse tout en étant excitée de voir tous ces gens la fixer. Bien sûr, les regards n'étaient pas tous admiratifs car elle perçut parfois de l'agressivité dans le comportement de certains promeneurs.

Elle essayait de marcher bien droit, regardant devant elle tout en essayant de ne pas montrer son stress. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle était prise en photo alors que Noël et son fils marchaient devant elle, sans trop faire attention à ce qui l'entourait. Philippe tenait l'extrémité de la laisse, la promenant comme si elle n'était qu'une chienne et étrangement, elle finit par ne plus avoir honte.

Des gens s'étaient mis à les suivre, admirant son corps alors que des femmes cachaient les yeux de leurs enfants lorsqu'ils passaient près d'eux.

En peu de temps elle était devenue l'attraction du jour et les personnes présentes la photographiaient sans même se cacher.

Clarisse se dit alors que s'ils croisaient un agent de police, elle serait sûrement mise en prison pour s'être exhibée dans la rue complètement dénudée. Pourtant, jamais encore elle n'avait été autant regardée, et elle adora presque le fait d'être devenue le centre d'intérêt de tous ces gens présents.

Elle fut tout de même soulagée lorsqu'ils entrèrent dans le salon, faisant tout de même sensation auprès des clients présents.

En apercevant le trio, un homme d'une quarantaine d'année, tatoué de partout, s'avança en souriant.

- Heureux de vous revoir, je vois que vous m'emmenez votre dernière trouvaille, elle est magnifique

- On trouve aussi, mais elle le sera encore plus, lorsque tu auras magnifié ses seins.

Le pierceur s'empara de la laisse que lui tendait Philippe pour emmener Clarisse dans une pièce au fond du salon. Ils agissaient avec elle comme si elle était réellement un animal mais cela ne vexa pas la jeune femme qui avait déjà dépassé son quota d'humiliation pour la journée.

Il la fit s'asseoir sur un fauteuil à côté duquel se trouvait une table recouverte d'instruments faisant penser à des outils de tortures.

Noël et Philippe les avaient suivis dans la pièce et s'étaient installés sans y être invités, sur un petit canapé se trouvant contre un mur. Ils avaient l'air de bien connaître les lieux ce qui ne rassura pas la jeune femme qui commençait à paniquer à l'idée d'avoir mal.

- J'ai rarement vu une fille aussi belle et sa poitrine est à croquer

- Il vaut mieux la percer que la croquer, les anneaux tiendront mieux lui répondit Noël en riant.

Ils discutaient comme si seul son corps était là et qu'elle ne pouvait pas comprendre. Lorsque le pierceur commenta ce qu'il allait faire, ce fut plus pour les hommes qu'ils connaissaient très bien que pour la fille qui était de plus en plus inquiète.

- Je n'ai pas le droit d'utiliser d'anesthésiant mais la douleur du piercing est tolérable pour la plupart des gens.

- Ce n'est pas grave si elle a mal, lui répondit Philippe. Ce ne serait que de moi, je lui trouerais ses tétons avec un clou et un marteau.

Le pierceur éclata de rire.

- Heureusement que tu n'as pas choisi ce métier, tu n'aurais pas beaucoup de clients.

L'homme caressa un moment la poitrine de la jeune femme avant de prendre un crayon sur la table pour ensuite faire des marques de chaque côté du premier téton.

Clarisse restait silencieuse, crispée et curieuse de ce qu'il allait faire. La peur l'avait finalement quittée même lorsqu'il saisit une pince étrange finissant par des boucles pour lui pincer le mamelon. Elle grimaça un peu lorsqu'il serra le petit bout de chair mais elle savait que le pire était sûrement à venir.

L'homme, après s'être emparé d'une grande aiguille stérilisée, s'adressa pour la première fois à elle.

- Respire à fond, ça va piquer un peu.

Lorsqu'il força pour traverser le téton, Clarisse ne put s'empêcher de gémir tant cela était douloureux. Ça se voyait qu'il ne s'était jamais fait percer le sein car cela faisait un mal de chien.

Pourtant, elle fut la première étonnée en constatant que l'aiguille avait traversé son mamelon alors que la douleur était devenue supportable.

Il ouvrit un sachet dans lequel se trouvaient deux anneaux en or qu'elle trouva magnifique. Ces derniers devaient faire deux bons centimètres de diamètre et ils étaient ciselés de façon admirable. L'homme remplaça l'aiguille par l'un des deux bijoux avec beaucoup de dextérité sans faire trop mal à la jeune femme.

- Normalement on ne met pas tout de suite un anneau, mais un pansement pour éviter l'infection en sachant qu'il faut plusieurs mois pour une cicatrisation complète. Il faudra éviter de ne pas trop les manipuler les premiers jours.

- C'est ça, lui répondit Philippe avec un sourire qui en disait long sur ses intentions.

Le pierceur fit subir au deuxième téton le même sort avant de vaporiser sur les deux seins un spray désinfectant. Consciencieusement, il essuya ensuite avec des compresses, les coulures du produit et les traînées de sang que le piercing avait provoquées.

La jeune femme se sentait bizarre avec ces deux anneaux accrochés à ses seins. Elle aurait préféré un bijou plus discret mais elle n'avait pas vraiment son mot à dire. La douleur qui irradiait de ses tétons était accentuée par la forme des bijoux mais elle essaya de le prendre sur elle et de ne rien montrer.

Lorsqu'ils quittèrent le salon, Clarisse crut qu'ils allaient retourner directement à la voiture et elle appréhendait beaucoup moins le trajet malgré le monde sur les trottoirs. Après tout elle avait survécu à l'aller et ça ne risquait pas d'être pire au retour malgré ses tétons ornés de ses jolis anneaux.

- Et si on arrosait ça, il y a un bar à coté du salon,

- Bonne idée papa, j'ai une de ces soifs.

Clarisse se crispa en les entendant parler car elle comprit que son exhibition en public risquait d'être prolongée. En voyant tous ces gens avec leurs smartphones à la main, elle pria pour ne pas apparaître sur le web.

Des femmes nues promenées en laisse n'étaient pas monnaie courante et elle était devenue la curiosité locale.

Le bar, un peu vieillot, était peu fréquenté, et malgré la vingtaine de petites tables disséminées partout, il n'y avait que cinq clients dont trois étaient assis ensemble.

Tous levèrent la tête en découvrant Clarisse et ils eurent du mal à croire ce qu'ils virent tant la femme nue était belle. Les anneaux à ses seins et la laisse accrochée à son collier de cou rendaient la scène encore plus irréelle.

Noël et son fils s'assirent à une table et alors que la jeune femme allait les imiter, le vieux lui fit comprendre qu'elle resterait debout.

Lorsque le patron qui ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans vint prendre la commande, il eut du mal à quitter des yeux le corps nu de Clarisse. Se reprenant tout de même il s'adressa aux hommes, leur demandant ce qu'ils désiraient boire.

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