La Villa Ch. 05

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Partie 5 de la série de 6 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 01/21/2022
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Ce récit fantastique, teinté d'horreur, n'est pas à mettre entre toutes les mains. Le viol en est son fondement. Seul un public majeur et avertit pourra le lire. Seul un public aimant ce genre de texte l'appréciera, du moins je l'espère. Il est donc réservé au moins de dix-huit ans, au amateurs de rapports forcés. Je rappelle que ce texte n'est que tiré de l'imagination de son auteur. En aucun cas il ne cautionne quoi que ce soit. Il y aura des moments pornographique, pervers, d'autres plus narratif, j'espère que les deux côtés vous plairont. Pour ceux qui n'aime pas le genre, ne lisez pas, seul des critiques jaillirons de votre esprit. Ce serait aussi stupide que de commander le meilleur plat à base de viande dans le meilleur restaurant du monde, alors que vous êtes totalement végan. Pour les autres, je vous souhaite bonne lecture.

Pour info, j'ai classé ce texte dans « horreur », mais il aurait tout aussi bien put se mettre dans « non consentement. ». Ensuite l'histoire va commencer plus ou moins doucement, avant de basculer dans le porno horrifique. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à lire ce texte, que j'en ai eus à l'écrire. Cordialement, Livio.

Le lendemain, Stéphanie est à peu prêt tranquille. Il la laisse libre, la violant de temps en temps. Son temps libre, Stéphanie le passe devant la télé ou à bouquiner. La piscine lui manque atrocement. Vers dix-neuf heures, après que son assaillant est jouit en elle, pour la cinquième fois de la journée, elle trouve un peu de courage pour lui faire une demande :

- Je veux pouvoir aller à la piscine. J'ai appris tout ce que vous voulais, je donne chaque partie de mon corps que tu demande, même mon anus qui me fait si atrocement mal quand tu me prends par là, je mérite une récompense!

Sa seule réponse fut une gifle qui l'envoie à terre, suivit de la voix qui résonne :

- Tu ne mérite rien! Tu ne demande rien! Une chienne est faîtes pour faire plaisir à son maître.

- Cela ne vous plairait pas de me voir me baigner en maillot quand vous ne me violez pas?

- En maillot, non, nue ou en string oui.

- Alors laissez-moi juste allée à ma piscine. Je le ferais nue ou en string. Selon votre bon vouloir.

Cela coute beaucoup à Stéphanie de lui dire cela, de s'abaisser ainsi.

- Cela me plairait, mais ce sera une récompense pour toi. Tu vas devoir le mériter.

- Je ferais tout ce vous voulez...

- Tu fais déjà ce que je veux. Mais je veux autre chose.

L'ordinateur s'allume, s'ouvre sur une page internet.

Stéphanie s'en approche, c'est le site de deux jeunes médiums du coin.

- Je les veux elles.

- Je ne peux pas sortir.

- Appelle pour qu'elles viennent, avec ton appareil. Les deux peuvent entrer et sortir... pour l'instant...

- Il ne marche pas.

- Il marchera.

- Vous leurs voulez quoi?

- La même chose que à toi.

- Je ne peux pas faire cela.

- Tu le peux. Sinon, je vais te violer toute la journée, toutes les journées. Uniquement par derrière, je veillerais à ce que tu restes tout le temps consciente, comme pour ton dépucelage anal. Mais ce sera pire, bien pire. Je vais te faire mal, très mal. Choisis... Vite.

La terreur envahit Stéphanie aux menaces de l'entité. Il sait qu'il fera tout ce qu'il vient de lui annoncer, et même pire encore.

- D'accord, je le ferais.

- Maintenant.

Stéphanie décroche le téléphone fixe. Elle n'a pas le temps de chercher le numéro sur la page internet, que le téléphone le compose tout seul. Une voix féminine décroche à la première sonnerie.

- Anne, de Anne et Linda, médiums. Que puis-je faire pour vous?

- Ma maison est hantée, j'ai besoin d'aide.

- Vous êtes à la bonne adresse. On exorcise, on purifie les lieux. Quelle est votre adresse?

Stéphanie la lui donne.

- La vieille auberge maudite, je vois. On peux venir demain matin, vers dix heures. On fait un audit, on vous dira ce qu'il en coûte.

Stéphanie sent que l'argent ne sera pas un problème.

- Je paierais ce qu'il faut. Mais aidez-moi.

- Madame on va vous aider. On est douée pour cela, à demain.

Anne raccroche. Stéphanie se demande ce qu'elle a voulut dire par la vieille auberge. La voix retentit :

- Lis.

L'ordinateur est toujours ouvert sur la page des deux médiums. Elles ont dix-huit ans depuis quelques jours. Elles sont connus dans la région pour entrer en contact avec les morts, faire fuir les esprits d'un lieu, ce depuis leurs douze ans. Elles sont orphelines des deux parents, amies et en couple.

- Pourquoi elles?

- Elles sont purs et mediums, enfin Linda, l'autre est une escroc. Je veux les deux. Leurs puretés, et le pouvoir de la médium.

- Pourquoi?

- Tu verras.

Un espoir la gagne, comme si il peux lire dans ses pensées, l'entité invisible rigole :

- Ne rêve pas, elles ne peuvent rien pour toi, contre moi, elles sont faible, beaucoup trop faible. Par contre, pour mes projets, elles seront suffisante.

- Et pour la vieille auberge maudite?

- Lis.

Stéphanie pose son regard sur son ordinateur, elle est maintenant sur la page de la vieille auberge maudite. Ce qu'elle y voit lui glace le sang.

Quand Anne raccroche le téléphone, elle crie de joie :

- Putain, on va être riche.

Pourquoi?

- La meuf, celle de la vieille auberge, elle veut qu'on aille chez elle. Purifiée sa maison.

- Merde, c'est le coup médiatique qui va lancer notre carrière au-delà de la région.

- Oui, fini les contrats à cent euros. On va pouvoir demander cinq mille ou plus.

- Mais si elle est vraiment hantée?

- Tu parles au morts, mais c'est toi qui doit aller les contacter. En plus de cinquante interventions, combien de fois le lieu était hanté?

- Jamais...

- Tu vois, les esprits existent, tu ne le sais que trop bien. Mais les lieux hantés, c'est du pipeau. Un peu de psychologie pour chasser le fantôme de la tête de la personne et hop, cela marche. Là encore, cela va marcher.

- Je suis bête, je devrais le savoir. La médium c'est moi...

Anne ne lui répond pas, au lieu de cela, elle embrasse sa belle amante.

Stéphanie parcoure la page. On y vois trois portraits d'hommes. Nino, Anatole et Jean. Stéphanie lit leurs histoire, jusque à la fille de riche bourgeois qui fut leurs erreur, précipitant leurs mort. Il y a trois tableau, portrait de ces trois monstrueux assassins. Mais ce qui glace le sang de Stéphanie, c'est le visage de la riche bourgeoise. Elle le reconnaît, se rappelle de son avertissement. C'est la magnifique blonde qu'elle a vu derrière le portail. Qui lui a dit « Fuyez! Jean vous a choisis! C'est le pire des trois! ». Jean, ce jeune homme à la tête de tueur. Encore l'air plus mauvais que les deux autres. Ce serait donc son fantôme qui la tourmente et la viole de multiples fois chaque jour?

Elle essaie de le savoir.

- Jean, c'est toi?

- Oui, c'est moi.

- Tu es un fantôme?

- Je suis bien au-dessus de cela...

- Un démon?

Pour toute réponse, Stéphanie est arrachée de sa chaise, tirée jusque à la grande table, recourbée dessus et sodomisée. Tandis que son hurlement retentit lorsque l'énorme pal pénètre son fondement, la voix de l'entité retentit :

- Tu es punie car la curiosité est un vilain défaut.

Il l'encule alors violemment. Longtemps, très longtemps. Quand il a fini, il se retire du trou-du-cul de nouveau ensanglanté de la malheureuse.

- Va te laver et te reposer, soit en forme pour demain.

Stéphanie, abattue, en larmes, percluse de douleur ne répond rien. Elle se redresse, puis se dirige vers la douche du rez-de-chaussée, marchant en boîtant. Là où tout à commencé, enfin, où ses viols conscient ont commencés...

Stéphanie dort six heures avant que l'entité ne la réveille. Pour la première fois, il ne la viole pas pour la sortir de son sommeil, il se contente de la secouer. Sûrement pour se réserver pour la visite des deux jeunes filles, pense Stéphanie. Sa voix résonne aussitôt :

- Va te laver, habille-toi, maquille-toi légèrement.

Stéphanie pour un peu, serait presque heureuse de pouvoir être autrement que nue. Cela va la changer. Même si elle pense qu'en collaborant avec l'entité, la jeune femme va précipiter deux jeunes filles en enfer... Mais au moins, si cela peut faire diminuer ce qu'elle endure... Quand elle est prête, la jeune femme descend au rez-de-chaussée. Elle va pour prendre son petit déjeuner quand elle voit une grosse liasse de billets posé sur la table.

- C'est pour les deux filles.

Stéphanie compte, il y a quinze mille euros. Une belle somme pour un beau piège. Elle ne cherche même pas à savoir comment l'entité à fait pour avoir cet argent... Stéphanie range l'argent dans sa chambre. Puis redescend prendre son petit-déjeuner.

À dix heures précise, la sonnette de la porte retentit. Stéphanie va ouvrir. Elle se retrouve face aux deux médiums. Une rousse et une brune, toutes deux franchement canon.

- Je suis Anne, vous nous avez appelées hier. Le portail étant ouvert, on s'est permises d'entrer.

Stéphanie s'écarte de la porte, tout en se disant que c'est sûrement l'entité qui à fait s'ouvrir le portail, car jusque à présent, il a toujours été fermé. Enfin depuis que l'être invisible à fait d'elle son jouet.

- Entrez, vous voulez un café?

- Volontiers.

Stéphanie guide ses deux visiteuses vers le coin cuisine, les fais s'asseoir à la table. La jeune femme se sent plus légère, les deux filles sont vraiment ce que les hommes appellent bandante. Elles vont sûrement adoucir sa condition quand l'entité va jouer avec elles. Autant de fois ils les prendra, autant de fois il ne la touchera pas à elle. Stéphanie se dit qu'elle devrait se sentir honteuse de se réjouir du malheur de ces deux jeunes filles à peine majeur. Mais là, elle n'en peut vraiment plus de ces viols à répétitions. Surtout depuis que l'entité passe son temps à l'enculer si sauvagement.

Stéphanie est enthousiaste sur la beauté des deux filles. Anne est une magnifique rousse d'un mètre soixante-dix. Elle a de magnifique yeux verts, un visage magnétique, de longs cheveux raides, qu'elle a coiffée en queue de cheval. Sa peau est très claire, son visage constellé de taches de rousseurs. Elle a quelques kilos en trop, mais pas plus de quatre ou cinq, le nombre parfait pour rendre son corps pulpeux. Ses seins ont l'air énorme, encore plus gros que ceux de Stéphanie. Son cul quoi que un peu large si on veut chipoter, est parfait pour faire bander un homme. Le genre de fille qui sans s'en rendre compte pue le sexe. Pas la salope ou la cochonne, non, celle que chaque homme sur cette planète à envie de baiser.

Linda est différente. Environs un mètre cinquante-cinq, menue, elle est l'image même de la lolita. C'est une métisse d'un père égyptien et d'une mère italienne. Légèrement mat de peau elle a de long cheveux frisés. On devine de seins de taille moyenne, un petit cul d'enfer, avec une chute de reins parfaite. Sa beauté est incroyable, son air ingénue doit donner aux vicieux l'envie de lui faire mal. Elle est de très loin la plus belle fille que Stéphanie n'est jamais vue.

De plus Stéphanie habituée à sentir la puissance de l'entité, sent un truc chez Linda. Un pouvoir, c'est indéniable, c'est une vraie médium. Stéphanie espère donc de toute son âme que l'entité fait une erreur en les faisant venir. D'abord par la puissance métaphysique de Linda, ensuite parce que si l'entité est assez puissante pour confiner simplement Stéphanie chez elle, lui faire subir les pires avanies, l'est elle assez pour le faire à trois filles en même temps? De tout son cœur Stéphanie espère que son tourmenteur est capable de commettre le péché d'orgueil. Qu'il garde les deux autres si il le faut, elle s'en fou. Mais Stéphanie sent enfin un lueur d'espoir, que elle au moins puisse s'échapper pendant que la chose sera occupé à jouer avec ses deux nouveaux jouets. Tant pis pour elles, mais Stéphanie n'en peut plus.

Un plan rapide vient de jaillir dans l'esprit de Stéphanie. Quand il s'attaquera aux deux magnifiques jeunettes de dix-huit printemps, elle compte profiter qu'il soit occupé pour prendre la fuite. Le plus loin possible de cette villa de malheur. C'est un plan de merde, Stéphanie le sait bien, mais c'est le seul qu'elle a. Surtout elle a bien peur, que ce soit la seule possibilité pour elle de se sortir de tout cela. Qu'ensuite, il n'y en aura plus jamais.

C'est Anne qui parle encore, Linda paraît très effacée, très timide.

- Alors madame, vous dites ce lieu hanté. Si c'est le cas, nous sommes sûrement les seules dans la région à pouvoir vous aider. Êtes-vous certaine qu'il s'agisse bien d'un esprit?

- Oui, j'en suis plus que certaine. C'est une réalité.

- Que ce passe-t-il?

Stéphanie sort les clichés habituel, les meubles qui bougent, les bruits, la voix. Elle ne parle pas de ses viols, mais explique avoir été frappée, plusieurs fois, bizarrement sans aucunes marques. Ses dires ne semblent pas étonnées les deux filles.

- Bien, il semble très puissant, mon amie et moi allons sonder votre maison. Nous ne ferons que cela aujourd'hui. Nous avons besoin de connaître notre ennemi. Ensuite nous reviendrons avec le matériel qu'il faut pour l'éradiquer.

- Vous n'avez pas peur qu'il s'en prenne à vous aujourd'hui? Sans votre matériel?

- Non, nous sommes plus forte que lui.

Stéphanie manque rire devant tant de certitudes. Si la pauvre savait... Anne continue sa phrase :

- Le matériel c'est pour le détruire. Pour le vaincre, nos pouvoirs de médiums sont suffisant. Mais avec seulement eux, il reviendra. Nous lui sommes supérieur, il le sait, la preuve il ne nous attaque pas.

- Il a peur de vous?

- Non, il nous observe, il est sûr de sa force.

Pour la première fois, Linda sort de son silence :

- Il est fort, très fort. Cela va être dangereux, un vrai combat.

Anne manque rire, sa petite amie est vraiment une bonne actrice, elle la croirait presque alors que pourtant tout est déjà rôdé, leurs sketch marche à chaque fois.

- Restez ici madame, nous allons faire le sondage, on revient vers vous dès que c'est fini.

Jouant leurs jeu, les deux filles visitent chaque pièce.

La maison pue le luxe. Les filles ont tablé sur une somme de deux mille euros pour chasser l'esprit de la maison. Elles redescendent une heure plus tard. Après avoir pris le temps dans chaque pièce. Encore une fois c'est Anne qui parle :

- J'ai le regret de vous dire que nous l'avons sentis de partout ici. Cela va être long et difficile de le détruire. Dangereux aussi, très dangereux. Un esprit d'une telle force, ce n'est pas anodin.

Stéphanie prend l'air apeurée, elle n'a pas à se forcer pour le faire.

- Vous pensez être assez forte?

- Oui, mais cela à un coût. Nous ne faisons pas cela par appât du gain, mais après nous devons partir nous ressourcer. En pleine forêt, après un tel combat cela va être long...

Stéphanie la coupe :

- Je suis prête à payer, dix mille euros, cela vous va?

Anne ne répond pas de suite, trop abasourdie par la somme. Stéphanie à prévu le coup, pensant qu'elle veut plus d'argent.

- Quinze mille euros, c'est tout ce que je peux vous donner. Cela ira?

Anne qui est sortie de sa stupeur rétorque immédiatement :

- Cela ira, pour vous. Le combat contre cet esprit nous intéresse. Que la somme soit trop faible n'est pas un fait suffisant pour nous arrêter. C'est d'accord.

- Merci, je ne sais comment vous remercier...

- Vous le ferez quand vous serez libérée de tout cela.

- D'accord, vous voulez l'argent maintenant?

- Non, on ne se fait payer seulement après avoir gagné, si nous n'y parvenons pas, alors ce sera gratuit.

Les deux jeunes filles quittent alors la villa, elles reviendront le lendemain à huit heures pile pour exorciser la maison. En tout cas, elles ont bien excité l'entité, car à peine ont-elles disparues derrière le portail, que ce dernier fait baisser son jeans à Stéphanie, il lui baisse lui-même son string en dessous les fesses, pour la sodomiser brutalement. De nouveau Stéphanie fait une chose qu'elle ne connaît que trop bien depuis des semaines : hurler! Il réalisera le triptyque du violeur avec la malheureuse. Lui forçant donc d'abord l'anus, avant de passer à son vagin pour finir par sa bouche. Pendant la journée, il ne lui impose que deux rapports anaux. Le soir il l'envoie se coucher tôt après bien entendu un ultime coït, vaginal cette fois. Peu de viols par rapports aux derniers jours. Ce n'est pas tant qu'il la veuille en forme pour le lendemain, cela il s'en moque. Mais c'est sûrement qu'il veut pouvoir violer à l'envie les deux jeunes majeures. Stéphanie ne sait pas si c'est la vérité, mais elle en est persuadée.

À peine ont-elles disparues derrière le mur d'enceinte, devenant invisible de la villa, que Anne tout sourire tape dans la main d'une Linda tout aussi heureuse.

- Putain de merde, quinze mille euros! Un record!

- Oui mon petit amour de Linda, de l'argent vite gagnée.

- Cela me gêne quand même un peu de lui prendre autant...

- Tu l'as vu, Stéphanie, même si elle le cache est à bout de nerfs, fatiguée, apeurée même. Son imagination lui joue des tours, comme pour toutes les autres. Mais après notre passage, la force de persuasions de son esprit va éradiquer toutes traces d'une éventuel esprit. On lui offre de la sérénité, une tranquillité retrouvée, pour de l'argent qu'elle a.

- Oui, mais si ça ne marche pas avec elle?

- Cela marche toujours. Dans le petit nombre de cas où cela n'a pas fonctionné au premier passage, au deuxième aucune des personnes n'a constaté la continuité des pseudos-esprits.

Linda réfléchit, c'est que les gens croient tellement en elle, que ce qu'ils interprètent comme la présence d'un esprit est effacé après leurs passage pour redevenir le bruit normal d'une maison. C'est vrai que leurs travail fait agir l'auto persuasion des gens. Linda enchaîne.

- Mais j'ai quand même sentis un petit truc là-bas.

- Un esprit?

- Je ne sais pas, c'est la première fois que je ressens un truc comme ça. Mais c'était très léger, lointain.

Anne s'arrête, elle regarde sa petite amie inquiète :

- Tu m'as toujours dis que tu peux communiquer avec un esprit là où il est. Qu'il n'est pas sur le même plan que nous. Qu'il faut que tu le contactes. Si il y en a un ici, si il y a le moindre danger, on annule tout!

- Non, non, ce n'est pas ça. Je pense qu'un médium à déjà dut venir dans la maison, et parler avec un esprit. Ce que j'ai ressentis est tellement infime, que cela doit-être juste les restes résiduel de cette conversation.

- Tu me rassures mon amour. Cela m'aurais fait mal au cul de m'asseoir sur quinze mille balles. Bon, un bon resto et une bonne baise, cela te tente?

- Dans quel ordre?

Anne et Linda rigole avant de s'embrasser à pleine bouche.

Le lendemain, il la réveille à six heures, il ne la touche pas, l'obligeant seulement à se laver, à prendre son petit-déjeuner, puis à s'habiller. À sept heures, prête, elle n'aura qu'à attendre l'arrivée des deux médiums. Enfin de la petite médium et de son amante. Stéphanie prie presque pour que cela marche, que trop occupé avec les deux, l'entité l'oublie. Qu'elle puisse en profiter pour s'enfuir. S'accrochant à cette idée, Stéphanie attend huit heures et l'arrivée des deux filles, en regardant l'horloge.

Les deux filles sont vraiment précises. À huit heures pile, elles sonne à la porte de la villa. Stéphanie ouvre, les fais entrer. Après un café rapide, Linda sort divers fiole de son sac. Elle explique à Stéphanie que c'est des potions qui vont aider à faire fuir l'esprit qui la hante. En fait, ce n'est que de l'eau, mélangée à divers sirops pour les couleurs. Comme d'habitude c'est Anne qui parle.

- Je vais vous poser quelques questions pour savoir où nous devons aller.

- Bien.

- L'esprit qui est ici, frappe-t-il ailleurs que dans la villa?

- Non, jamais en dehors, qu'à l'intérieur. Je suis tranquille dans la piscine ou le sauna.