La Prêtresse de la Pureté Ch. 04

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Le prince pousse la prêtresse à briser son premier serment.
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Partie 4 de la série de 6 pièces

Actualisé 06/09/2023
Créé 04/22/2019
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**Avertissement** : Le prince de chair n'est pas un protagoniste sympathique (c'est même une belle enflure) et ses actions en sont le reflet. Certains passages peuvent donc choquer.

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Chapitre 4 - Le premier serment

— Je suis plus déterminée que jamais, votre Sainteté.

À voir la prestance de la haute-prêtresse Itana, avec son dos droit et son regard clair inflexible sous la virgule de ses fins sourcils blonds, elle en croyait chaque mot. Probablement, car elle ne savait pas encore tout ce que le prince lui réservait. Il devait l'y préparer encore un peu. À cette pensée, il fixa les deux plaisantes pointes qu'il devinait encore à travers le tissu de sa robe. Son rude traitement avait fait son effet.

— Je n'en attends pas moins de vous, dit-il, mielleux. Mais je veux que vous compreniez bien à quel point l'épreuve de sélection est difficile. Elle testera tout autant votre volonté que votre foi. Vouloir abandonner maintenant est parfaitement normal.

— Je comprends, votre Sainteté.

Arlor laissa volontairement le silence s'installer. Il observa le tableau de « l'Unique » sur le mur derrière la prêtresse et tenta d'imaginer ce que l'élixir donnait à voir à la belle blonde. De grands yeux d'un noir profond, un sourire bienveillant, une courte barbe brune aux pointes tressées et décorées de perles. Difficile de dire ou la réalité de l'air angélique de cet homme démarrait et où finissaient les talents de son portraitiste.

— Comme je l'ai dit dans ma missive, tenta timidement Itana que le silence commençait à mettre à cran. Je suis prête à tout pour servir le prophète à travers vous, votre sainteté.

Le prince reporta lentement son attention sur la haute-prêtresse. Sa beauté était presque douloureuse pour son entrejambe.

— Des propos très ambitieux. Mais j'ai le sentiment que vous ne savez pas exactement ce que les épreuves impliquent.

Avant qu'Itana ne puisse réagir, Arlor lui avait saisi une main. Sans la brusquer, il la dirigea, paume à plat, le long de sa toge jusqu'à atteindre son érection brûlante à travers le tissu. La haute-prêtresse poussa un petit cri de jouvencelle et s'arracha à sa poigne.

— Votre Sainteté... je... ne comprends pas.

— C'est hélas ce que je craignais, prêtresse Itana. (Arlor exagéra son air déçu. La tête basse, il l'agita lentement de gauche à droite.) Vous n'êtes pas véritablement prête à tout. Mais ne vous blâmez pas, peu le sont, vous n'avez donc aucune honte à avoir. Allez dans la paix ma fille.

À ces mots, Arlor fit volte-face sous le regard éberlué de la belle prêtresse.

Il n'avait pas fait un mètre en direction de la porte qu'un bras glissait le long de sa hanche, droit vers son entrejambe. Le léger toucher des doigts graciles fit palpiter sa verge, comme si celle-ci en réclamait plus de son propre chef. La prêtresse plaqua son autre main contre le torse d'Arlor, comme pour l'empêcher de partir. Elle susurra directement contre sa nuque :

— Je vous prie de m'excuser, votre Sainteté, vous m'avez surprise, rien de plus.

— Comprenez-vous bien. (Le prince haleta. Les tremblements que la prêtresse communiquait sans le vouloir à sa verge le grisaient au plus haut point. Il dut se mordre l'intérieur de la joue pour ne pas perdre ses esprits.) Comprenez-vous bien, reprit-il une seconde fois, pourquoi vous ai-je fait faire cela?

— Pour tester ma détermination? tenta-t-elle, son souffle chaud faisant frémir les poils de la nuque du prince.

Dans le mille.

Oh comme l'idée de tester les limites de sa détermination l'excitait d'avance. Presque à contrecœur, il repoussa la main de la prêtresse, la prit dans la sienne, et se retourna pour la fixer, une tendresse calculée dans le regard. Un mélange de gêne et d'incompréhension crispait les traits de la belle prêtresse. Il luttait contre tous ses instincts pour ne pas la prendre la, tout de suite. Mais il ne pouvait pas brusquer les choses s'il voulait profiter d'absolument tout ce qu'elle avait à lui offrir. Après l'avoir désirée aussi longtemps, il ne saurait se contenter de moins que ça.

— Je comprends que vous deviez me tester, balbutia-t-elle d'une voix si douce que le cœur emballé du prince la couvrit presque. Mais vous ne devriez pas vous souiller pour cela. Vous êtes l'unique. Vous êtes le représentant du prophète de la pureté sur terre. Vous...

— Mais je suis aussi un homme, dit Arlor qui se délectait de voir la prêtresse lutter contre le carcan de sa foi. Notre prophète ne me protège pas de cette réalité. D'ailleurs, ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi un homme avait hérité du fardeau de l'Unique, quand le reste de ses représentantes sont des femmes?

La prêtresse détourna le regard. Arlor jubilait d'utiliser contre elle l'hypocrisie de cette branche de la révélation qui proclamaient la femme comme naissant pure, contrairement à l'homme, tout en ne voyant pas de soucis à suivre la voie tracée par un gourou tout ce qu'il y avait de viril.

— Car seul le pêcheur peut porter le message du prophète, dit-elle, répétant la justification habituelle à ce dilemme théologique.

— Exactement, ma fille. Pensez-vous alors que c'est un hasard si le prophète a créé ce monde plein de tentations? Que ce soit ses mets les plus fabuleux (Il ancra on regard toujours plus profondément dans celui de la prêtresse avant de murmurer.) Ou ses femmes les plus désirables. (S'il en croyait les lèvres légèrement humides de la prêtresse, le compliment mièvre avait fait mouche.) Tout cela est une épreuve destinée à me faire dévier de mon véritable but, celui de répandre sa parole. Il me teste ainsi constamment. Alors, pour que je puisse accomplir cette quête salvatrice, je ne peux laisser mes besoins me parasiter l'esprit.

La prêtresse se mit à frissonner. Le prince repoussa son instinct de la serrer contre lui. Ce qu'il venait de lui dire était un blasphème énorme, mais sortit directement de la bouche de l'unique, son « dieu sur terre ». elle ne pouvait le balayer d'un revers de main

— Alors, murmura la prêtresse, l'ordre des Seraph existe pour vous aider à affronter ces... besoins.

Aucune idée.

— Oui. C'est pour cela que j'ai besoin de m'entourer de femmes dont la foi inébranlable rend leur esprit, et non leur corps, vierge d'impuretés, quelle que soit leur mission.

La haute-prêtresse froissa de ses poings le tissu de sa robe. Son ambition à s'élever au plus haut des rangs de son culte, et le respect de ses préceptes engrenés en elle depuis sa prime jeunesse s'affrontaient derrière ses yeux. Arlor le sentait pourtant, il ne fallait qu'un dernier coup de pouce pour la convaincre.

— Je sais qu'au fond, vous vous saviez destinée à cette mission bien avant que je vous en parle. Après tout, cette poitrine que vous avez refusé de dissimuler complètement, vous a-t-elle empêchée de demeurer pure dans vos intentions et votre cœur?

Arlor eut presque l'impression que la pièce manquante d'un puzzle complexe venait de s'emboiter parfaitement dans l'esprit d'Itana. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire.

— Vous avez entièrement raison, votre Sainteté. Excusez mes doutes. Tout cela est tellement...

— Vous êtes tout excusée. Et vous avez tout à fait raison de vous questionner. (Il marqua une courte pause solennelle.) Mais maintenant que tout est clair, nous allons pouvoir commencer vos épreuves. Chacune sera basée sur un des trois grands préceptes de l'ordre. Vous devrez les bafouer, pour préparer votre cœur à se renforcer face à l'impureté. Êtes-vous prête?

En dépit de son trouble évident, la prêtresse acquiesça.

— Alors quel est le premier précepte? demanda-t-il.

— « Tu ne tenteras point », cita-t-elle sans une once d'hésitation.

— Dans ce cas, tentez-moi!

Arlor frémit à ses propres mots, aussi impatient qu'un enfant affamé à qui l'on tend une friandise. La haute-prêtresse recula de deux pas pour lui permettre de mieux l'admirer. Le rouge envahissait ses joues diaphanes, avivant encore plus la beauté de ses traits fins . Les mains dans le dos, elle chercha les nœuds qui maintenaient sa robe en place. Un par un, elle les dénoua, sans jamais se détourner, sa fierté d'être dévorée du regard presque palpable.

Arlor dû se retenir pour ne pas lui arracher son vêtement aux attaches si compliquées. Il se devait de savourer l'attente. Les contraintes libérées, Itana tira délicatement sur le bas de la robe. Le col montant s'évasa, dévoilant la peau diaphane de son cou. La frontière entre tissus et chair glissait, telle la ligne de front d'un champ de bataille sur lequel s'affrontaient pudeur et luxure. Lorsque le sommet de son imposante poitrine apparut, le prince s'aperçut incapable d'avaler sa salive.

La belle le remarqua et, presque cruellement, attendit de longues secondes sur le seuil de la révélation de ses formes.

Lorsqu'elle écarta les bras, paumes vers le haut, pour laisser choir la robe à ses pieds, Arlor manqua de décharger dans sa toge, aussi misérablement qu'un puceau visitant sa première maison de passe. Ce qu'il avait sous les yeux dépassait des attentes qu'il ne pensait même pas avoir. Ronds. Pleins. Un réseau délicat de veine drapait leur surface laiteuse. Des pointes roses, encore rougies de ses jeux, trônaient au sommet d'aréoles si minuscules qu'elle accentuait encore plus la volupté de sa poitrine. Une poitrine plus impressionnante encore que celle de la maréchale. Les réticences de la prêtresse à les cacher ne faisaient plus guère mystère. Pourquoi dissimuler la perfection?

Clou de ce spectacle érotique, un sexe lisse et nu, intégralement rasé et d'une invraisemblable indécence apparaissait par delà ses hanches puissantes et son ventre plat. Ses lèvres roses s'ouvraient légèrement malgré ses jambes jointes.

— Vous pouvez... toucher. Si vous voulez.

La timidité dans sa voix! Par le postérieur de tous les panthéons, cela fut presque trop pour le prince dont le cœur rata un battement. Il fondit sur sa proie, paumes en avant. Il crocha un sein, puis l'autre, les pressa comme pour imprimer la forme de ses paumes dans leur chair qui débordait de ses mains trop petites. Il pinça les tétons. Fort. La haute-prêtresse grimaça légèrement, mais tint bon. Il sera plus fort. Il voulait entendre sa voix. Ses cris. Elle gémit. Il relâcha, puis tordit de plus belle. La plainte aiguë d'Itana s'acheva en un ronronnement sensuel d'un érotisme ravageur.

— À genou, finit-il par dire

L'impatience faisait frémir sa voix d'habitude posée. La belle prêtresse s'exécuta langoureusement. Presque trop lentement pour le prince qui avait déjà relevé sa toge pour en extirper son sexe qui pointait haut. Il le glissa entre les deux orbes chaudes offertes à son plaisir. Le sursaut de honte dans le regard d'Itana faillit l'achever, mais il voulait que son désir explose aussi puissamment que possible, aussi mit il toute sa volonté à ne pas jouir. Pas encore.

Des mains, il pressa les seins contre sa verge. Leur douce chaleur l'enveloppa sur toute sa longueur. Son gland pointait au sommet du décolleté à chacun de ses coups de reins. Itana gardait sa tête légèrement tournée sur le côté, clairement gênée à l'idée de regarder ce que faisait le prince avec son corps. Une attitude des plus délicieuse, mais qui pouvait l'être bien plus encore.

— Plaquez... votre menton... contre votre cou... ahana-t-il.

L'inquiétude et la honte flamboyèrent plus fort que jamais dans les yeux de la prêtresse, mais elle s'exécuta. Aussitôt, le Prince délia ses mouvements, les amplifia, poussant toujours plus haut l'extrémité de son sexe. Il toucha les lèvres, recula, avança pour mieux les écarteler. Par les Dieux. L'orée de sa bouche! Chaque contact lui arrachait des accélérations sanguines.

En temps normal, il aurait enjoint la prêtresse à darder sa langue. À lécher le gland à chacune de ses approches, mais ce n'était pas un temps normal et il ne pensait à rien d'autre qu'à presser toujours plus fort la poitrine contre sa verge, envahir un peu plus les lèvres réticentes, juste assez pour gouter à leur humidité avant de regagner la chaleur des seins.

Puis, dans un dernier mouvement ample, il n'y tint plus et explosa brutalement. Les éclats de son désir giclèrent entre les lèvres d'Itana qui en avala un peu, surprise, avant de détourner la tête, paniquée. Le reste vint souiller son visage d'ange en longs filaments clairs.

L'émotion étreignit une nouvelle fois Arlor à la vue de ses traits. Son sperme s'étalait du front à son menton, s'y écoulant en un lent goutte-à-goutte qui s'échouait sur sa poitrine soulevée par sa respiration saccadée. Le plus beau restait le rouge à ses joues, et ses yeux qui n'osait plus le fixer.

D'une main tâtonnante, la prêtresse chercha sa robe tombée au sol et l'amena vers son visage. Arlor lui saisit le bras pour l'arrêter.

— Ne vous essuyez pas, dit-il. Cette épreuve est loin d'être terminée.

***

(Suite au chapitre 5 très prochainement, voir maintenant si vous venez du futur. Comme toujours, n'hésitez pas à commenter, c'est toujours un plaisir de pouvoir échanger avec des lecteurs.)

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