Lizzy Ch. 00

Informations sur Récit
Mésaventures d'une j-f atteinte d'un retard de croissance.
1.2k mots
4.14
3.6k
1

Partie 1 de la série de 4 pièces

Actualisé 04/10/2024
Créé 02/21/2024
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Chapitre 1 : Lizzy.

"Lizzy! Viens ici immédiatement!"

Le ton autoritaire provoqua une décharge d'adrénaline dans le cerveau de la jeune fille.

"J'arrive, maman."

Sans perdre un instant, elle sortit de sa chambre et dévala les escaliers avec toute l'énergie que ses quatorze années de danse avaient insufflé dans ses jeunes muscles.

Assise confortablement dans un immense canapé d'angle, Simone De Lestrait regarda sa fille entrer dans le salon. 'Dieu qu'elle est jolie'. Pensa-t-elle avant de la regarder droit dans les yeux.

"Je viens de recevoir ton bulletin."

Lizzy baissa aussitôt le regard. Ce dernier trimestre était loin, mais alors vraiment loin, des résultats que sa mère escomptait. Heureusement, elle avait quand même réussi à assurer son passage en terminale, mais pour la première fois depuis le début de sa scolarité, il s'en était fallu de très peu.

"J'espère que celui de ta Mélanie est meilleur que le tien...

Lizzy leva un regard incertain vers sa mère, guettant le moment où elle serait autorisée à répondre.

"Je te concède le mérite de ne pas redoubler une nouvelle fois." Déclara-t-elle d'une voix glaciale. " Un troisième redoublement aurait été des plus regrettables. Mais je te promets que si le premier trimestre de terminale ne me convient pas, je prendrai des dispositions qui risquent fort de te déplaire profondément et surtout longuement..."

La jeune fille baissa à nouveau le regard.

"Trop dissipée. Manque de concentration, Pas assez de travail personnel... Crois-tu sincèrement que je vais me contenter de ça?"

"Je suis désolée, mère. Je vous promets de faire mieux l'année prochaine."

"Tu n'as pas répondu à ma question, petite impertinente!"

Lizzy s'agenouilla.

"Non mère. Je sais que vous ne vous en contenterez pas." Répondit la jeune fille sans cesser de fixer le sol devant elle.

"Évidemment. Qui pourrait se satisfaire d'avoir une fille aussi paresseuse que toi?" Poursuivit autoritairement Madame De Lestrait en s'emparant de la petite clochette qu'elle avait toujours à portée de main. "S'il ne tenait qu'à toi, je serai la risée de mes amies."

Le tintement péremptoire de la clochette déchira le silence.

Prenant son courage à deux mains, Lizzy avança sur ses genoux et osa lever des yeux suppliants vers sa mère.

"Non. Je vous en supplie, mère, pas Mademoiselle Edwige. Je serai sage, je vous le promets."

"Tes profs sont unanimes et ce sont ces mêmes commentaires qui te suivent depuis le début de l'année. La vraie question est plutôt de savoir quelle punition tu as mérité ce soir?"

"Madame m'a demandée?"

Une jeune femme dressée d'une robe noire, d'une coiffe et d'un tablier blancs, pénétra dans le salon, nullement surprise de la position de Lizzy.

Silencieuse, Madame de Lestrait s'enfonça dans son canapé et croisa les jambes.

De sa position, Lizzy fixa les escarpins à talons aiguilles Louboutin que sa mère agitait distraitement.

Edwige avait croisé ses mains dans son dos et attendait patiemment.

Les vacances étaient proches. Dans trois semaines, décollage à Orly et direction la côte d'Azur, chez Mélodie et ses parents. Mélodie, sa meilleure amie depuis que son père avait acheté 'la petite demeure', comme il aimait la nommer.

Lizzy avait dix ans lorsqu'ils avaient aménagé dans l'hôtel particulier. Mélodie, elle, était née dans la maison voisine et les deux fillettes avaient passé toute leur enfance ensemble. Rapidement, elles étaient devenues inséparables, jusqu'à cette année, durant laquelle leur relation avait pris une tout autre tournure. Un frisson la parcourut. 'Dieu me préserve, si jamais Mère apprenait ça'.

"Edwige, prépare-moi une vodka orange."

"Bien, Madame."

"Je viens de recevoir le bulletin scolaire de Lizzy. Tu as pu remarquer à quel point cela me contrarie."

"J'imagine que notre petite chipie a encore fait des siennes."

"Chipie, c'est le mot exact, Edwige. Félicitations."

"Je n'ai aucun mérite, Madame. Ça fera bientôt cinq ans que je suis à votre service. Disons que ça m'a donné amplement le temps de constater que Mademoiselle Lizzy a du mal... à trouver ses limites."

"Lizzy, regarde-moi."

La jeune fille leva les yeux avec circonspection. De sa position agenouillée, les genoux de sa mère entravaient son champ de vision.

"Approche, petite chipie. Parce que c'est bien ça que tu es, une petite chipie, n'est-ce pas?"

Lizzie progressa à genoux et s'immobilisa devant sa mère.

"Je suis désolée, mère."

Madame de Lestrait contempla longuement sa fille. Son retard de croissance était impressionnant. Sa puberté s'était produite normalement, mais, après quelques années, sa croissance s'était totalement ralentie, s'interrompant presque. Elle avait gardé se visage enfantin adorable, avec ses longs cheveux blonds qu'elle adorait coiffer. En tous cas, tant qu'elle était encore enfant. Aujourd'hui, à presque dix-huit ans, force était de constater que leurs rapports s'étaient drastiquement détériorés.

"Edwige, prépare aussi un jus d'oranges pour Lizzy. Peut-être qu'un peu de vitamines l'aideront à gagner quelques neurones supplémentaires."

"Bien, Madame."

"Et aussi mes cigarettes."

"Tout de suite, Madame."

Edwige s'affaira au bar, ses longues jambes gainées de collants noirs faisant claquer ses hauts-talons aiguilles sur le marbre noir veiné de rouge qui garnissait le sol, donnant l'impression qu'il était en passe de se rompre sur une couche de lave.

Patiemment, Lizzie s'assit sur ses talons et attendit le bon-vouloir de sa mère. Celle-ci avait posé ses bras de chaque côté, sur le dossier du canapé et la contemplait. Sa fille était une énigme. Autant son intelligence était indéniable, autant, elle donnait parfois l'impression d'être restée une adolescente de quatorze ans d'âge mental.

Edwige s'inclina, présentant le plateau chromé à ses Maîtresses.

Lizzy attendit que sa mère se soit servie et s'empara de son verre. La fraîcheur de la boisson lui fit un bien immense et elle prit connaissance de la chaleur qui irradiait de ses joues. Le claquement du briquet de sa mère résonna, suivi d'un nuage de fumée bleuâtre qui vint désagréablement lui chatouiller les narines.

"Nous en étions au choix de ta punition, il me semble."

Madame de Lestrait se pencha vers sa fille, et ses longs doigts manucurés parcoururent tendrement sa longue chevelure blonde.

"Regarde-moi, petite chipie."

Lizzy se sentit hypnotisée par le regard impénétrable de sa mère. Le dos de ses doigts effleurait à présent ses joues, comme une caresse délicate.

"Tu demanderas à Edwige de te faire des couettes et, puisque tu es trop paresseuse pour obtenir de meilleures notes, nous considérerons aussi que tu l'es trop pour te lever."

La jeune fille baissa les yeux, comprenant aussitôt que cela signifiait qu'elle devrait passer la soirée à genoux.

"Et pour être sûre que tu ne te fatigueras pas à lever les bras, tu mangeras sur le sol, à mes pieds, comme une bonne petite chienne à sa maman."

'Ouf! J'ai cru que j'allais avoir droit à la canne'. Lizzy leva les yeux, espérant cacher la gratitude qu'elle éprouvait.

"Bien, mère."

"Edwige. Prépare là pour la soirée. Baigne-la et fais-lui mettre une jupe. Ces jeans tout troués sont d'une laideur insupportable. Et pour l'amour du ciel, qu'elle porte des chaussures à talons, on dirait une 'Sans-papiers' avec ces chaussures de sport.

"Tout de suite, Madame."

Sur ces mots, la jeune femme brune s'empara d'autorité de la main de Lizzy et l'entraîna à sa suite.

"Si Mademoiselle veut bien me suivre."

Simone de Lestrait regarda les deux jeunes femmes se diriger vers l'escalier. Leur différence de taille était impressionnante. Du haut de ses talons aiguilles, Edwige devait être proche du mètre quatre-vingt, tandis que Lizzy ne dépassait pas le mètre quarante. De dos, en faisant abstraction de l'adorable tenue de soubrette, les deux silhouettes évoquaient invariablement celles d'une grande sœur tenant la main de sa petite sœur.

La mort de Monsieur de Lestrait avait été une tragédie, mais elle avait bien conscience que la fortune qu'il leur avait léguée aiderait amplement à relever les défis qui l'attendaient.

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1 Commentaires
AurailiensAurailiensil y a 2 mois

Début original mais court... qui alimente notre curiosité et notre imagination !

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