La guerre des deux frères - Partie 02

BÊTA PUBLIQUE

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- Corentin a obtenu ce qu'il voulait, répondit Alice toujours un peu impressionnée en présence de cette légende vivante.

Surnommé ironiquement « Elliott Ness » par ses détracteurs, Simon Roux était le plus ancien des commissaires principaux de la police de Lilleland et aurait dû prendre sa retraite depuis déjà plusieurs années. Mais il n'était pas du genre à renoncer et au lieu de partir pêcher dans l'arrière-pays, il avait au contraire fait jouer toute son influence pour obtenir la création d'une unité d'élite composée de policiers jeunes et irréprochables qui luttaient autant contre les truands que contre la corruption qui gangrénait les services de sécurité de la ville.

- C'est une bonne nouvelle, commenta le commissaire.

- Nous allons peut-être enfin pouvoir inquiéter Gaétan.

- Rien n'est moins sûr. Pas si Daniel Pavon a son mot à dire.

CHAPITRE 6

Paul s'avança vers le centre de la pièce en ne montrant aucun signe de nervosité. Il ne craignait pas la confrontation avec Gaétan ; la peur était l'apanage des faibles et des idiots. Paul était intelligent et possédait toujours un coup d'avance sur ses ennemis.

Gaétan lui fit signe de s'assoir en face de lui et il eut droit au fabuleux honneur d'assister au repas du caïd de « la cour des miracles ».

- Dis-moi Paul, commença Gaétan tout en prenant une cuisse de poulet. J'ai eu vent de ta mésaventure de cette nuit. Ce n'est pas glorieux.

- Riszard a dérapé. Il n'a pensé qu'à baiser la pute sans se soucier des dangers.

- C'est facile d'accuser ceux qui ne peuvent pas se défendre, intervint Mirallas.

Paul fixa la montagne de muscles qui venait de parler. Mirallas était tout simplement le numéro 3 de l'organisation de Gaétan. Un étrange mélange entre Arnold Schwarzenegger et Woody Allen. Comme son chef, il ne fallait pas se laisser duper par son petit visage rond cerclé de lunettes à double foyer et son front légèrement dégarni car avec ses deux mètres et ses 100 kg, Mirallas était celui que l'on appelait pour « régler » les problèmes. Pourtant en dépit de sa force naturelle et de son rang, Paul ne pouvait pas ne pas remarquer ses tics nerveux témoignant de l'émotion qui l'étreignait à cet instant : il pensait tenir son ennemi à sa merci. Depuis plusieurs années, Paul n'avait cessé de gravir les échelons de l'organisation jusqu'à devenir l'un des plus jeunes lieutenants du caïd. Tous pensaient que la place de Mirallas serait la prochaine étape de l'irrésistible ascension de ce jeune premier. Paul souriait devant ces prédictions : Gaétan était tout sauf stupide et il savait pertinemment qu'il ne fallait pas lui permettre de prendre une place trop importante sous peine de fragiliser sa propre position. En fait Paul avançait sur un fil ténu : trop ambitieux pour que le caïd ne lui laisse trop de liberté mais trop intelligent pour qu'il se passe de ses talents. Entre l'ancien et le jeune se jouait en permanence un petit jeu de poker menteur qui déciderait du sort de toute l'organisation même si ça échappait à la compréhension de Mirallas, bien trop terre à terre. Cependant, il ne se trompait pas : Paul voulait bien sa peau. Non pas pour prendre sa place aux pieds de Gaétan mais bien pour priver ce dernier d'un de ses plus fidèles toutous. Isoler le caïd était la seule solution pour réussir un jour à le renverser.

- Je n'accuse pas, rétorqua-t-il toujours aussi impassible. Je constate.

- Et maintenant, deux de nos hommes sont entre les mains de l'unité Roux avec la peine de mort au bout du compte.

- Comme si cela m'inquiétait outre mesure. Simon et Riszard sont des imbéciles mais ils savent très bien à quoi s'en tenir.

- Tu es bien sûr de toi, pour quelqu'un qui volait encore des montres voici peu de temps.

- Nous savons tous que les murs d'une prison ne seront jamais suffisants pour nous protéger si jamais tu décides de notre mort. J'ai bien plus confiance en leur peur qu'en leur fidélité.

- Tu n'as pas tort mais il reste que l'unité Roux ne va pas lâcher le morceau aussi facilement et ils ont un argument de poids : le système de protection des témoins. Nos amis peuvent décider de parler et de recommencer une autre vie à des milliers de kilomètres de Lilleland. Dans ce cas, tu serais impliqué... et dangereux pour nous.

- Sauf que je ne serais pas le seul impliqué. Tu sembles oublier que c'est toi qui as engagé ces deux abrutis.

Mirallas se figea comme une statue de sel et Gaétan se tourna dans sa direction, visiblement déçu. Paul connaissait les raisons de cette implication : Mirallas avait envoyé ces deux-là pour le surveiller et profiter de la moindre occasion pour le faire disparaître bien discrètement. Le plan était basique sauf que maintenant il se retournait contre son auteur qui devenait un danger pour son patron.

« Echec » Pensa Paul.

Restait à conclure.

CHAPITRE 7

Le commissaire Pavon posa son stylo et porta son attention sur la jeune femme qui se tenait assise en face de lui. Caroline Panta était une jeune femme de 22 ans, brune, le teint légèrement basané et les yeux marron. Tout à fait le type ibérique des prostituées que le gros commissaire aimait se payer régulièrement. Sauf que Caroline Panta était tout sauf une pute de bas étage. Avec papa responsable RH dans une grande société et maman professeur, la petite Caroline appartenait à ce que l'on appelait le monde des notables. Pas vraiment le haut du panier mais suffisamment pour lui donner parfois l'impression de pouvoir se permettre de transgresser la loi en tout impunité.

Le commissaire conserva le silence encore un instant pour scruter les réactions de la jeune femme. Elle s'agitait sur son siège, visiblement nerveuse et il y avait de quoi. Dans la soirée de la veille, la demoiselle avait tout simplement grillé un feu et renversé un piéton avant de s'enfuir sans s'inquiéter du sort de sa victime qui agonisait sur la chaussée. Elle comptait sans doute sur l'absence de témoins pour s'en sortir mais manque de pot, le feu était équipé d'un système de flash automatisé et la police possédait une très belle photo de la jeune femme au volant de sa BMW toute neuve quelques secondes avant qu'elle n'envoyât un pauvre quinquagénaire au cimetière et ce n'était qu'un début.

- Tout cela n'est pas très rassurant mademoiselle, entama Pavon. Votre test aux toxiques est revenu positif. Vous étiez sous l'emprise d'une drogue lors de l'accident.

- Pas du tout, se défendit-elle. C'est après, une fois rentrée chez moi, que j'ai consommé du cannabis pour me calmer.

La défense classique des alcooliques. Avec sa fuite, elle espérait ainsi cacher la nature de son crime mais cela ne marchait plus désormais surtout compte tenu du taux mesuré dans son sang et ses deux PV précédents pour la même cause. Caroline Panta se retrouvait sous la menace d'une accusation pour assassinat ni plus ni moins. En voyant la jeune femme se décomposer devant lui, il sut qu'elle avait parfaitement conscience de ce qu'elle risquait et cela le ravit.

- Pas très fameux tout ça, lança-t-il faussement compatissant. Dîtes-moi jeune fille, vous aviez des projets pour l'avenir?

- Je poursuis des études de commerce.

- Oui, vous êtes une jeune femme prometteuse et ce serait dommage de tout gâcher à cause de cette malheureuse affaire.

Le regard de Caroline retrouva de la vigueur et il prit plaisir à voir cette lueur d'espoir qu'il savait éphémère.

- Je pourrais tout faire disparaître.

- C'est possible?

- Bien entendu, je peux tout simplement décider qu'elle ne mérite pas d'être traitée en l'état. Le procureur n'étant pas informé, elle pourrait rester dans le fond de la pile pendant ... des années voire plus.

- Jusqu'à la prescription.

- Tout à fait.

Il se tourna alors vers la baie vitrée de son bureau avant de reprendre.

- Bien entendu, ce service a un prix.

- Combien?

La réponse avait fusé, indiquant le peu de cas que Caroline faisait de l'argent qui de toute manière provenait de son père.

- Pas d'histoire d'argent entre nous, décréta-t-il en se penchant vers elle.

Elle détourna le visage pendant une seconde, indiquant clairement le dégoût qu'il lui inspirait. Il décida de laisser tomber le masque de l'hypocrisie et de jouer franc-jeu.

- Ce que je veux c'est ton cul, petite conne, et tu vas me le donner avec le sourire parce que sinon même ton abruti de père ne pourra pas t'éviter de passer tes plus belles années en prison.

Elle se recroquevilla sur son siège, tremblant de plus belle. Pavon passa la pointe de ses doigts sur son bras gauche provoquant un léger frisson. Depuis l'instant où il l'avait vu entrer dans le commissariat, il rêvait de goûter au goût salé de sa peau bronzée. Il lui arrivait souvent de profiter de ce genre de situation et de sauter des petites grues sur son bureau mais aucune n'avait la classe et la stature de cette guenon et cela l'excitait encore plus.

Il posa les deux mains sur les accoudoirs de sa chaise et planta son visage à moins de 5 cm du sien. Elle se mit à sangloter et à supplier mais tel le prédateur au moment de fondre sur sa proie, le commissaire n'avait pas l'intention de lâcher prise. Il l'empoigna par le bras et l'arracha littéralement de sa chaise. La jeune femme se retrouva, tremblante, les genoux au sol.

- C'est une très belle position, ricana le commissaire, mais ce n'est pas encore le moment. DEBOUT!

Caroline sursauta devant ce cri puis, comme un pantin dont on tirerait les fils, se redressa doucement.

- Tu vas m'offrir un petit strip et je veux que ce soit vraiment langoureux.

La jeune femme fixa le commissaire avec un regard empli de larmes comme si elle espérait ainsi l'attendrir mais pour seule réponse Pavon retourna s'assoir et appuya sur le bouton «start » de sa radio personnelle. La musique de « You can keep your hat on » envahit alors la pièce. Consciente d'être prise au piège, Caroline rendit les armes. Elle commença à se dandiner doucement tout en posant les mains sur son chemisier blanc. L'un après l'autre, elle dégrafa tous les boutons, dévoilant un soutien gorge en dentelle noire. Alors que le chemisier touchait le sol, elle déboucla la petite ceinture en cuir brun qui serrait son pantalon contre ses hanches. Doucement, elle fit glisser sa jupe en le long des jambes dévoilant une sage culotte. Après un instant d'hésitation, elle dégrafa son soutien gorge et le fit tomber sur le sol. Ainsi topless, elle ne put réprimer le réflexe de couvrir sa poitrine.

- Tstttt! Siffla le commissaire. Les bras le long du corps.

Elle marqua une nouvelle hésitation mais s'exécuta encore, dévoilant ainsi une paire de petits seins en forme d'oranges. Pavon admira la parfaite rondeur de ces mamelles juvéniles mais elles ne lui suffirent pas.

- Ne t'arrête pas! C'est un strip intégral! On ne vole pas le spectateur ici!

Caroline posa les mains des deux côtés de sa culotte qu'elle fit descendre le long de ses cuisses, soulevant une jambe puis l'autre afin de se libérer de cet objet désormais devenu inutile. De nouveau, le commissaire put admirer son anatomie et cette intimité à la fourrure parfaitement taillée qui encadrait une fente des plus fines. Cette jeune femme était le plus fabuleux mélange de pureté presque juvénile et de sensualité assumée.

Ayant décidé de profiter encore un peu plus de son nouvel ascendant, il décida de jouer un peu.

- Ecarte bien les jambes, ordonna-t-il autant dans le désir de la voir s'humilier que pour admirer encore mieux cet entrejambe si séduisant.

Il la laissa ainsi écarter les jambes jusqu'à qu'elle commence à grimacer sous l'effet de la tension qu'elle s'imposait.

- Superbe, complimenta-t-il. Avec une telle souplesse, tu pourrais presque faire de la gym.

Il éclata de rire alors qu'elle rougissait.

- Maintenant, tu vas me montrer comment tu fais pour te donner du plaisir.

Elle sursauta devant cette exigence et il soupira, faussement exaspéré.

- Je ne vais pas devoir tout t'expliquer comme si tu étais une oie blanche. Je veux que tu te masturbes comme tu as déjà dû le faire un bon millier de fois.

Il marqua un temps de silence pour scruter ses réactions et se repaître de son expression de petit animal pris au piège.

- ALLEZ!!! Tonna-t-il pour mettre fin à ses hésitations.

De nouveau, elle sursauta mais de peur cette fois et, lentement elle fit descendre sa main en direction de son entrejambe. Ses doigts finement manucurés commencèrent alors à frotter son intimité et son clitoris se dressa sous l'effet de l'excitation que ce contact provoquait. Petit à petit, la jeune femme sembla oublier toutes ses appréhensions et ses caresses devinrent de plus en plus intenses. Ses doigts s'imbibèrent de cyprine alors que tout son corps commençait à être envahi par des spasmes annonciateurs d'un orgasme.

Pavon buvait du petit lait devant le spectacle que lui offrait Caroline qui se révélait être une authentique petite salope. Il quitta alors son siège pour s'approcher de la jeune femme toujours occupée par son petit jeu masturbatoire. Il plaqua son entrejambe gonflé contre le visage de sa victime qui hoqueta de surprise. Sans prêter attention à sa réaction, il lui enfonça son pénis dans le fond de la gorge. La bouche empalée par le pieu de son agresseur, Caroline n'eut pas d'autre choix que d'accepter la fellation. Pavon posa alors ses deux grosses mains autour de sa tête pour décider du rythme qu'elle devait adopter pour le contenter. Réduite au rôle de simple objet, Caroline se plia au diktat de ce salaud et calqua le mouvement de sa bouche sur celui des deux mains qui lui enserraient le crâne. Le calvaire de la jeune femme dura de longues minutes avant que, le visage cramoisi, le commissaire la délivra. Elle se recula un peu pour constater qu'il conservait son pénis braqué dans sa direction et, avant qu'elle n'ait pu réagir, il lui aspergea le visage de sa semence chaude et visqueuse.

Le visage souillée, elle s'effondra, haletante, sur le sol. Pavon profita encore de ce spectacle jouissif en reboutonnant son pantalon. Comprenant qu'il en avait fini avec elle, elle agrippa ses vêtements étalés sur le sol.

- J'ai payé, affirma-t-elle en enfilant sa petite culotte. Je suis libre maintenant.

- Tu rêves, petite conne, lui asséna-t-il. Ne crois pas que je vais me contenter de si peu.

- Mais, ...

- Tais-toi! Je tiens toujours ton avenir entre mes mains et je serais seul juge du moment de la fin de notre relation.

Elle le dévisagea, l'air incrédule et il fut tenté de lui se jeter sur elle et de lui arracher ses derniers lambeaux de dignité afin de bien lui faire comprendre qu'elle était sa place. Ses bonnes intentions furent contrariées par la sonnerie de son téléphone. Il posa la main sur le combiné avant de se tourner vers Caroline qui continuait à la fixer de son air idiot.

- Sors d'ici, grogna-t-il. Fous-moi le camp avant que je ne décide de te jeter dans une cellule pleine de brutes avinées.

Cette menace fut comme un coup de fouet, Caroline enfila rapidement sa jupe et posa son chemisier sur épaule avant de quitter le bureau de Pavon sans demander son reste. Pavon resta une seconde le regard fixé sur ses fabuleuses petites fesses qui se dandinaient alors qu'elle s'enfuyait puis décrocha.

- Pavon, fit-il.

- Salut commissaire, fit la voix de l'homme qui avait fait sa fortune. Nous avons un vrai problème et il va falloir que vous interveniez.

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Anonymous
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3 Commentaires
misterbonemisterboneil y a presque 12 ans
Grande améliortion

Même si je continu de penser que votre intrigue est assez difficile a suivre, votre travail est impressionnant et on note une grand amélioration dans votre écriture qui est plus claire et précise que dans votre première série.

La scène du viol de Jasmine est a mon avis votre meilleur moment.

AnonymousAnonymeil y a presque 12 ans
YES

vivement la suite

AnonymousAnonymeil y a presque 12 ans
genial

Vivement la suite

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