par Valcour
Jean Guerreschi continue comme moi et avec plus de talent, l'oeuvre de R. Gomez de la Serna (1917).
En 43 chapitres, comme l'écrit le journal Sud Ouest : "Jean Guerreschi ne tourne jamais autour du sein. Il le prend à pleine bouche, le caresse, le brutalise, le questionne, l'observe. ... Toujours il va au coeur, à la cible. Son texte se tend comme la corde de l'arc. Il dit, se souvient, évoque les émotions enfouies. Comme par exemple ce mot de tante Régine. « J'ai voulu que tu saches, petit amour, qu'ils étaient à toi et à nul autre. Leur éternité est dans tes yeux et dans tes mains. » Tante Régine parlait alors, bien sûr, de sa magnifique poitrine."
Le premier chapitre, les seins de Tante Régine, est particulièrement émouvant.
Je recommande chaleureusement ce livre :
« Seins », de Jean Guerreschi, Gallimard, 196 p., 15 euros.