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Cliquez iciDurant leur promenade, elle lui montre le village dont les maisons ont gardé leurs murs en pierre d'autres fois et leurs toits pointus pour que la neige qui tombe abondamment l'hiver dans la région glisse plus facilement évitant le risque de poids sur la charpente.
Gautier découvre la petite rue qui sert de marcher, très touristique pendant les fêtes de Noël, la grande église où Suzanne doit écouter la messe à l'intérieur en ce moment même. Et un restaurant dont le chef cuisinier est un grand ami de Richards qui vient souvent dîner ici avec son épouse et ses amis.
Pas loin, vers midi, ils rentrent à la maison où Thomas les attend dans le salon en train de regarder un film à la télé.
— Piouuuuh! Bon, je vais aller préparer le dîner moi, regarde le film avec Tom si tu veux mon cœur!
— Heu... Ouais, pourquoi pas! Dit-il, se réchauffant les mains devant la cheminée, essayant de chercher comment aborder un sujet de discussion avec son beau-frère qui semble peu sociable.
Il s'assied sur le canapé en laissant toutefois une certaine distance avec lui et un silence de plomb s'installe au salon. Ne supportant pas ça, il tente une approche timide avec lui :
— Heu hum... Tu regardes quoi?
— Un film de guerre.
— Ah OK... Et heuuuu ça parle de quoi? Demande-t-il afin d'approfondir la discussion, Thomas se tourne doucement vers lui en le regardant comme s'il était nié.
— Ben de guerre... Un film de guerre, ça parle de guerre!
Question conne, réponse conne, mais il faut dire que le frère d'Annie n'y met pas du sien aussi. Ne sachant pas trop quoi dire, Gautier insiste sur le sujet :
— Mais ... Pourquoi ils se font la guerre et tout ça?
— (soupir) tu en as encore beaucoup des questions aussi connes? Lui envoie Froidement Thomas.
— heu je... Non, enfin je... C'était pour parler un peu avec toi!
— OK, mais moi je n'ai pas envie de parler avec toi... Pigé?
— Ah, très bien! Répond Gautier qui reste là sans rien dire alors que sa petite-amie l'appelle dans la cuisine.
Soulagé de ne pas rester avec Thomas qui de toute façon n'a pas l'air d'aimer sa présence en ces lieux, il file voir ce qu'elle lui veut.
— Mon cœur, tu peux aller chercher le chargeur de mon portable, je l'ai laissé hier soir dans la voiture, en arrivant ici s'il te plaît? Demande Annie en épluchant les pommes de terre pour faire un gratin.
— Pas de soucis, chérie!
Gautier prend les clefs de leur voiture et sort par la porte d'entrée de la maison. Tout en regardant les magnifiques montagnes blanches qui entourent la région, il pose un pied sur une marche puis un autre et d'un coup, son pied gauche glisse à cause du gel. Il tombe en arrière, le réflexe l'obligeant à s'aider de ses mains pour amortir sa chute, mais son poids est trop lourd et ses deux poignets lâchent.
— Meeeerde aaaaaah!!! Hurle-t-il en dégringolant sur plusieurs marches, faisant sursauter Annie qui l'a entendue de la cuisine.
— Oh non... Il est passé par là!!! S'écrie-t-elle en lâchant tout, fonçant sur la terrasse.
Elle retrouve Gautier couché sur les marches, en grimaçant de douleur.
— Chéri... Ça va???
Fin du chapitre...
Merci à vous tous pour vos commentaires, la suite sera envoyé ce soir.
Erotique et parfaitement écrit.
Une histoire sympathique dont j'attends la suite avec impatience. Cela rappelle quelques souvenirs ...
J'adore cette perversité dans le non-dit... très excitant j'espère que la suite restera dans cet esprit Aurailiens
un délicieux récit qui entraine, impatient de suivre les turpitudes perverses de ces acteurs pleins de promesses perverses
ça promet ! Les suites seront très chaudes ... c'est certain.
J'adore.
Rudy