La Demande En Mariage Chapitre 03

Informations sur Récit
Blessé, Gautier reste chez ses beaux-parents.
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Récit n'a pas de balises

Partie 3 de la série de 7 pièces

Actualisé 06/10/2023
Créé 02/09/2021
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Chapitre 3 : Carte sur table

Il est presque 11 h 00 du soir lorsqu'Annie revient de l'hôpital avec Gautier, les deux mains bandées. Inquiets, Suzanne et Richard les attendaient dans la cuisine.

— Alors? Questionne sa mère qui s'approche rapidement d'eux.

— Il n'y a rien de cassé, mais il s'est tout de même retourné les deux poignets ce gros bêta!!! Peste Annie qui en veut à son petit-ami, non de l'avoir fait attendre tout un dimanche après-midi dans la salle d'attente d'un hôpital, mais plutôt pour l'inquiétude qui l'a submergée et fait pleurer lorsqu'elle la retrouvé couché dans les escaliers.

— Oh mon pauvre Gautier, tu dois souffrir? Compatit Suzanne qui regarde les bandages élastiques qui maintiennent les poignets de son gendre.

— Non, ne vous inquiétez pas... Le docteur m'a prescrit des médicaments pour la douleur. Par contre, je suis obligé de me servir au minimum de mes mains si je veux en retrouver l'usage rapidement... Bien sûr, mon plus gros souci est que je ne pourrais pas reprendre mon travail pendant environ un bon mois. Lui répond-il assez embêté de sa situation.

— C'est entièrement de notre faute, je ne sais pas quoi dire! Regrette la mère d'Annie.

— Non... Non, vous n'avez pas à vous en vouloir... Annie m'avait dit de ne pas passer par les escaliers extérieurs, mais j'ai complètement oublié sur le coup, vous n'y êtes pour rien.

Ils s'installent à la cuisine, excepté Richard qui file au salon pour regarder son feuilleton préféré qui passe tous les dimanches soirs à la télé. Suzanne réchauffe le dîner du soir, puisque les deux amoureux n'ont rien mangé depuis l'accident de ce midi. Pouvant difficilement bouger ses doigts à cause de la douleur, le jeune homme prend plus de temps à se nourrir, refusant plusieurs fois l'aide d'Annie qui souhaite lui tendre la fourchette pour lui donner à manger.

— Le gros problème est que je travaille toute la semaine et que je ne pourrais pas être à l'appartement pour m'occuper de toi! S'inquiète Annie.

— Oh, mais pourquoi ne resterait-il pas ici, je pourrais m'occuper de lui pendant que tu travailleras, qu'en penses-tu ma chérie? Intervient Suzanne au grand plaisir de son gendre, s'imaginant passer du temps en tête-à-tête avec cette femme mature qui lui chauffe involontairement l'entrejambe depuis hier soir. C'est tout de même mieux que de tourner en rond, seul dans un appartement.

— Tu es sûr que ça ne te dérangera pas maman?

— Mais non voyons. Et puis je m'en veux tellement, il est normal que je propose mon aide! Espère-t-elle de se racheter.

— Je ne veux surtout pas abuser de votre gentillesse Suzanne! Rajoute-t-il, en cachant sa joie et son excitation qui font accélérer son pouls.

— ... Taratata, tu resteras avec nous, en plus ça tombe bien, Justine s'en va toute la semaine faire du ski dans les alpes avec des copines et de même pour Thomas qui part en Allemagne avec son entreprise pour une formation ou je ne sais trop. Donc j'aurai tout mon temps pour toi! Reprend Suzanne qui jette un regard intentionné sur son gendre qui doit se retenir pour ne pas hurler sa joie.

Fatigué par les médicaments qu'il doit avaler pour ne pas souffrir, Gautier se couche rapidement. Avant d'éteindre la lumière, il retire dans la poche de son blouson, une petite boite à bijoux.

Après l'avoir ouverte, il regarde l'alliance qui s'y trouve, le diamant au centre brille grâce à la lumière.

Le jeune homme souhaitait faire sa demande en mariage ce weekend, devant toute la famille d'Annie. Il attendait le moment propice pour le faire, mais son accident dans les escaliers, à complètement chamboulé ses projets.

Annie arrive dans la chambre, habillée d'un teeshirt serré blanc qui comprime ses jolis seins et un string blanc en dentelle.

Aux oubliettes la promesse de la nuisette blanche transparente et de traverser la maison habillée comme ça pour exciter son homme. Gautier est blessé et ce soir, la nuit sera calme et reposante.

Pourtant, il y a quelque chose qui la tracasse, cela se voit à son regard :

—Chéri?

—Mmmmm?

—Je voulais te dire quelque chose ce week-end mais .... Enfin je ne sais pas trop comment te le dire!

—Dis toujours, on verra bien. Répond Gautier s'en vraiment se rendre compte que sa femme ne semble pas bien.

Elle reste un moment sans rien dire pendant ce temps Gautier fini de lire la BD d'hier soir.

—Non.... Non ce n'est pas vraiment important! Se résigne-t-elle en se couchant contre son épaule.

Une fois la lumière éteinte, il s'endort rapidement tandis qu'Annie l'écoute dormir. Elle se tourne de son cotés, des larmes coulent le long de ses joues.

—Chéri.... Je suis tellement désolée!!!

Au petit matin, il se réveille en découvrant qu'il est seul au lit. Il trouve un petit mot sur l'oreiller où a dormit Annie, posé là à son attention :

«Je n'ai pas voulu te réveiller mon cœur, tu dormais trop bien. Repose-toi, je suis rassuré de te savoir ici au lieu de rester seul à l'appartement, ma mère s'occupera bien de toi. Je t'aime et je t'appellerai ce soir après le travail. Bisous. »

Souriant en lisant le message, il pousse le drap afin de se lever malgré une érection du matin que seul un tour aux toilettes pourrait la faire disparaître.

Mais pas de chance pour lui, on vient déjà frapper à la porte de la chambre sans qu'il n'ait le temps de se mettre quelque chose sur lui pour couvrir sa crampe matinale.

— Oui?

— Gautier, c'est Suzanne, je peux entrer?

— Bien sûr! Répond-il en remettant rapidement le drap par dessus lui.

Elle entre dans la chambre, sourire aux lèvres, avec un plateau où se trouve un petit-déjeuner à son attention.

— Petit-déjeuner du matin! Annonce-t-elle avec gaieté tandis que le jeune homme observe sa poitrine agressive enfermée dans son pull noir à col roulé et ses jambes recouvertes de bas chairs qui disparaissent sous sa jupe blanche.

— Oh... Il ne fallait pas vous déranger comme ça Suzanne, j'aurai pu descendre à la cuisine, ça me gêne!

— Allons allons, j'ai dit à Annie que je m'occuperai bien de toi alors laisse-moi faire.

Elle pose le plateau sur ses cuisses puis s'installe à ses côtés en s'asseyant sur le lit, croisant ses jambes avec une sensualité qui lui correspond très bien. Gautier est aux anges, la journée vient à peine de commencer, qu'il est déjà sous le charme de cette femme élégante et sexy.

Sans lui demander la permission, Suzanne prend l'initiative de prendre son croissant pour le déchirer en deux et le lui amener à la bouche. Gênée, il avale une bouchée puis deux.

— Vous savez Suzanne, je peux quand même me nourrir tout seul! Tente-t-il de lui dire, tout en mâchant la nourriture qui lui remplit la bouche.

— Chuuut trésors, il faut que tu utilises un minimum tes mains, c'est le médecin qui la dit, tu t'en souviens?

— Heu oui... Mais bon, je suis tout de même gêné!

Après que le petit-déjeuner soit fini, il s'attend qu'elle sorte de la chambre pour le laisser s'habiller tranquillement. Mais au contraire, elle se dirige vers la chaise où il a posé ses vêtements hier soir.

Il remarque qu'encore une fois, Madame a des bas coutures lui indiquant qu'elle porte en ce moment même un porte-jarretelles sous sa jupe. Et cette information qui monte directement au cerveau, ne va pas l'aider à calmer son érection qui pousse de plus belle dans son boxer.

— Bon, tu peux arriver à te lever pour que je puisse t'habiller? Propose-t-elle en prenant son pantalon de survêt dans les mains.

— Heu... Écoutez, je crois que je vais y arriver tout seul Suzanne, je ne suis pas complètement handicapé de mes mains! S'empresse-t-il à dire pour la faire partir coute que coute de la chambre sans qu'elle ne le voie comme ça.

— Mais... Tu es sûr que tu ne vas pas te faire mal?

— Non non, ça ira, merci hum... À vous!

Plus tard dans la matinée, Gautier regarde la télé tandis que Suzanne stoppe le robot qui coupe les légumes dans la cuisine après avoir entendu son téléphone portable se mettre à sonner.

— Oui allô... Ah, c'est toi, qui y a-t-il? Parle-t-elle à haute voix tandis que son gendre (s'imaginant que c'est peut-être Annie qu'il l'appelle pour prendre de ses nouvelles) baisse le son de la télé pour l'écouter parler.

— Oui... D'accord... Combien de temps? Quatre semaines, bon ben écoute, appelle-moi quand tu arriveras là-bas d'accord?

En raccrochant, elle remarque le regard interrogateur de son gendre par rapport à l'appel :

— Non ce n'est pas Annie, c'est Richards, il doit s'absenter pour aller au Japon afin d'observer un tout nouvel avion... Enfin bref, il ne sera pas à la maison pendant un mois!

— Bon sang... Un mois!

— Oh j'ai l'habitude, tu sais! Soupire telle en reprenant ensuite sa cuisine.

Rapidement, Gautier se met à calculer dans sa tête. Pendant une semaine entière, il va vivre avec cette blonde mature aux cheveux courts qui le rend fou de désir dès le premier regard sur elle.

Plein de scènes érotiques et complètement improbables que cela arrive, circulent dans son cerveau. Ce qui le met dans un état de transe. C'est Suzanne elle-même qui vient le sortir de ses délires d'obsédé.

— Gautier???

— Hein... Pardon, oui?

— Tu ne m'as pas entendue, je te demandais si tu voulais manger maintenant, car le repas est prêt?

— Ah pardon, oui très bien, j'arrive... Merci beaucoup!!!

Une fois le dîner passé où Gautier refusa l'aide de Suzanne pour l'aider à se nourrir, il part se reposer un moment dans la chambre d'Annie quand lui vient au passage, l'envie de vider sa vessie.

Mais dans les toilettes, il se rend compte qu'il lui est impossible de fermer la porte à clef. Le verrou forçant un peu, cela lui demande des efforts considérables sur ses doigts, lui lançant des douleurs insupportables aux poignets.

— Et merde... Foutus poignets, ça me fait un mal de chien! Se plaint-il en haussant la voix sans s'être rendu compte que sa belle-mère passait à ce moment-là dans le couloir.

— . Ça ne va pas, Gautier, tu as de la peine à défaire ton pantalon? Interroge Suzanne qui frappe à la porte, le faisant sursauter.

— Heu... Je non, tout va bien, c'est juste que...!

— ... Écoute laisse-moi entrer pour t'aider, je ne veux pas que tu te fasses davantage mal! Coupe t'elle la parole, ouvrant la porte sans lui laisser le temps de lui empêcher l'accès.

Face à face dans les toilettes, il se met à rougir d'embarras tandis qu'elle prend très au sérieux son rôle d'aide-soignante.

— Et voilà le comportement qu'il ne faut pas avoir, si on veut guérir rapidement jeune homme... Allez, tourne-toi face aux W.C. que je t'aide et ne me dis pas non cette fois-ci! Ordonne-t-elle, les mains sur ses hanches.

— Mais!

— Il n'y a pas de, mais, allez zou!

Ne pouvant pas protester, il se tourne pendant qu'elle passe sur son côté gauche pour relever le couvercle de la lunette des toilettes, faisant frotter sa lourde poitrine contre son bras. Troublé, il la laisse faire tandis qu'elle s'agenouille près de lui ce qui fait remonter sa jupe blanche.

ll la regarde du coin de l'œil, sa vue tombe sur les lisières opaques de ses bas chair fermement maintenus par les attaches de son porte-jarretelles blanc.

Cette vision fait tout de suite réagir son pénis qui se met aussitôt à s'allonger et à durcir dans son caleçon.

— Oh putain... Non non, merde, pas maintenant, pitié! Supplie-t-il à sa queue avant de fermer les yeux pour l'aider à se vider l'esprit.

Ne se rendant compte de rien, Suzanne attrape son pantalon et le tire vers le bas afin de le débarrasser. Mais dans l'action, elle ne prend pas garde qu'elle a aussi attrapé son boxer.

Toujours agenouillée à ses côtés, l'expression du visage de Suzanne change d'un coup lorsque ses yeux tombent sur cette magnifique dague de chair qu'elle a sortie elle-même de son fourreau, pointant fièrement tout droit en direction du mur en face de lui.

Un « Oh!!! » de surprise sort de sa bouche, tétanisant Gautier qui regarde ailleurs, honteux de se retrouver comme ça devant la mère de sa femme.

— Je... Je suis désolé, je ne sais pas ce qu'il m'arrive! Répète-t-il en bégayant, certain que son érection la choque, voire même la dégoute.

— Heu, écoute, ce n'est pas grave... C'est juste que je ne m'y attendais pas, je suis désolée de ma réaction!

Ils restent comme ça un bref moment dans un silence de plomb et c'est belle-maman qui va décoincer cette situation insolite en prenant d'un coup son pénis bandé à pleine main.

Le sang de Gautier se fige lorsqu'il sent la douce et chaude main de Suzanne toucher sa verge pour la diriger vers le bas en direction des toilettes.

— Je sais que tu dois te sentir mal à l'aise, mais le plus important est que tu te vides la vessie. Alors, vas-y, urine pendant que je te la tiens!!! Lance-t-elle sans se rendre compte du poids de ses mots, alors que son gendre est à deux doigts d'éjaculer rien que de savoir qu'elle le tient entre ses doigts aux ongles vernis en rouge.

Mais la pression sur sa vessie qui le presse depuis un sacré bout de temps prend le dessus, et un jet d'urine jaillit du bout de son gland pour venir frapper l'eau au fond des W.C. Seul ce bruit-là se fait entendre dans la petite pièce aux carrelages bleus.

Il regarde ailleurs, les joues rouges, appréciant toutefois de pouvoir relâcher la pression sur sa vessie. Une fois finie, elle remet son membre maintenant flasque dans son pantalon.

Ne voulant sans doute pas l'embarrasser davantage, Suzanne ne fera aucune remarque sur cet épisode pendant le reste de la journée et même pendant le repas du soir où Gautier accepte finalement son aide pour lui tenir la fourchette. Ils passent ensuite une partie de la soirée ensemble, où elle lui pose des questions sur son travail et l'enfance qu'il a eue auprès de ses parents dont aujourd'hui sa mère est décédée et que son père s'est remis avec une femme qui les a éloignés l'un et l'autre.

Plus tard, il s'en va se coucher, remerciant encore son hospitalité et sa compagnie.

— Tout de même, le hasard fait bien les choses parfois... Et peut-être que tout ceci nous reprochera encore plus elle et moi! Dit le jeune ambulancier, couché sur le lit d'Annie en réfléchissant, avant de se raviser : « Non... Non à quoi je pense putain, cette femme est ma belle-mère, j'ai l'âge d'être son fils, je suis un gamin pour elle... Il faut que j'arrête de me faire des films, pense à Annie bordel! Gautier reprends-toi, merde! ».

Dehors, l'orage qui était prévu par la météo commence à gronder, il éteint la lampe de chevet, et tente de s'endormir malgré le bruit des éclairs accompagnés par la pluie qui tape sur les tuiles du toit de la maison.

Au bout d'un certain temps, on vient frapper à sa porte, très étonné que Suzanne passe le voir à cette heure-là, Gautier rallume la lampe:

— Heu... Oui?

— Gautier, c'est... C'est moi, je... Je peux rentrer s'il te plaît? Demande Suzanne avec une voix angoissée.

— Oui... Oui bien sûr! Répond-il en se demandant bien ce qu'elle lui veut.

Elle entre dans la chambre, d'un air pas très rassuré, habillée d'une robe de chambre qui bloque toutes vues éventuelles de son corps de femme.

— Je suis désolée, tu vas trouver cela absurde, mais je déteste les orages... Ça te dérange si je reste avec toi en attendant que ça ce calme?

— Heu non, bien sûr que non! Répond-t-il en se poussant sur un côté du matelas pour lui laisser place.

Elle fait rapidement le tour du lit, elle se débarrasse de sa robe de chambre. Le choc est instantané, Gautier remarque que sa belle-mère porte sur elle une nuisette rose dont sa transparence laisse clairement voir sa lourde poitrine à travers le tissu.

Elle est si courte qu'elle ne couvre pas sa petite culotte rose à petits poids noirs tout aussi transparente que sa nuisette, couvrant à peine sa forêt sombre de poils pubiens.

Paralysé par le choix de sa tenue de nuit, Gautier la regarde s'installer à ses côtés en se demandant tout de même, s'il n'est pas en train de rêver. Elle éteint la lampe qui se trouve de son côté et tire le drap jusqu'à son cou.

— Je suis désolée, mais j'ai toujours eu peur de ce temps et généralement je rejoins Justine, mais là... Enfin, il n'y a que toi et moi dans la maison, tu vois?

— Oh ce n'est pas grave, je comprends tout à fait!!!

— Que toi et moi dans la maison.

C'est mots résonnent mainte et mainte fois dans sa tête. 90 % des gendres qui habitent sur cette planète verraient ceci comme un appel du genre « baise-moi autant que tu veux, personne ne le saura, nous sommes seuls dans cette foutue baraque! »

Mais le jeune ambulancier qui semble ne plus porter ses couilles reste comme une statue de pierre de son côté du lit, tandis que le parfum vanillé de cette femme qu'il désire envahit la pièce.

D'un coup, un éclair vient claquer près de la maison, faisant lâcher un « Ouuuuh!!! » De stupeur à Suzanne qui se jette d'un coup contre Gautier, lui faisant sentir involontairement ses deux globes laiteux s'écrasant contre son bras.

Est-ce son imagination ou non? Mais il croit deviner que l'un de ses tétons dressés qui frottent contre son épaule n'est plus couvert par sa fragile nuisette. Peu importe la raison, sa queue se dresse immédiatement, ajoutant en plus l'angoisse de se faire à nouveau surprendre avec une crampe évidente par sa belle-maman.

Et ce qui va suivre ne va pas l'aider... Au contraire:

— Je suis désolé Gautier, mais je préfère que la lumière soit éclairée, cet orage me stresse énormément! Angoisse Suzanne qui se retourne vers la table de nuit de sa fille pour allumer la lampe de chevet, repoussant dans son geste nerveux le drap qui les couvrait.

Surpris par son initiative, il n'a pas le temps de cacher son érection et Suzanne fixe directement l'énorme bosse qui se dresse devant ses yeux bleus.

— Heuuuuu... Pardon! S'écrie-t-il en posant ses deux mains bandées sur le drap au niveau de son entrejambe.

— Décidément, tu es souvent en forme! Lance sa belle-mère qui ne cache pas sa surprise.

— Je suis désolé, je ne sais pas ce qu'il me prend en ce moment, c'est assez embarrassant!

— Peut-être parce que tu ne peux pas te soulager toi-même à cause de tes blessures? Interroge Suzanne en gardant son calme, malgré le sujet de la conversation.

— Heuuuu... Sans doute, je ne sais pas! Répond Gautier assez mal à l'aise.

Un moment se passe sans que ni l'un ni l'autre parlent, dehors, l'orage se calme et l'envie de lui dire de regagner sa chambre ne lui manque pas. Mais par respect, il se tait et attend qu'elle prenne elle-même la décision de s'en aller.

— Gautier... Puis-je te demander une question?

— Oui?

— Tu étais dans le même état hier matin quand tu as vu ma petite culotte blanche dans la voiture?

— Hein? Mais je je je... Non, bien sûr que non!!! Bégaye-t-il avec empressement, complètement interloqué par une question aussi directe. Puis, il rajoute afin de se discriminer complètement: « Vous vous m'éprenez sur moi Suzanne... J'aime Annie plus que tout, et je ne regarderai aucune autre femme!!! »

Gautier tourne son visage du côté de la porte, histoire de ne pas affronter son regard et qu'elle se rende compte de son mensonge. Suzanne sourit puis s'approche de son oreille en lui parlant tout bas :

— Ah oui... Alors pourquoi m'espionnais-tu quand je me déshabillais dans la salle de bain, hier soir?

Coup de tonnerre dans la chambre d'Annie, et cette fois-ci, l'orage n'y est pour rien... Gautier se sent complètement pris au piège. Fini de jouer, il est l'heure de poser cartes sur table et il sait très bien que de mentir davantage, aggraverait son cas.

— Vous... Vous m'avez vu?

— Oui... Et même si j'ai étais surprise sur le coup de te voir soudainement à la place de mon voyeur de fils (qui se croit discret alors que ça fait des lustres que je le surprends en train de m'espionner), je dois avouer que j'ai apprécié que mon gendre me trouve attirante. Alors... (rire) Le lendemain, j'ai profité que l'on soit seul dehors pour te faire venir vers moi et te montrer ma culotte, en trouvant l'excuse des clefs de la maison!

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