La Découverte ou l'Ignorance 05

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Lucie découvre le service.
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Partie 5 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/12/2023
Créé 11/07/2022
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Le lieu précis je ne sais pas. Je pense que l'on avait dû se rapprocher de Paris mais c'était plus une intuition. Je suis partie le matin très tôt après les évènements de la journée précédente.

A l'arrière de leur voiture, je suis partie sans même revoir Pierre. Je m'assoupie complètement pendant le trajet. Pas de bracelets mais un bandeau. Je ne verrais pas le paysage. Lorsque l'on retire mon bandeau. La voiture est arrêtée dans la cour. Le brouillard s'accroche aux arbres et le froid mordant.

Maria m'accompagne et on s'assoit dans une pièce, un salon d'attente. Le lieu n'est pas moderne. Un plancher qui craque mais décoré avec goût.

Hans me décrit plus précisément le lieu, c'est un restaurant pas très grand. Une bâtisse avec trois côtés, une salle de restaurant au bout du côté parc, sur une aile la cuisine et au-dessus les chambres et dans l'autre branche du U des salons et lieu de réception. Le travail est simple, le service. Après mon expérience pendant le weekend le message est clair : merci d'obéir et de ne pas faire de vague, ne pas déplaire.

Je confirme que j'ai bien compris. Pourquoi en serait-il autrement. On me montre ma chambre, je me change. Jupe noire au-dessous du genou, chemisier blanc. Les sous-vêtements sont à ma taille. Pour le service de midi, je suis de service dans la grande salle.

Avec ma position, le silence est la norme. Je ne suis pas la seule. Je compte quatre autres serveuses. J'apprends mon nouveau rôle. C'est assez lent, on attend dans le couloir de passer les plats ou les boissons à telle ou telle table.

Après le service, c'est le temps du repos. Viens à 18h00, le service du soir. La jupe est au-dessus du genou, je la prends dans la pile de vêtement indiquant « service du soir ». Je descends prendre mon service, Hans me demande de la suivre. Je remonte dans ma chambre. Elle m'explique que la tenue à porter est seulement la jupe qui était dans la pile, rien d'autre.

Je me change. Et je descends à nouveau prendre ma place dans le couloir. La tenue est la même pour les autres femmes. Avec moi nous sommes cinq. Dos au mur, selon la même position que le midi. Le soir, le service a lieu dans les salons. La tenue ne laisse pas de doute et il n'y pas besoin de parole pour savoir ce qui est attendu.

Les assiettes et les boissons sont servies. Une à une nous sommes appelées et nous reprenons notre place dans la file d'attente. Les salons sont de tailles différentes, trois petits et un plus grands. L'ancienneté du lieu se ressent, les planchers craquent. On sert et on se retire en silence sauf si l'on nous demande autre chose. Je fais l'aller-retour plusieurs fois. La soirée avance et la file d'attente se réduit. Celles qui reviennent, ont certainement offert un service plus personnel, cela se voit parfois à une jupe remise trop rapidement, une queue de cheval désorganisée. Avant les digestifs, j'ai déjà astiqué un beau sexe. Les salons sont occupés par des hommes et des femmes en couple ou pas. Le plus souvent, je ne reste que quelques instants, parfois plus. Ce que je vois me surprends parfois, les invités entre eux, avec une serveuse. Hans et Maria sont souvent présents ensemble ou pas.

Hans profite de l'attente du service du midi pour m'expliquer la philosophie des lieux. L'appétit, comme la libido, est considéré comme élémentairement vil, bestial, ignominieux. Le désir physique s'oppose à la quête cérébrale ou spirituelle. Pourquoi ne pas joindre les deux dans un même lieu.

Nous ne décrivons pas dans les moindres détails le processus et le plaisir du sexe et pourtant le sexe entre en jeu dans beaucoup de nos décisions et de nos frustrations. C'est un peu la même chose pour nous envie gourmande. Qui explique à ses amis les sensations qu'il ou elle a ressenti en mangeant une tarte aux poires?

Le début de semaine est assez calme. Les demandes sont constantes les soirs mais je m'y attends. Et certains invités se contentent d'une petite gâterie et s'en vont. Surveillant plus leur montre que moi ou ce qui est autour. Mon travail m'oblige à rester à l'intérieur mais le parc que je vois de la salle du restaurant me parait grand.

Maria et Hans parlent ouvertement avec nous. J'apprends que les connaissances, les amis de Pierre se nomment les coureurs des bois. Ils sont présents en Europe depuis 1925 en France puis en fonction des ouvertures et fermetures des frontières et des esprits plus ou moins présents dans six autres pays. Je suis estomaquée. Pierre est un parmi d'autres dans ce groupe. Tout cela est organisé. Ce restaurant est un des lieux en France ou ils se réunissent régulièrement.

- Lucie; vous savez ce que l'on se disait avec nos amis?

On se disait que pour animer un groupe comme cela, il faut être un vicelard terrible.

- Oui je pense oui.

- Eh bien non, Lucie. Il faut être normal. Être normal c'est faire ce que l'on a envie de faire. Si tu fais ce dont tu as envie tu es normal. Donc si l'on a envie d'être vicelard et bien c'est normal. C'est pas vrai, hein?

- ...

- Ce qui ne serait pas normal, serait de ne pas faire ce que l'on a envie de faire, n'est ce pas? Tu vois pour nous, le plaisir on devrait apprendre cela. 2 heures par semaine comme le sport. Ou même plus, tu vois, toi tu as dû apprendre l'histoire ou la géographie huit heures par semaine. Huit heures par semaine qui ne servent même pas dans une vie. Et tu vois le résultat. Le monde ou l'on vit. Et si on en parle, ou si on le propose comme programme à une élection, on sera traité de timbré.

- Hummm, je comprends.

On s'observe parfois entre serveuses. Pas de paroles entre nous, bien sûr. En plus de Hans et Maria, deux autres hommes sont là en plus des personnes de cuisine. Deux ont mon âge et deux sont plus âgées, les corps les poitrines sont différentes. Le respect des règles m'impressionne. Mes précédentes expériences avaient plutôt favorisé mes envies de rébellion, toujours tester les limites. Mais ici dans ce lieu, l'ouverture d'esprit des maîtres des lieux et l'obéissance des autres femmes m'incitent au respect des règles.

Les journées s'enchaînent, parfois plus harassantes que d'autres. Vendredi soir, dans le grand salon, j'amène les entrées à un couple et deux hommes, la quarantaine passée. On me demande de rester. Ils dégustent, j'attends. Ils conversent, je reste silencieuse. Je reste debout, mains dans le dos.

Pour le plat principal, on me demande aussi d'attendre. De même pour le dessert. A ce stade de la soirée, la femme a embrassé les trois hommes présents. Un doit être son mari. Mais les deux autres semblent aussi être mariés. J'attends en silence. On ne me demande pas de retirer les plats. Il demande à une autre servante de venir les chercher. C'est Florence. Je ne l'avais pas vu à la prise de service. Il lui est demandé de revenir avec les digestifs.

Je peux la voir plus complètement, elle n'est pas très fine, ce que j'avais vu la dernière fois et un peu plus grande que moi, sa poitrine est jolie et plus lourde que la mienne. Son visage est souriant, deux pommettes saillantes presque rose soulignent deux yeux noirs et des cheveux châtains en queue de cheval mi-long.

Si les débats auxquels j'ai assisté avaient été raffinés même si fort gourmands. L'homme le plus proche d'elle, est d'un coup plus direct.

- Femelle, mets-toi a genou. Ici

Elle s'exécute, il me regarde droit dans les yeux.

- Toi aussi, mets-toi à côté d'elle. Maintenant, on peut passer au deuxième stade du plaisir.

Je me mets en position. Tournant la tête je note sa bouche ouverte. Je l'imite

- Ce n'est pas mignon ces deux-là qui vous attentent messieurs, déclare la femme.

- J'aime les cailles. Ce qui est bien c'est qu'ici je peux les déguster en fin de repas.

Il se lève. Suivi de son voisin. Les braguettes descendent.

- J'aime bien venir ici. Le service est toujours excellent. Allez ouvres bien grande. Mmmmm

Elle et moi, dans notre rôle de bouche, nous nous mettons au travail. Ils semblent apprécier. Cela s'accélère. Les tenues des participants au repas tombent. L'un remplace l'autre. On doit changer de position de cote a cote je lui fais face et nous nous efforçons de suivre le rythme. Autour, dessous au bout, le long des sexes. Nos langues se touchent. Les sexes grossissent, changent. Sa langue est utilisée par la femme qui s'est avachie sur la banquette. C'est à mon tour de donner ma langue a cette chatte humide et offerte. J'entends que Florence est prise. On me fait reculer et la femme est prestement pénétrée. Je regarde. Elle est prise sur cette banquette. Florence, en double de l'autre côté. On me fait signe de la rejoindre. L'homme qui était dans sa bouche, cherche dans un meuble et revient avec un anneau.

- Toi viens ici. Tu vas la rejoindre mais avant je veux te voir grande ouverte. Tu pompes bien mais tu peux faire mieux. Ouvre bien ! Oui, ouvre bien grand.

- Sers le bien. Il ne faut pas qu'il saute.

- Je sais. Tu luis met le mord?

- Putain, j'allais oublier que l'on en avait ici.

Il se libère de Florence, secoue son sexe tendu et farfouille dans le tiroir. Je prends ma place à quatre pattes et ils lui mettent un mors en cuir. L'action reprend.

Il passe de l'une à l'autre. Je suis retournée et cela continue.

Ils en ont eu assez.

Vous deux. Allez vous asseoir sur la banquette.

Ils se rhabillent. Le couple s'en va.

Putain, les deux femelles. On garde les jambes ouvertes. C'est quoi ce comportement de prudes?

Ils se sont rhabillés. Chacun passe aux toilettes.

- Un dernier café?

- Oui je veux bien.

- Tu as toujours le même chauffeur.

- Oui, le même que je t'ai prêté au début de l'année. Un service parfait.

- Oui, Luc c'est ça? j'utilise un de ses contacts maintenant.

- ...

- Tu penses à ce que je pense?

- La fin de l'année approche. Cela leurs ferait plaisir.

Il sort.

- Bon, les femelles ce n'est pas encore fini. Hans vous a bien choisi pour l'endurance. On va vous tester un peu. Levez vos jolies fesses. Arhhh, voilà c'est un peu mieux, dit-il après avoir déplacé un peu la banquette.

- Toi, la grande. Oui toi ma jument. Tu te mets là. Bien en long. Et toi, ma gourmande. Tu te mets dessus. Oui. La. Non oui La. Mets ton genou ici. C'est bien.

Je ne vois que Florence. Elle me regarde. Je vois ce mords, gluant. Elle doit ne voir que ma bouche ouverte, forcée par cet anneau.

La porte s'ouvre.

- Luc, Frank, on voulait vous offrir un petit bonus. Vous passez beaucoup de temps avec nous et parfois ce n'est pas toujours drôle d'attendre dans la voiture. Ce soir, on vous offre un petit encas. Regardez.

- Oh !!

- ....

- Oui, Marc vous a construit pour vous une belle pièce montée. Cul, chatte, chatte cul. Bien ouverts et encore bien chaud.

- Mettez vous à l'aise les gars, nous on a déjà bien donné mais si on repart, on vous rejoindra avec plaisir, dit-il en me tapant sur les épaules. Et celle-là, c'est de l'étroit, je ne vous dis que cela. Les capotes sont dans le tiroir, Messieurs merci de vous en servir.

Le nez dans le cou de Florence, je ressens son pouls, sa sueur. Des mains s'activent sur nos cuisses humides. Elle se raidit, quelques instants après je fais de même, un doigt s'immisce en moi. Froid. Il ressort, celui qui suit et chaud, humide, il est passé par elle.

Luc se met à l'œuvre, s'il reprend plusieurs fois. Laisse sa place à Frank. Il si prend mieux, me pénètre longuement avant de glisser dans Florence. Elle ondule et se frotte à moi. C'est rapide. Luc reprend sa place et pilonne. Pas de douceur, il passe de l'une à l'autre butant maladroitement sur nos corps moites.

Bon je crois qu'il est tant de rentrer. Sans jeu de mots. Les toilettes sont à gauches, Luc, Frank on se retrouve en bas dans 15 minutes?

On m'aide à me relever ou plutôt à rouler sur le côté. On relève Florence, on lui retire son mors. Marc met ses mains autour de mon cou pour retirer mon anneau, se ravise.

- Toi tu es une vraie femelle. Tu es belle avec ta bouche baveuse bien ouverte. Un vrai réceptacle à plaisir. Je viens d'en parler à Hans. On va se revoir je pense. Tu es encore verte. Cela me plait beaucoup. Allez. Va te doucher et te reposer, tu vas en avoir besoin.

Les muscles de mes joues se rappellent à moi, lorsque l'anneau est retiré. Je pars me doucher et dormir. J'ai fini mon service.

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