La Décoratrice Ch. 02

Je n'en revenais pas de ce qui s'était passé

Le pire, c'est que ça ne m'avait pas vraiement plut, mais l'odeur de ses pieds avait eu sur moi un effet prodigieux et si je ne m'étais pas retenu, j'aurais pu jouir dans mon pantalon.

S'était-elle aperçu de quelque chose?

Je considérais cette hypothèse avec une incommensurable honte.

Avait-elle vu les traces de sperme que j'avais laissé sur le parquet?

Je ne savais pas ce qui m'avait pris?

Le jeudi suivant, comme convenu, elle sonna à ma porte. Elle était vêtue d'un jean serré qui mettait en valeur plus qu'il ne cachait ses forme voluptueuses.

J'étais très intimidé en sa présence, me demandant continuellement si elle se doutait de quelque chose.

À nouveau, elle me demanda de tenir l'escabeau, je le fis cette fois avec une certaine appréhension.

Elle retira ses escarpins, et monta sur la dernière marche, plaçant ses pieds seulement couverts de bas à quelques centimètres de mon visage, et à nouveau, j'en respirais l'odeur fauve, L'effet fut le même que le première fois et je sentis mon membre raidir dans mon pantalon.

Je la regardais travailler, elle ne semblait pas se rendre compte de l'effet qu'elle produisait sur moi. Comme la première fois, je sentais à chaque inahalations l'excitation monter, et bientôt, je luttais contre l'éjaculation que je sentais proche.

Elle se pencha pour attacher un anneau à l'extrémité de la tringle et, pour conserver son équilibre, levant son pied, me le plaçât pratiquement dans la figure. Ce fut trop pour moi et je sentis avec une sorte de désespoir le sperme chaud couler spasmodiquement contre la jambe de mon pantalon.

Reprenant son équilibre, elle me regarda l'air désolé.

« Excusez moi.. »

Je levais le yeux vers elle, effaré par ce qui se produisait

Elle parut brusquement inquiète

«...ça va? »

Je n'avais aucune idée de savoir comment j'allais me tirer de cette situation compremettante

« Oui, oui, ça va »

« Vous êtes tout rouge »

« Non, c'est rien »

Elle reprit son travail mais je la sentais préoccupée. Moi même, je faisais moins attention à ma tâche et l'escabeau bascula légèrement, manquant de la faire tomber. Je m'excusais platement de cette maladresse. Elle me fixa avec un regard surpris et courroucé.

Ayant éjaculé, mon membre avait rétrécis et je sentais maintenant contre mon ventre l'humidité du sperme, je baissais la tête pour constater la large tâche qui s'étalait. J'étais catastrophé. Il était impossible qu'elle ne la remarque pas.

Je la vis avec horreur ranger ses outils et descendre de l'escabeau. Elle m'observa un moment, et son regard se dirigea ostensiblement mon pantalon.

« Qu'est-ce qui vous est arrivé? »

Je la regardais avec terreur, paralysé par l'énormité de la situation.

« Tu as pissé dans ta culotte? »

Elle était passez du vouvoiement poli qu'elle utilisait jusque là au tutoiement, mais dans l'état où j'étais, je trouvait ça presque normal et je baissais la tête en rougissant

« Non Madame »

« Tu...tu as joui? »

« Oui »

Elle paraissait stupéfaite

« Tu t'es caressé? »

Qu'elle pense ça me semblait insupportable et je relevais la tête.

« Non, non, je vous jure »

« Tu as joui tout seul? »

Je ne répondis rien à cette question embarrassante mais elle comprit mon silence.

« Ça t'arrive souvent? »

Je ne voulais pas lui répondre, et c'est malgré moi que je m'entendis expliquer:

« Non ...c'est la première fois...c'est vos pieds »

Je regrettai immédiatement d'avoir dit ça mais ça avait plus fort que moi et j'en éprouvais une honte encore plus grande. Elle me regardait à la fois en colère et étonnée.

« Mes pieds? Tu es fétichiste? »

« Non »

Elle paraissait embêtée par mon aveu. Je la regardais des larmes dans les yeux, éperdu de honte. Elle regarda à nouveau la tache qui maculait mon pantalon

Je ne savais plus où me mettre, c'est alors que tout bascula.

« Baisse ton pantalon »

Je la fixais, effaré par sa demande

« Quoi »

Elle me fixait l'air autoritaire et les joues un peu rougis

« Tu m'as bien entendu, descend ton pantalon »

J'hésitais à lui obéir, ou à me révolter, mais son regard me convainquit qu'elle ne plaisantait pas et je finis par dégrafer ma ceinture et baisser mon pantalon. Mon slip était trempé de sperme et je le baissais à son tour, exhibant mon sexe avec une gène infinie.

Je n'étais plus moi même, la honte que je ressentais m'avait mis dans une sorte de transe et c'est comme dans un rêve que je la vis s'approcher de moi et saisir mon sexe dans sa main en me regardant droit dans les yeux.

« Tu aimes mes pieds? »

« Je ne sais pas, c'est la première fois »

Je sentais sa main chaude qui allait et venait sur mon membre, et malgré mon éjaculation récente, mon sexe se raidit à nouveau, elle ne me quittait pas des yeux. C'était la première fois qu'on portait la main sur moi mais j'étais dans un tel état que je ne faisais qu'obéir à ses instructions. Très vite, ce fut un sexe en pleine érection qu'elle tenait dans sa main.

C'était comme un rêve. Je sentais sa main sur moi, je me perdais dans ses yeux perçants; je ne savais plus qui j'étais, qui elle était, seul comptait ce lent mouvement sur mon sexe.

Elle lâcha brutalement mon pénis, mettant fin à cet instant magique et essuya négligemment sa main sur mon tee-shirt.

« Bon...Rhabille-toi »

Pendant que je remontais mon pantalon, elle se détournait et ramassait ses affaires. Elle me jeta un coup d'\oe{}uil en remettant ses chaussures et je dois avouer que cela ne me laissa pas indifférent. C'était incompréhensible. On ne peut même pas dire que leur odeur m'avait plus, mais elle avait déclenché chez moi un réflexe pavlovien et je ne pas pouvais regarder ses pieds sans éprouver à nouveau ce sentiment complexe d'attirance et de répulsion.

« Je n'ai pas tout à fait fini. Je repasserai jeudi...quand rentre tes parents? »

« Je ne sais pas, lundi ou mardi »

Elle hocha la tête d'un air entendu, pris son sac et se dirigea vers la porte. Avant de partir, elle me fixa avec un sourire sur les lèvres

« Soit sage »

Elle mimait de la main une masturbation et je compris ce qu'elle voulait dire.