La Collection

BÊTA PUBLIQUE

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La seconde fois ce fut dans la cave, alors qu'elle était attaché sur la chaise. Debout à ses côté, il avait allumé une bougie dont il avait laissé tomber des gouttes de cire chaude sur les seins et les cuisses de sa prisonnière. A chaque fois qu'une goutte s'écrasait sur sa peau, Carla poussait un cri davantage suscité par la surprise et son excitation grandissante que par la micro brûlure de la cire. Son slip abondamment mouillé était devenu totalement transparent.

Coincé dans l'étroit fourreau de son jeans, le sexe de Jack était tellement douloureux qu'il dû le sortir pour éviter que sa semence ne se répande à nouveau sur lui. Il l'approcha de la bouche de Carla. Telles les pétales d'une plante carnivore, ses lèvres entrouvertes s'en saisirent immédiatement et se mirent à le dévorer avec avidité. Elle ne dû pas s'appliquer très longtemps et lorsque Jack sentit qu'il allait jouir, il sortit son membre de la caverne humide et laissa exploser son sperme sur le visage et les seins de son amante.

Lorsqu'ils s'étaient retrouvés épuisés sur le lit à l'issue de leur dernière chevauchée amoureuse Jack avait tout oublié de la raison pour laquelle il avait monté ce scénario torride. Il n'avait plus qu'un seul désir, c'était de s'endormir aux côtés de Carla, de se réveiller aux côtés de Carla, de passer le reste de sa vie aux côtés de Carla.

Lorsqu'il se réveilla il faisait nuit noire. Carla dormait toujours à ses côtés, les yeux recouverts par le bandeau noir qu'elle n'avait pas quitté. Il le lui ôta et, ramassant les pièces de lingeries qui traînaient encore sur le sol, il quitta la chambre en silence. Arrivé dans le salon, il glissa le reste des affaire dans la valise et dans le sac de sport, puis sortit de la maison en prenant bien soin de ne pas faire claquer la porte.

VI.

Carla mit de longues minutes à se réveiller.

Le soleil qui pénétrait dans la chambre l'obligea à refermer les yeux et à se protéger sous les draps. Ce qu'elle avait vécu la veille lui paraissait tellement surréel qu'elle essaya une nouvelle fois de se persuader qu'elle avait rêvé mais les souvenirs qui revenaient comme des flashs à sa mémoire étaient bien trop réels pour le monde des rêves ;

Elle regarda ses jambes ses bras ses mains et constata qu'elle n'était plus attachée et que son bandeau avait lui aussi disparu. Cette constatation provoqua en elle un sentiment étrange. Comme si elle craignait que son ravisseur soit parti et l'ait définitivement abandonné. Tout à coup elle se mit à pleurer à chaudes larmes. L'idée qu'il s'était évanoui dans la nature, qu'il avait disparu comme il était venu, qu'elle serait peut-être amenée à le côtoyer tout-à-l'heure sans le reconnaître, tout cela lui était insupportable.

Elle se mit à l'appeler. Sans prendre la peine de s'habiller, elle dévala les escaliers jusqu'au salon. Un verre de whisky vide, sa paire de menottes, quelques légumes jetés dans l'évier, c'est tout ce qu'il restait de sa nuit de captivité.

Lorsqu'elle entendit un bruit derrière elle, elle se retourna vivement espérant que ce serait lui. Mais c'était sa femme de ménage qui la regardait fixement, étonnée de la voir déambuler nue dans son salon

Elle remonta se coucher et resta au lit toute la matinée. A quatorze heure, le téléphone sonna. C'était son nouveau client qui l'appelait, la félicitant pour la rapidité et la qualité de son travail. Carla ne comprenait rien à la conversation. Il lui parlait de la qualité extraordinaire des photos et du modèle qu'elle avait utilisé, du caractère résolument moderne et extraordinairement sensuel du concept qu'elle avait choisi pour leur collection. Il lui annonçait qu'il allait doubler le montant de ses honoraires et qu'il était prêt à lui faire signer un contrat d'exclusivité pour les prochaines collections.

Elle allait lui raccrocher au nez lorsqu'on sonna à la porte d'entrée. Elle s'excusa disant qu'elle rappellerait plus tard et, après avoir enfilé un peignoir de satin, descendit pour ouvrir à un livreur qui lui tendait une grande enveloppe cartonnée.

Carla retourna au salon. Son peignoir glissa sur le sol tandis qu'elle s'asseyait nue sur le parquet, vidant le contenu de l'enveloppe devant elle. Une quinzaine de photos de 40 sur 60 cm s'étalaient à ses pieds.

D'abord elle eut un choc lorsqu'elle reconnu les tableaux qu'ils avaient composés la veille. C'était elle là, sur toutes les photos, exposée à moitié nue, attachée, enchaînée, humiliée. Elle se sentit mal, trahie, violée. Elle eut envie de pleurer, de vomir. Puis, la surprise passée, elle vit les articles de lingerie qui, sur chacun des clichés, ressortaient sur sa peau brillante comme les parures envoutantes d'une princesse des contes des milles et une nuits. Ces minuscules pièces de tissus l'habillaient davantage que n'aurait pu le faire la plus belle des robes de soirée et, malgré l'inconfort et la contrainte de situations représentées sur chacune des photos, la femme qui les portait affichait avec arrogance la totale liberté de ses choix et de ses désirs

La fascination était telle, qu'elle en vint à ne plus se reconnaître et dut admettre soulagée que personne, hormis son ravisseur d'un soir, n'aurait été en mesure de le faire. Coiffée de la perruque noire, c'était une autre femme qu'elle avait devant elle. Une femme qu'elle enviait presque, une femme qui avait vécu une nuit d'amour qu'elle n'oublierait sans doute jamais.

Au fond de l'enveloppe elle découvrit deux rouleaux de négatifs. L'un correspondait aux photos qu'elle avait devant les yeux. L'autre contenait les clichés beaucoup plus chauds qu'il avait pris d'elle durant leur voyage fantasmatique. Sur l'un deux, le visage de Jack apparaissait contre le sien.

Elle s'allongea sur le sol du salon entourée des clichés et ferma les yeux. Son corps pâle dénudé contrastait avec la teinte sombre des lattes de bois, elle était heureuse. Elle savait qui était son ravisseur d'un soir et elle se promit de ne jamais lui en parler ouvertement.

La prochaine fois, car il y aurait certainement une prochaine fois, ce serait elle qui conduirait le jeu.

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