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Dans la tiédeur de cette fin d'après-midi d'été...
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I.

Dans la tiédeur de cette fin d'après-midi d'été, Carla se sentait en pleine forme. Elle roulait à vive allure vers son domicile. Le vent qui s'engouffrait dans l'habitacle faisait voler ses cheveux et agitait son chemisier entrouvert sur sa généreuse poitrine.

Ce matin elle avait particulièrement soigné son look en vue d'un important déjeuner d'affaire; un tailleur anthracite à jupe courte et moulante, un chemisier de soie clair que le vent tourbillonnant ouvrait de plus en plus largement sur un soutien-gorge en dentelle noire, une paire de bas noirs en fine résille, retenus par un porte jarretelles de même couleur et une petite culotte de dentelle, noire elle aussi, que la chaleur de l'après-midi et les multiples libations du déjeuner avaient sérieusement contribués à humidifier.

A l'issue du déjeuner qui s'était poursuivi durant une partie de l'après-midi, Franck, le directeur artistique de son nouveau client; lui avait proposé de passer la prendre dans la soirée pour fêter leur nouvelle collaboration. C'est à lui qu'elle pensait en se garant devant chez elle.

Elle lui avait fait de l'effet, elle en était sûre et c'était pour le moins réciproque. Elle était pressée de rentrer, de se débarrasser de ces vêtements qui lui collaient à la peau, de déguster un verre de Jack Daniels "on the rocks" allongée sur le divan du salon. Ensuite, elle se ferait couler un bain où elle pourrait se remémorer sa journée et se préparer à une soirée qui s'annonçait tout aussi prometteuse.

Elle fouilla nerveusement dans son attaché-case sans parvenir à mettre la main sur son trousseau de clefs. Elle interrompit rapidement ses recherches pour plonger la main derrière le plant de jasmin qui poussait devant l'entrée. Elle en retira la clef qu'utilisait sa femme d'ouvrage lorsqu'elle était absente et la glissa dans la serrure.

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Franck transpirait à grosses gouttes derrière le lourd rideau où il avait pris place depuis près d'une heure. La cagoule qui couvrait son visage ne contribuait pas à refroidir l'atmosphère.

Durant tout ce temps, il s'était remémoré sa journée et plus particulièrement son déjeuner en tête-à-tête avec Carla, cette jeune décoratrice à qui son patron voulait confier le lancement de leur nouvelle collection de lingerie.

Comme il s'y attendait, elle était arrivée en retard à leur rendez-vous mais en la voyant traverser le restaurant dans sa direction, il avait immédiatement oublié son irritation passagère. Sa jupe qui remontait largement au-dessus du genou dévoilait de superbes jambes gainées d'une fine maille de soie noire. Son chemisier, pudiquement fermé jusqu'au dernier bouton, n'offrait qu'un bien modeste écran à une paire de seins qu'on devinait fermes et juteux. Elle était passée devant sa table sans s'arrêter et, plutôt que d'attirer son attention, il l'avait regardée défiler devant lui, admirant le galbe de ses jambes et le balancement sensuel de ses fesses serrées dans leur étroit fourreau.

Le repas s'était passé très agréablement. Même s'ils étaient là pour parler affaires, il ne pouvait imaginer travail plus excitant que de discuter lingerie avec une jolie femme. Ils parlèrent longuement de la nouvelle collection, constatant non sans plaisir qu'elle n'était pas indifférente à la sensualité voluptueuse de ses descriptions imagées

A plusieurs reprises, elle avait croisé puis décroisé ses jambes dans un léger sifflement de bas qui se frottent, puis elle avait défait le premier bouton de son chemisier dans l'espoir d'apaiser cette chaleur qui commençait à l'envahir. Encouragée par la fraîcheur pétillante d'un Prosecco de Veneto, elle s'était mise à son tour à lui parler de ses préférences en matière de sous-vêtement et à lui décrire en détail sa garde-robe intime. C'était lui à présent qui croisait et décroisait les jambes. Lorsqu'elle lui décrivit ce qu'elle portait en ce moment même - un ensemble issu de leur précédente collection -, il regretta ouvertement de ne pouvoir admirer ces articles sur un si charmant modèle. Tout en riant joyeusement, elle se pencha en avant en lui disant qu'il pourrait peut-être en voir davantage si son patron était prêt à accepter ses conditions. Entre les pans pudiquement ouverts du chemisier, Franck distingua l'écrin de dentelle noire d'où émergeait la rondeur dorée de deux seins opulents.

C'est au dessert que l'idée lui était venue. Sous l'enivrante fraîcheur du vin mousseux, leur conversation avait peu à peu glissé sur les pentes humides et chaudes de la sensualité et de l'érotisme. Il avait appris qu'elle vivait seule et qu'il ne lui déplaisait pas de se laisser aller à fantasmer sur ces mots en "-isme" qui avaient le pouvoir de décupler ses désirs érotiques. Voyeurisme, exhibitionnisme, onanisme, fétichisme, ondinisme, elle était loin d'avoir tout essayé mais ne désespérait pas de pouvoir poursuivre son apprentissage.

Profitant de quelques instants durant lesquels elle s'était absentée, il avait subtilisé le trousseau de clef qu'elle avait laissé de son sac à main. Puis, avant de se séparer, elle lui avait donné son adresse afin qu'il passe la prendre en soirée et qu'ils puissent poursuivre leur conversation "professionnelle" dans un petit resto du quartier.

A présent, il était chez elle, caché derrière la tenture du salon, attendant patiemment que sa proie pénètre dans le piège qu'il lui avait préparé. Le souvenir de cet après-midi gonflait douloureusement son sexe. Il défit sa braguette et eût toutes les peines du monde à sortir le membre dressé de son étroite prison. Lorsqu'il parvint à le libérer, il entendit une clef tourner dans la serrure.

II.

Carla balança ses souliers dans le hall. Elle accrocha négligemment la veste de son tailleur au portemanteau et tout en pénétrant dans le salon, termina de défaire les derniers boutons de son chemisier. Elle alluma le ventilateur qui commença à tourner lentement au plafond. Lorsqu'elle fit coulisser la porte fenêtre donnant sur le jardin, une légère brise se répandit dans la pièce, agitant doucement les tentures.

Tout en se dirigeant vers le bar, elle fit descendre la fermeture éclair de sa jupe et, dans un élégant mouvement de hanches, la laissa glisser lentement le long de ses bas.

Elle n'était plus vêtue que de ses sous-vêtements et, tout en se servant un whisky, elle se regarda dans la glace en souriant. En repensant à sa chaude conversation avec Frank, une douce excitation commença à envahir son sexe.

Elle bu un longue gorgée de bourbon, plaça un CD de Marvin Gaye dans la chaîne hi-fi et se mit à danser seule au milieu du salon. Elle ondulait sur la musique, les yeux fermés, laissant couler des gouttes d'eau glacée sur sa chaude poitrine. De l'autre main, elle caressait doucement son entrejambe, laissant glisser ses doigts aventureux sous la fine enveloppe de dentelle. Régulièrement, elle portait ses doigts humides à sa bouche mêlant la saveur salée de son sexe au parfum boisé du bourbon.

Soudain elle entendit un bruit derrière elle. Elle voulu se retourner mais il était trop tard. Une main s'était posée sur sa bouche pour l'empêcher de crier et un bras puissant lui emprisonnait le torse et les bras. Son verre roula sur le sol. Elle essaya de se débattre tandis que d'une voix ferme son agresseur lui demandait de rester calme. Cela dura plusieurs minutes. Chaque fois qu'il desserrait son étreinte, elle essayait en vain de crier et de se libérer. L'homme était plus fort et à chaque fois elle se retrouvait immobilisée et prisonnière de ses bras vigoureux.

Durant ces longues minutes, un tourbillon de pensées lui traversa la tête. La peur panique qui l'envahit dans les premières secondes laissa rapidement place à une volonté farouche de reprendre le contrôle, de ses esprits d'abord et de la situation ensuite. Elle pesta contre elle-même, contre cette ivresse stupide qui l'avait amenée à s'abandonner totalement à ses rêveries érotiques. Elle se sentit rougir en pensant que durant tout ce temps il l'avait épiée depuis sa cachette, qu'il l'avait observée se laissant aller à ses caresses intimes et que, sans le savoir, elle avait dû l'exciter au-delà de ses rêves les plus fous. Elle cru même sentir un sexe chaud et humide serré contre ses fesses. Cette idée commença par l'exciter elle-même, puis très rapidement, ce fut à nouveau la crainte de ce qui allait suivre et enfin la certitude profonde que seule une totale maîtrise de ses sentiments lui permettrait de traverser cette épreuve.

Elle décida alors d'obéir aux ordres de son ravisseur et s'abandonna entièrement à son emprise.

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Elle était entrée dans la pièce en jupe et en soutien-gorge alors que Franck tenait encore son sexe serré dans sa main droite. N'osant pas bouger, il était resté dans cette position durant de longues secondes.

Lorsqu'elle s'était approchée de sa cachette pour ouvrir la porte du jardin, il avait cessé de respirer. Son cœur battait à cent à l'heure et le sang circulant dans ses veines faisait gonfler son sexe au rythme de ses pulsations cardiaques. La peur d'être découvert dans cette situation incongrue portait son excitation à son comble et le spectacle qui lui était offert n'était pas de nature à faire baisser la pression.

Elle avait laissé tomber sa jupe offrant à la vue de Franck une jolie paire de fesses rebondies et dorées à souhait. Elles ondulaient au rythme de cette chanson de circonstance qui parlait langoureusement des bienfaits de la thérapie sexuelle.

Mille fois il avait vu ces sous-vêtements. Il les avait vu dans les catalogues de son entreprise et portés par de superbes mannequins, il les avait touchés et caressés, mais jamais leur vue ne lui avait fait un tel effet

Sa main continuait à serrer fermement son membre comme s'il craignait qu'il ne s'échappe mais l'excitation était trop forte. Lorsqu'un long jet de sperme gicla sur le rideau, il dû se mordre les lèvres pour ne pas pousser un râle de plaisir.

Sans prendre le temps de ranger son sexe dans son pantalon, il saisit le sac de sport qu'il avait posé à ses pieds et sortit rapidement de sa cachette. Sa proie lui tournait le dos et en deux pas rapides il fut derrière elle. Sa main gauche se posa sur sa bouche, tandis que son bras droit lui enserrait fermement la poitrine. En camouflant sa voix filtrée par le tissu de la cagoule, il lui ordonna de rester calme, essayant de la convaincre qu'il ne lui arriverait rien.

Elle s'était débattue durant de longues minutes et Franck se demandait ce qu'il ferait si elle ne se calmait pas. Le contact de sa peau nue fermement serrée contre lui et de son sexe encore dressé et humide pressé contre ses fesses l'excitaient au plus haut point et l'empêchaient de se concentrer.

Puis la lutte inutile s'était arrêtée. Relâchant quelque peu son étreinte, il lui avait répété de ne pas bouger. Après avoir ramené les mains de sa prisonnière derrière le dos et replié ses bras à angle droit, il avait fait passer plusieurs fois la corde autour des deux poignets, les liant fermement ensemble.

Après lui avoir noué un bandeau sur les yeux et fait promettre qu'elle n'essayerait pas de crier, il avait ôté sa cagoule et poursuivi son travail de ligotage, commençant par attacher les chevilles puis liant solidement les deux jambes au-dessus du genou. Enfin, il avait fait passer une corde autour des bras la ramenant plusieurs fois au travers de la poitrine.

Ainsi ficelée, Carla ne pouvait plus bouger d'un centimètre. Dressée au milieu du salon, vêtue de ses seuls sous-vêtements et de ses bas de soie, les yeux dissimulés derrière un bandeau noir, elle ressemblait à une sensuelle cariatide délicatement emballée et prête à être transportée dans un temple dédié au culte de l'amour.

III.

Comme elle le lui avait promis, Carla n'avait pas bronché durant toute la séance de ligotage. De temps en temps, elle avait poussé un petit gémissement lorsque la corde de chanvre serrait excessivement sa peau délicate, mais le reste du temps elle s'était contentée de rester impassible, essayant d'analyser ce qui était en train de lui arriver.

Déjà, elle était en mesure de penser ce qui était incontestablement un point positif. L'inconnu aurait pu l'assommer ou la frapper lorsqu'elle s'était débattue, mais il s'était contenté de la serrer contre lui, de lui parler calmement et d'attendre que l'orage passe. Sa première conclusion fut qu'il ne souhaitait peut-être pas porter atteinte à son intégrité physique. Ensuite, il ne l'avait pas bâillonnée, ce qu'elle interpréta comme une marque de confiance à son égard. Enfin, elle analysa la manière avec laquelle il était en train de l'attacher. Bien que les liens fussent fermement noués, il était attentif à ses gémissements et semblait veiller à ce qu'aucune corde ne lui fasse réellement mal. Le soin qu'il portait à la ligoter l'amena aussi à penser qu'il ne pouvait s'agir d'un simple cambrioleur qui se serait contenté de l'attacher sommairement avant de l'enfermer dans un sombre placard.

Ces quelques réflexions contribuèrent à la rassurer quelque peu. D'autant qu'au fur et à mesure, la séance d'emballage commençait à la troubler et à faire naître en elle des sentiments d'une étrange volupté. Ses cuisses étroitement serrées l'une contre l'autre faisaient monter une chaude pression dans son bas ventre, tandis que les liens placés sur sa poitrine compressaient ses seins et faisaient se dresser ses tétons endurcis.

Le bruit d'un déclencheur d'appareil photo, la ramena un instant à la réalité. Elle pensa au regard que l'inconnu posait sur son corps offert à moitié dénudé et cela raviva le souvenir de fantasmes exhibitionnistes qu'elle n'avait jamais totalement assouvis. Elle sentit une bouffée de chaleur l'envahir tandis que son sexe commençait à s'humidifier abondamment.

Noyée dans cette étrange confusion de sentiments, elle sentait la présence de l'inconnu tournant lentement autour d'elle. Des doigts glissaient furtivement sur sa peau déclenchant à chaque fois des frissons électriques. L'espace d'un instant elle se reprit à avoir peur, mais elle bien était trop excitée pour pouvoir réfléchir et elle s'abandonna à la vague de plaisir qui prenait possession de son corps. Les mains glissaient sur son front, son cou, ses épaules. Elle sentit tomber les bretelles de son soutien gorge. Ses seins, enserrés entre les cordages furent doucement extraits de leur écrin de dentelle faisant jaillir deux globes brillants couronnés d'un téton sombre et dressé que les doigts se mirent à caresser longuement. Puis les mains descendirent sur son ventre, sur ses fesses, sur le voile détrempé qui protégeait si peu l'accès à sa caverne intime. A chaque caresse, Carla laissait échapper des râles de plus en plus sonores et lorsqu'un doigt glissa doucement sur sa bouche elle ne pu s'empêcher de le lécher goulûment. A présent son entrejambe était un lac en crue où se mêlaient ses sécrétions intimes et la sueur qui coulait inexorablement entre ses seins et le long de son ventre.

Lorsqu'elle sentit sa culotte descendre peu à peu jusqu'en dessous des fesses, elle réalisa que ses jambes ne la porteraient plus très longtemps. Son coeur battait de plus en plus vite, sa tête se mit à tourner et elle se laissa glisser doucement dans ce fantasme onirique qu'elle était en train de vivre.

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Jack admirait sa captive dressée au milieu du salon. Il observait sa peau brillante tendue sous les liens, essayant d'imaginer ce qui se passait dans sa tête. Se remémorant leur conversation et les allusions de Carla à ses fantasmes d'exhibition et de contrainte, il réalisa qu'ils étaient tous les deux envahis par des sentiments similaires.

Il avait sorti son appareil photo et, tournant comme un fauve autour de sa proie, il capturait les images érotiques offertes à son œil de cyclope. Tout en prenant ses photos, il laissait glisser ses doigts sur la peau humide de sa prisonnière déclenchant des frissons de surprise et des râles de plaisir. Il était sûr que sous le bandeau qui cachait son regard, les yeux de sa captive s'étaient refermés et que son esprit voyageait dans des contrées où il mourait de la rejoindre.

Alors qu'il passait un doigt sur ses lèvres, elle le saisit dans sa bouche pour le lécher et le mordiller doucement. Les râles de Carla ne laissaient plus aucun doute sur le feu qui consumait son corps. Les gouttes de sueur coulaient abondamment sur son front, ses cheveux, son cou, entre ses seins. Une petite rivière descendait sur son ventre, s'arrêtant un moment au creux de son nombril pour disparaître ensuite sous la dentelle du slip détrempé.

Il s'agenouilla devant elle et passa doucement ses doigts sur le voile pudique dont l'humidité translucide ne cachait rien du volcan actif qu'il était sensé dissimuler. Tandis qu'il la caressait doucement, approchant son visage de cette île au trésor aux parfums envoûtants, Jack saisit son propre sexe dont la vigueur ne s'était pas relâchée. Il aurait voulu défaire ses liens pour écarter ses jambes et la prendre à l'instant, mais il n'était pas encore temps et il essaya péniblement de contrôler les pulsions de son corps

Il glissa un doigt sous l'élastique de la culotte, de chaque côté des hanches de sa prisonnière et, très lentement, il fit descendre le voile noir ajouré. Il s'arrêta à plusieurs reprises, notamment lorsque l'élastique enserrait les fesses au plus fort de leur courbure et dévoilait les premières frondaisons d'une forêt enchantée. La lenteur de l'exercice servait autant à profiter au maximum de chaque instant qu'à tenter de conserver la douloureuse maîtrise de ses propres sens.

Il réalisa que Carla ne tiendrait plus très longtemps. A l'image de son corps tout entier, ses jambes, baignées par le flux continu qui ruisselait de son entrejambe, étaient prises de tremblements de plus en plus fréquents. Lorsque enfin il eut dévoilé l'entièreté du buisson trempé de rosée intime, il ne pu en profiter longtemps et eu juste le temps de la saisir dans ses bras avant qu'elle ne s'écroule sur le parquet du salon.

Il la posa délicatement sur le divan, l'essuya doucement avec une serviette de bain, défit ses liens et lui ôta son bandeau. Il alla ensuite se servir un whisky et s'asseoir dans un fauteuil en face d'elle d'où il la regarda dormir durant de longues minutes.

IV.

Après avoir dégusté son whisky, Franck avait repris ses préparatifs

Doucement, presque à regret, il l'avait rhabillée de ses sous-vêtements. Après avoir récupéré la chaîne qu'il avait amenée dans son sac de sport, il en avait attaché une extrémité à la cheville de sa captive et l'autre au tuyau de chauffage qui passait derrière le sofa. Un plateau à thé marocain placé en équilibre instable sur la chaîne ferait une parfaite alarme pour le prévenir du réveil de sa belle prisonnière.

Puis il était monté à l'étage, où il s'était douché. L'eau tiède coulant sur son corps et les souvenirs brûlants de cette première expérience suffirent à réveiller son sexe qui dressa sa tête rose vers les flots bouillonnants de la douche. Il n'eut pas à s'appliquer très longuement pour qu'une succession de jets translucides viennent s'écraser sur le carrelage de la pièce d'eau.

Après s'être rhabillé il avait commencé à fouiller la chambre, découvrant la collection de sous-vêtement qu'elle lui avait longuement décrite durant leur déjeuner. Puis, dans le fond de la garde-robe, il avait mis la main sur un coffret contenant les jouets intimes de sa prisonnière: une douzaine de godemichés de taille, forme et matériaux divers, des boules de geisha, une paire de menottes, des pinces à tétons délicatement ouvragées et reliées par une chaîne, une cravache d'écuyer et un martinet.

Le fracas du plateau à thé tombant sur le parquet l'informa du réveil de Carla. Il glissa les menottes dans la poche de son jeans, enfila sa cagoule et descendit les escaliers. Lorsqu'il alluma la lumière du salon, il pu contempler sa proie allongée sur le sol qui le fixait d'un regard assassin. L'espace d'un instant il cru qu'elle l'avait reconnu. Dans l'espoir qu'elle l'élimine de sa liste de suspects, il improvisa l'histoire d'un homme qui avait sonné à la porte une heure auparavant et qui était reparti après avoir insisté un petit moment.

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