Jung-Hyun & John 06 - Finale

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La dernière surprise de Jung-Hyun.
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***Vendredi matin***

Le vent froid redoublait au dehors, sifflant autour des angles de la maison. De grosses gouttes éparses se mirent à frapper les vitres.

John se réveilla.

Combien de temps avaient-ils dormi? La nuit était profonde et son portable à cours de batterie ne s'allumait pas.

Pressée contre lui, Jung-Hyun somnolait sous la couverture rose qu'elle avait tirée sur elle.

Il se leva. Constatant que la guirlande qui leur servait de luminaire avait dû griller dans leur sommeil, il chercha les toilettes au creux des ombres. Tâtonnant l'encadrement des portes, bousculant quelques cartons et trébuchant sur une pile de livres, il trouva la salle de bain.

Dans ce recoin de la bâtisse loin de toute fenêtre, pas même la lueur ténue du quart de lune ne pouvait guider ses doigts. Il inspecta les parois, se perdit quelque temps dans les contours obscurs avant de deviner l'interrupteur.

« Clac ».

La profonde noirceur ne se leva pas ; le courant avait manifestement sauté.

Alors il se souvint du tableau électrique qu'il avait vu à l'entrée. Il descendit les escaliers, plongeant les pieds dans le vide un pas après l'autre en espérant y trouver une marche. Arrivé en bas, il retrouva le disjoncteur principal qu'il réarma, en vain.

Roulant sur l'horizon, le halo orangé des masses nuageuses diffusant les lumières de la ville s'étaient changées en une mer d'un bleu aussi sombre que le fond d'un puit. John contempla un instant les plaines au-dessus desquelles se dénudait parfois le ciel, posant sur les champs balayés par le vent la lueur cristalline des astres esseulés.

Il remonta, replongeant dans l'impénétrable noirceur du couloir de l'étage lorsqu'une ombre le percuta. La silhouette poussa un cri de femme en tombant en arrière dans un bruit mat.

***

--John? demanda-Jung-Hyun, qu'est-ce que tu fabriques dans le noir?

Elle alluma l'écran de son portable, éblouissant le Canadien. Enroulée dans son épaisse couverture, la fluette asiatique se releva avec maladresse.

--Le courant a sauté, je pense qu'il s'agit d'une panne générale.

--Un arbre à dû couper un câble, ça arrive souvent ici.

Elle partit rassembler quelques bougies.

--J'aurais voulu prendre une douche avant de rentrer à Gwangju, reprit-elle.

Ils se regardèrent dans la mince clarté des chandelles. John désigna sa jupe maculée de tâches blanchâtres et que la Coréenne portait toujours.

--Et ça, tu comptes le laver avant de rentrer chez toi? Ton mari est peut-être un imbécile mais s'il ne se pose pas de questions en voyant ta jupe d'écolière dans cet état, c'est qu'il est carrément stupide.

--Ha! Oui c'est vrai, fit-elle d'un air préoccupé, si jamais il lui prenait l'idée d'ouvrir la panière à linge il tomberait dessus à coup sûr.

Puis elle haussa les épaules et conclu d'un ton sarcastique :

--Autant dire, cher John, qu'il n'y a strictement aucun souci à se faire.

Sur ces mots ils entrèrent dans la salle de bain. Un air glacé filant par les grilles d'aération lui saisit le corps. Il faisait rudement froid, elle devrait compter sur son amant pour lui tenir chaud. Elle se retourna vers lui. Le grand corps du Canadien remplissait une bonne part du volume de la pièce, alors on se contentera de ce chauffage, se dit-elle.

On déposa quelques flammèches aux quatre coins de la pièce qui firent scintiller les carreaux de faïence.

L'homme se dévêtit en premier sous le regard de Jung-Hyun enveloppée dans sa grosse couette. Ôtant sa chemise, son pantalon, et terminant par ses sous-vêtements, il se planta droit comme un pin vénérable au milieu de la salle.

Ses muscles étaient taillés par la lueur dorée des flammes battantes, ses angles durcis par le clair-obscur. John tel qu'il se dressait devant elle était une apparition plus qu'un homme, fait pour moitié de chair brute et du reste d'ombres invitant l'imagination féminine.

Elle explora ce corps de bête du regard, immobile le temps de se satisfaire les yeux.

Puis elle laissa sa couverture tomber au sol, offrant sa poitrine blanche et douce de pucelle à la lumière dansante des bougies. Plus bas, sa jupe austère souillée demeurait solidement fixée par la ceinture de cuir qui lui ceignait la taille.

Portant ses petits doigts sous son nombril, elle tira sur la boucle d'acier qui se défit en cliquetant. Les sévères pans de grosse toile souillée plongèrent dans un souffle le long de ses hanches et de ses jambes.

Les courants gelés l'empoignèrent soudain. Ils glissaient sur sa peau, piquant ses cuisses, caressant sa forêt pubienne noire comme un tison.

Elle sentit le froid lécher la ligne rouge qu'avait laissé sur la fine couche grasse de son bas-ventre la rigide sangle de cuir de son uniforme. La sensation remontant son corps, ses mamelons fermement ancrés à sa poitrine se raidirent d'un coup, dressant ses pointes roses au sommet de ses monticules mammaires. L'homme nu la regardait, à demi terré dans l'ombre depuis sa hauteur dominante.

En silence, ils entrèrent à deux dans le bac de la baignoire. Elle décrocha le pommeau de douche qu'elle dirigea vers ses pieds.

Malgré la coupure de courant, le contenu du chauffe-eau était encore un peu tiède. Alors elle se lava aussi vite qu'elle put en tentant de ne rien en gaspiller. Quand le tour de John arriva il ne lui resta malgré tout qu'une eau glaciale comme l'hiver.

Elle le savonna, le frotta de ses mains qui s'engourdissaient déjà. Et comme ils n'avaient pas rompu le silence depuis qu'ils étaient rentrés dans la pièce, elle chuchota avec une inquiétude maternelle :

--Tu vas attraper du mal!

Il se rinça en vitesse, gainant tous les muscles pour ne pas faire voir qu'il frissonnait.

--J'aime pas les douches trop chaudes, fit-il les dents serrées.

--C'est ça, tu fais le malin, tu vas vraiment finir malade.

Elle lui frotta énergiquement les bras et le torse dans une serviette de bain, séchant du mieux qu'elle put chaque recoin de son occidental. Machinalement, elle descendit jusqu'entre ses jambes et, cherchant le sexe à tâtons ses mains tombèrent sur les formes masculines contractée par le froid.

Elle eut une inspiration de surprise : son membre était devenu petit et rigide comme un caoutchouc.

Elle se pencha vers lui, s'accroupissant pour mieux constater le phénomène.

--Euh... c'est qu'il fait froid.

--On m'avait dit que ça rendait les hommes tout petits mais... je pensais que c'était une blague!

--Quoi? fit-il en riant, non c'est vraiment vrai... Aussi vrai que tes tétons pointent comme des têtes de vis depuis tout à l'heure.

Elle le tâtait toujours avec un air ennuyé, comme pour mieux se rendre compte de cette prodigieuse transformation. Etait-il possible qu'il s'agisse du même homme? De sa queue large et chaude ne restait qu'un tube de cuir tout contracté ; de ses lourdes prunes patriarchales, que des noyaux s'écrasant dans son scrotum épais et tendu.

--Quand je te disais que t'allais attraper froid, voilà une maladie qui ne te va pas du tout!

Elle plaça ses mains autour de son sexe, massant les testicules prostrés et sa bite glacée devenue courte, encapuchonnée dans son épais pli de peau ; mais dans son engourdissement même les caresses de son amante n'y rendaient pas la vie.

Constatant avec contrariété l'impuissance de John malgré ses efforts, la petite asiatique s'immobilisa. Ses bras, déjà, se fatiguaient de fourbir cette bite qui ne voulait pas se réveiller.

Elle changea de position, posa une serviette sur le carrelage froid, une deuxième sur ses épaules, puis elle s'assis à genoux face à lui.

C'était comme si elle ne ressentait plus elle-même le courant d'air froid, toute affairée qu'elle était à s'occuper de son amant. Elle fixa du regard l'éphèbe qui se tenait debout devant elle aussi glacé que le marbre d'une statue romaine. Son héros, hélas, en partageait les modiques attributs.

Elle considéra le corps rigide et froid accroché au pubis de son homme. C'était une chose bien compliquée à satisfaire qu'un pénis, se désola la Coréenne. N'était-elle pas là, nue devant lui? Il pouvait bien faire un petit effort.

Elle redressa le visage vers le sien, lui offrant une moue pleine de reproches.

--Je te trouve bien paresseux. J'exige une érection en bonne et due forme comme tu sais très bien les faire.

--Je suis navré, mais ça ne fonctionne pas sur demande.

--Ah non? Et tu comptes t'en tirer comme ça? Je ne te laisserai certainement pas rentrer au Canada tout petit comme ça, et sans m'avoir dit aurevoir de la bonne manière!

--C'est vrai tiens, que dirait ma femme? Qu'on est mal reçu, ici!

--Ha! Ne m'en parle pas.

La Coréenne retourna la tête vers l'entre-jambe masculin. Poursuivant comme si elle s'adressait à son sexe en taquinant les épaisses bourses du bout de ses ongles :

--Et surtout je lui interdis d'aller te consoler. Elle ne voulait plus de toi, maintenant tu es à moi seule.

--Hmm. Là-dessus il n'y a vraiment aucun risque.

En attendant, toutes ces paroles ne faisaient pas sortir la bête de son terrier, et cela désolait l'asiatique à genoux.

--Il doit pourtant bien y'avoir un remède pour soigner ta... petitesse.

John la contempla quelques secondes dans la lueur chancelante des bougies.

--Oui, certainement.

Assise à genoux face à lui, ses deux billes noires roulèrent vers le haut sous ses paupières bridées. Son cœur se mit à battre de plus en plus fort.

--Un remède, poursuivit-il, que tu n'as jamais prodigué.

Ses lèvres se serrèrent, ses pommettes se levèrent dans un sourire intrigué.

--Ah non? fit-elle tout bas.

La coréenne avança les cuisses par petits pas sur la serviette qui recouvrait le sol, approchant encore un peu plus son visage des abdominaux gainés de l'occidental. Puis elle murmura d'une voix presqu'inaudible :

--Tu serais surpris.

***

Surpris? Pensa-t-il, soudain intrigué. Cette petite bouche avait-elle déjà gouté ce fruit-là? La Coréenne demeurait immobile à quelques centimètres de sa verge.

Était-ce qu'elle n'osait pas aller plus loin? Ou bien le faisait-elle sciemment patienter? Etait-ce un ange ou un démon qui se prosternait à genoux face à son corps deux fois plus massif qu'elle?

Dans ses deux yeux levés à lui se reflétaient les flammes d'or vibrantes des chandelles tandis que ses larges joues plates au contours doux s'habillaient de leurs lueurs chaudes.

C'était cependant difficile à croire, et d'autant plus érotique. Avait-elle vraiment déjà fait glisser un sexe entre ses petites dents blanches? Ses belles lèvres douces avait-elles déjà senti passer un organe mâle dur et épanoui?

Mais alors qui avait pu avoir cette chance? Se demanda-t-il. Certainement pas son mari. Alors il y avait eu, quelque part, un autre amant?

Mais la petite bouche s'approcha encore de lui, interrompant toute pensée autre que celle de la gorge chaude de Jung-Hyun qui venait à son sexe.

Elle avait un sourire coquin et des yeux prédateurs ; elle avançait à pas de louve dans l'habit d'un agneau.

Au fond de son corps transit cognait son cœur enfermé dans sa cage, pompant furieusement son sang vers ses vaisseaux toujours serrés par le froid.

La louve le fixait, faisant glisser ses lèvres l'une contre l'autre à quelques millimètres de sa queue. Et dans un délicieux frémissement elle dénoua sa petite mâchoire : le sillon de sa bouche s'entrouvrit.

La pulpe rose pâle se décolla dans un très léger « plop » humide amplifié par sa cavité buccale, et ce son si subtil résonna avec une clarté de verre dans le silence parfait de la pièce.

La pointe de sa petite langue de chat, brillante de salive, s'étira en dehors de sa bouche. Elle s'avança doucement, réduisant l'écart entre lui et elle en étirant chaque seconde à l'infini.

Il lisait son visage, tentait de déchiffrer l'expression de la belle orientale qui tendait la bouche vers son membre. L'appétit obscène débordait de son regard, teinté d'une sorte de tremblement craintif. Dans quelle circonstance son amante avait-elle déjà donnée sa gorge à un homme? se demanda-t-il. Quoi qu'il en fût un visage comme le sien ne mentait pas : ses petites lèvres avaient complètement oublié le gout de la fellation.

Cependant elle étirait son cou, il pouvait à présent sentir la chaleur du visage de sa louve rayonner contre son membre froid. Et enfin la pointe mouillée de la langue de Jung-Hyun atteignit l'extrémité glacée de son sexe.

Le contact presqu'imperceptible était un chatouillement de ses nerfs, et ces yeux noirs sondaient les siens.

La langue chaude frôlait la surface de son prépuce, aussi aérienne qu'une brise de printemps.

Le dessin qu'elle peignait autour du col de son sexe était si léger qu'il sentait vibrer contre la fine peau de son membre chaque frisson de la petite asiatique. Imprégnant la forêt de son pubis de vagues d'air tantôt suaves ou glaciales, la respiration de Jung-Hyun fusait de plus en plus fort en et hors de son petit museau.

L'expression de sa prédatrice était un mélange de désir intrépide et d'appréhension farouche. Elle semblait hésitante et en même temps, la belle orientale mettait tout le soin possible à sa prestation. Elle maîtrisait ses mouvements autour de lui, retenant son exploration aux strictes frontières de la sensation réelle. Elle le laissait douter, lui faisait désirer la suite, elle impatientait savoureusement son mâle.

Sous la langueur de son charme angélique, abandonnée depuis tant d'année, elle avait bien sûr rêvé de retrouver un homme, de sentir ses membres s'animer à nouveau de passion charnelle bouillonnante, de ne plus savoir retenir ses mains et sa bouche épancher d'eux-mêmes la soif de plaisir qui couvait dans le creux de son bas-ventre.

Tout ce petit corps à genoux lui disait cela : elle allait le dévorer. Car c'était bien une carnassière qui se réveillait face à lui, et enfin son repas était prêt.

Elle glissa la pointe de sa langue sous la masse de sa tige, caressant le frein, titillant lentement ses nerfs tout le long de sa base.

Il sentit ses artères pousser son flux sanguin, se heurter contre ses extrémités encore atrophiées. Son esprit s'enivrait du visage la coréenne dont la pruderie se changeait en débauche, ses sens se grisaient de la sensation de sa langue parcourant imperceptiblement la longueur de sa queue.

Et alors que le délice l'entrainait irrésistiblement, que son souffle devenait lourd et que son corps frémissait face à Jung-Hyun, il sentit le plat humide et moelleux de sa langue de chatte saisir la masse de son sexe encore froid.

Jung-Hyun au visage ingénu le fixait d'en bas. Elle tendait grand la langue sur laquelle était posée son gland comme une glace qu'elle s'apprêtait à lécher.

Cette petite innocente aux yeux noirs rivés sous la fente propre et nette de ses épaisses paupières écarta sa petite bouche, ouvrant ses belles lèvres en étirant le cou.

Elle le happa lentement en elle, engloba de la chaleur brûlante de ses joues son membre froid qui se réveillait enfin.

Elle déployait sa frêle gorge d'oiseau, allongeant le cou pour mieux le faire glisser en elle.

Le cercle élastique de ses lèvres en « o » embrassant la pointe de sa queue glissa le long de son gland, épousant la forme de la couronne sous sa sensible toile de peau. Il sentit soudain la tête de son organe enlacé par la fournaise de la petite bouche orientale, si bien que le froid glacial qui l'avait transi se mit à fondre aussitôt. Ses vaisseaux se dilatèrent, ses canaux s'abreuvèrent de sang bouillant.

***

Elle sentit la tige tout à coup reprendre vie à l'intérieur de sa bouche. L'organe gonflait, poussait prodigieusement entre sa langue et son palais. La coréenne en était persuadée, ce remède-là était imbattable.

Le taureau se relevait dans son alcôve humide ; son homme ressuscitait. Qu'en était le prix? Jouer à la salope avec des yeux de biche... En suçant sa queue. C'était un sacrifice, certes, mais un sacrifice délicieux.

Et puis ce n'était pas la première fois qu'elle utilisait sa bouche ainsi. Ce qui remontait à ses années d'études avaient été un égarement, un coup d'essai sans suite. Elle avait donné son corps pour plaire à Brayden, l'étudiant prétentieux. Fallait-il qu'elle le regrette? Devait-elle en avoir honte? Elle n'avait jusqu'ici jamais pu trouver la réponse. Mais une chose était certaine à présent : elle possédait son grand John et John la possédait, cela balayait ses faillites passées et ses années de sommeil sexuel.

Et cependant, son homme grossissait formidablement entre ses dents. Elle le sentait se déployer par salves nourries de sang grondant dans sa grande lance de plus en plus solide. Il croissait si bien qu'il rentrait en elle sans même qu'elle n'avance vers lui. Centimètres après millimètres, le tronc masculin orné de ses grosses veines chaudes s'érigeait lentement entre ses lèvres humectées.

S'enfonçant déjà au milieu de sa cavité buccale, le prépuce se déshabilla comme le sachet d'un bonbon fondant sur sa langue tandis que le gland chaud et nu poursuivi son inarrêtable avancée en coulissant vers le fond de son palais.

Cette bite là n'avait qu'un très léger goût, presqu'indécelable après sa douche. Mais, se dit-elle, il fallait bien qu'une viande ait une saveur pour être appétissante. Et puis la précédente était plus fragrante, musquée, voir presque faisandée. L'alcool aidant elle n'avait, à l'époque, pas fait la difficile ; mais il fallait tout de même admettre que John avait un bien meilleur parfum.

Alors comme pour remercier son homme du soin qu'il portait à ce détail là, elle approcha enfin le visage, enfournant la longue queue dans le fond de gorge qui lui était encore disponible. Elle l'avala sans jamais quitter les deux yeux verts de l'occidental. La croire fragile et innocente, elle en était certaine, rendait son grand occidental fou de désir. Elle le lisait dans son regard éperdu et sur sa virile bouille de garçon désarçonné : il était incapable de résister.

Etait-ce comme cela que sa stagiaire Hongkongaise avait séduit John et ruiné son mariage? Cette petite salope avait à coup sûr bien vite deviné la faille du Canadien. Jung-Hyun s'imaginait la scène, cette chinoise manœuvrant sournoisement autour de son homme, tissant sa toile d'une main experte et impitoyable. Le mâle, pensa-t-elle, est doté d'un esprit fort mais simple. Il n'est pas fait pour voir les feintes des femmes. Cette petite pute en avait fait son pain blanc, elle avait trouvé l'interstice minuscule menant vers le cœur de John et y avait enfoncé son coin comme il enfonçait son con.

Et puis cette fille était rentrée dans son pays, elle l'avait laissé embourbé dans cette affaire. Elle s'était, sans que l'on sache pour quel sombre motif, servi de lui. Elle avait détruit la relation de John avec sa femme légitime, elle l'avait plongé dans une vie grise et pleine de remords.

Et pourtant, devinait Jung-Hyun, ce grand imbécile devait penser à cette stagiaire chaque nuit qu'il passait seul. Sans doute qu'il s'astiquait même encore la nouille en repensant à ces quelques nuits passées avec cette Hongkongaise... Et aux trucs qu'elle lui avait faits.

C'était comme ça que marchait un homme, avait-elle lu quelque part. Elle qui tenait sa verge érigée au milieu de sa bouche réfléchissait en le suçant. Est-ce qu'il ne cherchait pas à reproduire ce qu'il avait vécu avec cette petite pétasse des années auparavant?

Cette pensée lui parut extrêmement frustrante. Et d'un autre côté, si cette stagiaire n'avait pas fracturé le mariage de John, elle n'aurait jamais pu l'avoir aujourd'hui. Toute cette ambiguïté la rendait confuse, alors elle décida qu'il fallait qu'elle chasse le souvenir de cette Hongkongaise de l'esprit de son idiot d'amant. Elle devait faire mieux, quoi qu'il lui en coûte.

La bite poussait toujours en elle. Elle patientait, immobile, à genou. Sa bouche était pleine de son énorme bâton et enfin le gland chatouillant ses molaires arrivait au zénith de son érection.