Jung-Hyun & John 03 - Dévorée

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John invite Jung-Hyun vers de nouveaux horizons.
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***Mercredi***

Yeong-su, la cravate défaite, était comme d'habitude avachi au fond de son fauteuil. Le retard de sa femme n'avait suscité aucune inquiétude, son retour au foyer aucune réaction. Les rays de lumière bleuâtres émanant de la télé s'écrasaient contre son visage poché de cernes.

Il ne prit pas la peine de saluer Jung-Hyun ni même de lui adresser un regard. Sans bouger les yeux de son match de baseball, il demanda à sa femme ce qu'il y aurait à manger : ce seraient des nouilles avec un reste de bœuf.

Jin-kyung était attablé dans le salon, terminant sagement ses devoirs. Il ne s'était interrompu que pour embrasser sa mère avant qu'elle ne se dirige à la cuisine pour s'atteler au repas.

Elle venait, pas moins d'une heure plus tôt, de se donner à un homme autre que son mari. Pour la seconde fois déjà. Elle fut presque surprise de n'éprouver aucun remords. Fallait-il qu'elle s'attende à une sorte de punition divine? Elle avait rompu sa promesse, trahit son époux.

Elle observa Yeong-su depuis la cuisine. Cet homme était complètement indifférent. Qu'elle couche avec quiconque ou qu'elle finisse percutée par un camion, cela lui aurait été de toute évidence égal.

Non, décida Jung-Hyun, le karma ne lui en voulait pas d'avoir trompé Yeong-su. Le karma lui en voulait au contraire d'avoir accepté la main de ce pantin juste pour son bon parti. Voilà, pensa-t-elle, pourquoi sa vie était si nulle. Si Jin n'était pas là, elle se serait probablement jetée d'elle-même sous ce camion, et son mari serait là, assis sur ce même fauteuil avec la même expression vide.

On mangea rapidement, sans un mot. Jin-Kyung prépara son cartable, se brossa les dents, puis Jung-Hyun le coucha.

C'était mercredi déjà et le lendemain soir John serait pris toute la soirée par un autre repas d'affaire. Ils avaient donc conclu de se voir le matin avant le travail. Ça allait être sportif mais, pourquoi pas?

***

A 7 heure du matin, elle était à l'entrée de la résidence. Il faisait encore parfaitement noir et les rues se réveillaient à peine. Son alarme avait sonné à cinq heures et malgré l'horaire matinal elle n'avait eu aucun mal à se lever. Elle était au contraire parfaitement alerte, le corps vivifié par l'air frais qui caressait ses collants et l'esprit stimulé par le parfum de la rosée froide.

Les ruelles étaient désertes. Il y avait quelque chose d'inhabituel, d'excitant à se trouver ici à cette heure.

Elle envoya un message à John, la porte du hall se déverrouilla.

Arrivée au vingt-troisième étage, l'ascenseur s'ouvrit. John l'attendait sur le pas de sa porte, vêtu simplement d'un jean et d'un T-shirt. Elle, portait une tenue de travail tout aussi stricte que la veille.

Il l'accueilli sans un mot, tous deux vérifiant machinalement autour du pallier que personne ne les observait, puis il ferma la porte.

-- Mon taxi passe me chercher dans une heure, dit-elle.

Elle parcouru le salon des yeux. Une valise était ouverte dans le coin de la pièce. Un pantalon, une chemise et une veste de costume patientaient sur un porte-manteau. Une tasse d'espresso fraichement bu était posée sur le plan de travail.

-- Un café? demanda John.

-- Non merci.

-- De quoi as-tu envie aujourd'hui?

Elle se retourna vers lui. Dans le coin de sa bouche, un sourire espiègle tranchait avec la chaste sobriété de ses habits.

-- Et toi?

Il marqua une pose et l'observa.

-- Moi? J'ai envie te toi.

A ces mots, les pupilles de la femme se dilatèrent. Le désir de John l'excitait.

-- Tu vas beaucoup me manquer, reprit-il, mais je te promets que je penserai à toi.

-- Toutes les nuits?

-- Bien sûr. Je te promets qu'on se fera plein de choses pas sages du tout.

-- John! fit-elle d'un ton narquois. Même pas en rêve, sale pervers.

John toisa la coréenne fluette avec un air assuré.

-- Oh que si.

-- Une femme rangée et vertueuse comme moi? C'est intolérable de penser des choses pareilles.

-- Dommage... Tu es largement plus docile dans mes pensées. D'ailleurs tu adores tout ce que je t'y fais, tu es même inlassable.

Elle lui lança une moue de défiance.

-- Ah oui? En voilà de beaux exploits imaginaires! T'es certain d'être à la hauteur?

-- Il n'y a qu'une manière de le savoir.

-- J'en ai bien peur, oui... Il va falloir me démontrer tes talents.

Alors qu'ils parlaient, il la guidait lentement vers la chambre. Le cœur de la jeune femme se remettait à battre sous le chemisier. L'excitation lui rosait déjà les joues.

-- Tu feras tout ce que je te dis? demanda John.

-- Peut-être, on verra si je suis aussi « docile » que dans tes rêves mouillés.

Il l'assit sur le bord du lit. Elle observa le grand canadien devant elle en se pinçant les lèvres d'anticipation. Qu'avait-il en tête cette fois-ci? L'impatience montait entre ses cuisses.

-- Retire des collants.

Elle le fixa un instant avant de se dénuder les jambes sous son ample jupe soleil. Venait-il d'adhérer la pièce? se demanda-t-elle en sentant l'atmosphère froid de la chambre piquer sa peau nue, juste assez pour mettre tous ses sens aux aguets.

Elle s'extirpa les pieds de la paire de collant. Puis elle releva le menton vers son homme, un sourire taquin sur le coin des lèvres. Elle tendit le bras vers le coin du lit et laissa tomber les bas sur les draps.

-- Enlève ta culotte.

Elle ne bougea pas. Il fronça légèrement les sourcils, les yeux pétillants de désir. Cette défiance l'excitait manifestement, devinait-elle.

-- Enlève...

-- J'en porte pas.

Elle prenait un air effronté, se délectant de la réaction du Canadien. Elle était bien capable de le décontenancer, pensa-t-elle avec satisfaction.

-- Petite friponne...

-- Grand fripon, répondit-elle.

L'asiatique posée sur le rebord du lit lui adressa un regard mutin, sentant les battements de son cœur s'accélérer contre sa poitrine.

-- Remonte ta jupe.

Lentement, elle tira l'ample tissu dont les plis couvraient ses jambes depuis le bas des genoux. Elle découvrit sa peau blanche, scrutant le regard avide de John.

Chaque centimètre de peau nue qu'elle révélait était instantanément plongé dans la froideur de l'air qui revigorait chacun de ses vaisseaux sanguins.

Lentement, le pli de la robe dépassa ses genoux, puis la longueur de ses deux cuisses serrées entre elle se dévoilèrent jusqu'à la limite de son entre jambe.

Elle s'arrêta. Son cœur s'emballait. Malgré tout ce qu'il lui avait fait ces deux derniers jours, John n'avait encore jamais vu son sexe nu. Il l'avait caressée jusqu'à l'orgasme, il l'avait pénétrée jusqu'au cervix, il l'avait remplie toute entière de sa semence et lui en avait recouvert le visage, mais il n'avait jamais posé les yeux sur sa vulve. Tout s'était toujours passé sous le chaste voile de sa robe.

-- Jusqu'au bout, fit-il d'une voix inflexible.

Il se tenait droit devant elle, la dominant de sa carrure imposante. Elle dû combattre son hésitation. Elle tira à nouveau les plis, dévoilant lentement son pubis couvert d'une toison noire qui tranchait au milieu de ses collines de chair blanche.

Le souffle frais de la pièce aiguillonnait la sensible surface de ses cuisses, et sa peau délicate se marbraient sous l'effet des bourrasques de sang bouillant projetées à travers elle par les puissants battements de son cœur.

L'anxiété la gagnait. La nuit était passée depuis l'excitation salace de la dernière soirée. Elle doutait d'elle à présent. Un homme, ça montre son sexe avec fierté, mais une femme?

Le tissu remontant petit à petit jusqu'à sa taille tremblait entre ses mains. Son audace lui échappait. Beaucoup de femmes sexuellement actives s'épilent, se dit-elle. Autant dire qu'avec son mari elle n'avait jamais ressenti le besoin de le faire. La touffe qui arborait son mont de vénus était fournie, naturelle entre ses jambes serrées l'un contre l'autre.

-- Pourquoi tu trembles?

Elle ne répondit pas, ses joues rougissaient de plus en plus.

Il se baissa et s'accroupi devant elle, léchant du regard ses deux cuisses d'une blancheur virginale. Le long de ses jambes, l'action du froid lui dressait une pilosité inexistante à la surface exposée de sa peau.

-- Tu n'as pas besoin d'être pudique avec moi, surtout que c'est un peu tard.

Il pencha la tête en avant. Elle senti les lèvres de l'homme lui embrasser les jambes juste au-dessus des genoux qu'elle appuyait l'un contre l'autre. Il avait détourné les yeux de son pubis, elle se sentait soulagée.

La chaleur montait sous son chemisier, elle en défit quelques boutons. La bouche brulante de l'homme glissait contre sa chair de poule, lui donnant des frissons qui chatouillaient toute sa colonne vertébrale.

Son corps s'impatientait déjà d'accueillir le membre bien chaud et bien rigide profondément en elle, parmi ses organes. Il allait la prendre sur ce lit. Il enlèverait son T-shirt et son jean, découvrant son impressionnante érection. Puis il s'imposerait sur elle, enfoncerait sa buche entre ses deux cuisses, déformerait ses sensibles replis humides par son énormité de mâle. Elle regarderait son expression d'extase alors que sa matrice avalerait son gland gonflé suivi de sa longue tige. Il la pénètrerait dans des vas et viens de plus en plus sauvages. Il la dépoitraillerait fougueusement de ses doigts uniquement guidés par l'instinct de son rut. Elle sentirait ce sexe l'emplir délicieusement, laissant ses seins voleter et sautiller à l'air libre jusqu'à ce que le plaisir la dépasse. Elle jouirait autour de lui alors que ses puissantes cuisses d'homme lui claqueraient violemment les fesses à chaque passage.

Elle s'offrirait sans retenue. Elle lui donnerait le spectacle le plus inoubliable qu'une femme puisse donner à un homme, et Il n'aurait aucune chance de se retenir devant elle. Enfin, il la remplirait de semence et par l'appel de son sexe elle le viderait jusqu'à la dernière goutte de sperme.

De cette manière, se dit-elle, il ne l'oublierait jamais. Chaque soir avant de dormir son corps à elle lui apparaîtrait pour toujours gravé sur ces rétines. Si un jour une autre femme osait même s'offrir à lui c'est à ses seins et à sa vulve qu'il penserait. Il n'aurait jamais qu'une envie, celle de revenir à elle et de lui faire l'amour encore et encore.

Entre ses deux cuisses fermées sa fente était prête. Ses mamelons érigés et sensibles poussaient sous son soutien-gorge, sa grotte perlante de cyprine mouillait les draps. Elle se tortilla dans le but de reculer entièrement sur le lit.

Cependant John, toujours accroupi face à ses cuisses la retint par les genoux. Il releva la tête.

-- Ne bouge pas, j'en ai pas fini avec toi.

Elle le regarda, un peu surprise. Voulait-il qu'elle le supplie? Elle répondit d'une voie hésitante :

-- J'ai envie que tu me fasses l'amour.

Assise droite sur le rebord du lit, elle était encore toute habillée de son tailleur d'employée. Sa coiffe attachée en catogan derrière sa nuque et ses lunettes aux lourds cerclages noirs d'un design un peu vieillot et masculin complétait son personnage de prude. Cependant elle tenait toujours le plis de son ample jupe relevé entre ses petits doigts, dévoilant toute la longueur de ses cuisses nues jusqu'à la pilosité de son pubis.

La scène était saisissante. Le contraste parfait entre le haut et le bas témoignait de la violence du conflit qui opposait deux facettes de la Coréenne. L'une de l'employée disciplinée, retenue, réglée ; l'autre de la femme dévorée par ses instincts libres et sauvages.

-- Tu es tellement sexy habillée comme ça. Tu n'enlèves rien, d'accord?

Elle acquiesça, ce n'était pourtant pas très confortable.

-- Et maintenant, ouvre les jambes.

Son visage devint rouge, ses yeux s'écarquillèrent. Il se tenait accroupi devant elle, si elle ouvrait les jambes maintenant il verrait tous les détails les plus honteux de son anatomie.

Elle resta interdite. Elle ne bougea pas.

John lui adressa un sourire concupiscant en relevant les sourcils d'un air expectatif. Il n'avait pas l'air surpris le moins du monde que l'audace abandonne son amante à ce moment précis.

-- Ne me regarde pas... comme ça.

Elle parlait d'une voie frémissante d'un mélange de pruderie et d'excitation. John prit une inspiration.

-- Tu ne t'es pas levée si tôt pour que je te fasse l'amour comme à une girlscout. Je ne suis pas ton mari, je t'ai promis de te faire tout ce dont tu as profondément envie. Et toi, en échange, tu as dit que tu ferais ce que je te demande.

Quelques secondes s'écoulèrent durant lesquelles elle n'entendait que son cœur tambourinant contre ses tympans. Elle ravala sa salive.

-- ...J'ai dit peut-être.

Cependant ses jambes se mirent à frissonner. Elle grimaça sans dire un mot et, progressivement, délia ses cuisses sous les impitoyables yeux de prédateur de John. Ses deux réticents morceaux de chair rebondie s'écartèrent, dévoilant le plus lentement du monde la fente chaude et coulante de l'asiatique.

Ses battements frappaient violement dans sa poitrine. Mis à part une poignée de professionnels de santé, personne au monde n'avait posé le regard sur elle ; même son propre mari n'avait jamais aventuré ses yeux ici-bas. Pourquoi John insistait-il? Est-ce que la vue d'une vulve pouvait à ce point exciter un homme?

Il fixait son entre-jambe qu'elle lui dévoilait avec une obéissance embarrassée. Le visage de John était comme figé dans une expression de contemplation. Elle ne comprenait pas.

-- Tu es magnifique.

Elle rougit plus encore.

-- J'aime ton corps tout entier, poursuivi-t-il, tu m'excites tellement.

Il caressait machinalement les jambes nues de ses mains. Donc, se dit-elle, les hommes sont bien des animaux parmi d'autres. Cette pensée commençait à prendre du sens dans son esprit. La vue de son organe en chaleur activait tout simplement ses réflexes primaires.

D'une manière qu'elle peinait encore à comprendre, cette explication la rassurait. Elle aurait voulu éclater de rire et le traiter de primate, mais sa gorge était toujours serrée par la chappe de modestie pudique qui commençait tout juste à se fracturer en elle. Encore un petit effort et elle s'en libérerait pour de bon, comme une fleur perçant le bitume.

Elle continuait d'écarter les cuisses face à lui. Entre ses collines labiales humectées, la lente éclosion du sillon rose sombre révélait doucement toutes ses cachettes les plus défendues. Petit à petit, son clitoris s'épanouissait à l'air libre comme un bourgeon gonflant sous son capuchon. Ses petites lèvres luisantes se déployèrent en révélant l'embouchure de sa grotte. Elle ruisselait, elle tremblait. Toute sa physionomie féminine n'avait plus aucun secret pour son amant.

Il semblait hébété par le spectacle de cette femme en tailleur austère, tirant sa jupe pour s'exposer dans la position la plus scandaleuse.

John plongea la tête vers elle et embrassa l'intérieur de ses deux cuisses ouvertes. Les mains et les jambes de l'asiatique tressaillèrent tout à coup de surprise.

-- Ne bouge pas! ordonna-t-il entre deux embrassades.

Sa bouche chatouillait la chair délicate et interdite de ses abducteurs. Elle gémit ; il poursuivi. Il léchait la surface de sa peau avec gourmandise en mordillant le gras voluptueux de ses cuisses.

Le plaisir immoral qu'il déclenchait s'emparait d'elle qui s'efforçait de garder ses cuissots grands ouverts. Elle sentit cependant sa bouche qui remontait vers sa fente.

-- Non, attends... fit-elle. T'es pas obligé...

La protestation se confrontait aux ondes de plaisir qui naissaient du contact des lèvres de John.

-- Je vais te lécher, fit-il dans un souffle.

Elle gémit sous ses baisers.

-- Tu vas jouir sous ma langue.

Ces mots pulvérisaient les derniers fragments de retenue qui la liait encore à elle-même. Elle attrapa ses propres cuisses de ses deux mains et tira ses genoux vers elle pour mieux lui offrir sa chatte ruisselante. L'excitation lui saccadait la respiration.

Lentement, il approcha sa bouche grande ouverte de sa vulve. Il posa ses lèvres chaudes et douces tout autour d'elle, englobant sa fente de haut en bas. Elle senti son halène ardente envelopper ses muqueuses fébriles.

Le corps de Jung-Hyun se gainait tout entier d'anticipation. Elle connaissait le concept d'un cunnilingus ; déjà étudiante elle avait entendu des copines parler de l'intensité du plaisir qui en résultait. Depuis, elle avait maintes fois étanché sa curiosité sur le net. Cependant, sa vie étant ce qu'elle était, jamais elle n'aurait pensé qu'elle en ferait un jour la véritable expérience.

Puis sans prévenir, John était réapparu dans sa vie. Sans même qu'elle n'ait le temps d'y penser, il l'avait attouchée, prise, pénétrée, comblée et emplit jusqu'à déborder de semence plusieurs fois déjà en l'espace de quelques jours. Voilà à présent que sa bouche était collée entre ses cuisses. Il s'apprêtait de toute évidence à lui faire vivre une de ses expériences sexuelles les plus magistrales.

Ces mille pensées dévalaient dans son esprit comme une avalanche emporte une vallée. Cependant le fil se rompit brusquement lorsque l'homme entama son délectable ouvrage.

Le sang battait en elle en traversant sa vulve que la grande bouche de John recouvrait en formant une cavité creuse.

Puis elle sentit l'extrémité de la langue effleurer ses lèvres génitales. Cette sensation lui était entièrement inconnue, si nouvelle et si bonne qu'elle en fut transit à son premier contact.

Il parcouru sa commissure de bas en haut puis de haut en bas autant de fois qu'il en fallu pour que la Coréenne ne puisse réprimer ses plaintes de jouissance.

Elle se sentait fondre dans sa bouche en creux, ses muscles pelviens se contractant et se relâchant désespérément. Il la tourmenta ainsi quelques longues minutes, rasant ses plis de chair jusqu'au supplice.

Malgré l'urgence des pulsions qui accablaient le corps de Jung-Hyun, la femme s'infligeait un immobilisme d'une patience exemplaire. Elle n'osait faire le moindre mouvement de peur d'effaroucher cette langue qui l'électrifiait toute entière.

A ce contact humide et ténu le long de ses replis les plus intimes, ses doigts de pieds se tordaient, son cou se tendait et ses petites dents se mordaient les lèvres. L'attente devenait insupportable. Son regard se risqua vers son entre jambe, où elle croisa les yeux de John.

La langue s'immobilisa. Il la fixa intensément. La bouche à demi ouverte de l'asiatique tremblotait.

Elle senti enfin le plat de la langue, large et humide, s'étaler contre sa fente. Les yeux bleu-vert étaient rivés dans les siens, admirant le spectacle de son visage bridé se liquéfier sous son baiser.

Jung-Hyun laissa une longue et profonde complainte s'échapper de sa gorge. L'homme se plongeait enfin entre ses deux lèvres génitales avec une lenteur d'une sensualité qu'elle n'aurait jamais pu imaginer.

Il glissa de toute sa longueur vers le haut, décalottant le clitoris de la femme. L'intensité de la sensation lui embrasa le bassin. Elle se trouva absolument nue contre la rugosité du muscle buccal qui frayait imperturbablement son chemin le long de son sillon.

Arrivé en haut, la langue s'arrêta à la base du mont veneris, puis elle le senti redescendre en ondoyant autour de son précieux bourgeon. Il répéta ce mouvement avec la régularité d'un métronome, lui découvrant toujours aussi adroitement le clitoris à chaque passage jusqu'à ce qu'elle se sente la tête lui tourner.

Mais alors que l'extase l'emplissait autant que ses chants emplissaient la pièce, John changea de rythme. Il existait donc, pensa-t-elle entre deux étourdissements, une indéniable expertise dans la manière d'offrir un cunnilingus ; John devait sans aucun doute en être un maître.

Mais le plaisir court circuita encore son esprit : son homme renouvelait sa technique.

Elle gémit plus fort encore. Les lèvres qui encerclaient sa vulve se resserraient, elle sentit une aspiration tirer ses chairs comme par l'effet d'une ventouse.