Je ne me reconnais plus

BÊTA PUBLIQUE

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« Je te débarrasse? »

Sans attendre ma réponse, elle abandonne ma main, en me frôlant les doigts du bout des siens, puis faufile la sienne sous mon étole. Effleurant le velours de mon épaule, elle me dénude de mon voile léger et le pose sur un guéridon. Elle se retourne, et m'invite à la suivre. Par quel sortilège a-t-elle fait dresser ainsi les pointes de mes seins?!! Je ne le sais pas...Mais ils semblent vouloir s'échapper de ma robe pour se jeter avidement sur elle, en perçant l'envers du tissu souple et aérien. En fait de me « débarrasser », elle m'a plutôt embarrassée...car je me sens rougir.

Elle porte une jupe courte plissée, en tissu léger, d'un ton vieux rose, qui révèle toutes ses jambes, gainées de rose pâle. Des bottines blanches un peu rétro, avec des boutons qui remontent haut sur la cheville, donnent une touche finale d'originalité et de sex-appeal à sa silhouette. Je souris intérieurement à l'idée de lui demander : « aurais-tu la gentillesse de danser un french cancan pour moi? ».

Je regarde discrètement ses hanches danser langoureusement sous mes yeux, en la suivant, mais je prends soin de ne pas me faire remarquer de Julien : Il ne me quitte pas des yeux et se ferait un plaisir moqueur de me regarder malicieusement du coin de l'œil, comme il l'a déjà fait avec la photo de son agenda.

Pour sa part, Julien a mis un jean serré, et le renflement prononcé, le long de sa cuisse gauche, me laisse penser qu'il ne porte pas de sous-vêtement. L'idée de deviner son corps ferme et ses fesses rondes, à un petit millimètre derrière la surface de l'étoffe que je vois, fait galoper mon imagination. J'ai toujours rêvé de découvrir la queue d'un homme simplement en ouvrant, directement et effrontément, les boutons métalliques de sa braguette...sans lui laisser le temps de bander...et de sentir son membre gonfler dans ma bouche, au fur et à mesure que ma langue le lèche et que j'aspire, en la tétant, cette chair souple, chaude et vivante.

Je reviens un peu à la réalité en entrant dans leur salle/salon : Un parquet en bambou, d'une chaleureuse teinte miel, est parsemé de tapis orientaux. Deux larges canapés et un fauteuil, en cuir coquille d'œuf, entourent une table basse carrée, en bois rouge. Sur celle-ci trônent déjà trois cocktails maison et quelques gourmandises à grignoter. La table est mise, à côté, décorée de bougies. Une magnifique vaisselle est disposée sur une nappe d'un vermillon très chaleureux. Toute la pièce n'est éclairée que par les bougies et deux ou trois lampes basses posées sur des meubles. Les murs, peint en plusieurs déclinaisons de rouges volcaniques mats, contribuent à une atmosphère enveloppante et extrêmement intimiste. Un grand miroir de pied décore le mur du fond, tandis qu'une bibliothèque imposante en occupe un autre.

Nous parlons spontanément à voix basse, du moins sans éclats inutiles. Je me suis installée dans un profond canapé. Julien m'a tendu un cocktail, qui s'est avéré être à base de Rhum. Rien de tel qu'un alcool sourd pour une légère ivresse du soir...Lucile, assise dans le canapé qui me fait face, me parle doucement en regardant, sans aucune gène, mes jambes découvertes. Lorsque je me penche pour saisir quelques bricoles salées, son regard plonge, avec, semble-t-il, quelques voluptés, dans l'échancrure de mon décolleté. Julien, assis à mes cotés, dans le fauteuil, semble ravi de la séduction que j' opère sur son épouse. Il ne perd pas non plus l'occasion de photographier, dans sa mémoire masculine, les quelques centimètres carrés que mes gestes dévoilent furtivement de mon corps.

Lucile me ressemble beaucoup. Elle est très élancée et apporte beaucoup de soin à son allure. Elle a une gestuelle subtile et élégante de danseuse, et son port de tête est d'une grâce inouïe. Ses regards impudiques me décomplexent des miens et je me surprend (l'alcool aidant un peu) à poser mon regard sur son corps, le devinant et l'inventant dévêtu dans les situation scabreuses de mon imagination vagabonde. Je sens la présence de Julien, près de moi, et son parfum viril se mélange étrangement à mes songes saphiques. Je les imagine tous deux faisant l'amour, tendrement et fougueusement...Nous conversons de choses et d'autres, en buvant nos verres, mais dans les vapeurs de l'alcool, leurs voix se transforment, dans mon esprit, en gémissement et en petits cris de plaisir. Je ne me sens plus en mesure de distinguer tout à fait la réalité du moment de mon imagination qui s'emballe. Le cocktail me détend et je m'enhardie à déclarer à Lucile :

« Tu es tout à fait comme je t'imaginais. »

Lucile me répond dans un sourire malicieux :

« Je le prend comme un compliment...car la photo que tu regardes si souvent, dans l'agenda de Julien, date déjà de quelques années... »

Je sens mes joues s'enflammer de nouveau, tandis que Julien rit avec gentillesse de mon embarras. Lucile, heureuse de m'avoir troublée, se lève et nous lance un familier :

« Passons à table, mes chéris. »

Ils m'ont réservé un festin de saveurs, avec des plats pakistanais, et mon Grand Cru semble s'accorder parfaitement avec tout cela, tant et si bien que nous vidons la bouteille de Saint Emilion avant la fin du repas. J'ai l'impression euphorique de flotter et que désormais tout est possible, sans aucune retenue. Mes amoureux semblent dans les mêmes dispositions d'esprit et leur conversation s'oriente sur les souvenirs de leur rencontre, puis de leur séductions mutuelles...puis de leurs premiers ébats...de leurs préférences ...de leurs découvertes...de leurs meilleurs souvenirs libertins!...

Julien, constatant tout à coup leur embarrassant encanaillement verbal, cherche à m'entraîner dans leur dérive dévergondée et me demande, abruptement, de leurs raconter une de mes plus troublante aventure sexuelle. Je ne me laisse pas désarçonner et leurs décris, presque sans gène, une soirée entre copines, quelques mois auparavant. A l'issue de celle-ci, nous nous étions retrouvées, toutes les quatre, dans une grande chambre d'hôtel, avec quatre garçons que nous venions de rencontrer dans un bar, une heure avant. L'une d'entre nous, plus délurée que les trois autres réunies, leur avait proposé de nous baiser tour à tour, toutes les quatre, afin que chacun d'eux nous ai toutes possédées, et que chacune de nous ai goûté à toute la bande de copains.

Les regards de Lucile et de Julien ne me quittent pas. Ils me déshabillent des yeux et je peux les deviner m'imaginant dans les situations fiévreuses que je leur décris. Julien, visiblement, ne parvient plus à dissimuler son trouble dans son jean serré et je suppose que Lucile mouille. Je me lâche complètement et ajoute de nombreux détails sur notre orgie, tous plus explicites les uns que les autres, usant d'un langage savamment dosé, entre rose et vert...

Lorsque je finis, ils semblent extrêmement fébriles et peinent à contrôler leurs gestes et leurs voix. Je sens que moi-même, je suis très mouillée. Julien se lève pour aller chercher une seconde bouteille de vin. Je regarde avec gourmandise son membre qui distend les boutons de sa braguette. Je vois alors que j'ai raison : il est nu dans son jean...Lucile me regarde reluquer son mari et m'envoie un petit baiser complice dans les airs. Elle se penche au dessus de la table, prend un air espiègle et me déclare, appuyant malicieusement sur le mot « aussi » avec un clin d'oeil :

« Ce que j'aime, aussi, chez Julien... ce sont ses mains. Tu sais, il me rend folle en me caressant simplement le cou et la nuque, comme cela, doucement...en prenant mon visage entre ses paumes...je crois que je l'aurais épousé rien que pour ça! »

En disant cela, elle joint le geste à la parole et commence à caresser son visage de ses belles mains fines, fermant légèrement ses paupières, pour me montrer. Je lui réponds :

« Vraiment? Aussi facilement que ça?! »

« Je t'assure, Eloïse... Il faut sentir la chaleur et le magnétisme de ses doigt sur ta peau, ma chérie, pour me comprendre... hhuuummmm», Me répond Lucile, fronçant son mignon petit nez.

Je n'en reviens pas que nous en soyons à nous dire des confidences si intimes, alors que nous nous connaissons à peine. D'autant que nous parlons de notre attirance commune pour son mari! Je me sens grisée par les bons alcools et finis par m'interroger sur la réalité de cette situation. Pourtant, je me sens épanouie, très à l'aise, à parler de sexe avec cette somptueuse femme, troublante et libre, qui m'appelle « chérie » avec tant de gourmandise et de désinvolture...Je dois rêver, voilà l'explication...Je suis grise et je rêve éveillée... cette intimité naturelle, forte et si soudaine!...cette complicité spontanée!...ce ne peut être que pur fantasme!...

...Julien, de retour de la cave, arrive dans mon dos et les fragrances volcaniques de son parfum me font frissonner. Lucile lui sourit, complice. J'acquière alors la certitude que tout cela est vrai et je décide de me laisser voguer sur les évènements, comme ils se présenteront.

Julien tend le bras par-dessus mon épaule et pose la bouteille sur la table. Je n'ose pas bouger ni me retourner. Il approche lentement ses mains de moi et ses doigts n'en finissent pas d'arriver sur la peau de mes joues. Lorsque enfin il me touche, qu'il fait glisser ses paumes de mon visage à mon cou, tout mon corps se tend et s'abandonne à la fois. Il se penche et glisse avec malice, d'une voix sourde et douce, à mon oreille :

« C'est tout simplement ça...tu vois!... Rien d'extraordinaire, en somme... »

Lucile semble chavirer, ses yeux brillent de nous regarder. Je sens que nous sommes parvenus à cet instant magique, suspendu, que j'aime tant savourer, lorsqu'une relation devient totalement intime. Nous sommes projetés hors du temps et du lieu, tout bascule vers l'abandon et nous décidons de lâcher prise avec la réalité, les conventions sociales, le raisonnable... Une immense porte s'ouvre sur tous les possibles, sur toutes les conquêtes, sur toutes les perniciosités et les plus vicieuses permissions...

Nous nous regardons un long moment, immobiles, échangeant, par nos regards sans équivoque, des consentements tacites et épicuriens. Lucile brise alors le silence, d'une voix que le trouble rend un peu rauque :

« C'est exactement comme si je me regardais dans un miroir... et que Julien me caressait : Je sens intensément ses mains, posées sur moi...à l'instant même ou, en réalité, elles touchent ta peau... »

Elle continue de caresser son cou, son visage, sa nuque, plonge ses doigts dans sa chevelure dont elle défait le chignon, laissant tomber sur ses épaules ses cheveux ondulés. Les mains de Julien, dociles, jouent le jeu du miroir et me caressent exactement la ou vont celles de Lucile. Elle s'en rend compte, échange un regard complice et tendre avec Julien, me sourit malicieusement, et commence lentement à descendre une main le long de son cou, vers l'échancrure de son chemisier. Julien suit et ses doigts descendent doucement sur mon corps, sur la peau nue de mon profond décolleté. Lucile se dégrafe d'un bouton, puis deux, puis trois... Elle commence à découvrir son buste et caresse doucement ses épaules, puis la naissance de ses seins. Elle fixe amoureusement les doigts de Julien qui touchent les mêmes endroits de mon corps. Elle descend alors sa main sur son chemisier pour prendre son sein à travers le tissu brumeux. Je ressens, par avance, les sensations que Julien va me procurer en copiant sa femme et mon souffle s'accélère à cette simple pensée. Il me fait un peu languir...Puis enveloppe enfin mon sein de toute sa paume et le presse légèrement, à travers le drapé de ma robe souple. Je ne peux réprimer un petit gémissement de plaisir, mon mamelon lové dans une douce tiédeur.

Lucile recule sa chaise, loin de la table, et chuchote, sensuelle et ludique :

« Ô miroir, mon beau miroir,...Je suis ta maîtresse et, seule, je décide de ce que tu dois refléter. »

Je la vois maintenant toute entière, ses longues jambes serrées l'une contre l'autre, assise un peu de biais. Elle déborde son chemisier de sa jupe et l'ôte tout à fait. Puis elle dégrafe son soutien gorge et le fait lentement glisser sur ses seins de marbre. Elle laisse tomber, au pied de sa chaise, ses pétales...Elle est d'une très grande beauté. J'ai très envie d'elle... Je ne peux plus me mentir...Ses mains enserrent maintenant, en gestes déliés et tendres, ses globes moelleux. Julien commence alors à défaire les rosettes de ma robe. A la première dénouée, un de mes seins, habillé de dentelle framboise et blanche, apparaît. Lucile soupir d'aise et se malaxe la poitrine avec une passion renouvelée. Julien prend mon sein encore lové dans son écrin et le palpe intensément. De son autre main, il dénoue la seconde rosette...et ma robe tombe sur mes hanches. D'un geste expert, d'une seule main, mon amant décroche l'attache de mon soutien gorge et, d'une caresse, fait glisser les bretelles sur mes épaules, me dénudant tout le buste. D'un geste réflexe, par une ultime pudeur, mes mains se portent à ma poitrine. Lucile m'arrête, le visage affectueusement incliné de coté, un doigt barrant ses lèvres douces :

« Chut...Ne reflètes que mes gestes, tu veux bien?.... »

Ce petit jeu m'excite de plus en plus. Je lui souris et, à mon tour, je lui envoie un baiser timide dans les airs, en guise de réponse. Je sais qu'il va m'être difficile de ne pas céder à la tentation de me caresser, mais je sens que j'ai follement envie de me soumettre, sans conditions, aux volontés les plus chaudes de mes hôtes.

Je sens Julien, dans mon dos, qui enlève sa chemise et ses chaussures, ne conservant que son jean. Lucile, adossée à sa chaise, les reins en avant sur le bord de l'assise, découvre doucement ses jambes, remontant progressivement sa jupe. Elle caresse ses cuisses, les écarte lentement pour en effleurer l'intérieur. Elle pose alors ses bottines sur le bord de la table, jambes ouvertes, en me regardant fiévreusement dans les yeux. Je découvre, le souffle coupé, qu'à part sa jupe, elle ne porte rien de plus que ses bas, ses bottines et ses bijoux colorés. Sa petite chatte, entièrement lisse, semble douce comme un bonbon. Je repense alors à son parfum chocolaté, souhaitant ardemment qu'elle ai les mêmes habitudes que moi pour se parfumer. Entre ses cuisses ouvertes, ses lèvres sont gonflées de désir et son clitoris commence à poindre dans les plis de son petit chat satiné.

Je décide de laisser mes bras nus le long de mon buste, en tenant à pleines mains les bords de l'assise de ma chaise, contre mes hanches, pour ne pas céder à la tentation de me caresser. Julien à déjà entrepris, toujours posté derrière moi, de remonter ma robe sur le haut de mes cuisses. De ses mains fermes, sans brutalité, mais avec une virile détermination, il écarte mes genoux et ouvre mes cuisses à la vue de Lucile, qui en parait ébranlée. Elle constate son pouvoir de séduction sur moi : la teinte framboise de mon string devient plus foncée entre mes cuisses, sur le tissu couvrant ma petite fente intime. Julien me caresse à pleines mains, allant goûter le galbe de mes mollets à travers les lanières de mes chaussures, passant d'un coté et de l'autre de ma chaise, puis remonte sur mes cuisses, empoigne mes hanches en passant ses bras de chaque côtés de mon dossier, pour les masser langoureusement, puis caresse la peau sensible de mon ventre. Il embrasse et mordille ma nuque en même temps, me faisant me tordre de plaisir. Un volcan est en ébullition dans ma petite chatte. Je sens que je suis trempée de désir, mes lèvres gonflées et mon clito chéri sont luisants de mouille. Mon string est maintenant entièrement sombre à l'endroit de ma fente pulpeuse. Je rêve qu'il l'écarte de coté et qu'il plonge ses doigts puissants dans ma toison flamboyante, vers les gorges de mon intimité. Lucile se caresse avec frénésie tout le corps. Elle est magnifique et je deviens folle à la regarder, pendant que les mains magiques de Julien m'explorent de partout. Mon bassin va d'avant en arrière, sans que je puisse le contrôler. Je fixe la chatte hypnotisante de Lucile, rêvant de la voir y enfouir ses doigts, pour que Julien la copie et glisse les siens dans ma petite caverne en feu. Elle semble lire dans mes pensées et me dit, la voix tremblante d'excitation :

« Patience, mon petit coeur... »

Je la regarde d'un air suppliant, cherchant à lui faire réaliser le supplice qu'elle me demande de consentir. Mais je veux lui plaire, honorer ses désirs qui me flattent intensément. Je m'entends lui répondre dans un gémissement d'abandon :

« Je vais essayer... »

Je n'ai jamais vécue une telle expérience. Caresser ma petite chatte a toujours été une façon formidable de me donner du plaisir. Lucile me fait découvrir que l'on peut désirer son propre corps, comme on désire ardemment quelqu'un d'autre...Je découvre l'attente et le temps de la séduction de moi-même!...

Lucile m'offre un sourire tendre et étourdissant, en guise de remerciement et de complicité.

« Lève toi. » me demande-t-elle, « et appuie toi sur la table. »

Elle se lève, déboutonne sa jupe et la laisse glisser le long de ses jambes. Un pétale de plus sur le sol...Elle n'est plus vêtue que de ses bijoux, de ses bas roses tendres et de ses bottines blanches. Elle saisit sa chaise, la pose le long du mur et revient devant moi, d'une démarche souple et féline, de l'autre coté de la table. En quelques gestes précis, elle pousse sur le coté nos assiettes et nos couverts, débarrassant la nappe entre nous deux. Puis elle s'appuie sur la table, face à moi. Elle vérifie, d'un coup d'œil par-dessus son épaule, que je peux la regarder dans le miroir du mur du fond, derrière elle. Je la vois toute entière, en effet : La cambrure de son dos...ses belles fesses fermes et rondes...le fuselé de ses jambes... Elle se penche, offrant au reflet le délice de son entre fesses. Ses beaux seins, ronds et pleins, se balancent langoureusement devant moi, régalant mes yeux, narguant mes mains...ma bouche...ma langue...la peaux tendre des mes propres seins qui songent à les caresser...Je suis complètement retournée...elle m'excite comme je ne l'ai jamais été auparavant.

Je me lève, obéissante, pour suivre ses instructions. Mes jambes tremblent de fébrilité. Ma robe, naturellement, tombe souplement sur mes chevilles et je sens le regard brûlant de Julien dans mon dos. Je suis entièrement nue, simplement vêtue de mes bijoux, de mon string, de mes bas cendrés et de mes jolies chaussures à lanières. L'excitation de Julien attise encore celle de Lucile. Je vois qu'elle peine, comme moi, à ne pas caresser entre ses cuisses. Son ventre parait agité de contractions et de soubresauts incontrôlables. Elle se penche un peu plus en avant et je ne perd rien du spectacle qu'elle m'offre intentionnellement, dans le miroir, comme devant mes yeux. Elle glisse un majeur dans sa bouche pulpeuse et l'en ressort mouillé de salive. Puis, posant son poignet sur ses reins, elle enfonce lentement son doigt...dans son anus. Dans le miroir, je la regarde l'en ressortir puis, progressivement, l'y replonger un peu plus profond. Elle gémit et pousse des petits cris de plénitude qui enflamment mes sens. De son autre main, elle écarte ses fesses pour que mes yeux se régalent de la vue de son doigt, entrant et sortant de son petit anneau sombre et froncé. Ses seins, plaqués contre la table, paraissent fermes et pulpeux. Les perles de sueurs qui les constellent mouillent le tissu de la nappe. Regarder cette femme, si élégante et chic, doigter son petit cul avec application, me met dans tous mes états...

De notre côté, Julien pousse ma chaise, ramasse délicatement ma robe à mes pieds, en parfait gentleman, non sans me couvrir de caresses et de baisers sur les jambes, dans le dos, dans la nuque. Il ôte son pantalon, qui risque de finir par exploser. Je prends plaisir à regarder son corps entièrement nu. Il est puissant et magnifiquement dessiné. Sa queue est superbe. Il me faut faire un effort conséquent pour respecter le pacte du jeu et ne pas l'engloutir avidement dans ma bouche gourmande. Je rêve de simplement la prendre dans ma main, d'en sentir la chaleur, la dureté, la vie! Il me sourit tendrement, passe dans mon dos, pose ses mains sur mes hanche et leurs imprime une légère pression, m'invitant à m'appuyer sur la table, face à Lucile.