Initiation - 07 (voyage de noces)

BÊTA PUBLIQUE

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Un nudiste s'installe sur une serviette dans le chemin qu'ils viennent de parcourir pour trouver leur emplacement discret. L'homme d'une quarantaine d'années se masturbe doucement en les regardant. Manon l'a remarqué et dit à son mari :

« As-tu vu l'homme, là-bas? Il se branle en nous regardant, le cochon ! »

« Et ça t'excite, je crois », dit Adrien, sentant une humidité croissante sous ses doigts.

Manon ne répond pas mais ne quitte pas des yeux l'homme qui vient de se relever et s'approche d'eux. Sans gêne, il pose sa serviette à deux mètres et s'y assied, bien dans l'axe des jambes assez ouvertes de Manon. Il reprend de plus belle sa masturbation.

« Il s'est rapproché, regarde ! », chuchote-t-elle à l'oreille de son mari.

Adrien se presse alors sur le flanc de sa femme, lui vole un petit baiser sur la bouche, lui caresse les seins, d'une main, l'autre toujours sur sa chatte qu'il finit par pistonner avec deux doigts. A cette vue, le voyeur accélère ses mouvements, ce qui n'échappe pas à Manon.

« Je crois que tu aimerais qu'il se rapproche », dit Adrien à sa femme.

Sans attendre une réponse, qui d'ailleurs ne vient pas, Adrien fait clairement signe au voyeur de se rapprocher. L'homme vient se placer à genoux de l'autre côté de Manon. Adrien ne touche plus sa femme, se contentant de se tenir près d'elle et de la regarder. Le voyeur caresse les seins de Manon, puis son ventre, avant de faire encore descendre sa main et glisser un doigt en elle. Il la caresse bien et Manon vibre d'excitation. Elle ouvre encore plus ses jambes, comme une invite. Oserait-elle faire son mari cocu alors qu'il la regarde? Ce serait si excitant mais si déraisonnable, se dit-elle.

Le voyeur se déplace alors un peu, pressant ses genoux contre la hanche de Manon. Dans cette position, son long sexe est juste au-dessus du ventre de cette femme qui l'excite tant. Manon et Adrien ne peuvent quitter des yeux cette bite que l'homme astique comme un fou. Accompagnant un cri, une grosse giclée de sperme arrose le pubis de Manon, suivie d'autres toutes aussi copieuses.

Manon a le ventre couvert et du pubis cela dégouline sur le clitoris et les lèvres vulvaires, ce qui la fait soupirer d'excitation en regardant cela. Lorsqu'elle relève les yeux, l'homme est déjà parti. Ce ne sera pas aujourd'hui que je ferai mon mari cocu, mais que c'était bon, pense-t-elle. Elle sent alors la main d'Adrien se poser sur son ventre, puis pousser tout le sperme vers le bas et fourrager dans son vagin de ses doigts englués. Une question excitante lui vient :

« Ferais-tu ça si je n'étais pas sous contraception? »

« Peut-être? », répond Adrien, laissant subsister un doute très érotique.

Manon se lève alors et court vers la plage, suivie de près par son mari qui a ramassé leurs affaires, pour plonger dans l'eau avant que quelqu'un puisse voir son état.

De retour sur le bateau et rhabillés, ils trouvent un apéritif préparé par Albert, qui les sert plusieurs fois. Il sait que son patron supporte bien l'alcool, mais que ce n'est pas le cas de Manon. Albert a bien fait les choses, car le repas qui suit est raffiné. Un rosé très frais arrose le tout. Dès que le niveau dans le verre de Manon a légèrement baissé, Albert complète avec la plus grande discrétion. Il fait ça quasiment à chaque gorgée qu'elle boit. Adrien ne se rend compte de la consommation que lorsque le majeur d'homme ouvre une seconde bouteille.

« Oh là, une deuxième bouteille, ce n'est pas raisonnable ! »

« Mais, Monsieur », rétorque Albert, « si je peux me permettre, vous avez déjà beaucoup bu, mais il ne faudrait pas priver Madame, qui a à peine touché à son verre. »

« Oui, j'en conviens », répond Adrien au majeur d'homme, qui complète de nouveau le verre de Manon.

Lorsqu'il apporte le dessert, Manon est encore resservie en rosé. Elle a visiblement la tête qui tourne, mais cela lui donne des idées qu'elle n'aurait peut-être pas eues si elle avait été sobre. Manon, regardant le baba au rhum dans son assiette, dit à Albert :

« Ne vous vexez pas, mais je pense qu'un peu de crème pourrait améliorer le dessert. »

« Mais c'est parfait comme ça ! », s'exclame Adrien.

« Madame a certainement raison », corrige Albert, qui ne veut pas contrarier une femme si gentille avec lui.

Manon se tourne alors vers Albert de façon à pouvoir le regarder droit dans les yeux. Elle choisit sa position pour que son visage soit caché pour son mari. Elle arbore un sourire plus que polisson et son regard est aussi très coquin. Albert a remarqué cela et il va boire les paroles de Manon, qu'il devine très spéciales :

« Je pense qu'une crème blanche serait parfaite pour bien recouvrir ce gâteau. Comme mon mari n'est pas intéressé, laissons-lui son baba au rhum classique. Pour ma part, j'aimerais une épaisse couche d'une crème blanche, bien onctueuse. Voyez ce que vous pouvez trouver en cuisine. »

« Je crois que j'ai ce qu'il faut », répond Albert, qui reprend l'assiette de Manon et retourne en cuisine.

Albert est tellement excité que quelques coups de poignet sur son sexe suffisent à inonder le baba. Il arrange le tout pour que la présentation soit parfaite et l'apporte à Manon, qui dit alors à son mari :

« Tu vois, mon chéri, ça a l'air très bon et, de plus, c'est très joliment présenté. »

Dès la première cuillerée, Manon passe la langue sur ses lèvres, disant :

« Albert, votre crème est parfaite. Le goût un peu fort est excellent. La consistance en bouche est très agréable. Bravo ! »

« J'aurais plaisir à en refaire pour vous, si vous l'aimez tant », répond Albert.

Manon termine son dessert sans laisser la moindre miette, ni la moindre goutte de sauce, puis dit :

« Vous devriez me donner votre recette, Albert. »

« C'est une recette très personnelle », dit-il, « et surtout difficile à expliquer. Il vaudrait mieux que vous me voyiez la préparer, Madame. »

« Pourquoi pas? », conclut Manon avec un sourire des plus coquins.

Ce soir, Manon se dirige, chancelante, vers sa cabine où elle se jette sur le lit sans même se déshabiller. Elle s'endort instantanément. C'est son mari, cette fois, qui est frustré, ayant espéré mieux pour cette nuit, après l'excitation ressentie sur la plage.

Albert, dans la cabine voisine n'entend rien mais cela ne l'empêche pas de se branler jusqu'à une nouvelle jouissance en pensant simplement à sa relation avec Manon, dont les idées perverses le surprennent et l'excitent à chaque fois un peu plus. Il la sait inaccessible pour lui mais aussi si proche et cela lui paraît merveilleux. Elle lui donne tant, tout en le frustrant à chaque fois. Quelle bonheur pour un homme si laid que lui ! C'est avec Manon dans ses pensées qu'il s'endort.

La suite de leur croisière les amène à visiter des îles superbes, mais tout à une fin. C'est leur dernière soirée. Ils viennent, en fin d'après-midi, dans un port d'une localité assez grande, non loin de leur destination où ils rendront le bateau le lendemain. Il y a là nombre de restaurants et autres lieux de nuit. Alors qu'Albert n'a pas encore commencé la préparation du dîner, Manon et Adrien prennent un verre sur le pont. Ils échangent leurs impressions sur ce voyage de noces, court mais intense.

« C'était vraiment superbe », dit Manon, heureuse.

« Oui, tout était très beau, le temps comme les sites », dit Adrien, « et tu as été, toi, la plus magnifique des femmes. »

« N'oublie pas que tout c'est bien passé grâce à Albert. Même si c'est son travail, nous lui devons beaucoup », ajoute Manon.

« Tu as raison, ma chérie. Je lui donnerai une jolie prime en rentrant », accorde son mari.

« Oui, c'est bien », dit Manon, « mais il n'a pas eu un seul moment de repos pendant toute cette semaine. Tu pourrais bien lui donner sa soirée. »

« Ici? Pour faire quoi, tout seul? », réplique Adrien.

« Je ne sais pas. Tu pourrais trouver une idée », dit sa femme qui lui met ainsi la pression.

Adrien réfléchit un bon moment. Pourrait-il laisser sa femme accompagner son majeur d'homme? Ce ne serait pas convenable, mais qui le saurait. Il pense à cette envie qu'il a de devenir un cocu volontaire. Ce serait si excitant ! Mais, avec un homme hideux comme Albert, il est impossible d'imposer ça à sa si belle épouse. D'un autre côté, Manon a déjà été un peu polissonne avec Albert, se dit-il. Pourquoi ne pas donner l'opportunité à sa femme et la laisser agir à sa guise? Allez, c'est décidé, il va prendre le risque.

« Ma chérie, peut-être pourrais-tu accompagner Albert dans un bon restaurant, voire aller danser un peu après. Qu'en penses-tu? », dit-il.

« En voilà une bonne idée », confirme Manon, « ce sera une vraie soirée pour lui ... et pour moi aussi. »

« Ça ne te gêne pas d'être vue avec lui? », s'inquiète-t-il.

« Mais non ! », répond Manon, « personne ne nous connaît ici. »

«Et il y a des femmes qui peuvent apprécier ce genre d'homme », ajoute-t-elle, sachant bien que son mari pense à la laideur d'Albert.

Ils appellent le majeur d'homme et Adrien lui dit :

« Vous nous avez permis de passer un voyage de noces parfait. Je vous revaudrai ça comme il faut en rentrant, mais je suis conscient que n'avez pas eu un instant de repos, aussi je vous donne congé pour ce soir. Mais ce serait un cadeau empoisonné si vous passiez la soirée seul dans un endroit où vous ne connaissez personne, aussi Manon se fera-t-elle un plaisir de vous accompagner. »

Albert a les yeux exorbités et ne sait que répondre :

« Merci, vraiment merci, Monsieur, ... mais je ne sais si ... je ne saurais abuser ... »

« Albert, arrêtez donc de discuter et allez vous changer comme je vais le faire », conclut Manon.

C'est avec des « merci, merci » qu'Albert retourne dans sa cabine.

Adrien rejoint sa femme qui, nue, est en train de choisir sa tenue. La chaude soirée permet de porter n'importe quel vêtement léger. Elle commence par sélectionner un paire de chaussures à lanières dont les talons font près de dix centimètres de haut. Ce sera un problème pour danser, se dit-elle, mais elle se débrouillera, car elle a trop envie d'avoir une belle cambrure. Elle choisit une mini-robe, jaune vif, très ajustée, la plus courte qu'elle possède. Manon, alors qu'elle n'a pas encore mis de culotte, commence à chercher dans les hauts. Cet ordre surprend Adrien qui questionne sa femme :

« Avec quelle culotte? »

« Aucune », répond Manon, « ce sera plus agréable comme ça par ses chaleurs. Et je ne porterai pas de soutien-gorge non plus, si tu veux tout savoir ! »

L'érection immédiate de son sexe montre à Adrien qu'il est bien plus excité que contrarié par ces choix. Il ne dira plus rien et se contentera de regarder.

Manon choisit un chemisier de voile très fin et totalement transparent. Ses seins sont plus que visibles. C'est comme si le vêtement, au lieu de les cacher, n'était là que pour les mettre en évidence. Adrien avait acheté ce chemisier pour qu'elle le mette avec lui seul, à la maison, pour une soirée de plaisir à deux. Jamais il n'aurait pensé qu'elle puisse oser le porter en public.

Puis Adrien la laisse faire son maquillage et remonte sur le pont où il retrouve Albert. Celui-ci est très chic, en chemisette et pantalon clairs. Il serait presque bel homme, s'il n'y avait son visage. Albert lui dit :

« Monsieur, j'ai mis un plateau sur la table du carré avec un dîner froid et une bouteille de vin. Je voulais aussi vous remercier encore pour une telle gentillesse. Je me sens gêné de sortir avec votre femme, de plus pendant votre voyage de noces. Êtes-vous vraiment certain ...? »

« Il suffit, Albert », l'arrête son patron, « Profitez simplement de cette belle soirée et prenez cette carte. Vous mettrez tout sur mon compte. »

« Oh, merci, merci, Monsieur, c'est vraiment trop ... »

Leur discussion est interrompue par l'arrivée de Manon. Albert ne revient pas de ce qu'il voit. Comment a-t-elle pu s'habiller comme ça? Et pour moi, se dit-il. Jamais il n'oubliera ce jour et cette vision, c'est certain. Mais déjà Manon lui prend le bras et l'entraîne vers la passerelle, sans même dire un mot à son mari. Lorsqu'il sont sur le quai, celle-ci lui montre du doigt un bâtiment proche et dit :

« Nous allons dîner à la terrasse de ce restaurant. C'est le meilleur de la ville. Mon mari vient d'appeler et a réservé une table pour nous deux. Ce soir, tu seras mon amoureux. »

Albert commence à répondre :

« Vous êtes trop ... », mais Manon ne le laisse pas finir, disant :

« Ah, non ! Ce soir, si tu ne me tutoies pas, je ne te parle plus ! C'est clair? »

« V... tu es une merveille pour moi. Jamais je n'aurais pensé une soirée comme celle-ci possible, avec une aussi jolie femme, même dans mes rêves les plus fous », dit Albert dont le cœur bat comme jamais.

« Et tu n'es pas au bout de tes surprises, mon chéri », lui dit Manon qui l'embrasse alors à pleine bouche.

Elle se rend compte qu'il embrasse très bien et se dit que, finalement, en fermant les yeux pendant le baiser, ce n'est pas si difficile que ça. Adrien, qui a décidé de zapper le dîner préparé, a préféré les suivre de loin. Il a vu ce baiser passionné et se dit alors que cela commence bien. Ce soir, il aura tous les plaisirs du voyeur s'il sait rester invisible.

Au restaurant, ils ont une table en bord de terrasse. Ainsi ils sont à la fois sous le regard des autres clients et sous ceux des passants. Tous paraissent étonnés par la vue des seins à peine voilés de Manon. L'excitation est bien visible dans le regard des hommes et la désapprobation dans celui des femmes, à moins que ce ne soit de la jalousie. Tous s'étonnent aussi de l'incongruité de ce couple improbable. Ils entendent plusieurs fois, dans des chuchotements, la même exclamation :

« Oh, la salope ! »

Ni l'un ni l'autre ne s'en offusque. Manon sait qu'il s'agit de la vérité et son compagnon se dit que c'est peut-être vrai. Comment une jeune femme si magnifique pourrait-elle s'intéresser à lui?

Pendant le dîner ils échangent des banalités mais Albert pose aussi des questions sur la relation du couple. Manon explique que son mari la pousse à être assez coquine mais qu'elle l'est déjà assez naturellement, ajoutant que tout doit rester raisonnable et qu'elle s'interdit toute extrémité. Ses explications sont loin d'être claires pour Albert, mais il n'ose pas la questionner encore. Ce pourrait être la discussion de deux vieux amis et ce n'est pas ce qu'attend Manon, aussi dit-elle :

« Deux amoureux ont peut-être le droit de s'embrasser de temps en temps. »

Elle commence par le provoquer puis Albert rentre dans le jeu et l'embrasse de plus en plus souvent. Évidemment, dans ces circonstances, il est difficile de toujours fermer les yeux pendant le baiser. Manon finit par se rendre compte qu'elle supporte la vue de son 'amoureux'. On s'habitue à tout, se dit-elle. C'est encore elle qui prend la main d'Albert pour la poser sur sa cuisse. La mini-jupe est si courte que, en position assise, elle est remontée trop haut, ne couvrant qu'a demi la chatte de Manon. Comme ils sont assis en angle, la nappe la cache à la vue d'Albert. Lorsque sa main bouge un peu sur la cuisse de Manon, il finit par sentir le contact d'une lèvre.

« Mais, tu n'as rien sous ta jupe », dit-il tout bas.

« J'ai pensé que tu m'aimerais mieux comme ça. Et puis c'est assorti avec le haut », répond-elle , rieuse.

A la fin du dîner, Albert questionne :

« Veux-tu rentrer maintenant? »

« Non, gros malin ! La nuit ne fait que commencer, alors tu vas emmener ta chérie danser. »

Un night-club n'est pas loin et a l'avantage d'avoir une piste de danse en plein air, qui est entourée de bosquets très peu éclairés, propices aux rencontres amoureuses. Adrien, qui les a suivi à distance, est entré également et s'est caché tout de suite dans un coin sombre, un verre à la main. L'endroit est parfait pour un voyeur comme lui.

Pendant les danses rapides, Manon est vite entourée par beaucoup d'hommes qui cherchent toutes les occasions pour frôler cette femme si impudique. Albert est un peu débordé. Manon vient à son secours en s'échappant des mains qui la caressent outrageusement pour venir se blottir contre lui. Elle sent alors, contre elle, une érection massive qui la fait fantasmer. Quelles sensations en moi avec un tel sexe, se dit-elle? Elle ne va plus le quitter et danser seulement avec lui. Elle lui dit alors :

« Je ne vais plus danser qu'avec toi. C'est bien normal : tu es mon mari, ce soir, n'est-ce pas? »

Albert ne sait que dire. Comment comprendre cette remarque? Sera-t-il son mari seulement maintenant ou un peu plus tard? Il se lance alors :

« Manon, suis-je ton mari seulement pour danser ou ...? »

« Tu verras bien. Ce sera la surprise », répond-elle en le laissant dans une excitante incertitude.

Lorsqu'ils quittent le night-club pour rejoindre le voilier, ils font de nombreux arrêts pour s'embrasser longuement. C'est Albert qui prend à chaque fois l'initiative, car il ne sait pas ce que la nuit va lui apporter, aussi essaie-t-il d'en profiter au maximum maintenant. Ces arrêts permettent à Adrien de rentrer plus rapidement qu'eux, car il ne doit pas être vu hors du bateau. Il se met en pyjama dans sa chambre et sort déjà son sexe par la braguette, espérant une suite intéressante.

Lorsque le couple d'un soir arrive, Manon tire son compagnon jusqu'à la porte de la cabine d'Albert, qui s'arrête alors pour un dernier baiser.

« On serait mieux à l'intérieur, gros malin », dit Manon tout bas.

« Mais ton mari pourrait nous entendre ... », s'inquiète Albert.

« Cela doit faire un moment qu'il dort », le rassure Manon, qui pourtant sait que ce n'est pas le cas, car elle a vu en passant un rai de lumière sous la porte de leur cabine.

A l'intérieur, elle retire immédiatement son chemisier et sa mini-jupe. Albert, voyant sa beauté dans une complète nudité, n'arrive pas à comprendre qu'elle puisse s'offrir à lui comme ça. Il est comme paralysé. C'est Manon qui déshabille alors fébrilement son futur partenaire. Elle est à la fois intriguée et attirée par le gros sexe difforme, si tordu que le gland paraît replié vers le haut presque à angle droit. Ses yeux ne peuvent quitter ce pénis monstrueux. Elle le caresse doucement le long de la hampe, glissant des grosses couilles jusqu'au gland, dans un sens puis dans l'autre. Ce n'est pas une masturbation, mais plutôt une sorte de découverte. Elle avait déjà vu ce sexe lors de son premier week-end à Saint-Malo, mais, là, elle prend tout son temps pour le détailler. Albert, tout à ses sensations, se contente de caresser les seins de Manon, d'en frôler les tétons qui durcissent bien. Ses mains la touchent comme si elle était une poupée de porcelaine, si fragile. Manon est sensible à ces précautions et, cherchant à lui montrer qu'elle apprécie son attitude, elle commence à passer des coups de langue sur le gland avec la même douceur. Elle récolte à cet endroit un peu de liquide pré-séminal dont le fort goût la surprend. Alors, excitée, elle prend tout le sexe en bouche. Il n'est pas très long, mais très épais et cela lui remplit d'autant plus la bouche que la forme tordue pousse le gland contre son palais.

Cette pression bizarre lui fait imaginer ce qu'elle ressentirait dans son vagin. Manon n'avait pas encore décidé jusqu'où elle irait ce soir, mais cette pensée, ou plutôt cette envie, la pousse à aller jusqu'au bout. Ce soir, elle va faire son mari cocu et elle espère bien qu'il va l'entendre, même si la voir n'est pas possible. Manon n'a aucun doute sur ce que fait son mari en ce moment : il doit avoir collé l'oreille à la cloison tout en se masturbant, c'est certain. Pour qu'il en profite bien, elle ne sera pas discrète du tout. Elle lui doit bien ce petit plaisir.

Alors, elle pousse Albert sur le lit. La position sur le dos met encore plus en évidence ce sexe tendu si curieux. Manon se met à genoux au-dessus de lui, face à lui, car elle veut le voir, ce type très moche, tout en baisant. Faire ça l'excite encore plus. Elle prend le sexe en main et le présente contre sa chatte? La forme du mandrin rend la pénétration difficile et elle a l'impression de sentir un sexe encore plus gros qu'il n'est. Lorsque cette grosse bite difforme rentre en elle, Manon lâche un cri de surprise et de plaisir, ce qui fait dire à Albert, dans un chuchotement :