Initiation - 04 (la rencontre)

BÊTA PUBLIQUE

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« Adrien, qu'est-ce que c'est, là, au plafond? »

C'est sans hésitation qu'il lui répond, comme si c'était une évidence :

« C'est une caméra. Je te filme pour notre plaisir », alors qu'au même instant ses doigts tirent le capuchon vers le bas, d'un coup sec, comme pour montrer à la face du monde ce clitoris tout rouge d'excitation.

Manon se met à hurler de plaisir dans un orgasme d'une rare intensité. Est-ce cette caresse si précise ou cette exhibition filmée qui l'a amenée là? C'est sûrement les deux, pense-t-elle.

Lorsque son excitation retombe enfin, Manon, pense à Adrien qui n'a pas eu la jouissance qui lui revient, aussi dit-elle :

« Je vais m'occuper de toi, ... 'grand-père'. »

Manon voit bien que la verge d'Adrien s'est un peu ramollie, a un peu rétréci, effet de l'âge avancé, pense-t-elle avec raison. Alors, avec elle aussi pouce et index, elle fait coulisser la peau du prépuce sur le gland, comme il l'avait si bien fait avec le clitoris. Cette imitation doit montrer à Adrien qu'elle est prête à suivre la voie qu'il tracera pour elle. Ce n'est pas une soumission, non, mais plutôt une forme d'obéissance naturelle qu'elle doit à son ... 'grand-père'. Le sexe ainsi caressé reprend de la vigueur. D'un coup sec vers le bas, Manon, toujours dans son imitation, décalotte le gland. Voir le méat s'ouvrir dans ce mouvement violent lui donne l'envie d'un baiser spécial. Manon pince le bout du gland pour bien écarter le méat et y placer le bout de son clitoris. Comment a-t-elle pu avoir une idée pareille? Cette question lui fait penser qu'elle est sur une voie perverse, qu'elle va devenir une sa..., oui, une salope, qui lui fait honte. Alors, elle se calme un peu et entretient l'érection d'Adrien en frottant le gland tout du long de ses lèvres vulvaires.

Manon a besoin d'un temps plus calme pour retrouver un peu de sérénité. Elle repense à cette caméra qui les filme, aussi questionne-t-elle :

« Tu dois avoir une bonne collection de films pris dans cette chambre ! »

« C'était vrai dans le passé mais, avec l'âge, j'ai eu moins d'opportunités. Le dernier a bien plus de dix ans ! Là, tu me fais revivre mes jeunes années », lui répond Adrien.

Lorsque Manon lâche ce sexe qu'elle tenait en main, son 'grand-père' se cambre et la pénètre profondément. Manon est heureuse de retrouver cette sensation de plénitude avec cette chaleur en elle. Adrien sait bien qu'il doit faire durer le plaisir et retarder une éjaculation qu'il ne pourra pas redoubler à son âge. Il reste en appui sur ses bras pour garder son regard rivé à celui de Manon. Celle-ci se perd dans ses yeux. Elle voit ce visage qui fait tant ressembler Adrien à son père. Elle est si perdue dans ses pensées qu'elle meurt d'envie de ressentir le sperme en elle pour retrouver cette sensation incestueuse. Manon murmure alors :

« Tu sais que je prend la pilule. Tu n'auras pas besoin de te retirer ... »

Adrien, sans répondre, prend un mouvement lent mais puissant. Son sexe, moins performant à son âge, a besoin de ce type de coït pour maintenir son érection. Adrien s'arrête parfois un instant pour presser son gland sur le col de l'utérus. Son membre n'est pas très gros, mais assez long pour permettre ce contact sensible, qui fait vibrer Manon à chaque fois. L'orgasme n'est pas là, mais Manon se sent dans un plateau de plaisir. Elle s'y complaît, mais cela donne aussi à son esprit l'envie d'interroger encore Adrien sur ce film qu'il enregistre dans un but pervers, c'est certain :

« Ce film, allons-nous le regarder ensemble ou toi seul pour t'exciter de nouveau, en pensant à moi. »

« Oui, je le regarderai », lui répond Adrien, « mais pas seulement moi ! »

« Oh ! », s'exclame Manon, « Tu ne vas pas le mettre sur Internet, j'espère? »

« Non, c'est privé, ma chérie », corrige Adrien, « Je le mettrai sur un serveur accessible uniquement au personnel de maison masculin. Ils me servent si bien qu'ils méritent un petit plaisir. Cela fait si longtemps qu'ils n'y ont pas eu droit ! »

Manon voudrait s'insurger, mais la surprise, conjointe à l'accélération des mouvements d'Adrien en elle, l'empêchent de réagir. Une idée folle la traverse, aussi finit-elle par exprimer son angoisse :

« Oh ! Pas ton major d'homme, tout de même? »

« Mais si, ma chérie », confirme Adrien, « le physique de ce pauvre homme ne lui donne pas beaucoup accès aux femmes ».

Manon se sont incapable de répondre sur l'instant. Elle est toute à ses sensations dans sa chatte. Adrien a de nouveau ralenti sa cadence. Il s'arrête à chaque fois au fond du vagin, pressant fortement avant de se retirer un peu puis recommencer. Son endurance étonne Manon qui s'en réjouit. Elle sait maintenant qu'il va faire durer le plaisir, longtemps, longtemps. Alors elle laisse de nouveau vagabonder son esprit, pensant toujours à son exhibition dans ce film qui s'enregistre en ce moment. Manon veut questionner encore, en lançant une conversation érotique qui va faire monter d'un cran son plaisir.

Elle : « Ce type très moche qui va s'exciter en me regardant ... c'est ... c'est dégoûtant ! »

Lui : « Crois-tu? Ce n'est que naturel. »

Elle : « Mais ... après ... dans la journée ... il va me dévisager en pensant à ça ! Oh, non ! »

Lui : « Cela va simplement le faire bander ... et tu le verras bien. Ça t'excitera peut-être? »

Elle : « Oh, non ! Oh, non ! Sûrement pas ! »

Lui : « Quand tu seras rentrée chez toi, après ce week-end, tu vas repenser à lui, j'en suis certain. »

Elle : « Non, non ! »

Lui : « Tu te demandes déjà comment est son sexe. Tu l'imagines gros, déformé, hideux, comme lui, n'est-ce pas, ma chérie? »

Elle : « Oh ... non ..., cochon, ce ... ce ... n'est pas bien ... de ... de lire dans mes pensées ... »

Lui : « Quand tu seras seule dans ton lit, en caressant ta petite chatte, tu vas penser à son corps nu sur toi, à sa bouche que tu vas essayer de fuir, à ce pénis difforme dans ta petite chatte ... et ça va te faire jouir ! »

Elle : « Oh ... oh ... non ... oh ! Ah ... oui, oui ! »

Lui : « Il n'y pas que le major d'homme qui va profiter du film ... »

Elle : « Oh ! Ton chauffeur, le grand noir? »

Lui : « Évidemment et, crois-moi, une petite blanche, ça va vraiment l'exciter ! »

Elle : « Et tu crois qu'il a ...? »

Lui : « Une grosse bite. C'est sûr. »

Elle : « Aussi grosse que ton ... gode gonflable? »

Lui : « Peut-être ... mais, là, imagine-le en toi, en ce moment. Tu le sens?»

Elle : « Oh, oui. C'est comme si c'était lui qui était en moi et non pas toi. C'est fou ce que tu me fais faire avec ton imagination ! »

Lui : « Et, en plus, il a d'autres possibilités que le gode ... »

Elle : « C'est à dire? »

Lui : « Il pourrait jouir en toi, inonder ta matrice. »

Elle : « Oh, mon dieu ! Et un noir, en plus ... ! Heureusement que je prends la pilule. »

Lui : « Je les ai peut-être remplacées par des fausses? »

Entendant ça, Manon entre dans une folle jouissance qui provoque en elle l'éjaculation d'Adrien. A cet instant, c'est le sperme du noir qu'elle imagine au fond de son vagin.

Exténués par une telle tension, ils s'endorment profondément.

Le lendemain, au réveil, après un petit baiser, Manon interroge de nouveau Adrien :

« Quand vont-ils voir ton film? »

« C'est probablement déjà le cas, car ils se lèvent tous deux de très bonne heure et il y a, dans chaque chambre, un écran sur lequel j'ai fait apparaître une alerte explicite. Le film a dû égayer leur réveil. »

« Ils nous ont vus, mais ont-ils pu nous entendre? », s'inquiète Manon.

« Non, nos conversations restent privées, ma chérie », répond Adrien, « il n'y a aucune prise de son dans mes films. Ça protège notre vie privée et je pense que cela excite encore plus le spectateur, d'avoir a imaginé nos échanges. »

« Sauf si quelqu'un sait lire sur les lèvres », rectifie Manon, ce qui fait dire à Adrien :

« Je n'avais pas pensé à ça, mais la probabilité est bien faible. »

Manon décide de mettre sa nuisette sexy pour aller prendre son petit déjeuner avec Adrien. Les yeux exorbités du major d'homme lui montrent à la fois qu'elle a bien choisi et que le film a certainement été vu.

Pendant la matinée, les amoureux trouvent un moment pour des caresses. Manon a bien vu qu'Adrien était moins en forme que la veille. Il lui a fallu des trésors de perversité en utilisant sa bouche et sa langue sur un sexe à peine tendu pour rendre une pénétration possible. Ni le plaisir, ni l'éjaculation ne sont là, cette fois. Manon met ça sur le compte de l'âge d'Adrien, mais elle ne s'en inquiète pas trop. Elle se sent si bien avec lui, que cela ne remet pas en cause son envie de vivre ensemble.

Manon a choisi aujourd'hui de porter une chemisette boutonnée devant ... ou plutôt déboutonnée devant, ainsi qu'une jupe plissée, très courte et assez évasée. Il y a beaucoup de vent aujourd'hui et son choix n'a pas été innocent. Elle fait tout pour exciter le chauffeur, laissant voler sa jupe. Elle ouvre même un bouton de trop sur son chemiser pour qu'il puisse voir ses seins jusqu'aux pointes. La conversation d'hier soir avec Adrien l'a tellement excitée qu'elle a envie de jouer un peu. Sa frustration du matin y est aussi pour beaucoup. Malheureusement, elle a peu d'occasions de voir le chauffeur et, lorsque c'est le cas, il la dévore des yeux, mais ne tente rien. Manon, n'a pas envie d'une relation sexuelle avec lui, car elle veut rester fidèle à l'homme qu'elle considère déjà comme son futur mari, mais un petit flirt sans conséquences l'exciterait assez. Il semble que le chauffeur ne souhaite pas prendre un risque qui pourrait lui faire perdre son emploi.

Au contraire, le vilain major d'homme, Albert de son prénom, semble plus prêt à prendre quelques risques pour approcher cette jolie femme qu'il a vue à l'œuvre dans le film. Il s'approche d'elle en disant :

« Madame, il me semble qu'un bouton de votre chemisette s'est malencontreusement détaché. Puis-je y remédier? »

Manon n'a pas le temps de répondre que les mains de l'homme se posent sur le bouton incriminé pour refermer comme il convient. Dans le mouvement, Manon a bien senti que deux doigts tendus venaient frôler un sein, tout près du téton, sans aucune justification. Elle n'a rien dit mais s'est sentie d'autant plus gênée que son futur mari, tout près d'elle, n'a pu que le voir. Heureusement, Adrien n'a pas paru choqué par ces attouchements rapides.

L'après-midi se passe à la piscine avec Adrien. Manon est heureuse de se montrer à lui dans ce mini bikini. Elle est contente d'avoir acheté ce modèle qui met ses charmes en valeur. Elle s'était permis cet achat car c'était vraiment un petit prix. En l'essayant dans le magasin, elle ne s'étant pas rendue compte de la finesse du tissu et encore moins du fait qu'il n'était pas doublé. Lorsqu'elle sort, ruisselante, de la piscine, le « oh, là ! » d'Adrien lui fait baisser les yeux et découvrir la transparence de sa tenue. Les tétons sont bien visibles comme les poils du pubis. Elle ne va pas se cacher, maintenant, cela serait ridicule, aussi prend-elle son temps avant de rejoindre le matelas qui l'attend. Un coup d'œil vers Adrien lui montre une érection bien visible dans le slip de bain. Des mains lui tendent une grande serviette et l'enroulent dedans, avec un seul mot :

« Permettez. »

C'est évidemment le major d'homme qui profite de la situation. Il l'essuie partout, n'oubliant aucun endroit : bras, jambes, dos, fesses, pubis. Adrien ne semble pas s'offusquer, aussi Manon le laisse-t-elle faire. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive : l'homme est plus que moche, mais cela n'empêche pas la chatte de Manon de commencer à se mouiller un peu. Je dois être folle, se dit-elle.

Couchée sur le matelas, à côté d'Adrien, en plein soleil, Manon se sent vite toute sèche et elle a envie de parfaire son bronzage. Elle se couche sur le ventre et dégrafe son soutien-gorge pour éviter les marques, puis dit à Adrien :

« Mon chéri, pourrais-tu me passer de la crème à bronzer dans le dos. Je cuis déjà ! »

Elle est très surprise par la réponse d'Adrien :

« Ça ne va pas être possible, ma chérie. J'ai un entretien téléphonique important dans la minute qui vient. Quelqu'un va s'occuper de toi ... Albert, s'il vous plaît, nous avons besoin de vous. »

Dès le départ d'Adrien, Albert s'acquitte de la tâche, étalant lentement la crème, légèrement, doucement. Manon, couchée sur le ventre, ne voit pas le visage hideux du major d'homme mais se réjouit du contact des mains caressantes. Aucun endroit n'est laissé sans traitement. Les mains glissent sur le côté, effleurant le flanc des seins. Elle se placent ensuite sur les chevilles pour remonter le long des mollets, puis des cuisses sur la face externe et même interne, ne s'arrêtant qu'au contact de l'entre-jambes du petit slip de bain. Comme il s'agit d'un string, les fesses sont aussi massées, bien plus longuement que ce qui est nécessaire.

Son travail terminé, Alfred questionne :

« Madame voudrait-elle une boisson, une orangeade bien fraîche ou un punch par exemple? »

« Oh, oui, un punch », répond Manon, « mais je suis un peu seule. Pourquoi ne viendriez-vous pas me tenir compagnie en buvant un verre avec moi? »

« Je sais pas si ... » est la réponse interrompue par Manon :

« Moi, je suis à moitié nue et vous êtes en costume. Cela fait vraiment bizarre. Je me sentirais plus à l'aise si vous vous mettiez en maillot de bain. »

« C'est que ... je ne sais pas si Monsieur ne serait pas choqué ... », répond Albert, excité mais hésitant.

« Allons, il ne dira rien, puisque c'est moi qui vous le demande », assure Manon.

Dans son bureau, derrière une fenêtre bien occultée, Adrien n'est nullement au téléphone. Il a positionné, sur un trépied, une longue vue dont seul l'objectif dépasse des rideaux épais. Il est confortablement assis dans un fauteuil, parfait pour un voyeur comme lui. Le grossissement de la longue vue lui donne une image idéale de Manon et il n'a, jusqu'ici, rien perdu du spectacle, comme en témoigne ce sexe bien dur sorti par la braguette et que sa main branle lentement.

Le major d'homme revient avec deux punchs. Il n'a plus sur lui qu'un boxer très serré et Manon y remarque tout de suite une bosse vraiment massive. Cela n'a rien à voir avec celle du maillot d'Adrien qu'elle avait sous les yeux il y a peu de temps. Manon, toujours à plat ventre se redresse un peu pour boire une gorgée du punch. Dans ce mouvement, tendue sur un bras, ses seins sont bien visibles jusqu'aux pointes, ce qui n'échappe pas à Albert. Le coup d'œil que Manon jette furtivement en se recouchant lui montre que la fameuse bosse a encore grossi.

Manon a envie qu'il lui fasse la conversation, aussi dit-elle :

« Albert, je ne vous connais pas, parlez-moi donc un peu de vous ... de n'importe quoi, de votre famille, de votre enfance ... je ne sais pas. »

« C'est que ... », commence Albert, « je ne me sens pas très à l'aise dans cette situation ... inhabituelle. Je ne suis pas à ma place, ici, près de vous. Et puis ... il y a Monsieur. »

« Bon », réplique Manon, « laissons Monsieur tranquille. Il est parti vaquer à des affaires urgentes, alors ... ! Je sais ce qui vous perturbe : c'est ma tenue. Je sens bien votre regard sur moi, en permanence. Une femme sent bien cela. Ça ne me gêne pas, vous savez. C'est toujours agréable de se sentir désirée, même si cela se limite à ça. Alors, allez-y, je vais apprécier votre conversation. »

Alors, Albert se décide :

« J'avais une grande sœur, très belle, qui vous ressemblait un peu d'ailleurs. Elle s'est beaucoup occupée de moi. J'étais l'enfant raté de la famille, comme le montre mon visage. De plus je suis né quasiment sourd. C'est elle qui m'a soigné, qui m'a aidé dans une indispensable rééducation, après deux opérations. »

« Mais comment faisiez-vous pour communiquer avec elle, sans l'entendre? », questionne Manon.

« Oh, très facilement », répond Albert, « j'ai très vite appris à lire parfaitement sur les lèvres. »

Pour Manon, cette réponse est un choc ! Il a donc tout à fait compris sa conversation érotique avec Adrien pendant le film. Elle se sent alors toute chaude, toute rouge de honte, mais cette chaleur n'est bientôt plus seulement celle de son visage. Sa chatte devient brûlante. Savoir qu'il a tout 'entendu' le rend encore plus proche d'elle. C'est comme si elle venait de s'offrir à lui. Non, elle restera fidèle à Adrien, mais être un peu aguicheuse n'est pas tromper, se dit-elle.

Albert poursuit :

« J'ai maintenant 50 ans et j'entends parfaitement, mais tout n'est pas réglé... »

« Et quoi donc? », interroge Manon.

« Ce qui ne s'est jamais arrangé », explique Albert, « c'est mon visage ... et cela ne m'a pas rendu la vie facile avec ... les femmes. »

Manon cherche à le rassurer :

« Il n'y a pas que la beauté. Il y a aussi la gentillesse et ... le savoir-faire ... avec les femmes. D'ailleurs, je vous ai laissé m'enduire de crème à bronzer ... sans endroit vraiment interdit, n'est-ce pas? Alors, vous voyez, les femmes ne vous sont pas si inaccessibles. Pour vous le prouver, je vais vous demander de m'enduire de l'autre côté. »

Alors, Manon, se retourne sur le dos. Elle ne cherche même pas à remettre le soutien-gorge et tend le tube de crème à bronzer au major d'homme, qui la questionne de suite :

« Il n'y a vraiment pas ... de ... zone interdite? »

« Mais non », répond-elle, « vous ne voudriez pas que j'ai des endroits brûlés ! »

Alors, Albert étale la crème partout, s'attardant sur les seins dont il fait rouler les tétons entre ses doigts, sans raison logique. Manon ne le repousse pas. Elle profite de cette situation qui l'excite, qui lui fait mouiller l'entre-jambes de son slip de bain. A contre cœur Albert finit par s'arrêter, disant :

« Je crois que c'est bien, mais vous risquez tout de même d'avoir des marques. »

« Ah bon, et où cela est-il? », dit Manon qui sait très bien de quoi il s'agit, avant d'ajouter :

« Vous avez peut-être une solution, Albert? »

« Oui... si vous permettez », répond-il.

« Allez-y », répond Manon en se cambrant un peu.

Deux mains d'homme font descendre le petit slip jusqu'aux chevilles. Manon s'en débarrasse d'un coup de pied, reprenant ensuite sa position allongée, mais, cette fois, avec les jambes légèrement écartées.

Albert, se sentant autorisé à aller plus loin, s'assied près des hanches de Manon et dit :

« Il ne faudrait pas que ça brûle à cet endroit. »

« Vous avez parfaitement raison, Albert », acquiesce Manon, « Je vais vous faire un peu de place. »

En fait de place, Manon n'y va pas par quatre chemins. Elle écarte largement les cuisses, de façon presque obscène. Alors Albert met de la crème partout, dans l'aine, sur le pubis, sur une chatte qui n'avait pas besoin de plus d'humidité. Il ne fait pas qu'étendre le crème qui n'est plus qu'un prétexte. Il, enfonce deux doigts, puis trois, puis quatre, dans un vagin trempé qu'il ramone fiévreusement. Manon se sait assez loin de la maison, aussi ne retient-elle pas ses soupirs de plaisir. Puis, deux fortes mains serrent ses cuisses, qu'elles soulèvent. Manon, qui se veut offerte, tient alors elle-même ses cuisses dans cette position avec ses fines mains. Un petit cri lui échappe lorsque le pouce passe l'ouverture. Une grosse main d'homme est toute en elle et c'est la première fois. Puis elle tourne en elle. Le bout des doigts frotte les parois du vagin, puis la main s'y referme. Un poing est en elle. L'homme tire comme pour la retirer. Manon pense qu'il devrait déplier ses doigts pour faciliter le retrait, mais elle sait inconsciemment qu'il ne le fera pas.

Alors, Albert, comme pour se venger sur elle de toutes ces femmes qu'il n'a pas pu avoir, retire d'un coup son poing serré. Manon hurle, ne sachant si c'est de douleur ou de plaisir. Puis le poing plonge de nouveau en elle, avant de replonger encore puis de ressortir, continuant ainsi dans un rythme effréné, jusqu'à un ultime hurlement qui fait comprendre à Manon que tout n'était que plaisir et l'emmène dans un orgasme d'une intensité inconnue.