IL - Ch. 01

BÊTA PUBLIQUE

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Myriam, qui faisait partie de l'aventure dès le début, s'était rabattue, il y a cinq ans, vers un poste moins dangereux après avoir pris quelques bastos dans une affaire compliquée et frôlé la médaille posthume. Son départ lui avait mis un coup au moral. Ils formaient après dix ans passés à traquer les désaxés de toutes sortes une espèce de couple professionnel. Il leur arrivait parfois de faire l'amour pour évacuer le stress lorsque les tensions de certaines affaires les amenaient au bord du gouffre. C'était un besoin purement physique qui était devenu presque naturel.

Après le coup de blues de son départ, il resta quelque temps en duo avec Jörgen. Il l'aimait bien Jörgen, c'était une espèce en voie de disparition. Une armoire à glace d'un mètre quatre-vingt-quinze qui portait sur lui ses origines nordiques. Il était dévoué corps et âme à sa profession et continuait, après presque 15 ans de route commune, à l'appeler patron, même si c'était le plus souvent par jeu. Il n'avait pas la capacité d'analyse de Myriam, lui son domaine était plus les bras que la tête et dans l'action il était redoutable. Il avait une intuition hors du commun, une sorte de 6ème sens qui parfois les surprenait.

C'était Angèle qui complétait maintenant depuis quatre ans le triptyque de cette équipe de choc. Lorsqu'on lui l'avait présentée, elle n'avait pas encore beaucoup d'expérience, mais d'après son collègue c'était une véritable pépite. Il n'avait pas tort, mais il lui a fallu un peu de temps pour prendre la mesure de ce poste si particulier.

Il est vrai qu'elle avait essuyé une entrée en matière plutôt difficile sur une enquête de serial killer qui découpait des jeunes femmes et s'amusait à nous les renvoyer façon puzzle. Pas évident, lorsque l'on débute, de déballer la main d'une des victimes au petit déjeuner sans avoir l'estomac qui parte en sucette !

Il ne fallait cependant pas se fier à sa petite taille ni à son apparente fragilité, elle venait récemment d'obtenir sa ceinture noire de judo et savait prendre les problèmes à bras le corps. Mac Leod ne lui trouvait qu'un seul défaut, son indécrottable attirance pour les femmes ! Il n'avait rien contre les lesbiennes, mais il aurait bien aimé retrouver la complicité sexuelle qu'il avait avec son ancienne partenaire.

Mac Leod avait un peu décroché en se remémorant Myriam, son souvenir avait même mis son caleçon légèrement en émois. Il serrait les mains mécaniquement d'une tripotée de jeunes inspecteurs dont il ne retiendra pas les noms énoncés par son ami Lorenzo. Ces formalités sociales l'emmerdaient toujours au plus haut point. Il traînait depuis plusieurs jours une envie de barbaque qu'un épais pavé de viande rouge accompagné d'un bon petit vin de pays pourrait certainement satisfaire.

Il attendait la fin de l'interminable blabla de son ami pour l'emmener affronter ce besoin dans une gargouille de la ville. Il espérait qu'il en connaissait une de qualité. Cela leur rappellerait leur jeunesse, c'était l'incontournable menu du repas du lendemain pour recharger les batteries lorsqu'ils avaient passé la nuit à revisiter les positions du kamasutra avec une ou deux cochonnes en quête de plaisir.

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Vendredi 14 avril - 22h - quartier de Cherryhurst

Cela faisait maintenant quatre jours qu'il battait le pavé des différents quartiers glauques de Daisytown pour interroger les indics que lui avaient fournis ses collègues des mœurs et vérifier les emplois du temps des quelques délinquants sexuels référencés au central. Même si ses collègues avaient déjà fait le travail après les premières agressions, il était important de continuer de mettre la pression à cette faune borderline. La liste était longue et il s'était réparti la tâche avec Jörgen. Il avait laissé Angèle retourner voir les trois premières victimes, car à la lecture des dossiers quelques précisions lui avaient paru nécessaires.

C'était une routine qu'il ne détestait pas. Même si ces dépravés de seconde zone ne correspondaient pas au profil de l'agresseur qu'il avait commencé à établir, ces rencontres lui permettaient de s'immerger dans la ville et d'en prendre la mesure.

C'était le troisième et dernier lieu de débauche à ciel ouvert de la ville qu'il visitait cette semaine. Les putes ne s'acoquinaient pas avec les poulets, mais une histoire de viol pouvait peut-être toucher leur corde sensible. Il espérait récolter quelques infos même si, sans vraiment savoir pourquoi cette fois, il n'imaginait pas son agresseur utiliser leurs services.

Malgré la faune qui le fréquentait, ce dernier quartier semblait bien plus joyeux et plein de vie. Une dizaine de prostitués y avait établi leur camp de base. Elles étaient autonomes, sans mac ni autre soutien d'autres sortes pour les protéger. Une entreprise très rare et risquée qui avait attiré au début les convoitises de quelques gros bras en mal d'une rentrée d'argent facile.

Elles avaient su s'imposer dans ce milieu dominé par la testostérone et résister aux tentatives de récupération fréquentes au début. Le collègue des mœurs qui lui avait dressé le tableau ne savait pas réellement comment elles s'y étaient prises, mais elles avaient réussi à garder leur indépendance. Elles étaient implantées dans le quartier depuis six ans et avaient été acceptées par celui-ci.

Une jeune rousse lui tapa dans l'œil. Il allait en profiter pour s'alléger de ce surplus de reproducteurs que contenaient ses bourses et qui commençait à mettre sa pensarde en ébullition. Son chibre réagissait trop rapidement en ce moment à la moindre vue d'une femme en tenue d'Ève. L'heure était encore matinale en ce début de soirée pour l'activité de ses demoiselles du bitume. Elle devait tout juste prendre leur service et c'est ce qui le décida, il aimait passer le premier !

Ce petit bout de femme à la chevelure rousse et aux formes légèrement rondelettes ajustait sa mini-jupe à volant rouge bordeaux qui laissait entrevoir le début de ses portes-jarretelles. Son chemisier en parti transparent laissait deviner une poitrine en forme de poire tenant fièrement toute seule. Ses longues couettes et les petits grains de beauté qui décoraient ses joues lui donnaient presque un petit air angélique qui contrastait avec la tenue minimaliste qu'elle portait !

Ses longues échasses cambraient à souhait ses fesses arrondies. Mac Leod apprécia son maquillage léger qui mettait en valeur les traits assez fin de son visage. Il n'aimait clairement pas les pots de peinture et aurait fui à grandes enjambées devant un tableau par trop barbouillé.

Après une prise de contact rapide, il suivit la jeune femme vers son lieu d'exercice. La façade au crépi lézardé de l'hôtel en partie noircie par le temps ne faisait pas vraiment envie, mais il n'était pas là pour admirer son style architectural, mais pour une partie de jambe en l'air ! L'intérieur, bien mieux entretenu, le rassura quelque peu, ce n'était pas le gouge prévu. Le gardien ne leva même pas la tête à leur passage, le nez plongé dans son téléphone à regarder sa série débilitante préférée !

Mac Leod monta tranquillement les deux étages pour profiter au maximum de la vue de ce pétrusquin qui se balançait devant ses yeux à chaque marche gravie. Il commença en arrivant dans la chambre par déposer sur la table de chevet son petit cadeau de bienvenue avant d'aller déshabiller sa partenaire du soir. La dentelle de son shorty rouge lui dessinait admirablement les fesses et lorsqu'il le descendit il découvrit un petit triangle dessiné par les poils de cette véritable rousse.

Il nota qu'elle cilla à peine lorsqu'elle aperçut son holster bien rempli quand il passa lui aussi en tenue d'Adam. Elle devait en avoir vu d'autres. Il sortit le joint qu'il avait préparé avant de venir, l'alluma et tira de belles bouffées avant de le lui proposer. Elle ne se priva pas et alla s'allonger sur le lit en le dégustant.

Elle était bonne, elle n'avait pas souvent l'occasion d'en fumer d'aussi goûtées. Le shit que Khalid lui fournissait habituellement était loin d'avoir la qualité de cette herbe de première classe. Même si depuis qu'il était venu goûter à ses charmes il ne lui apportait plus que des produits de qualité. Une espèce de reconnaissance, de bon procédé entre commerçants du quartier !

Mac Leod s'agenouilla entre ses jambes. Il embrassa les larges auréoles de ses seins, titilla d'une langue joueuse le piercing qui ornait son nombril et après avoir caressé le fin triangle dessiné par ses poils, il prit une importante respiration et plongea sa tête au milieu de ce nouveau terrain de jeu. Cette attitude d'apnéiste fit éclater de rire Ashley.

Il était un grand fan de la tarte au poil et pouvait passer des heures à lire sur les lèvres de ses partenaires. Il adorait entre autres, tel un explorateur, ces premiers instants de découverte de la nouvelle contrée lorsqu'il venait avec ferveur donner les premiers coups de langue. Elle était fraîche et sentait bon avec une toute petite touche de parfum qu'elle avait dû distiller avec parcimonie sur sa case à bonheur en se préparant.

Après avoir longuement dit bonjour à ses grandes lèvres charnues et à son clito, Mac Leod enfouit son nez au milieu de cette zone à plaisir pour y découvrir les odeurs intimes bien cachées de la demoiselle. Malgré les "ho oui vas y mon chéri" lancés mécaniquement pas sa partenaire, il sentait que sa grotte se détendait et commençait à réagir favorablement à ses manœuvres. Deux de ses doigts prirent ensuite possession de son point G pour ne pas lui laisser la moindre chance d'échapper au plaisir.

Quand elle s'arrêta de parler, il sut qu'il était sur la bonne voie et qu'elle venait de héler le taxi qui la conduirait sur le chemin du 7eme ciel. Il s'activa de plus belle en sentant son souffle s'accélérer et son ventre commencer à vibrer à un rythme plus soutenu. Son jeu de langue démoniaque s'acharnait avec précision sur les parties les plus sensibles de cette zone en pleine ébullition.

Lorsqu'elle lui écrasa les tempes violemment avec ses cuisses, Mac Leod sut qu'il venait de gagner la partie et qu'elle ne simulait plus ! Le petit goût qui envahissait son sexe ne pouvait pas le tromper. Elle venait de prendre son ticket pour panarland ! Il posa après sa main sur son pubis pour ressentir les dernières vagues de l'orgasme qui venait de l'emporter et goûta à son plaisir par quelques petits coups de langue bien placés.

Après avoir embrassé une dernière fois ses lèvres humides, il récupéra le joint posé dans le cendrier avant de s'allonger sur le lit. Son chibre battait la mesure depuis un bon moment et il dressait encore fièrement ses deux douzaines de centimètres lorsqu'il ralluma le pétard. Il caressa délicatement la joue et les lèvres pulpeuses d'Ashley pour l'inviter à lui rendre la pareille. Elle glissa alors jusqu'à son mat de cocagne et commença à lui faire découvrir son savoir-faire.

Ce n'était pas une grenouille à grande bouche, mais elle compensait merveilleusement bien ce petit handicap buccal par une technique des plus diabolique. Sa langue glissait sans retenue le long de sa hampe pour faire briller d'une importante salive cet objet de plaisir. Ses lèvres pulpeuses embrassaient son gland et le cajolaient avec amour et quand le piercing de sa langue venait dire bonjour au frein de son gland, il savourait la décharge qui lui parcourait tout le corps !

Il tenta de résister un bon moment aux jeux de bouche de la belle, mais la partition qu'elle interprétait était parfaite et c'est dans un grognement proche de l'ours qu'il lui fit don d'une imposante dose de foutre stockée depuis quelques jours ! Ashley avala sans rechigner et finit le travail par quelques coups de langue. Son chibre brillait et était propre comme un sou neuf lorsqu'elle le lui rendit.

Ashley s'était fendue d'une belle prestation pour la première turlute de sa soirée, une manière de le remercier. Il était rare que l'un de ses clients vienne lui compter fleurette de cette façon, il n'avait en général pas envie de venir fourrer leur tarbouiffe là où d'autre venait récemment d'y mettre leur queue, même si elle prenait grand soin entre chaque de sa case trésor et qu'ils étaient tous encagouler !

Elle s'était mise à califourchon sur le ventre de Mac Leod et tirait une dernière taf goulûment sur le miniature morceau de pétard qu'il restait. Mac Leod la regardait, elle avait les yeux qui brillaient, mais elle tenait bien la marée. Elle devait avoir l'habitude d'aller se balader dans les mondes artificiels, car l'herbe que lui avait fournie un collègue des stups était plutôt corsée et il avait en plus un peu chargé le bedeau. Il décida de se lancer pour évoquer son affaire.

- Je suis à la recherche d'un dérangé de la calebasse dont la testostérone prend parfois la place de ses cellules grises et qui fait profiter de son service trois pièces sans vraiment demander la permission, tu n'aurais pas croisé ce genre d'énergumène dans tes clients?

- J'bosse pas avec les keufs mon chéri, lui rétorqua-t-elle

Elle continuait de lui caresser le torse et de jouer avec son téton droit sans vraiment prêter attention à ses dires.

- C'est un serial violeur avec une queue d'âne qui s'amuse toutes les trois semaines à massacrer les orifices de sa victime pendant un week-end entier, une véritable boucherie qui laisse la demoiselle incontinente pendant plusieurs jours, continua Mac Leod en espérant que ces détails toucheraient un point sensible de sa féminité.

Ashley lui tira la langue et lécha sa poitrine pour remonter jusqu'à ses lèvres qu'elle embrassa. Elle descendit ensuite du lit et commença à se rhabiller lui indiquant clairement que la récréation était finie et qu'il fallait quitter la salle de jeux. Il était un peu déçu de sa réaction, mais on ne gagne pas à tous les coups. Il avait espéré, sans avoir les chevilles qui enflent, que son coup de langue aurait eu un peu plus d'impact !

- S'il est venu draguer dans le quartier, c'est Hilda qui a du le monter, finit-elle par lâcher, après un long silence en ajustant ses bas, c'est notre spécialiste des chibres hors normes !

Mac Leod ne revint pas à la charge, si elle avait d'autres infos elle les donnerait en temps voulu, c'était elle qui décidait. Il ajusta la ceinture de son holster après s'être occupé de celle de son pantalon et lâcha deux billets de plus sur la petite table de chevet pour le temps qu'elle lui avait consacré. Il était ensemble depuis bien plus d'une heure et il fallait compenser son manque à gagner. Il lui caressa une dernière fois les fesses et se dirigea vers la porte de la chambre.

- l'début d'semaine est plus calme pour parler, lui lâcha Ashley alors qu'il venait tout juste de franchir le seuil de la chambre.

Il ne se retourna pas, mais l'invitation était enregistrée ! C'est le sourire aux lèvres qu'il retrouva la rue. Le quartier était maintenant très animé. Le ballet des marcheuses allait bon train. Après cet hiver glacial, la douceur printanière de ce vendredi soir d'avril était un appel à la flânerie et les clients étaient au rendez-vous. Les deux hôtels de seconde classe vivaient au rythme des allées et venues incessantes des effeuilleuses.

Les néons multicolores des enseignes des boutiques et restos en tout genre clignotaient dans tous les sens et contrastaient avec le style un peu rétro donné par la lumière jaune des lampadaires et l'ancienneté des constructions. La friterie d'un "Eat at Jones" ouverte sur la rue embaumait les quelques tables extérieures du petit bar de quartier ou quelques maghrébins dégustaient un thé vert. Pas très loin, un resto thaïlandais s'accommodait du sex-shop encore ouvert à cette heure tardive qui était collé à ces côtés et dont un jeune couple détaillait la vitrine avec une pointe de désir secret.

Mac Leod flottait légèrement sous l'effet du pétard, un petit moment de détente qu'il appréciait et qui allait le faire naviguer pendant une bonne heure sur les rives de l'insouciance. Il remonta la rue un peu étroite jusqu'à la grande place arborée qui accueillait le lieu de vie central du quartier. Les terrasses de quelques bars et restos en envahissaient une grande partie. Deux ou trois guirlandes décoraient quelques arbres. Un groupe de sdf éméchés squattait les marches d'un petit immeuble dont le look cossu tranchait avec le reste des constructions.

Mac Leod aimait l'ambiance des quartiers populaires, il s'y sentait bien, vivant. Ça lui rappelait celui de son enfance et toutes les conneries qu'il y avait faites. Il évita le bar qu'un groupe d'étudiant en fiesta avait envahi en formant une grande tablée pour s'arrêter un peu après dans un pub. Un groupe de trois jeunes musiciennes faisait vivre le lieu au rythme d'un jazz manouche endiablé.

Après avoir récupéré une belle Guiness au bar pour étancher sa soif, il trouva une chaise et un petit coin de table qu'un couple d'amoureux enlacé en écoutant la zic accepta de partager pour lui permettre de pour poser sa bière. Il se laissa un moment emporté par l'énergie que dégageait la musique de ce trio déchaîné et mit l'affaire sur pause quelques instants.

Trois ou quatre trans aux tenues exubérantes s'étaient mis à danser sur le trottoir. Il se disait que si un jour il décidait de passer le capte, c'est avec l'un d'entre eux. Il aura comme ça moins l'air d'être dépaysé en tripotant une paire de seins, même si ceux-ci s'accompagnaient d'une bite ! Il aimait explorer les différents chemins menant au plaisir de la chair, c'était un queutard né (!), mais celui-ci était encore très loin sur la file d'attente !

En dégustant sa seconde bière, Mac Leod repensa aux dossiers des quatre victimes qu'il avait épluchés de fond en comble. Il commençait à bien cerner les contours du profil de son adversaire du moment. Il prenait parfois l'enquête comme un match et il avait sur celle-ci quelques points de retard à remonter. L'homme était intelligent, et même s'il n'avait pas encore toutes les caractéristiques il le classait pour l'instant dans la catégorie des sociopathes.

Il était froid, calculateur, méthodique, dénué de toute empathie pour ces victimes et faisait preuve d'une grande perversité dans l'approche de ses dernières en donnant à chaque fois une thématique à son week-end. Ce détail pouvait d'ailleurs laisser supposer qu'il les connaissait peut-être. C'était une piste qu'ils avaient prévu de creuser la semaine prochaine en repassant au peigne fin les environnements proches des victimes.

Pour la seconde par exemple, Lyze Hamilton, une trentenaire vétérinaire dont la boutique pour animaux de compagnie avait pignon sur rue dans un quartier aisé de Daisytown, il s'était appuyé sur sa passion. Elle était fan d'équitation depuis son enfance et montait au moins une fois par semaine dans un haras situé à quelques kilomètres de chez elle. Elle avait même fini par acheter un de leur cheval il y a deux ans. Elle adorait les balades en solitaire avec son canasson dans l'immense forêt qui bordait la métropole.

Pour accompagner la laisse et le collier qui n'avait pas quitté son coup du week-end, il lui avait fait profiter, pendant une bonne partie de ce dernier, d'un gode à la forme d'un sexe de cheval. Il était très réaliste et ses dimensions aussi correspondaient à l'organe reproducteur en action d'un fier étalon. Il le lui avait en plus offert en le laissant dans son sexe avant de partir, une touchante attention ! Mac Leod avait été impressionné par sa taille en voyant la photo de cette pièce à conviction prise, par l'équipe scientifique qui était intervenue sur place, après qu'ils l'eurent ressorti de son lieu de villégiature !

Certains polaroids laissés par l'agresseur, et racontant la journée du dimanche, le montrait quelques fois enfilé pratiquement en entier dans le fondement de Lyze Hamilton. Sa corolle avait dû vivre un véritable enfer pour l'accueillir et il était fort à parier qu'elle ne regarderait plus ses montures de la même façon à partir de maintenant.