IL - Ch. 01

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Les péripéties d'un serial violeur en vadrouille!
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cinolas
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IL

Dimanche 9 avril - 23h15.

Le ronron lancinant du climatiseur de la chambre faisait somnoler Mac Leod. Il avait fait l'erreur de s'allonger sur le lit aux ressorts capricieux. Le motel de seconde zone où il avait atterri en début d'après-midi commençait à prendre l'eau de toute part. Ils avaient roulé toute la nuit, traversé une partie du pays et n'avaient dormi qu'un couple d'heures. La fatigue commençait à se faire sentir et son estomac réclamait un complément au minuscule sandwich qu'il avait avalé sur le pouce en début de soirée. La sonnerie de son téléphone le sortit de sa rêverie.

- Il vient tout juste d'appeler.

- Il, qui ça il? demanda presque agacé Mac Leod

- Ben lui patron, celui que l'on cherche, il nous a donné l'adresse de sa dernière victime.

- Envoie, lâcha-t-il avant de couper son portable et de se téléporter au volant de sa voiture.

La victime habitait à une grosse vingtaine de minutes du motel. Rien ne pressait, son agresseur devait déjà être loin, mais malgré tout Mac Leod ne put s'empêcher de pousser les chevaux de sa berline. Cette soirée d'attente sur le plumard à moitié déglingué l'avait un peu énervé et il avait besoin de se défouler avant de faire son entrée en scène sur les lieux de l'agression.

Lorsqu'il arriva dans le quartier, il gara son véhicule à une centaine de mètres de la maison. Il coupa le plafonnier et attendu quelques instants. Tout semblait calme, ce quartier dortoir respirait la tranquillité. À part deux chats en chaleurs feulant leur besoin d'amour à la lune, il n'y avait pas âme qui vive sur les trottoirs.

Au bout de la petite impasse déserte éclairée à mi-temps par un lampadaire toussoteux, la lanterne qui brillait au-dessus du perron d'une maison anonyme lui faisait signe. Il descendit de sa voiture et s'y dirigea. Une photo polaroid avait été punaisée sur la porte d'entrée. Elle représentait une femme dans le plus simple appareil allongée sur un lit. Il l'arracha et sortit le magnum de son holster avant de pousser délicatement la porte d'entrée.

Il trouva d'autres photos dans le hall et dans le salon représentant la femme dans des postures différentes. Son agresseur s'était amusé à jouer au petit Poucet. Mac Leod suivait ce fil conducteur sans relâcher son attention. Il aurait pu attendre ses deux partenaires pour sécuriser plus facilement la maison, mais il aimait être le premier sur les lieux. Son impatience le poussait parfois à prendre des risques superflus. Il prit l'escalier qui menait à l'étage et vérifia dans un premier temps que les autres pièces étaient vides avant de rejoindre la chambre indiquée par les polaroids.

Sa porte à peine entrouverte laissait filtrer la faible lueur d'une lampe de chevet posée près du lit. Malgré cette légère obscurité, il reconnut sans peine la femme dénudée étendue au milieu de la couette violette qui recouvrait le large paddock. C'était celle des photos ! Le sol de la chambre en accueillait d'ailleurs plein d'autres.

Elle avait les bras attachés aux montants du lit. Ses jambes, légèrement repliées et maintenues en position par une corde passée sous le sommier, étaient écartées au maximum. Son vagin accueillait un énorme vibro qui détendait exagérément les fines lèvres de son sexe glabre. Le petit chronomètre numérique posé sur son ventre afficha fièrement pendant un bref instant "02h10mn06s".

Elle dormait. Son agresseur avait dû, comme avec ses précédentes victimes, lui administrer un puissant somnifère avant de quitter les lieux, pensa Mac Leod. Il alla s'asseoir sur la chaise posée dans un coin de la chambre pour prendre le temps de s'imprégner des lieux et de son atmosphère. Il détailla les courbes de la victime qui semblait se reposer avec quiétude malgré l'énormité qui la remplissait. Sa généreuse poitrine se soulevait au rythme de ses respirations. Seul le léger zonzon du monstrueux vibro combattait le silence pesant qui remplissait la pièce.

En entendant un léger bruit dans le salon, il reprit en main le magnum qu'il avait posé sur ses cuisses et se tourna vers la porte. Le "patron?", lancé à la sauvette par Jörgen, son collègue, le rassura. Il donna quelques coups contre la cloison avec son flingue pour lui indiquer de le rejoindre à l'étage.

La lueur vive qui remplit quelques secondes plus tard la chambre l'aveugla un court instant. Il poussa un grognement d'ours mal léché devant l'indélicatesse de Jörgen qui, à peine arrivé dans la pièce, avait enclenché l'interrupteur.

- Tu as des grosses mains baladeuses Jörg, lui lança Angèle qui le suivait. Elle aimait le taquiner quand ils étaient en pleine action.

- Désolé de vous avoir réveillé patron ! continua Jörgen dans le même état d'esprit.

Le tableau en pleine lumière prit une autre dimension. Le gode semblait maintenant vraiment démesuré dans ce sexe si fin et il accaparait l'attention des trois coéquipiers.

- Laisse-le en place, lui demanda Mac Leod en voyant sa collègue se diriger vers la victime pour le lui retirer, tu pourrais la blesser. Elle ne risque rien et les autres ne devraient pas tarder à arriver.

Par les autres il entendait la tripotée d'équipe de flics qui allait débouler sur le lieu du crime avec leurs gros sabots. Toute une bande de spécialistes en tout genre qui allait gâcher la quiétude des lieux et les emmerder ! Il n'avait rien contre ces experts du coton-tige, mais il préférait s'attacher à l'humain et essayer de comprendre les motivations de l'agresseur pour cerner sa personnalité. Il aurait aimé avoir le temps de se projeter dans les différentes scènes immortalisées sur les polaroids.

- Dépêchez-vous plutôt d'aller voir si son agresseur a été généreux et nous a laissé autre chose que son album de photos.

Mac Leod s'attacha de son côté à récupérer tous les éléments de l'album. La recherche d'indices fut rapide et infructueuse. À leur grand étonnement, la maison semblait avoir subi un grand nettoyage de printemps. Tout était rangé avec ordre, presque méticuleusement. Aucun de signe de violence, de bagarre, ni même de vie dans toutes les pièces. Même la couette recouvrant le lit dégageait une légère odeur de lavande et semblait tout juste sortir du sèche-linge !

Ils avaient même découvert la housse d'un autre duvet séchant en compagnie entre autres d'un drap et d'une serpillière sur l'étendoir présent dans le grand débarras menant au garage. Du jamais vu, l'agresseur avait pris le temps de faire une machine ! Ils n'eurent pas le temps de s'étendre sur le sujet, car les sirènes de l'ambulance et des voitures de poulagas résonnèrent pour offrir au silencieux quartier un concert assourdissant.

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IL ne s'était éloigné que de quelques pâtés de maisons de celle de sa partenaire d'un week-end. Il avait posé son vélo contre un banc et s'y était assis. Il regardait sur son téléphone l'agitation qui remuait la tranquillité du petit quartier de Gulfton grâce à la petite webcam qu'il avait installée la veille sur un lampadaire à proximité. Il aimait suivre ce qu'il avait en quelques sortes provoqué.

Il n'avait encore jamais vu les deux hommes et la femme qui étaient arrivés en premier. Des têtes nouvelles sur son affaire n'étaient pas vraiment bon signe. Il allait devoir redoubler d'attention et fouiller un peu les ondes des radios de la flicaille pour essayer d'en savoir un peu plus.

Il prit ensuite le contrôle de la webcam de l'ordinateur portable de sa conquête qu'il avait posé sur la table du salon avant de partir. Il aimait observer la fourmilière des poulets en action. C'était une sorte de petite jubilation de les voir s'escrimer à trouver de maigres indices. Il avait l'impression de jouer avec eux. Il avait parfois de petits picotements en imaginant qu'il avait oublié quelque chose sur place, mais cela ne pouvait arriver il était beaucoup trop perfectionniste pour ça.

Lorsque l'activité commença à baisser, il coupa son portable et reprit son vélo pour rentrer dans son home sweet home par quelques routes secondaires. Cette petite heure de balade à la fraîche terminera merveilleusement bien ce week-end délicieux.

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Lundi 10 avril - 14h30 - hôpital de Cleanhairy

Mac Leod en était à son deuxième café lorsque le docteur Stevenson apparut dans le hall d'accueil de l'hôpital. Il avait attendu toute la matinée de ce lundi matin grisâtre au motel que le toubib leur donne le feu vert pour un petit entretien avec la victime. Il en avait profité pour commencer à potasser avec Angèle les dossiers des trois autres victimes qu'un jeune inspecteur leur avait amenés beaucoup trop tôt. Ce petit con ne lui avait même pas apporté de café alors qu'il l'avait sorti du lit aux aurores !

- Salut toubib, on peut la voir? questionna pour la forme Mac Leod.

- Oui, mais pas trop longtemps. Comme vous vous en doutez, elle est toujours sous le choc et je la remettrais sous tranquillisant après votre visite.

- Pas trop de bobo?

- Étonnamment non, j'en suis même surpris. Son agresseur doit s'y connaître, car malgré l'extrême dilatation de ses deux orifices je n'ai trouvé aucune lésion. Ses seins et ses fesses ont bien été marqués avec de belles zébrures, mais rien de grave. Elle devrait récupérer physiquement en deux ou trois semaines maximum, psychologiquement ça sera forcément bien plus long.

- Vous allez la garder?

- Oui on va la transférer à la clinique Ste Magdeleine. Elle va souffrir d'incontinence pendant quelques jours et se balader avec une couche à trente ans n'est pas très agréable. Elle aura là bas tout le temps de s'en remettre.

- Merci toubib.

Mac Leod n'avait aucune compassion pour les victimes, ni d'empathie d'ailleurs. Il s'était au fil des années forgé un caractère très endurci qui lui permettait de rester froid et lucide dans toutes les situations même les plus morbides qu'il côtoyait régulièrement. Mais il aura forcément besoin de la revoir pour compléter les informations.

Il se rendit dans la chambre que le toubib lui avait mise à disposition, non loin de celle de Sarah Pulmann la victime. C'est Angèle, sa collègue, qui allait se charger de l'entretien. Un homme n'est jamais le bien venu pour évoquer les problèmes touchant l'intimité féminine.

Il était connecté avec Angèle. Ils avaient chacun une petite oreillette très discrète et un petit émetteur. Cela lui permettait de suivre le déroulement des échanges et même d'intervenir au besoin. C'était un procédé qu'ils utilisaient régulièrement et qui leur permettait d'être encore plus performant lors des entretiens.

Mac Leod enleva ses chaussures et s'allongea sur le lit en attendant l'entrée en scène de sa collègue. Il avait apporté les photos prises par l'agresseur tout au long du week-end. Elles lui permettront de plonger dans l'atmosphère glauque des souffrances subies par Sarah Pulmann. Il n'arrivait pas trop à comprendre leur intérêt. Qu'est-ce qui poussait ce détraqué du ciboulot à partager ce qu'il avait fait subir à sa victime? Son ego surdimensionné? Était-ce un jeu, une manière de braver l'autorité ou un simple délire de pervers?

Angèle venait de commencer ses échanges avec Sarah Pulmann. Sa jeune collègue maîtrisait maintenant parfaitement cet exercice. Elle savait mener la discussion pour amener la personne à aller chercher les moindres détails sur son agresseur. Quand son interlocutrice craquait, elle lui laissait le temps de verser quelques larmes et avait quelques mots réconfortants avant de revenir à la charge. Elle compatissait parfois, la soutenait, la rassurait, ou encore la motivait en jouant sur la corde sensible de la capture du coupable quand un passage se faisait trop difficile à décrire. Tout pouvait être bon pour définir un profil le plus complet possible du pervers qui l'a séquestré pendant plus de deux jours.

Mac Leod retrouvait à chaque scène décrite la photo correspondante. Elles lui déclenchaient d'ailleurs régulièrement la trique. Cela faisait plus d'une semaine qu'il n'avait pas été courir la gueuse et cela commençait à jouer sur ses nerfs. Il nota qu'il fallait qu'il aille régler ça assez rapidement avant que cela ne lui perturbe trop souvent le ciboulot.

Le reportage laissé par l'agresseur était vraiment complet. Il avait pris le temps de noter au dos de chaque cliché le jour et l'heure de la prise. Il avait en main un véritable résumé des événements qui s'étaient déroulés pendant ces deux jours et demi.

Elle avait dû vivre un véritable calvaire. Ses seins ainsi que ses fesses avaient été marqués par de nombreuses zébrures très certainement faites par une fine baguette. Il ne savait pas trop au départ si les coups infligés pouvaient être des formes de punition ou de motivation pour accepter les autres sévices, mais après avoir entendu le témoignage de Sarah Pulmann il y voyait surtout du vice. Elles avaient aussi été faites par jeux !

Son agresseur s'était amusé à lui écarter progressivement ses deux orifices par des godes de tailles de plus en plus imposantes. Il s'était d'abord occupé de son sexe et lui avait fait passer la nuit du vendredi en compagnie d'un hôte de belle taille. Il avait tout le samedi matin continué à travailler l'élasticité de ses lèvres en introduisant des jouets de plus en plus gros. Il l'avait ensuite possédée à plusieurs reprises pendant l'après-midi.

Ses fesses n'avaient pas été laissées de côté. Il les avait décorés d'un rosebud dès les premiers instants de leur rencontre. Il l'avait ensuite remplacé le samedi midi par un plug d'une taille très raisonnable. Mais c'est le samedi soir que Sarah Pulmann vécut l'un des moments les plus difficiles du week-end lorsqu'un imposant plug gonflant vint s'inviter dans son fondement. Lorsque son agresseur eut fini d'actionner la poire reliée à cet objet de malheur elle eut l'impression que ses fesses allaient d'exploser.

Elle n'avait jamais eu de rapport de ce côté-là et cet objet qui dilatait à l'extrême son fessier mettait au supplice sa corolle. C'est le dimanche qu'elle découvrit les désagréments de sa première sodomie en pleurant toutes les larmes de son corps. Il était en plus revenu profiter du confort de son popotin à plusieurs reprises jusqu'au soir.

Heureusement il faisait quelques pauses. Il les occupait parfois à jouer avec sa brosse à cheveux. Il s'en servait pour faire vibrer les grandes lèvres gonflées de son sexe en les tapotant ou pour faire rougir l'intérieur de ses cuisses. Malgré la douleur provoquée, ces moments lui paraissaient presque agréables comparé aux cuisantes visites de son postérieur.

- Quelle taille cette queue monstrueuse dont elle n'arrête pas de parler Angèle? Demande-lui d'évaluer ses dimensions, intervint pour la première fois Mac Leod.

La réponse ne tarda pas et elle le laissa perplexe. Il relança alors sa collègue.

- Montre lui ce que cela représente concrètement avec ton bras pour qu'elle te confirme, cela me semble vraiment très exagéré. Le stress des situations d'agression peut parfois atterrer leur jugement.

Mais Sarah Pulmann confirma à Angèle à plusieurs reprises son estimation, quarante centimètres au bas mot ! Son diamètre était plus raisonnable, cinq ou six centimètres seulement. Une véritable queue de cheval pensa Mac Leod en entendant les précisions. Il comprenait mieux l'obsession de l'agresseur à la dilatation, il ne s'agissait pas forcément d'un fantasme ou d'une déviance liée à des frustrations, ce dégénéré de la calebasse voulait simplement être à l'aise quand il baisait !

L'entretien durait depuis pratiquement une heure et demie. Ils avaient largement dépassé l'autorisation du toubib, mais il s'en foutait complètement. Il était surpris par la résistance de la victime et il fallait en profiter, le travail à chaud était souvent bien plus productif.

Il décida de laisser Angèle terminer toute seule la fin de l'entretien, il avait l'essentielle des informations et il était attendu en fin d'après-midi au commissariat central.

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Lundi 10 avril - 17h - commissariat central

- Lorenzo, mon ami, s'exclama Mac Leod en entrant dans le bureau de ce dernier.

- Neil, quel plaisir de te revoir, lui retourna-t-il en se levant de l'imposant fauteuil en cuir qui siégeait derrière son bureau. Comment se porte l'invétéré coureur de jupons? Tu es toujours en mode célibataire endurci?

- Les petits plats que mijote à merveille ta charmante épouse n'ont pas l'air d'avoir trop affecté ta ligne de jeune homme Lorenzo, mais c'est peut-être ton tailleur qui a fait des miracles?

La longue et chaleureuse accolade qu'ils partagèrent lui fit chaud au cœur. Le commissaire général Ricci était un ami de longue date avec qui il avait essuyé les bancs de l'école de police et vécu quelques délicates affaires lorsqu'ils étaient jeunes inspecteurs dans les quartiers chauds d'une ville ouvrière située au nord du pays. Il ne s'était pas vu depuis quelques années, chacun pris par ses obligations professionnelles, mais ils étaient restés en contact. Il avait plaisir à retrouver cette vieille tête de fripouille avec qui il avait l'habitude de partager leurs coquines conquêtes quand ils étaient plus jeunes.

Il était depuis peu à la tête des flics de toute la ville, ce qui ne l'étonnait pas trop, c'était un bosseur acharné. Lorenzo l'avait appelé mercredi dernier au sujet d'une affaire de serial violeur un peu particulière qui commençait à prendre un peu trop d'ampleur. Il était au point mort et avait besoin d'un œil extérieur pour tenter de résoudre ce problème. L'affaire n'avait pas encore fuité, mais il avait peur des réactions si les médias s'en emparaient.

- Suis-moi, lui demanda-t-il après quelques échanges de bienvenue, je vais te montrer tes appartements. Ne t'attends pas à quelque chose d'exceptionnel, nous sommes un peu à l'étroit en ce moment. Nous venons d'accueillir un nouveau service, une lubie du maire actuel qui ne devrait durer que le temps de son mandat, mais d'ici là je dois faire avec.

Ils échangèrent quelques nouvelles en descendant jusqu'au sous-sol du commissariat central. Après un dernier long couloir, Ricci ouvrit une porte à double battant. La pièce immense qui s'offrait à leurs yeux servait de débarras. Tables, bureaux, chaises et autre matériel de bureau y étaient déposés dans un désordre le plus complet !

- Bon comme tu vois c'est un peu le bazar, mais avec un peu de rangement je suis sur qu'elle pourra héberger sans problème ton équipe miniature. Désolé de t'accueillir dans ces conditions très particulières.

- Ne t'en fais pas, tu sais que je m'en moque, j'ai juste besoin que cela soit fonctionnel. En deux petites heures, on devrait pouvoir lui donner vie et la rendre opérationnelle. Tu me devras juste un bon resto, finit-il en rigolant.

Ils firent ensuite le tour de quelques services pour y être présenté et rencontrer les équipes bossant sur l'affaire. Mac Leod nota que son ami ne s'étalait pas sur son curriculum vitae. Il n'était qu'un simple commissaire qui venait les appuyer et reprendre l'enquête sans plus de précision. Ce qu'il était en soi, mais c'était un titre qu'il n'utilisait qu'à de très rares occasions.

Il appartenait toujours à la police, mais depuis qu'il gérait cette petite, voir minimaliste, car il n'était que trois (!), unité spéciale qui n'intervenait que sur des cas compliqués il se sentait presque indépendant. Il avait toujours eu du mal avec le système administratif et pouvoir se détacher de toute les contraintes de cette infernale paperasserie pour ne se consacrer qu'à son job était pour lui une belle bouée de secours. Il s'en occupait depuis sa création il y a maintenant presque quinze ans.

Il était à l'époque aux stups et lorsqu'il avait été informé par un de ses collègues bien placés qu'un politicard un peu illuminé cherchait à former une unité quelque peu particulière, il avait sauté sur l'occasion. Il avait été séduit par ce projet hors norme et s'était retrouvé sur la même longueur d'onde lors des échanges avec ce gauchiste arrivé dans les sphères du gouvernement un peu par hasard. Il n'eut pas trop de difficulté à le convaincre de lui laisser les clés du camion. Il avait sélectionné son équipe au sein de collègues qu'il connaissait bien pour partager cette nouvelle épopée nébuleuse.

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