Histoire de Laurence: Suite

BÊTA PUBLIQUE

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Il m'a ramené à Paris un vendredi soir, après avoir signé une décharge selon laquelle il me prenait chez lui. Les médecins ne voulaient pas que je reste seule.

Pendant que je retrouvais mes enfants, j'ai vu qu'il défaisaient mes valises et installait mes affaires dans l'armoire de sa chambre, de notre chambre. J'ai pleuré. Je pleurais très facilement à l'époque. Ca m'est resté, d'ailleurs.

Le soir, une fois les enfants couchés, il m'a dit que nous allions essayer de vivre à nouveau ensemble. Il m'a dit qu'il exigeait de moi une fidélité totale, une franchise totale.

Il m'a dit aussi qu'il voulait que je porte sa marque, un tatouage sur l'épaule. Je savais que c'était pour répondre au tatouage de Frédéric. Mais j'ai dit oui. J'étais heureuse de porter sa marque. J'espérais jouir quand il m'a fait l'amour, mais je n'ai pas pu. Mon corps s'est dérobé.

Quand j'ai senti le plaisir monter, j'ai arrêté d'accompagner de mon bassin les mouvements de son sexe, pour ne pas avoir d'orgasme. J'avais peur du plaisir, peur de ce qu'il m'avait fait faire avec Frédéric.

Peur de Frédéric aussi. Il était ma hantise. J'avais peur qu'il revienne, peur de lui céder à nouveau, définitivement.

J'ai vendu vite mon appartement. Pas au prix que j'avais espéré, mais je voulais m'en débarrasser pour construire une nouvelle vie. J'ai demandé à mon mari de partir habiter en province.

Nous avions vaguement caressé ce projet avant ces évènements, parce que Paris n'est pas la meilleure ville pour élever des enfants. Là, c'est lui qui n'a pas voulu. Il avait compris que je voulais fuir Frédéric, et son éventuel retour. Il m'a dit que la fuite n'était pas une solution, que si j'avais des problèmes, ils me suivraient partout où j'irai.

Je me souviens de jours plutôt doux. Je sortais peu, sinon pour faire les courses. Je m'occupais des enfants, je m'occupais de mon mari, comme la mère et la femme modèle que je n'avais pas été. Il ne cherchait plus à me faire du mal en me faisant l'amour.

C'est moi qui lui ai demandé de me sodomiser à nouveau. Il voulait m'emmener à l'orgasme, mais je n'y arrivais pas. J'ai recommencé à le caresser timidement d'abord, puis un peu moins, mais toujours à sa demande, et sans jamais plus utiliser les positions et les mots de domination que j'employais quand je le caressais avant.

Il m'a emmenée chez un tatoueur. C'est lui qui a choisi la marque : ses initiales entrelacées et posées sur le côté. Et l'endroit : mon épaule droite. C'est un tatouage assez discret, assez mystérieux, puisque sa signification n'apparaît pas, à moins de la connaître.

Christine semblait avoir disparu de sa vie. Je le lui ai demandé. Il me l'a confirmé, mais sans jamais m'en donner la raison. Je suppose qu'elle a voulu s'imposer trop vite dans sa vie, ou qu'elle lui a fait un caprice de femme quand il a vu qu'il s'occupait beaucoup de moi quand j'étais en maison de repos.

Peu m'importait. Sauf qu'un jour, le téléphone a sonné, vers midi.

C'était Frédéric.

Ca ne m'a pas surprise. Au contraire, presque soulagée. Je savais que ce coup de téléphone viendrait. C'était comme une menace permanente au dessus de ma tête. Maintenant, l'heure de vérité était arrivée : j'étais face à mon démon, à mes démons.

Il n'a pas voulu me dire comment il avait retrouvé ma trace, et eu le téléphone de mon mari, qui était en liste rouge. Je suis persuadée que c'est Christine qui le lui a donné. Elle l'avait, bien sûr. Et elle savait où travaillait Frédéric.

Elle voulait sans doute se venger. D'ailleurs, quand j'ai demandé à Frédéric si c'était elle, il n'a pas nié. Il a juste ri. Il m'a dit que je n'avais pas été correcte à son égard de quitter la boîte sans lui dire au revoir, et sans jamais chercher à le contacter ensuite. Il m'a dit que ça l'avait blessé. Qu'il voulait me revoir une dernière fois, juste une dernière fois, parce qu'il avait des choses à me donner.

Il riait encore en prononçant ces derniers mots. Je lui ai demandé ce que c'était : il m'a répondu que c'étaient des photos de moi prises au Cap d'Agde à une autre époque de ma vie, et qu'il ne faudrait pas qu'elles tombent en d'autres mains que les nôtres, car elles pourraient être mal interprétées...

C'était du chantage, pur et simple.

Je suis restée très froide. Ca ne m'étonnait pas de lui. Je lui ai demandé ce qu'il voulait en échange. Il m'a dit pas grand-chose, juste une pipe dans les toilettes d'un café, pour se dire gentiment au revoir. J'ai accepté. Des pipes, j'en avais taillé tant ces derniers mois, à tant d'hommes. Une de plus ou de moins. Et puis, avec une pipe, je me suis dit que je risquais pas d'avoir du plaisir, de retomber sous son emprise.

Je n'ai rien dit à mon mari. Je craignais sa réaction. J'étais certaine qu'il voudrait aller casser la gueule à Frédéric. Mon mari est courageux physiquement. Il sait se battre. Il a joué au rugby, jeune. Il est plus grand que Frédéric, plus lourd.

Mais moi je savais depuis cette bagarre au Cap d'Agde que Frédéric aimait se battre, aimait faire mal. J'ai voulu protéger mon mari. C'était moi qui nous avait fourrés dans ce guêpier. C'était à moi de nous en sortir.

Bizarrement, cette histoire m'a redonné la volonté de lutter, de sortir de ma léthargie. Je me sentais combative. J'avais un combat à mener, mon couple à défendre.

Deux jours avant le rendez-vous, Frédéric m'a rappelé. Il avait changé d'avis. Les toilettes d'un café, c'était un peu sordide pour se dire au revoir. Il voulait que je vienne chez lui. Là, j'ai compris. Chez lui, il ne se serait pas contenté d'une pipe. Il voulait me sauter, me faire retomber sous son emprise. J'ai dit oui, pour ne pas éveiller ses soupçons. Et je me suis mise en bataille.

D'abord, je suis allée voir ma psy. Je lui ai tout raconté. Je lui ai demandé de me signer un certificat médical selon lequel j'avais fait une dépression à cause de cet homme, que mon état était encore fragile, et qu'il menaçait ma santé mentale en me harcelant.

Nantie de cette lettre, je suis allée au commissariat de mon quartier et j'ai demandé à être reçue par une inspectrice. Elle était jeune, mais la solidarité des femmes a joué. Elle m'a dit que faute de preuve, elle ne pouvait rien faire. Mais qu'elle pouvait néanmoins prendre ma déposition en main-courante, afin qu'il en reste une trace officielle. Et que si Frédéric persistait, elle l'appellerait personnellement sur son lieu de travail pour le menacer de poursuites.

Le lendemain matin, dès que mon mari est parti, j'ai téléphoné à mon ex-patron. Je lui ai dit que c'était très grave, qu'il fallait que je le voie immédiatement hors de son bureau. Je sais qu'il m'a toujours bien aimée. D'ailleurs, je ne lui en ai jamais voulu. J'étais consentante. Il a juste profité de la situation, comme auraient fait beaucoup d'hommes. Et il a toujours été doux avec moi durant la brève période où nous avons été amants

Il m'a donné rendez-vous à 11 heures dans un café. Je lui ai tout raconté, ma dépression nerveuse, mon désir d'essayer de reconstruire mon couple, de préserver mes enfants. Je lui ai parlé du harcèlement de Frédéric, de son piège du lendemain, du chantage aux photos. Je ne me suis pas arrêtée là. Tant pis pour lui, je ne pouvais pas faire de sentiments. Mon couple était en jeu.

Je lui ai dit que s'il ne disait pas à Frédéric de cesser son jeu pervers, j'enverrais un mail au grand patron de la boîte en Allemagne, pour lui raconter les raisons exactes de ma démission.

Que je lui dirais tout, les séances de pipe quotidienne dans son bureau, la période où nous avons été amants, les notes de frais truquées sur lesquelles il avait fermé les yeux en échange du service sexuel que je lui avais fourni à la demande de Frédéric.

Je connaissais le grand patron de la boîte. Je le savais rigoureux, austère. Il n'apprécierait certainement pas cette histoire. J'ai dit aussi que si ça ne suffisait pas, j'en parlerais à sa femme, que je pouvais lui donner des détails sur l'anatomie de son mari qui prouveraient que nous avions été intimes.

Enfin, je lui ai dit que j'alerterais également l'inspectrice du travail de l'arrondissement. J'avais sympathisé avec elle à la suite d'un licenciement pour faute d'un de nos salariés.

Je lui dirais que mon licenciement soit disant pour cause économique cachait en vérité une histoire de cul, que les sommes que je percevais des Assedic m'étaient donc indûment versées, suite à une déclaration mensongère de mon patron. Je me suis excusée auprès de lui de lui faire du chantage à mon tour.

Mais je lui ai dit que je n'avais pas le choix. Que c'était pour moi la seule manière de m'en sortir, et que malgré la sympathie que j'avais gardée pour lui, entre mon mari et lui, je n'hésiterais pas une seconde.

Il m'a répondu qu'il n'était pas nécessaire de ma part de lui faire du chantage. Qu'il allait parler à Frédéric. Il m'a rappelé dans l'après-midi, et m'a donné rendez-vous dans ce même café. Là, il m'a donné une enveloppe qui contenait un tas de photos. Il m'a dit de le rappeler immédiatement si Frédéric me contactait de nouveau. Et qu'il lui avait offert une " promotion " dans une de nos succursales de province, il n'a pas voulu me dire où, que dans les trois mois il aurait quitté Paris.

En rentrant chez moi, j'ai déchiré l'enveloppe sans regarder les photos. Et j'ai jeté le tout au fond d'une benne à ordures. Pour la première fois depuis des mois, je me sentais fière, je me sentais forte. Je m'étais battue pour sauver mon couple, et j'avais

Mon mari a remarqué ce changement en moi. J'avais recommencé à me faire jolie pour lui, à me maquiller, à mettre des jupes courtes. Et je ne lui parlais plus d'un déménagement en province, thème qui revenait pourtant avec insistance dans mes propos depuis que nous revivions ensemble.

C'est lui qui a remis le sujet sur le tapis, en me disant que ça serait peut-être une bonne idée de partir en province, et d'acheter là-bas une maison avec l'argent que j'avais touché de la vente de mon appartement, qu'il comprenait que je craignais toujours le retour de Frédéric, et que d'ailleurs il le craignait aussi.

C'était un piège. Il prêchait le faux pour savoir le vrai. Je suis tombée dedans à pieds joints : sans réfléchir, je lui ai dit que ce n'était plus la peine de repartir en province, que nous n'avions plus rien à craindre de Frédéric.

Quand il m'a demandé d'un air inquisiteur pourquoi j'en étais si sûre, j'ai compris que j'en avais trop dit. Mais je n'ai pas voulu continuer à lui cacher la vérité.

Je lui ai tout dit. Je croyais naïvement qu'il serait fier de moi, de la manière dont j'avais définitivement écarté Frédéric de notre vie. Mais lui, il n'avait retenu qu'une chose : je lui avais menti, et j'étais d'accord pour aller tailler une pipe à Frédéric dans les toilettes d'un café.

Bref, j'avais failli à ma promesse.

Je l'ai compris après, mais je crois que ce qui lui a fait le plus mal, c'est que je ne l'ai pas estimé capable de pouvoir faire face à Frédéric. Un mal le rongeait : je l'avais vu se faire sodomiser, nettoyer le sexe de Frédéric avec sa bouche, quitter ensuite la chambre comme un vaincu qui a admis la supériorité de l'amant de sa femme.

En voulant le protéger, en fait, j'avais encore rabaissé sa virilité.

Sa réaction a été terrible

Il m'a traînée dans la chambre, m'a mise nue sur le lit, à genoux face à lui, m'a attaché les mains dans le dos. Moi, je pleurais, comme d'habitude. Il m'a dit que puisque j'avais le vice de la soumission en moi, il allait le combler pour que je n'aille plus chercher un maître ailleurs.

Il m'a retournée, et il m'a sodomisée comme çà, en levrette, toujours mes mains attachées dans le dos. Il m'a à peine préparée. J'ai essayé de détendre mon anus pour avoir moins mal. Mais j'ai eu l'impression qu'il me déchirait l'anus. Et ensuite, il m'a fait nettoyer son sexe avec ma bouche, comme Frédéric le lui avait fait faire.

Le lendemain soir, il est rentré à la maison avec un sac en plastique, et l'a mis dans la chambre. Dès que les enfants ont été endormis, il m'a remise dans la même position que la veille, nue et mains liées dans le dos, et dicté les nouvelles règles de notre vie commune.

Mon corps dont j'étais si fière et que j'aimais montrer aux hommes, il allait l'enlaidir, et le masquer. Je n'avais plus droit de porter de jupes quand je sortais, ni de pantalons moulants, ni de chaussures à talons. Plus le droit non plus de me maquiller. Je devais me couper les cheveux, et les ongles ras, aux pieds comme aux mains. Je devais prendre cinq kilos en un mois.

Ensuite, il a sorti de la poche un martinet et une sorte de godemichet court mais large, de forme bizarre, avec un anneau au bout. Il m'a dit que c'était un plug. Je connaissais le nom. Je savais vaguement à quoi ça servait, mais je n'en avais jamais vu.

Ca ne lui ressemblait pas tout çà. C'était venu trop vite. Je me suis demandé - et je me le demande toujours - s'il n'a pas été conseillé par quelqu'un, une sorte de maître expérimenté.

Mais où l'aurait-il rencontré?

A moins que ce ne soit le vendeur du sex-shop où il était allé, ou un maître rencontré dans ce sex-shop?

Ou des lectures?

Ou un site de domination sur le web, comme celui sur lequel je dois envoyer cette " confession ", et que je viens de découvrir après qu'il m'en ait indiqué l'adresse?

Ou bien ce Maître Pierre qui interviendra plus tard dans notre histoire, mais qui était peut-être déjà là pour le conseiller?

Je ne le saurai probablement jamais, puisque mon mari tient à conserver cette part de mystère. Peu importe. J'ai tout accepté. J'étais prête à tout pour me faire pardonner mon mensonge, sauver notre couple et regagner la confiance de l'homme que j'aime.

J'ai connu le martinet ce soir là pour la première et dernière fois de ma vie.

Mon mari était très énervé, et ne connaissait sans doute pas les limites de cet objet. Il a frappé trop fort. Je mordais l'oreiller pour ne pas hurler.

Quand il s'est arrêté, j'avais les fesses en feu. Les zébrures ont mis quinze jours à disparaître. Et pendant deux jours, je pouvais à peine m'asseoir.

Mon mari a sans doute eu conscience d'être allé trop loin. Car jamais plus il n'a utilisé la partie fouet du martinet. Tant mieux. J'ai détesté le martinet. Je ne comprends pas que des femmes puissent aimer. Je ne suis pas masochiste. Mais je reconnais que quand il m'a caressé ensuite le corps avec le manche, ce qu'il a fait plusieurs fois et récemment encore, je frissonnais au contact du manche, et j'aimais cette sensation

Avant de me donner le martinet, il m'avait mis des pinces sur les seins. La douleur m'a fait venir les larmes aux yeux. Mais je l'ai oubliée quand il a commencé avec le martinet.

La douleur est revenue ensuite, insupportable, quand il a enlevé les pinces et que le sang a commencé à refluer vers les parties pincées. Je me tordais de douleur, et je ne pouvais rien faire pour la calmer car j'avais toujours les mains liées dans le dos.

En plus, il les a laissées trop longtemps, ou serrées trop fort je ne sais pas. J'avais des marques sur les seins, et les tétons me faisaient mal quand je bougeais brusquement et qu'ils frottaient sur mon soutien-gorge. Je n'ai pas aimé non plus les pinces sur les seins. J'en ai eu ensuite dans d'autres circonstances, mais mon mari ne les a jamais plus utilisées sur moi.

Après, il a posé le plug. Il n'est pas très long, 5 cm, et de forme biseautée. La base est moins large que la partie supérieure, et moins large qu'un sexe. Mais à cause de sa forme, il ne peut plus sortir seul une fois posé, puisque l'anus se referme sur la partie étroite.

Là, sans doute parce qu'il a estimé que j'avais assez souffert avec le martinet et les pinces, il a été plus doux. Il m'a détaché les mains pour que j'écarte mes fesses. Il m'a préparée avec du gel, et m'a posé le plug en le faisant tourner pour le faire rentrer plus facilement. Je n'ai pas eu mal. En vérité, je n'ai pas senti grand chose sur le coup, peut-être parce que j'avais mal ailleurs, sur les fesses et sur les seins.

Il m'a dit que je devrais rester pluguée en permanence, de jour comme de nuit, même quand je sortais, même quand je m'asseyais. Que je ne pouvais l'enlever que pour aller aux toilettes. Qu'ainsi j'aurais l'anus ouvert quand il me sodomiserait.

Après, il m'a demandé de lui faire une pipe, et il s'est endormi. Moi, je ne pouvais pas dormir. J'ai passé des heures épouvantables. Toutes les positions étaient douloureuses, car je sentais les marques faites sur mes seins et mes fesses. En plus, la présence du plug me devenait insupportable. Il ne me faisait pas mal, mais je ne pouvais pas m'empêcher de sentir ce corps étranger en moi. Je faisais même une fixation.

A un moment, je l'ai réveillé et je lui ai dit. Il m'a enlevé le plug en tirant et en tournant sur l'anneau situé au bout, et m'a dit qu'il me le remettrait le lendemain matin. Et je me suis enfin endormie.

Quand je dis que je n'aime ni le martinet ni les pinces, c'est vrai. Mais je dois reconnaître que ces instruments ont un effet, et c'est sans doute pour çà que les dominateurs les utilisent : ils brisent toute volonté, par crainte de la douleur.

Quand je me suis réveillée le matin, j'avais mal, mais intérieurement, j'étais docile comme un agneau. Je suis moi même allée chercher le plug et j'ai demandé à mon mari de me le mettre.

Au début, c'est gênant. On craint que tout le monde l'aperçoive dans la rue, qu'il s'enfonce quand on s'assied. Après, on s'habitue, et j'ai vite aimé sentir cet objet enfoncé dans mon intimité, surtout dans les gestes de la vie quotidienne, surtout à cause de sa signification sexuelle.

J'ai pris plaisir à parler avec des gens le plus naturellement du monde, tout en sentant mon plug, en pensant à mon anus ouvert, en pensant qu'il était la preuve de ma soumission à mon mari puisque je préparais mon anus pour le recevoir.

Aujourd'hui, je ne porte plus mon plug pour des raisons que j'expliquerai plus tard. Mais il me tarde de le porter à nouveau. Avec lui en moi, je me sens femme, pénétrée, encore plus femme que les autres.

Et je n'ai jamais autant aimé la sodomie que depuis que je suis pluguée. Mon anus est légèrement dilaté. Mon mari le pénètre très facilement, avec juste un peu de gel ou même de salive. Je n'ai plus d'appréhension, ni de douleur.

Il rentre dans mon anus presque aussi facilement que dans mon sexe. Et quand il me pénètre, je sens mes chairs s'écarter doucement pour le recevoir. Je sais qu'il existe des femmes qui parviennent à jouir pendant la sodomie, sans même être caressées en même temps. Ce n'est pas mon cas. J'ai besoin d'être caressée pour jouir pendant la sodomie. Mais grâce au plug, j'ai de plus en plus de plaisir. Et j'espère un jour arriver à l'orgasme.

Pour en revenir à cette première journée, je suis sortie avec mon plug pour faire tout ce que mon mari m'avait demandé. J'ai mis un vieux pantalon un peu informe, des chaussures plates. Je ne me suis pas maquillée, j'ai coupé mes ongles, je suis allée me faire couper les cheveux, j'ai acheté des pantalons et des chemisiers très classiques et coupés amples, deux paires de chaussures plates. La seule chose que je n'ai pas faite, c'est de manger.

J'espérais qu'il reviendrait sur cette cure " grossissante ". Ne plus montrer mon corps ni le mettre en valeur, d'accord. Mais pourquoi le déformer en grossissant? Toute ma vie, comme beaucoup de femmes, je m'étais privée pour rester mince. J'avais trop de mal à faire le chemin inverse.

Je l'ai attendue comme çà le soir quand il est rentré, pluguée, pas maquillée, habillée passe-partout, pour lui montrer que je lui obéissais. Quand il m'a vue, il a été surpris. Il ne m'avait jamais connue comme ça.

Le soir même, il a changé les règles. Il en avait le droit, puisque c'était lui qui décidait. Il m'a dit que je devais être habillée comme çà quand je sortais seule, mais que le soir, quand il rentrait, je devais être maquillée, pieds nus, en jupe courte et en décolleté ou tee-shirt moulant taille haute.

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