Exo[G]en – Koga et Seruani Ch. 02

BÊTA PUBLIQUE

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Si dur. Si beau. Si fort. Si chaud.

Mon dieu qu'elle avait hâte de le sentir aller et venir en elle.

Lorsqu'elle arriva au gland et à sa large couronne, Koga gémissait en produisant des sons rauques. Derrière le membre qui le faisait souffrir, elle voyait ses muscles se contracter, ses abdominaux se dessiner plus nettement, sa poitrine se soulever et s'abaisser par à-coups. Il ne lui en fallait pas tant pour qu'elle sorte sa langue et commence à lécher avec ferveur le corps de la bête avec la ferme intention de lui donner un maximum de satisfaction.

L'intéressé jeta sa tête en arrière et lâcha un râle de plaisir. Sans qu'il en donne consciemment l'ordre à son corps, il effectua de lents coups de reins dans le vide et obtint plus de friction en échange, la surface de son pénis de plus en plus recouverte de salive. Sa partenaire continuait d'utiliser sa langue sur la partie haute avec dextérité, et employait ses deux petites mains pour masturber tout ce qui se trouvait en dessous de son menton. Par moments, elle s'arrêtait pour lui donner un peu de répit, et en profitait pour masser ces testicules volumineux, presque trop larges pour être confortables. Pour le coup, les dimensions sur le papier n'avaient pas été respectées. Mais était-ce pour autant un défaut permanent? Quelque chose lui disait que cela avait un lien avec la fécondation. Peut-être n'auraient-elles cette apparence et ses caractéristiques que ce soir. Peut-être que la quantité de fluide produite était boostée pour l'occasion. Peut-être voulaient-ils à tout prix maximiser les chances d'avoir un bébé.

Oui. C'était cela. C'était sûrement cela. Seruani se baissa et plaça plusieurs baisers sur les lourdes et épaisses bourses de Koga, leur promettant silencieusement de pouvoir se vider dans la soirée. Patientez encore un peu, encore un tout petit peu...

Elle se redressa en le regardant droit dans les yeux. Sans couper le contact visuel, elle défit le nœud qui maintenait le lien de son propre peignoir serré et empêcha les pans de s'écarter trop rapidement. S'il y avait quelque chose que Koga n'avait pas oublié à propos de la personnalité de sa conjointe, c'est qu'elle était joueuse, qu'elle aimait faire durer le suspens jusqu'à parfois entendre la supplique. Mais cette fois-ci, l'impatience la torturait elle aussi. Son décolleté déjà visible, elle tira, avec précaution, sensuellement, les pans de son peignoir de chaque côté de sa silhouette, révélant centimètre après centimètre le corps que Koga connaissait mieux que quiconque. Lorsque l'attraction terrestre fit tomber le vêtement dans un bruit de froissement, son homme préféré ne put s'empêcher de jurer et de prononcer son nom à voix basse.

Les seins de Seruani, eux, n'avaient pas l'air d'être soumis à la gravité. Petits et fermes, ils étaient aussi parfaits que le reste de son corps aux yeux de son partenaire : la jeune femme pratiquait souvent des activités sportives et avait clairement la ligne, un ventre plat sur lequel glissaient régulièrement ses propres mains et celles de son conjoint, et des hanches à ce moment précis volontairement inclinées de quelques degrés pour se donner une posture aguichante. Fière de son corps, et fière d'avoir un amant qui la soutenait, la chérissait, l'adorait pour ce qu'elle était. Elle pouvait être elle-même avec Koga, et cela la rendait aussi folle d'amour que lui pouvait l'être envers elle. Les deux inséparables se rapprochèrent l'un de l'autre et s'embrassèrent à nouveau, tandis que la main droite de Seruani caressait le pénis par le dessous sur toute la longueur, sentant glisser dans sa paume le corps spongieux gonflé qui était invité à se frotter au bas-ventre à défaut de pouvoir tout de suite frotter à l'intérieur. L'homme, excité à l'extrême, redoubla ses coups de reins en profitant cette fois-ci de la friction avec la peau de sa compagne, s'imaginant plus que jamais plonger en elle, déchaîner ses pulsions sexuelles et lui offrir autant d'orgasmes que possible. Lorsqu'il sentit ses lèvres sensuelles se poser sur son cou et le baiser à plusieurs reprises, il finit par craquer.

En une seconde, il la fit basculer sur le côté, la souleva et la porta dans ses bras jusqu'au grand lit dans la partie vitrée de la salle. Seruani riait doucement, les yeux embués de bonheur. Dans sa hâte, Koga ne prit pas la peine de la déposer délicatement sur la couette : il se courba suffisamment pour que la chute ne soit pas trop haute et lâcha la jeune femme qui rebondit sur le matelas devant lui, toujours le sourire aux lèvres, désormais allongée sur le dos. Son partenaire n'attendit pas qu'elle l'invite en écartant ses cuisses. Bien qu'il n'eut plus toute sa lucidité, bien que la démonstration de sensualité ne le laissa pas indifférent, bien que le visage taquin et le corps exquis de sa chère et tendre Seruani le pressèrent de brûler les étapes, il s'en tint à son plan initial lorsqu'il l'avait attrapé. Ni une ni deux, il positionna ses deux mains au niveau des creux poplités et la fit basculer en arrière jusqu'à ce que ses genoux se retrouvent à quelques centimètres de sa bouille angélique, exposant ainsi sa nouvelle intimité. Koga se jeta dessus avec une soif immodérée.

La prothèse féminine choisie par le couple était relativement proche de l'originale avec son esthétique humaine. Cependant, elle n'était pas exactement de la même couleur que sa peau mate, car elle était encore plus foncée, autant que la prothèse masculine, pour obtenir une correspondance de teinte entre les deux sexes lors des rapports. Les deux amoureux s'étaient rapidement mis d'accord là-dessus, ils recherchaient « l'évidence », ce qui faisait qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, et la jeune femme le prouvait en exposant sa vulve aux dimensions légèrement plus larges que la précédente pour permettre le passage d'un certain organe sans causer de désagréments.

Alors qu'il s'apprêtait à la lécher avec avidité, Koga remarqua les signes qui indiquaient qu'elle était prête. Grandes lèvres gonflées, petites lèvres humides, clitoris visible... et le petit cri de plaisir qu'elle poussa lorsque la langue de son amant vint à la rencontre de sa zone érogène s'ajouta à la liste. Elle imita aussi son bienfaiteur en contractant ses muscles et en respirant un peu plus bruyamment pour exprimer son excitation. Celui qui lui donnait du plaisir ne s'arrêta pas au premier gémissement : il continua en variant l'angle, le rythme, la surface utilisée de la langue, et la partie qu'il ciblait. Inlassablement, il lécha ses lèvres, suça son clitoris, la pénétra autant qu'il put. Avec le plat, puis le bout, puis le plat de la langue et ainsi de suite, Koga sentit sa partenaire se contorsionner et fit de son mieux pour la maintenir en place tandis qu'il redoublait d'efforts pour la faire jouir.

Seruani cria lorsque son premier orgasme l'atteignit de plein fouet, et ses jambes tressaillèrent. En constatant qu'elle était satisfaite, le jeune homme se redressa et observa la quantité de sécrétions vaginales s'accumuler, en abondance, jusqu'à produire un maigre écoulement, tandis que son pénis était littéralement en feu et désirait ardemment, immédiatement, utiliser la lubrification naturelle pour mettre un terme au supplice et jouir à son tour.

Quelques secondes à peine après son cri, encore sous le coup de l'orgasme, les yeux clos, tendue en réponse aux vagues de plaisir qui la submergeaient, Koga l'entendit répéter faiblement :

-- Maintenant... J'en peux plus... Vite... Vite... Viens en moi... Maintenant... N'attendons plus... Viens en moi...

Ça y est. Il allait enfin pouvoir lâcher les chevaux.

* * *

Derrière les miroirs sans tain, Nocty s'apprêtait à ouvrir le microphone et ordonner au jeune homme d'utiliser le lubrifiant à disposition pour faciliter la délicate insertion, mais se retint en le voyant se remettre debout et actionner frénétiquement le mécanisme du distributeur jusqu'à recueillir une quantité généreuse dans ses mains et sur son pénis, le visage marqué par ce qu'il endurait. La responsable de prise en charge observait avec envie l'étalon, et n'aurait sûrement pas dit non si l'occasion s'était présentée de remplacer au pied levé la patiente sur l'immense lit. D'abord discrète, Alessa avait pour sa part défait les boutons du bas de sa blouse et avait prudemment glissé une main entre ses cuisses pour se soulager là où le tissu de son sous-vêtement devenait imbibé. Finalement, en regardant les préliminaires du couple et en anticipant tout ce qui allait se passer ensuite, elle considéra d'une certaine façon qu'elle avait atteint le point de non-retour et que descendre sa culotte n'allait pas changer la donne. Elle s'exécuta et se retrouva confortablement avachie dans le fauteuil, les doigts sur ses propres lèvres vaginales mouillées. Nocty la rassura de nouveau :

-- Difficile de t'en vouloir. Les retrouvailles sont toujours un grand moment... et ils sont beaux, tant d'un point de vue physique que relationnel.

-- Je... Ils sont juste... Je... Je ne sais pas, ils sont tellement sexy tous les deux... Bon sang, qu'est-ce que j'ai chaud... Mais je suis quand même inquiète pour elle... il est si... intimidant! Attentionné, mais intimidant avec sa... prothèse...

-- C'est vrai, mais ne t'en fais pas : tout est étudié. Nous avons eu de très bonnes discussions entre adultes, ils ont la tête sur les épaules.

-- Tant mieux...

Elle ne voulait pas se doigter tant que le couple n'était pas arrivé au stade de la pénétration. En discernant le patient rejoindre sa partenaire avec du lubrifiant encore plein les mains, au pas de course, elle sentit l'excitation atteindre un nouveau pallier.

* * *

Koga arriva à hauteur du pied du lit tout tremblant, incapable de contrôler ses mouvements. Il avait voulu apporter de quoi lubrifier l'intimité de Seruani, mais la solution était tellement huileuse qu'elle s'était faufilée entre ses doigts malgré sa volonté de la contenir en formant une coupe avec ses mains. Heureusement pour elle, comme pour lui, il en restait suffisamment dans ses paumes et sur son pénis pour en appliquer de façon uniforme sur les deux prothèses.

À genoux sur la couette, il s'était positionné entre les jambes de sa moitié et observait de nouveau son corps si merveilleux qu'il connaissait dans ses moindres recoins. Ses lèvres gonflées, luisantes de salive et de sécrétions, le rendaient fiévreux, proche de la folie : il déposa du lubrifiant en surface, ainsi que dans le tunnel intime qui tenta d'emprisonner les doigts aventureux pour faire durer la sensation de pénétration. Plus haut, il vit des mains masser ses seins resplendissants, les saisir fermement et pincer gentiment les tétons qui se dressaient vers le plafond. Et plus haut encore, il se délecta de la vision de son visage adorable alors qu'elle rougissait, qu'elle le suppliait, qu'elle semblait toute aussi folle d'impatience de goûter à un plaisir d'une intensité nouvelle. L'homme suivit des yeux son regard et ils observèrent ensemble l'organe qui allait désormais les unir, tant pendant les sessions tendres et romantiques que lors d'expéditions en terres tribales.

Dans la salle de fécondation, l'homme appliqua correctement le gel, non seulement sur le gland, mais aussi sur toute la longueur du corps de l'organe. La femme saisit un oreiller rembourré et le positionna sous ses fesses avant d'ouvrir au maximum ses cuisses.

Dans la salle de fécondation, l'homme saisit son pénis juste en dessous du gland et baissa son centre de gravité pour être aligné avec l'entrée de sa partenaire. La femme murmura des mots doux et caressa les cheveux de celui qui la faisait chavirer.

Dans la salle de fécondation, l'homme et la femme se rapprochèrent de quelques centimètres l'un de l'autre. Les extrémités de leurs prothèses se touchèrent, et chacun put sentir les flammes de l'amour et du désir qui habitaient l'autre.

Dans la salle de fécondation, après des années de frustration, de tristesse et de désespoir, l'homme et la femme étaient sur le point de réaliser leur rêve. Le premier s'efforça de parler malgré la tentation de se taire et d'agir, la seconde comprit sa démarche et lui donna son approbation.

-- Seruani... Je t'aime.

-- Koga... Je t'aime.

Il la pénétra.

En un seul mouvement fluide, il la pénétra d'une quinzaine de centimètres.

Les deux partenaires lâchèrent un cri qui résonna dans la pièce, marquant la fin de leur agonie et le début de la déraison. Koga manqua de perdre l'équilibre lorsque l'onde de choc le frappa, provoquant un vertige de courte durée. La sensation était exquise, incomparable, et sa bienaimée jouissait de nouveau, perdue en mer agitée, les points serrés, les yeux révulsés derrière des paupières hermétiquement closes, le souffle coupé, le buste arqué, ses muscles tendus à l'extrême. Il avait envie de la ravager, que ce soit avec son organe, ses mains, ses lèvres ou sa bouche. Il voulait la propulser au huitième ciel s'il existait, lui faire découvrir une nouvelle définition de l'extase, lui prouver son amour et sa dévotion sans limites, l'emmener dans une autre réalité où leurs esprits partageraient un bien-être si puissant qu'il détruirait tout le reste.

Il voulait lui offrir un souvenir inoubliable, unique, sans pareil.

Des mains masculines se posèrent sur des cuisses féminines. Elles glissèrent sur la peau tremblotante, sans jamais rompre le contact, jusqu'à son ventre plat et son nombril. Juste en dessous de ce dernier, une petite bosse indiquait où se trouvait la large couronne du gland, ce même gland qui avait franchi les portes entrouvertes sacrées et exprimait sa volonté, son obligation même, d'explorer les profondeurs.

Il fallait qu'il atteigne le fond. Et il y parviendrait. Coûte que coûte.

La petite bosse se déplaça, sembla battre en retrait quelques instants, puis forma une ondulation qui dépassa de peu la dépression ombilicale. De longs gémissements raisonnèrent, extrêmement érotiques, et un rythme s'installa.

Koga et Seruani trouvèrent leurs marques progressivement, jaugeant dans un premier temps les capacités de leur prothèse, évaluant jusqu'où ils pouvaient aller, avant d'explorer les zones inconnues et de tester leurs limites. Les premiers va-et-vient avaient quelque chose d'irréel : le jeune homme avait une perception accrue des sensations générées par son organe hautement innervé, incroyablement sensible autant le long du corps qu'au niveau du gland. Lorsqu'il se retirait, il sentait très distinctement ce dernier frotter contre les parois vaginales distendues par son passage, sentait le tunnel se refermer sur lui dans l'espoir de le revoir très vite. Et lorsqu'il la pénétrait, non sans force, mais avec une certaine retenue, il se frayait inexorablement un chemin là où il était déjà passé, imprimant une forme de plus en plus tenace de par sa présence répétée, avec en fer de lance son extrémité plate semblable à un bélier. Sa partenaire, quant à elle, mouillait copieusement, enrobant son sexe de sécrétions chaudes et excitantes. Elle n'éprouvait aucune souffrance, à l'exception peut-être de cette douleur masquée, sourde, image de son impatience de voir son merveilleux Koga se vider en elle et leur permettre de donner la vie. Non, elle était clairement euphorique, prenait un plaisir fou à masser ce pénis exotique, à le serrer, à découvrir jusqu'à quel degré il pouvait la faire vibrer de tout son être. Chaque frottement lui faisait voir des étoiles. Radieuses. À couper le souffle. Annonciatrices du prochain orgasme naissant.

Celui qu'elle avait choisi comme futur père la regardait intensément au-dessus d'elle, soutenu par ses bras musclés qui s'enfonçaient dans les replis de la couette de part et d'autre de sa tête angélique. Elle aussi posait son regard sur des yeux, sur les yeux bleus d'un homme vraiment spécial qui avait tellement de mérite. Elle ferma les paupières et émit de nouvelles exclamations plaintives, courtes, ne laissant pas d'ambiguïtés quant à leur signification. Lui s'exprimait avec sa voix plus grave, et elle l'entendait non seulement avec ses oreilles, mais peut-être aussi avec son cœur, comme si ses capacités sensorielles se mélangeaient les pinceaux, comme si son cerveau attribuait des rôles loufoques sous l'effet du plaisir.

Était-ce vraiment délirant comme notion, un cœur qui perçoit les bruits de l'amour?

Le rythme des va-et-vient ralentit, puis Seruani sentit le pénis s'immobiliser en elle. Des lèvres se posèrent sur les siennes et l'embrassèrent tendrement. C'était ça le bonheur. C'était d'être pénétrée par un partenaire fou amoureux et attentionné, qui prend le temps et sait prendre soin de toutes les lèvres d'une femme. Alors elle l'embrassa langoureusement en retour, prenant son visage entre ses mains, identifiant à l'aveugle la forme de sa mâchoire, les poils de sa barbe naissante, sa nuque douce et large, ses épaules robustes et son dos solide. Elle adorait son corps, mais il était un peu trop loin du sien à son goût. Alors elle l'attira par surprise.

Perdu dans un tourbillon d'émotions, Koga se retrouva déséquilibré et manqua de peu de s'écraser contre sa bienaimée. Avec ses mains et ses avant-bras, il se rattrapa in extremis, satisfait d'avoir évité à Seruani de sentir littéralement le poids de tout son corps, mais il l'entendit tout de même émettre un gémissement avec une pointe de douleur.

-- Tout va bien?

-- Attends... attends un peu...

Sa partenaire le serra dans ses bras un moment, sans rien dire. Plus bas, la prothèse masculine était allée encore un peu plus profondément que les autres fois dans son canal vaginal, conséquence de sa perte d'appuis. En s'écroulant, il l'avait enfoncé jusqu'au bout du tunnel dans un à-coup involontaire, soudain, et percevait désormais le col de l'utérus au contact de son gland : pour son pénis, c'était effectivement un cul-de-sac, mais il sentit une bouffée de chaleur l'envahir en s'imaginant éjaculer à cet endroit, en cet instant, après des mouvements frénétiques qui les enverraient en orbite.

-- Koga...?

Seruani lui susurrait à l'oreille, de nouveau. Elle était beaucoup trop sexy quand elle le faisait, et joueuse pour s'abstenir d'en jouir.

-- Tu sais que je te fais entièrement confiance... et je sais que tu ne braveras jamais les interdits. Nos prothèses sont parfaites, adaptées l'une à l'autre, et je... j'ai envie de toi. J'ai envie de te savoir en moi. J'ai envie de te sentir au plus profond de moi, comme tu l'es à présent. J'ai envie que tu me prennes comme tu sais si bien le faire... Sans brutalité, mais avec intensité. Lâche-toi. Lâche tout. Exprime ce que tu as en toi et qui te fait souffrir.

Koga déglutit avant de répondre, peau contre peau, joue contre joue. Il acquiesça d'un air grave, puis sourit.

-- Comme d'habitude?

Elle baisa sa joue, son cou, à répétitions. Lorsqu'elle revint à hauteur de son oreille, elle marqua de courtes pauses théâtrales qui l'échauffèrent.

-- Comme d'habitude, mon amour... sauf que cette fois-ci... ça va marcher.

Ils s'embrassèrent une dernière fois, longuement, passionnément, puis le jeune homme se retira, recula et ils changèrent de position pour le bouquet final.

* * *

Nocty patientait avec un sérieux professionnel de façade.

À ses côtés, Alessa profitait de l'entracte pour retrouver ses esprits, hypnotisée par le spectacle qui se déroulait à une vingtaine de mètres de son fauteuil. Elle était pourtant obligée de suivre les événements sur les moniteurs, la configuration de la pièce l'empêchant d'avoir une vue dégagée sur le lit depuis la salle de contrôle. Mais ce n'était pas grave. Elle s'amusait quand même. Elle s'amusait beaucoup.

Elle s'essuya les doigts sur sa blouse et se recoiffa pour se donner un peu de contenance. Une question la turlupinait.

-- Pourquoi n'a-t-il pas encore joui alors qu'il est visiblement très excité... et stimulé?