Exo[G]en – Koga et Seruani Ch. 02

BÊTA PUBLIQUE

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Il s'autorisa tout de même un dernier regard avant de fermer le vêtement confortable : au-dessus de ses testicules, sa verge n'était toujours pas visible. Cela le conforta au moins dans l'idée qu'il ne serait pas dérangé par une érection à la moindre pensée érotique.

* * *

Pour Koga, les heures passèrent au ralenti.

Jusqu'à 18h28, il estima qu'il était encore relativement lucide et pouvait se concentrer sur des actions demandant une certaine réflexion. Il en profita pour jouer aux échecs avec un plateau connecté, terminer un puzzle représentant l'Épine céleste d'Akheolis et ses environs, dessiner ce qui lui passait par la tête et continuer la lecture du Fil de l'Essex.

Et puis la pénibilité monta d'un cran. Alors qu'il terminait de lire un article sur la rentabilité des commerçants pendant la Fête du quartier des Marches rouges, qui peut fasciner la plupart des lecteurs du bimensuel, mais pas Koga ce jour-là, il eut l'envie de se lever. De se déplacer. De sauter sur place. De faire de l'exercice. C'était comme une démangeaison : il fallait qu'il bouge d'une façon ou d'une autre. Cet état d'agitation gagna en puissance, forçant le jeune homme à effectuer des exercices de musculation et de gymnastique pour tenter d'apaiser cette envie irrépressible qui ne pouvait être satisfaite. Après plusieurs séries de pompes et d'abdominaux, son cerveau cessa de le malmener et lui fit comprendre qu'il avait eu sa dose, atténuant alors la crise d'impatience que Koga subissait. Une fois son souffle repris, il adopta sa position préférentielle pour faire le vide dans son esprit, se focaliser sur un élément neutre et faire abstraction du reste.

À 19h05, il arpentait sa chambre dans tous les sens et réinventait l'expression « faire les cent pas » pour atteindre la barre des dix-mille appuis.

À 19h13, il prit une deuxième douche, plus courte, mais froide du début à la fin. À la surface, son corps n'était pas spécialement chaud au toucher. À l'intérieur, en revanche, Koga savait que son sang arrivait bientôt à ébullition.

À 19h27, il s'efforça à faire des exercices de respiration et d'apnée pour se calmer.

À 19h29, il se demanda si soulever le lit médical comme une barre d'haltérophilie et hurler ne seraient pas plus efficace pour apaiser ses nerfs.

À 19h34, après une troisième mini-douche glacée, il alla se coucher dans le lit sans remettre son peignoir. Nu, allongé sur le ventre, étalé de tout son long, il demanda à voix haute qu'une alarme se déclenche à 20h50, dans l'improbabilité où sa sieste n'eut pas de fin.

* * *

Dans la salle de soins du service Exo[G]en, quatre membres de l'équipe soignante effectuaient des tâches administratives ou du rangement dans l'attente d'assister des patients. À cette heure tardive de la journée, le personnel présent sur les lieux avait réduit de moitié pour ne laisser que ceux assignés au quart de nuit surveiller les constantes et l'état général des personnes prises en charge. Parmi les quatre individus en blouse blanche, Nocty et l'interface intelligente Erensis étaient cependant restés : lorsque la situation l'exigeait, ils assuraient le suivi des dossiers et se devaient d'être là dans les moments importants, celui de la soirée étant la tentative de fécondation du couple AW-SE/FY-KO.

Une autre tête, peu habituée à ce genre de rendez-vous, était assise dans un coin de la salle et tapait des notes sur son ordinateur de poche, non seulement pour avancer dans son rapport, mais aussi pour passer le temps. Étudiante en médecine, Alessa souhaitait plus tard travailler en chirurgie, et bien que son stage se déroula dans un service voisin, elle avait été conviée par l'équipe d'Exo[G]en pour assister à la fois aux opérations de Koga et de Seruani. D'abord réticente, la jeune femme avait fini par accepter pour ne pas avoir de regrets, et s'était fait ensuite la réflexion qu'elle aurait loupé quelque chose d'assez incroyable, « au moins sur les plans scientifiques et technologiques », si elle ne les avait pas suivies. Ce soir-là, la stagiaire avait rejoint Erensis après avoir fini sa journée en chirurgie viscérale, notifiée par ce dernier qu'elle pouvait observer la prochaine étape de la prise en charge des deux conjoints, si le cœur lui en disait. Elle avait répondu immédiatement en précisant qu'il ne s'agissait, en aucun cas, d'un intérêt personnel, mais bien d'une « analyse... à des fins de recherches uniquement ».

Nocty avait pouffé de rire discrètement.

Bien entendu, elle pouvait dire la même chose des fenêtres sur son ordinateur qui affichaient les brochures des prothèses choisies par les futurs parents, mais personne n'était dupe : l'émerveillement se lisait sur son visage.

-- Plus que quarante-cinq minutes...

Son murmure fut capté par les capacités auditives améliorées de l'interface intelligente. Il répondit avec le sourire.

-- C'est le calme avant la tempête. Même pour nous, il y a une certaine forme d'excitation et d'attente avant cet événement, car nous allons évaluer si les opérations sont une nouvelle fois un franc succès ou si, malheureusement, nous avons échoué quelque part. Pour preuve, nous étions montés à 93,6 % en début de semaine, et la première tentative suivante n'a pas été concluante. La deuxième si, évidemment... mais ça fait tache.

-- Que s'est-il passé?

-- Pour faire simple, un composant de la prothèse mâle était légèrement déréglé. Rien de bien grave, nous avons apporté les ajustements nécessaires en quelques minutes et tout est rentré dans l'ordre par la suite. Puisque nous recherchons la perfection, le moindre caillou dans l'engrenage nous frustre. Sans oublier qu'il faut expliquer au client ce qui s'est passé.

-- Ils étaient quand même satisfaits à leur sortie?

-- Oh oui, ils avaient l'air d'être très contents. Disons que lorsqu'on leur apporte la feuille avec les résultats, les petits inconforts sont vite pardonnés.

Alessa opina. La procréation était en effet le plus important. Elle reporta son attention sur l'écran face à elle et demanda comment allaient les deux patients proches de se retrouver. Nocty lui répondit.

-- Ils vont bien. Elle désigna deux moniteurs sur lesquels on pouvait observer Koga et Seruani dans leurs chambres respectives, le premier dans un sommeil agité et la seconde, également endormie, dégageait un peu plus de calme. C'est amusant de constater qu'ils ont eu le même réflexe avant de se revoir, là où d'autres inversent les occupations et se reposent avant de se divertir. Nos deux tourtereaux du jour ont préféré accélérer le passage des deux dernières heures d'attente, mais comme tu peux le deviner... leur sommeil n'est pas du tout réparateur.

-- Ils sont excités à ce point?

-- Oui, et plus que jamais auparavant si tu veux mon avis. Entre « l'interdiction » de se toucher, leur envie mutuelle de se libérer et les substances aphrodisiaques temporaires qui se répandent en eux, c'est tout à fait normal d'être dans cet état. D'ailleurs, heureusement que les porteurs des prothèses mâle ne peuvent pas éjaculer avant la rencontre, regarde le futur père : il est plus que prêt, et ça ne m'étonnerait pas qu'il soit déjà commencé avec sa conjointe dans son rêve.

La stagiaire comprenait sans mal ce qu'elle voulait dire. Le flux vidéo de la caméra montrait un Koga désormais sur le dos, les jambes légèrement repliées, effectuant d'infimes mouvements réguliers avec le bas du corps. À l'endroit où devait se trouver son ventre, les contours d'une longue forme phallique se dessinaient sur le drap et donnaient une indication, à l'observatrice bouche bée, sur les dimensions de la prothèse en érection.

Sur sa chaise, Alessa déglutit et se repositionna. Reste professionnelle... Reste professionnelle...

De son côté, Nocty avait interrompu ce qu'elle était en train de faire et regardait attentivement le contenu diffusé en temps réel sur le moniteur. Bien que ce ne soit pas la première fois, ni la dernière, qu'elle était confrontée à cette vision, elle devait avouer que tout cela était fascinant... et encore, le « meilleur » restait à venir. Erensis se contentait de patienter dans une position très décontractée, dos contre le mur et les jambes croisées, pendant que l'autre interface intelligence qui travaillait dans la salle préparait ses rondes de nuit. Elle s'absenta avec un des chariots de soins et revint dix minutes plus tard, délai pendant lequel aucun mot ne fut prononcé. Tout le monde avait les yeux rivés sur l'horloge digitale.

Conformément au protocole, de nouvelles tâches débutèrent trente minutes avant les retrouvailles. L'une d'elles consistait à vérifier que l'endroit où aurait lieu la fécondation était prêt, propre et rangé, et Alessa s'empressa d'accompagner Erensis pour mener à bien cette mission.

Comme la plupart des services hospitaliers, l'aile occupée par Exo[G]en était en forme de rectangle, avec d'une part un couloir central permettant d'accéder en toute simplicité aux chambres et salles opératoires, et d'autre part des allées perpendiculaires menant aux « bulles », les pièces insonorisées donnant sur le hall d'entrée de l'hôpital. Quatre bulles avaient été construites : deux servaient de salon lors des entretiens entre les clients et les responsables du service, une autre faisait temporairement office de salle de repos pour l'équipe soignante, et la dernière était la salle de fécondation. À l'inverse des trois premières, une fois le sas passé, Alessa constata qu'il s'agissait de plusieurs pièces réunies dans une seule, comme un appartement tout-en-un. Il y avait, sur la droite, une grande cuisine avec un îlot central et une porte donnant sur les toilettes, à gauche un salon avec un canapé d'angle posé sur un immense tapis à la texture incroyablement douce qui donnait l'envie de s'allonger et de se rouler en boule dessus, puis une salle d'eau qui comprenait un bain à remous, un espace douche, deux miroirs colossaux et un lavabo. Au fond de la salle, sur la partie véranda suspendue, reposait un lit massif trois places entouré de meubles de rangement comportant des étiquettes sur chaque compartiment. La jeune femme n'avait pas besoin de s'approcher pour connaître le contenu des inscriptions : des catégories d'accessoires érotiques divers et variés.

L'examen ne dura pas longtemps. Il était question de vérifier la présence et la fraîcheur des aliments dans le réfrigérateur, la quantité restante de lubrifiant dans le distributeur en libre accès, le bon fonctionnement des équipements et surtout, surtout, le rangement et la propreté de l'ensemble de la bulle. Étant donné que personne ne savait exactement ce qu'il allait se passer, toutes les surfaces, les sols et les objets devaient être régulièrement nettoyés en profondeur, avec des produits respectueux de la peau, pour des raisons d'hygiène et de sécurité. Au bout de dix minutes, Erensis acquiesça et approuva la fin des préparatifs. Avec Alessa, ils quittèrent la bulle n°4 après avoir éteint les lustres au profit de lumières chaudes tamisées. Quant aux vitres qui donnaient sur l'extérieur, elles s'assombrirent simultanément pour offrir l'intimité souhaitée par le couple, à quelques minutes de la libération.

-- Tout est prêt. Nocty, si tu m'entends, tu peux commencer à envoyer les instructions visuelles.

Si elle avait été seule à cet instant, l'étudiante en médecine aurait applaudi, sautillé et émis un petit cri de joie. Elle préféra faire profil bas et se contenta d'un grand sourire.

* * *

Dans les chambres des deux patients, les tablettes permettant d'interagir avec l'équipe soignante émirent une douce mélodie pour indiquer le début d'une communication. Par chance, Koga sortait tout juste d'une énième douche froide quand il entendit la notification sonore. Il se précipita pour participer à l'appel audio, mais ce furent à nouveau des messages textuels qui lui parvinrent. À chaque fois qu'il avait terminé de lire la phrase affichée et souhaitait passer à la suivante, il devait fixer le point final pendant deux secondes et l'oculomètre enregistrait alors automatiquement l'action-commande.

- Koga AW-SE. Seruani FY-KO. Nous y sommes. Le moment est venu. D'ici quelques instants, vous allez pouvoir retrouver votre partenaire et concevoir votre enfant tant attendu. Pause. - Je me permets juste de vous rappeler quelques consignes avant la délivrance, car je sais que ces dernières heures ont été dures pour vous et qu'il n'est pas anormal, à ce stade, de manquer de lucidité. Pause. - Tout d'abord, donnez et prenez du plaisir. Respectez votre partenaire et soyez autant à son écoute qu'à l'écoute de vos besoins. Pause. - Utilisez du lubrifiant, en abondance, chez l'un comme chez l'autre : nous avons déjà parlé lors du choix de vos prothèses, mais un petit rappel ne fait pas de mal. Pause. - Si vous détectez quelque chose d'anormal, que ce soit chez vous ou chez votre partenaire, interrompez le rapport et expliquez à voix haute ce qui se passe. Pause. - Enfin, utilisez la salle comme bon vous semble et n'hésitez pas à vous servir dans le frigo. Pause. - Vous resterez dans la bulle jusqu'à demain midi au plus tard, personne ne viendra vous déranger sauf si vous en faites la demande. Pause. - SERUANI FY-KO, je vous invite maintenant à rejoindre la bulle n°4 en suivant les lumières dans le couloir. Vous avez un magnifique projet et je vous souhaite beaucoup de plaisir à le réaliser! Longue pause. - KOGA AW-SE, la torture prend fin et je suis fière de vous. Vous pouvez désormais rejoindre votre conjointe et sachez...

Le futur père se leva avec hâte et quitta la chambre sans prendre la peine de lire la fin du message. Dans une modeste pièce non loin de là, Nocty et Alessa éclatèrent de rire devant la détermination manifeste du jeune homme. Quand la responsable de prise en charge retrouva son calme, elle ajouta une petite croix à droite de « Koga AW-SE » dans la liste de noms et précisa à la stagiaire en rigolant encore à moitié :

-- J'en étais sûre! Sûre à 100 %! C'était évident qu'il allait nous faire ce coup-là! Heureusement qu'on anticipe maintenant...

Puis elle défit les deux premiers boutons en haut de sa blouse blanche et se mit à l'aise pour observer les événements aux premières loges, de l'autre côté des miroirs sans tain de la salle de fécondation. Sur le reste du mur, une multitude de moniteurs permettait de surveiller l'intérieur de la bulle dans son intégralité, avec de nombreux angles différents. Alessa chuchota :

-- Ça arrive parfois qu'ils... le fassent là, juste devant vous?

-- C'est rare, mais ça arrive. À deux reprises, on a vu la femme se faire pénétrer face à nous, plaquée contre le miroir.

Elle étouffa un gémissement et se repositionna sur son fauteuil, déclenchant une nouvelle vague de plaisir et de chaleur. Nocty la rassura en lui faisant comprendre que, contrairement à d'autres, elle n'était pas concernée par l'interdiction de se toucher.

* * *

Koga marchait dans le couloir, vêtu uniquement du peignoir de bain blanc qui lui offrait un minimum de pudeur à l'extérieur de la chambre. C'était la première fois qu'il en sortait depuis son admission pour l'opération, cinq jours plus tôt, et cela lui fit du bien de voir un autre environnement. Pour l'occasion, une porte coupe-feu avait été fermée afin d'isoler cette partie du service. Le jeune homme nota également que certaines canalisations d'eau transparentes qui serpentaient dans les murs et le sol émettaient une lueur jaune orangeâtre qui éclairait faiblement l'endroit, et semblait indiquer la direction de la bulle n°4. Il suivit les lumières et entra dans le sas, l'esprit embrumé par un déluge interminable de pensées torrides.

Lorsqu'il entra dans la salle de fécondation, Seruani l'attendait. Sa Seruani. Magnifique. Intelligente. Attentionnée. Parfaite. Elle aussi n'avait qu'un peignoir de bain blanc en guise de vêtements sur sa peau mate, subtilement plus foncée que celle de son partenaire, et elle rayonnait d'un bonheur sans limites : son visage angélique, ses cheveux courts bruns, légèrement ondulés, ses lèvres roses et invitantes, pulpeuses sans être caricaturales, ses yeux d'un marron profond dans lesquels Koga faillit plonger car il y voyait un amour fou, une passion irrésistible, un feu vorace qu'il souhaitait attiser avec tout son corps dans un abandon absolu. Sa prothèse le faisait autant souffrir que vibrer, et la vue de sa conjointe détruisait presque systématiquement les barrières qu'il érigeait pour s'abstenir de lui sauter dessus. Dans un ultime effort de volonté, il construisit momentanément la muraille de Chine et s'approcha de Seruani, le cœur à deux doigts d'exploser.

Son élue avança à son tour dans sa direction, une larme de joie coulant sur sa joue. Arrivée à sa hauteur, elle lui caressa le visage qui la surplombait d'une dizaine de centimètres, traça des sillons dans ses cheveux tout en le dévorant du regard. Il était beau, viril, amoureux, sensible et courageux. En le voyant se battre contre ses pulsions, elle ajouta indéfectible à la liste, consciente que là où son esprit faisait tout son possible pour se maîtriser, d'autres auraient sombré dans la débauche sexuelle violente pour se satisfaire. Elle aimait Koga de tout son cœur et, comme il n'y avait pas de mots assez forts l'exprimer avec justesse, elle transmit le message en l'embrassant langoureusement, intensément. Son homme lui répondit avec une rage difficilement contenue, dans un état second, et elle comprit que s'il y avait un jour où il ne fallait pas abuser des techniques de flirt et d'éveil des sensations, c'était bien ce jour-là. D'une certaine façon, c'était idéal : l'envie de passer rapidement à la suite était réciproque. Elle saisit la ceinture du peignoir devant elle, défit le nœud, écarta les deux pans du vêtement et eut un hoquet de surprise en le faisant tomber au sol.

Parfois, les clients sont déçus quand ils constatent après coup que les images des catalogues sont non-contractuelles. Dans le cas des deux amoureux, l'équipement dont bénéficiait désormais Koga n'était pas exactement conforme à ce qu'ils avaient prévu, mais dépassait de loin leurs attentes et correspondait en tout point à ce qu'ils désiraient dans ce lieu si spécial et pour ce moment unique. Comme le reste de la prothèse, le pénis était à inspiration équestre et vibrait avec force, comme s'il était animé d'une énergie débordante. Sorti du fourreau, l'organe n'avait rien à voir avec le modèle humain sur plusieurs points : le diamètre, la longueur et la largeur étaient bien plus importants, il était composé de trois parties télescopiques aux dimensions très proches les unes des autres et avec des délimitations légèrement protubérantes (semblables à des anneaux de chair), et l'extrémité... l'extrémité fit Seruani se mordre la lèvre inférieure. Hypnotisée par le gland particulièrement plat et sa couronne encore plus grande que le diamètre du corps, elle savait que tôt ou tard, dans l'heure, son amant la pénétrerait avec ce magnifique outil. Quelle que soit la difficulté au début, il était inconcevable que ce gland bestial ne finisse par se frayer un passage dans sa nouvelle intimité, que sa taille ne lui permette d'atteindre ses profondeurs sacrées, et que le sperme produit par ses testicules n'atteigne sa graine désormais féconde.

Tout allait se dérouler comme prévu, dans un feu d'artifice inoubliable.

Seruani fit glisser ses doigts sur la prothèse couleur cachou, entre le marron et le noir. Elle n'aurait su dire pourquoi, mais elle trouvait que cela lui allait à la perfection, augmentant davantage sa virilité. Au contact, elle sentait la chaleur dégagée par le pénis et la circulation sanguine qui lui permettait d'être dressé à ce point, fier, droit et dur.